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Critiques de Gilles Abier (717)
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Comment je me suis débarrassé de ma mère

es mères casse-pieds, on sait que ça existe : et bien là, en cinq nouvelles, c'est un concentré que nous propose Gilles Abier. Etienne a décidé de faire interner la sienne, ultra possessive : depuis plusieurs années, elle enchaîne les histoires d'amour qui ne durent pas et la dernière avec un très jeune homme tourne mal.

Première présentation d'une petite copine, pour les 9 ans d'Etienne : "Elle m'a l'air gentille mais elle n'est pas très jolie. Tu sais, mon chéri, moi aussi quand j'étais plus jeune, je confondais la pitié avec l'amour."



Jessie, supporte sa mère depuis qu'elle s’entraîne assidûment au tennis et qu'elle réussit plutôt bien. Jusqu'à découvrir que sa mère est capable de tout pour que sa fille brille dans les tournois.

Alexis, Solène ont aussi des "cas maternels" à la maison qui leur pourrissent la vie et chacun, à sa façon trouve le moyen de s'en débarrasser.

J'hésite un peu car je le trouve dérangeant, mais finalement assez révélateur de l'état d'esprit des ados, souvent intransigeants avec les autres et si peu peu critiques envers eux-mêmes. Très à sa place dans cette collection
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Noël au placard

Après s'être gentiment attaqué aux cadeaux d’anniversaire dans "Une graine en cadeau", revoilà Gilles Abier face aux cadeaux de Noël.

Avec encore un excellent petit roman, amusant et facile à lire, mais qui fait passer pas mal de messages, comme tous ses autres textes.



Le résumé n'est pas tout à fait exact : non, la maman de Robin ne propose pas un grand repas pour réunir les isolés.

Ça se passe beaucoup plus en finesse, et ce sont les enfants à l'origine de presque toutes les bonnes idées.



Pour le reste, c'est bien ça, les bonnes idées font boule de neige, et donnent un livre à conseiller vraiment, tout en douceur.

(Attention, pas pour les plus petits, la 4e de couverture indique très clairement que c'est la maman qui achète les cadeaux, pas le Père Noël !!)
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Un de perdu

Je ne dirais pas trop de choses sur ce livre même si j'ai vraiment envie de développer mais la quatrième de couverture est déjà bien explicite sur la suite de la lecture et je risquerais de spoiler l'histoire.







C'est une lecture poignante que je viens de finir, une histoire qui ne laisse pas indifférente et qui dénonce la vie injuste subit par un enfant laissé pour compte par des parents égoïstes qui malheureusement ne pensent qu'à leur propre bonheur oubliant que trop souvent l'existence de leur fils. Dans ce livre nous pouvons aussi ressentir les attentes d'une mère dont la vie s'est brisée quelques années auparavant et qui va se reconstruire grâce à une rencontre inattendue, profitant des circonstances pour enfin pouvoir vivre une vie meilleure dont elle a toujours rêvé.



Gilles Abier par son écriture fluide et extrèmement sensible nous transporte dès les première lignes dans la vie de ses personnages.



En conclusion : Je recommande vivement ce livre qui par l'écriture de l'auteur et la richesse de l’histoire m'a fait passer un excellent moment de lecture certes très court puisque le livre ne fait qu'une soixantaine de pages mais tellement enrichissant, un livre qui malgré sa lecture rapide nous fait réfléchir pendant un bon moment après la fermeture de celui-ci.




Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Calicia, 7 ans, magicienne !

Alicia échange son vieux livre de magie contre une étrange boîte noire lors d'un vide grenier. Le bizarre petit homme qui la lui donne lui dit qu'elle contient une formule magique qui fera disparaitre tout ce qu'elle mettra à l'intérieur.

Pff, des histoires !! Et si elle essayait ?

Les premiers pas d'une jeune magicienne... Je pense qu'on devrait la retrouver bientôt pour d'autres aventures ...
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J'me sens pas belle

J’adore la plume de Gilles Abier. Plus je lis cet auteur, plus j’ai envie de le lire. Ici, il nous raconte la rencontre et l’histoire d’amour de Sabine, jeune femme mal dans sa peau, et d’Ajmal, un réfugié politique clandestin.



D’ailleurs, le roman commence par l’arrestation du jeune homme par la police (20.05.2010). Puis les chapitres reviennent alternativement sur la rencontre et la vie du couple (AJMAL), la vie de Sabine avant son amour (BERTRAND, ROGER). Le titre des chapitres (mis entre parenthèses) permet au lecteur de comprendre plus aisément que l’auteur change le temps de la narration. Les différents flashbacks permettent de garder le suspens sur le pourquoi et le comment de l’arrestation d’Ajmal. La construction du récit est un petit chef-d’œuvre d’écriture tout simplement.



Au delà de l’histoire d’amour, Gilles Abier aborde la condition des clandestins : leur vie au quotidien dans des squats, la peur au ventre, le combat d’associations et de proches pour les aider dans leurs démarches, et puis aussi et bien sûr les conditions d’arrestation et de détention.



La thématique de la confiance en soi et de la beauté est aussi abordé dans ce roman. C’est un sujet qui touche particulièrement l’adolescence et les éternelles remises en question. Tout au long du roman Sabine émet des doutes sur les sentiments d’Ajmal car elle ne comprend pas qu’un aussi beau jeune homme ai des sentiments pour elle. Cela parait banal mais comme dans tous les romans de Gilles Abier chaque chose a son importance.



Je n’ai pas vu venir cette fin. Merveilleuse et si douloureuse. Un livre à lire et à relire surtout qu’il n’est pas très gros.
Lien : http://boumabib.fr/2012/10/1..
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Accrocs

Voici un livre qui m'a étonnée. Je m'attendais à un livre gentiment choquant, mais restant très politiquement correct. Et j'ai eu... une bombe ! On ne le lâche pas tant que l'on n'est pas arrivé au bout, avide de connaître la fin. Et une fois le livre refermé, toute la violence des mots nous retombe dessus et nous laisse complètement nu

devant ce trop-plein d'émotions. J'ai longtemps hésité, ne sachant pas si j'avais adoré ou détesté ce livre. Aujourd'hui encore, je n'ai pas tout à fait réussi à me décider. Incontestablement, Gilles Abier a su transporter les lecteurs dans son univers et, ainsi, les amener à ressentir cette violence en profondeur. Cependant, cette violence est un peu trop extrême et on ne s'identifie pas aux personnages, trop peu réels à mon goût.



Un roman à lire, déconseillé aux jeunes ados sensibles.
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Comment tu m'as fait mourir ?

Titre, auteur, genre, date : Comment tu m’as fait mourir ? de Gilles ABIER.

C’est une livre du genre ado, horreur, humour. Il date d’octobre 2020



Les thèmes principaux sont les meurtres, le harcèlement, le voyage, l’horreur et le suspense.



Félix, 15ans est au lycée où il se fait harceler. Sa classe a prévu de faire un voyage scolaire à Londres. Félix décide de ne pas y aller par peur de se faire encore humilier. La veille de ce voyage, il décide d’écrire une histoire qui raconte la mort loufoque de chacun de ses harceleurs dans un carnet. Le soir même, sa mère reçoit un coup de fil. C’est le proviseur du jeune homme qui dit que son prof d’espagnol est malade, et que le prof d’histoire (Marc Cormat) est d’accord pour le remplacer. Le voyage ne sera donc pas annulé. Félix est surpris car c’est exactement ce qu’il a écrit dans son texte assassin ! Il pense tout de même que ce n’est qu’un hasard.

En pleine nuit Félix se réveille en sursaut à cause d’un orage. Le jeune garçon n’arrive pas à se rendormir. Il consulte l’application de la SNCF, pour connaitre la situation des départs et des arrivées. Tous les trains en direction du Nord sont annulés jusqu’à nouvel ordre. Les usagers sont incités à reporter leur voyage où à choisir un autre moyen de transport. Sa mère reçoit un message qui précise que le voyage scolaire aura tout de même lieu mais en car. C’est exactement comme dans son histoire.



Le lendemain, inquiet, Felix décide finalement de participer au voyage. Dans son récit, la première personne à mourir est Blaise. Il meurt dans les toilettes d’une aire d’autoroute. Après le départ, Félix apprend qu’il vont s’arrêter à l’aire d’autoroute de la Vendée. Il se réjouit car ce n’est pas la même que dans son histoire. Mais quelques instants plus tard, Elodie ne se sent pas bien. Les professeurs décident de s’arrêter à l’aire d’autoroute la plus proche. Félix est paniqué car cette station est celle du Poitou-Charentes, la même que dans son histoire ! Blaise profite de l’arrêt du bus pour aller aux toilettes. Il demande à Lenny de prévenir les professeurs, ce qu’il ne fait pas. Le bus part donc sans lui. Les accompagnateurs ne se doutent de rien. Ils pensent que tout le monde est présent. Une dizaine de minutes plus tard, le bus croise un camion de pompier avec sirène qui se dirige vers l’aire d’autoroute.



Cela fait maintenant 20min que le bus a redémarré. Le téléphone de Lenny sonne. Il pense que c’est Blaise. Mais la personne au bout du fil est un sapeur-pompier de Vouillé. Il cherche à joindre un des professeurs car il est arrivé un quelque chose de grave à Blaise. Pensant que c’est une mauvaise blague de son ami pour se venger, il lui raccroche au nez. Pour ne pas être obligés de faire demi-tour et rater le Ferry, Elodie appelle la professeure d’Anglais. Et se fait passer pour la mère de Blaise. Elle lui fait croire qu’ils ont oublié son fils sur l’aire d’autoroute et qu’elle est venue le chercher. Felix pense alors que Blaise est sain et sauf et qu’il va bien. Il est rassuré. Mais très vite il apprend que c’est faux et qu’on ignore si Blaise va bien.



Felix, inquiet observe Elodie, car dans son histoire, elle est la prochaine sur la liste. Et quelques heures plus tard, elle s’étouffe avec un bonbon et perd connaissance. Ils la déposent à L’hôpital de Rennes, attendent que son père arrive puis repartent en direction du ferry.



Le bus s’arrête pour le diner. Félix se rappelle comment Lenny (le prochain sur la liste de son histoire) est mort : en prenant une photo pour immortaliser le départ du ferry, un goéland lui vole son téléphone portable et le lâche sur les canots de sauvetage. En voulant le chercher, Lenny perd l’équilibre et bascule dans le vide. Pour éviter cela Félix modifie son histoire. Et en essayant de voler son téléphone, Il le laisse tomber et le casse. Il apprend plus tard que c’était le téléphone de Enzo. Inquiet, Félix veut absolument trouver Lenny. Avec Ambre ils le retrouvent sur un autre pont. Ils expliquent à Lenny comment il va mourir. Le jeune homme qui ne les croit pas, sort sa barre de céréales et nargue le Goéland. Un autre oiseau attrape la friandise et la lâche sur les canots de sauvetage. C’est en essayant de la récupérer que l’adolescent perd l’équilibre et chute dans l’eau… A ce moment-là le commandant du Ferry allume les moteurs…



Après ça, Félix explique toute cette histoire bizarre à Ambre. Samuel arrive et annonce la mort de Blaise. Les deux adolescents sont choqués. C’est à ce moment qu’ils entendent un des professeurs annoncer à ses collègues qu’Elodie est morte. Exactement comme dans son histoire ! Ambre lui demande si quelqu’un d’autre meurt dans son récit. Il acquiesce : Capucine car elle a partagé une photo humiliante de lui sur le groupe internet Toc-Toc. Sa camarade lui apprend que c’est Nina ! Elle veut savoir comment meurt Capucine : Sofiane la demande en mariage, elle accepte. Par joie, il la porte et elle se cogne la tête contre le coin d’une télé. Ambre cherche un moyen pour que cela ne se réalise pas. Elle écrit dans le carnet de Félix. Quelques minutes plus tard Sofiane fait sa demande en mariage. Tout se passe comme dans son récit, à un détail près. Capucine ne se cogne pas la tête, elle est vivante ! Félix choqué demande à Ambre comment elle a fait. Elle lui répond qu’elle a juste rajouté des négations pour modifier le sens de l’histoire.



Enzo énervé par toute cette histoire arrache le carnet des mains de Félix. Il l’ouvre et tombe sur le passage où Cormat meurt par électrocution, et où Blaise meurt. Il comprends que quelque chose d’étrange se passe car c’est impossible de décrire en détail la mort de Blaise si rapidement.

Félix en profite pour lui arracher le carnet des mains et fuir. Il est poursuivi par Enzo et Jordan. Il veut se réfugier dans le bus. C’est là qu’il voit Cormat en ressortir. Les poursuivants expliquent au professeur que Félix a prévu de le tuer en l’électrocutant. Cormat est énervé. Ils partent tous les trois à la poursuite du jeune homme. Félix est coincé. Jordan est prêt à lui sauter dessus, quand Enzo le stoppe. Il veut savoir comment il meurt dans son histoire. Pendant ce temps, Sofiane, Capucine, Nina, Gaëtan et Cormat arrivent. Félix leur apprend qu’Elodie est morte et que Lenny est tombé dans l’eau sous ses yeux. Jordan arrache le carnet de ses mains et le brûle. Enzo, fâché, se bat à mort contre lui. Cormat lit la page qu’il a arrachée du carnet. C’est exactement la scène qui est en train de se passer devant lui. Il lève la tête en direction de la passerelle, Félix a disparu ! Kader qui l’a suivi, lui demande comment il meurt dans le récit. Félix qui invente une histoire, la fait lire à Kader. Pendant ce temps il en profite pour s’éclipser.







Une fois seul, il prend son téléphone et donne rendez-vous à Ambre dans une cabine. Elle s’y rend avec Carla, Gabin, Samuel et Marius ; des personnes de confiance. Ils se cacheront pendant qu’Ambre parlera à Félix et lui demandera de tout lui expliquer. Elle pense pouvoir modifier la fin de l’histoire, mais Félix lui annonce que Jordan a brulé le carnet et qu’il est mort. Les deux enfants veulent tenter de sauver Cormat, qui est le prochain sur la liste. Ce dernier arrive. Il prend Carla en otage pour savoir comment il est électrocuté : avec son téléphone. Le professeur ne le croit pas. Kader s’attaque à l’enseignant pour libérer Carla. Il lui arrache des ciseaux des mains et les jette à l’autre bout de la salle. Le jeune homme et son professeur se battent. Kader perd par K.O. Il est entre la vie et la mort. Exactement ce que Félix a écrit sur son bout de papier. Ambre prend le téléphone du professeur à terre. Elle évite l’électrocution. Tout le monde se retrouve au restaurant. L’orage gronde. Cormat est tout mouillé car une femme a laissé la porte ouverte. L’eau, le vent et le froid se sont engouffrés dans la salle. Au même moment une coupure de courant et de moteur se produit. La foudre frappe le professeur d’histoire. Il s’effondre au sol.



Félix annonce que ce n’est pas fini. Il y a encore quelqu’un sur sa liste. Dans son histoire, Après la mort de Cormat Ambre s’est sentie coupable de toutes ces morts car c’est elle qui a créé le groupe Toc-Toc. Sans ça, rien ne serait arrivé. Elle s’enfonce un poignard dans le cœur… Mais tout le monde est soulagé. La mort d’Ambre peut être évitée si elle le décide.



Félix explique que son histoire se termine par une annonce. Il la cite. En même temps que le commandant du Ferry : « La panne est réparée. Nous repartons en direction de Portsmouth sous un ciel clément. Bonne fin de traversée ! ».





Relevez le nom des trois protagonistes (portrait physique et moral, leurs relations avec les autres).



Félix est le personnage principal de cette histoire. Il a 15 ans, il est en seconde. Il a les cheveux bruns, un regard clair, couleur noisette, ses longs cils recourbés lui donnent un côté lunaire absolument charmant. Il se fait harceler, donc il n’a pas beaucoup d’amis. Au cours du livre, il va se faire des copains qui vont l’aider. C’est son histoire qui se réalise et cause la mort de ses harceleurs.



Ambre a 15 ans. Elle est en seconde. Au cour de l’histoire elle va essayer de comprendre Félix et l’aider à éviter les morts. Elle est sensée mourir en se suicidant, mais ne le fait pas.



Cormat est le professeur d’histoire. Il n’est pas très gentil et égocentrique. Il meurt électrocuté par la foudre.











Le dénouement s’accélère au fur et à mesure. Son rythme est plus rapide qu’au début. Il est trop simple. On ne sait pas pourquoi l’histoire de Félix s’est réalisée. J’aurai préféré une explication. D’un autre côté, j’aime que Félix se fasse de nouveaux amis.





J’ai beaucoup aimé ce livre. J’ai trouvé l’histoire intéressante et originale. Le roman est étrange et effrayant et parfois violent et cruel. Il y a beaucoup de suspense. A chaque fin de chapitre, je voulais connaitre la suite de l’histoire. Je ne me suis pas ennuyée, il se passe toujours quelque chose. Même si le livre est un peu long, je ne m’en suis pas lassée. Il n’est pas très compliqué à lire.

Mon personnage préféré est Félix, car il est attachant. Le pauvre est harcelé. Il est gentil et malin. Et même s’il a raconté leur mort, il fait tout pour que ses harceleurs ne meurent pas. Il voulait se défouler mais pas qu’ils meurent vraiment. Le personnage que j’aime le moins est Marc Cormat le professeur d’histoire, car il est méchant, arrogant et égocentrique.

J’aurai aimé savoir pourquoi ce que Félix a écrit, se passe réellement.

Je conseille ce livre aux lecteurs qui aiment les histoires tristes et effrayantes. Également aux personnes qui aiment les gros livres faciles à lire.





Court extrait:

« Aussi, après le dîner, pour évacuer cette frustration qui lui colle à la peau depuis qu’il a dû renoncer à visiter sa ville fétiche, il a décidé de dresser la liste de tous les élèves de sa classe qui passent leur temps à l’humilier.

Sept tordus.

Trois filles, quatre garçons, auxquels il a ajouté le prof d’histoire, même si ce dernier ne participe pas au voyage.

Après un long moment à scruter ces noms maudits, il a soudain eu l’idée d’écrire un texte où il leur fait ferait vivre un trajet dramatique, au bout duquel aucun d’eux n’arriverait vivant à Londres ! » p.13-14.

J’ai choisi ce passage car je trouve qu’il représente un peu ce qui va se passer dans l’histoire. Je trouve qu’il me met dans le contexte du livre. Il me donne un peu l’image de ce qui va se passer par la suite sans pour autant tout dire.

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Comment tu m'as fait mourir ?

comment tu m'as fait mourir ? Gilles Abier



J'aime beaucoup que dans cette histoire le personnage principal arrive a se faire des amis malgré ses différences et cette histoire qu'il a écrite sur la mort de ses camarades de classe. L'histoire est bien écrite car entre chaque mort et la manière dont ses nouveaux amis découvre les pensées et les souffrances du personnage principal, il y a toujours une part de suspens et dans certain cas, les victimes ne meurent pas car ils ont réussi à modifié le destin.



Thaïs Fourié
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Ça pue ! Ça gratte !

Deux livres en un. Deux jeunes narrateurs : une bordelaise, un marseillais qui sont correspondants dans le cadre scolaire et doivent s’offrir des cadeaux. Mais celui que Camille reçoit pue et celui que Mathis a gratte. Sauf que Mathis va un peu trop vite en besogne.

Pas d’illustration dans ce livre, c’est dommage.

C’est mignon, marrant parfois, mieux que ce que laissait présager le titre qui ne m’emballait guère.

Prix des Incorruptibles 2021- CM1

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Comment tu m'as fait mourir ?

Victime de harcèlement de la part de ses camarades de classe, Félix décide de ne pas partir en voyage scolaire. Il écrit dans un carnet le récit de la mort de chacun de ses harceleurs, harceleuses tel qu'il l'imagine pour extérioriser ses propres sentiments de victime. Il s'avère que la première personne qu'il met en scène dans son carnet vit exactement ce qui est écrit. Fasciné, terrorisé, Félix décide finalement de se joindre au groupe pour aller en Angleterre.

Ce roman nous suspend aux épisodes du voyage tel que décrit dans le carnet de Félix et qui sont rendus plausibles par un enchaînements de faits et gestes qui paraissent naturels... Peu à peu on sombre dans le fantastique et au delà du fait que la victime du harcèlement puisse devenir bourreau à son tour on se demande jusqu'au bout si tout pourra s'arrêter;.. Suspens...

A lire, à lire, à lire

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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Ça pue ! Ça gratte !

Petit livre très court, rigolo comme tout, qui se lit dans deux sens. De chaque côté, la parole est donnée à un personnage. Les deux collégiens (un garçon, une fille) doivent participer à une correspondance entre leurs classes. Ils doivent s'envoyer un objet fabriqué par eux-mêmes. Et c'est là que ça se complique. On a donc les deux points de vue sur le cadeaux de l'autre, et c'est assez croustillant!

Idéal pour les jeunes qui ne lisent pas bien, ou pour commencer une lecture un peu longue.
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Comment tu m'as fait mourir ?

Un thriller efficace qui flirte avec le fantastique. Gilles Abier reprend les codes des teens movies d'horreur ou du manga Death Note en faisant en donnant le pouvoir de vie ou de mort à un ado par le biais d'un carnet. Celui-ci sert exutoire à Félix, un lycéen dont les troubles autistiques en font la risée de sa classe. A la veille d'un séjour scolaire à Londres, il imagine la mort de ses tortionnaires dans un récit et réalise avec effroi le lendemain que chacune de ses prédictions finit par arriver.

Cela devrait plaire au lycéens qui apprécieront l'humour et le coté trash de certaines morts.
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Comment tu m'as fait mourir ?

Comme dans le manga "Death note", le jeune héros découvre que "ses mots tuent": tous les camarades dont il a imaginé la mort dans son carnet succombent véritablement! Pour cet adolescent constamment "humilié, trahi, violé dans son être profond", voir ses harceleurs ("les tordus") punis pour l'enfer qu'ils lui font vivre au lycée est une belle vengeance... en théorie. Dès la première mort annoncée, il se met à culpabiliser et tente de modifier le cours des événements, en vain.



L'idée de départ est séduisante. Cependant l'intrigue manque de tension à mon goût. Longue à démarrer (on sait à quoi s'attendre), elle s'appesantit beaucoup sur les humiliations subies par Félix à cause de ses TOC. Quant aux discussions des lycéens, elles sont ennuyeuses de "bêtise humaine" (et pour le coup très réalistes). On comprend vite que "ce foutu destin s'amuse à orchestrer l'œuvre macabre que Félix a composée" et que rien ne pourra arrêter le processus.



Je suppose néanmoins que les jeunes se reconnaîtront dans les relations décrites et que les "accidents stupides et cruels", plus loufoques les uns que les autres, les feront sourire. On appréciera également le fait que le héros comprenne "qu'il vaut autant que les autres", même si ce revirement de situation un peu brutal est moyennement crédible.
Lien : https://www.takalirsa.fr/com..
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Je sais que tu sais

J'avoue avoir été un peu déroutée par ce roman pour ados…

La narratrice raconte son parcours et la crise de rébellion qu'elle a faite suite à la mort inexpliquée de son frère tué par balles par son meilleur ami.

Elle expose le caractère de son frère, enjôleur à qui rien ne résiste. Le dévouement de son meilleur ami, Bastien… et ce qu'elle refuse d'entendre et de rappeler à son souvenir.

La psychologie du deuil confronté au regard fuyant ou plein de pitié de ses camarades, ses profs, est bien vue je pense mais n'aide pas du tout l'héroïne à "choisir la vie".

Très beau personnage de Mme Ngoum.
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Stéréotypes

Un roman trouvé à la bibliothèque qui m'a énormément plu ! Des personnages attachants dont on suit l'évolution dans ce régime quelque peu totalitaire nommé "Synthèse", des rebondissements logiques et souples que j'ai appréciés, ainsi que de nombreux sentiments, manipulations et secrets qui se dénouent à la fin. Je le conseille à tous, ce bouquin m'a permis de faire un saut dans un futur possible et très réaliste. Reste à savoir si votre poignet est prêt à accueillir un petit tatouage...
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Trouver les mots

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce court roman qui ne prend tout son sens qu'à la fin.

Je me suis intéressée à la complicité entre les deux cousins timides, Gabriel et Julien, qui évoluent en marge de la société de leurs pairs sans soucis de popularité.

Gabriel se fait remarquer par une vidéo volée pendant qu'il dansait juste pour lui et qui a fait le tour des réseaux sociaux en tournant finalement à son avantage.

En revanche Julien reste toujours à l'écart, préférant jouer aux jeux vidéos avec son cousin que courir les filles.

Jusqu'au jour où une joueuse novice en ligne l'aborde pour lui demander des conseils...

C'est une histoire de phishing et de cyberharcèlement qui tourne mal. C'est malheureusement une réalité qui laisse les jeunes démunis.
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Amour mortel

Antoine, puis Kacem, Mat, décidément Lucie n'a pas de chance avec les garçons. Elle si timide jusqu'à présent, si peu intéressée par les garçons, elle voit ses petits amis victimes d'accidents mortels. Coïncidence, malédiction, Lucie croit devenir folle !!

Un thriller très efficace de la première à la dernière ligne ! Je défie quiconque d'arriver à le lâcher. Comme d'habitude l'écriture de Gilles Abier est redoutable.

A recommander dès la 3ème, voire un peu avant pour les bons lecteurs.
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Je sais que tu sais

Axelle se souvient de ce jour funeste, il y a trois ans. L'arrivée du CPE dans sa classe, le trajet jusqu'au bureau de la principale, l'annonce de la mort de son grand frère Martial. Assassiné. Le tueur était son meilleur ami, Bastien, un garçon qu'elle trouvait très sexy. Il a tiré six balles. Malgré le procès, la perpétuité avec une période de sûreté de vingt-deux, rien ne peux effacer la peine, la douleur. La famille est partie en lambeaux, le drame a mis à vif des plaies qui jamais ne se refermeront. Et aujourd'hui, Axelle s'apprête à rencontrer Bastien derrière les barreaux. Pour rompre le lien, se libérer de sa présence, pouvoir avancer. Enfin.



Gilles Abier interroge sur les notions de culpabilité et de pardon. Sans donner de réponse. Sans juger. Sans manichéisme. Parce que rien n’est simple. Le geste du coupable peut-il s’expliquer de façon rationnelle ? Peut-on lui trouver des « excuses » ? Qu’a pu faire la victime pour connaître un sort aussi funeste ? Comment accepté que Martial ait pu être un salaud ?



Depuis trois ans, Axelle ne vit plus. Elle s’autorise toutes les insolences, préférant la fuite en avant, persuadée que la tragédie qu’elle a vécue excuse tout. Égoïstement. « Ma sœur m’avait hurlé dessus comme jamais, affirmant que j’étais une petite conne, incapable de gérer ma douleur dans mon coin, à leur infliger un calvaire quotidien avec mes caprices égoïstes, trop tournée sur soi-même pour voir comment mon comportement obscène ravivait leur peine, comment je leur volais la mémoire de Martial à me salir au nom de sa disparition ». « Est-ce que Martial aurait souhaité me voir fuir la vie au nom de sa mort ? ». Vivre de rage et d’amertume, à quoi bon ? Axelle s’interroge en permanence. La prise de conscience d’une nécessaire reconstruction va se faire, non sans mal, grâce au soutien d’une vieille femme rescapée du génocide cambodgien. Avec une infinie patience, madame Ngoun va permettre à Axelle de dépasser la haine, de choisir la vie.



Un roman qui interpelle sans chercher à mettre ko. Les interrogations demeurent, aucune solution miracle n'apparaît d'un claquement de doigts. Reste la voix d'Axelle qui résonne et touche en plein cœur.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Comment je me suis débarrassé de ma mère

Quel ado n'a pas rêvé un jour de ne plus avoir sa mère sur son dos ? Gilles Abier avec Comment je me suis débarrassé de ma mère propose un recueil de cinq nouvelles dans lequel quatre adolescents au bord de l'explosion, passent à la vitesse supérieure pour ne plus avoir à supporter leur mère. Ces ados se sentent oppressés par des mères étouffantes, omniprésentes et possessives qui les empêchent, à leurs yeux, de grandir et de se construire. Les portraits de ces mères qui se dessinent à travers les paroles dures et tranchantes de ces adolescents sont sans concession, pleins d'amertume et de rancoeur, loin de l'image des mères douces et affectueuses qu'on nous présente souvent. Les textes sont rudes, percutants et incisifs. Les situations sont extrêmes et les relations mère-fils/fille sont brisées par un fossé immense. Les chutes de chaque histoire sont troublantes, dérangeantes mais aussi révélatrices d'ados en crise. Un texte fort et poignant qui laisse un goût amer au bord des lèvres.
Lien : http://www.lirado.fr/comment..
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Un nuage dans le ventre

Un garçon rêveur à qui on demande d'avoir les pieds sur terre, pas facile quand on a 9 ans ! C'est un très joli petit livre sur le regard que porte les parents sur leurs enfants, au final on veut changer nos enfants mais on préfère qu'ils restent comme ils sont !
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