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Critiques de Gilles Abier (717)
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Accrocs

Voilà encore un livre des éditions Actes Sud que j'ai reçu pour mon Noël, un court roman de Gille Abier que j'ai une fois de plus dévoréAccros est un roman qui se décompose en cinq nouvelles,elles relatent des histoires d'adolescents ordinaires dans des situations différentes mais qui se retrouvent tous en fin de compte dans des situations explosives.

C''est un livre qui aborde avec brio, la quête de soi, la sexualité, les relations familiales, le suicide, l'homosexualité, la prostitution... Toutes les questions que se posent les adolescents sont évoquées dans ces courtes nouvelles. Une fois de plus Gilles Abier nous étonne avec son écriture tellement réaliste, les mots sont bien choisis , incisifs, son style est assez cru, les thèmes aussi.

Certains, je pense pourront être choqués par le style mais il faut reconnaître que l'auteur a le sens de l'intrigue et de la chute.



En conclusion : Gilles Abier a réussi en 140 pages a me transporter une fois de plus dans l'univers de l'adolescence avec une facilité qui lui est propre, son écriture m'interpelle à chaque fois, ses sujets bien que tous différents sont tellement loquaces que j’apprécie toujours autant . J'aime beaucoup son humour noir avec lequel il dresse ces portraits d’adolescents de nos jours. Je dirais que ce livre est à réserver principalement aux adolescents les plus avertis et aux jeunes adultes.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Un nuage dans le ventre

Pour tous les enfants rêveurs et les parents d'enfants rêveurs! Un très beau roman sur l'acceptation de l'autre tel qu'il est!
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Comment tu m'as fait mourir ?

C’est l’histoire de Félix, collégien sans arrêt harcelé par ses camarades de classe. Sa vie bascule le jour où, par désir de vengeance, il décide de rédiger un carnet dans lequel il imagine les morts les plus atroces pour tous ses harceleurs. Or durant un voyage en Angleterre, ses camarades meurent les uns après les autres de la façon qu’il avait imaginée dans son carnet de la mort : dans un urinoir le crâne fracassé par une barre de fer. Il commence à s’inquiéter pour ses camarades et essaie d’empêcher les morts une à une… sans succès.

J’ai bien aimé ce livre car je trouve qu'il est bien écrit et que l’histoire est très originale. J’ai apprécié l’idée finale qui est imaginée au sujet des morts (sans vous spoiler). Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’histoire n’est pas trop violente. Voilà, c'était les raisons pour lesquelles j’ai aimé cette histoire. Je le conseille à toutes et à tous.



Felix

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Comment tu m'as fait mourir ?

Tout d’abord, j’ai bien aimé l’histoire d’origine, l’idée de ce que Félix, notre personnage principal, écrit devienne réalité est très original. La chose qui rend cela encore plus incroyable est qu’il a raconté cela à ses amis, mais eux ne semblent pas vraiment s’inquiéter.



Ensuite, ce livre m’a attiré dès le moment où je l’ai aperçu. J’ai été passionné par ce livre, mais cela n’a pas duré car jusqu’au chapitre trois, qui est une sorte d’une introduction qui, à mon goût est trop longue et qui devient rapidement ennuyeuse.



Enfin, ce qui ne m’a pas trop plu est la fin de l’ histoire. Elle se termine par une citation, que je trouve ici inutile. J’aurais préféré une chute plus marquante comme celle dans La parure de Guy de Maupassant.



En conclusion, je peux dire que cette histoire m’a globalement plu mais n’était pas spécialement à mon goût. Mais cela ne vous empêchera pas de lire ce livre, s’il vous intéresse ! Faites-vous votre propre opinion !
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Comment tu m'as fait mourir ?

J'ai beaucoup aimé le livre : « Comment tu m'as fait mourir » de Gilles Abier, pour les raisons suivantes :

Tout d'abord, c'est un livre très prenant, le suspense est très présent, et il est très bien rédigé: le style d'écriture permet de facilement rentrer dans l'histoire.

Ensuite, c'est un excellent roman pour les amateurs de livres policiers/d'horreur.

Mais la fin n'est par contre pas exceptionnelle, le dénouement n'est pas réellement présent, ce qui ne permet pas au lecteur de comprendre pourquoi toute cette histoire s'est déroulée.

Cela en reste quand même un excellent livre qui donne envie au lecteur de continuer à lire.

Odin LLKbooks
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Comme ton père

Une belle découverte aux éditions In8, un texte court et percutant, ultra réaliste! La couverture est pas terrible, ne vous y fiez pas.

Suite à une altercation, une mère lâche à son fils ado "tu es bien comme ton père", ce n'est pas un compliment dans sa bouche, leurs relations sont tendus et justement ce fameux père est absent. Loris ne sait pas qui il est et il sent bien que sa vie est perturbée pour cette raison. Avec courage et détermination ce jeune part à la découverte de son passé, j'ai aimé ce personnage droit et sensible : une belle personne.

Une plume qui va droit au but, à le fin de l'envoi, il touche.

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Comment tu m'as fait mourir ?

Ce livre raconte l’histoire de Félix, 13 ans qui se fait harceler. Un soir, à la veille d’un voyage scolaire en Angleterre , Félix décide d’ écrire une histoire qui raconte la mort de ses camarades de classe qui le harcèlent pendant leur voyage scolaire.

- Chacun de ses camarades meurs un par un comme Félix l’avait écrit. Pris de panique il décide d’en parler à Ambre sa camarade de classe. Elle décide de l’aider à sauver une partie des élèves dont elle aussi.

- J’ai aimé ce livre car il y a du suspense et on a envie de savoir ce qui se passe à chaque page.

- Ce livre parle du harcèlement et de la moquerie que nous en tant qu’élèves pourrions subir dans notre collège.

- Le harcèlement est un sujet sérieux et dangereux de nos jours. Dès le 1er chapitre qui s’appelle " A la fin ils meurent tous", on envie de savoir ce qui se passe. Je le conseille à tout le monde.

Soan des M.M.M's





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Comment tu m'as fait mourir ?

J’ai apprécié cette œuvre, sans qu’elle soit pour autant l’une des meilleures à mes yeux, car l’intrigue et le suspense m’ont bernée jusqu’au dernier moment. A chaque page de tournée je me demandais quelle horreur allait m’attendre de l’autre côté, sur l’autre page. Moi qui suis si sensible et qui, d’habitude, pleure à chaque mort là, je ne pouvais même pas verser une seule larme tant j’étais pétrifiée de savoir s’ils allaient réussir à arrêter ces morts, si Félix allait réussir à se dire qu’il pouvait faire confiance à ses nouveaux amis.



Tyfenn

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Comment tu m'as fait mourir ?

Il faut croire que j’ai pris goût à la lecture de romans ado, parce que j’en lis même quand je ne suis pas obligée de le faire pour le travail. Mais en même temps, lorsque j’ai vu Comment tu m’as fait mourir ? de Gilles Abier sur NetGalley, j’ai tout de suite été curieuse. En plus, je ne connaissais pas Gilles Abier, qu’une de mes collègues aimé beaucoup, c’était donc l’occasion de découvrir son univers. Et puis, franchement, comment résister à cette histoire ?



Félix est en seconde. Bourré de troubles obsessionnels compulsifs, il est la cible des brimades de certains camarades, qui se partagent des vidéos des pires situations que peut vivre l’adolescent. La veille du départ pour un voyage scolaire auquel il a renoncé à participer, Félix écrit dans un carnet une histoire dans laquelle ses harceleurs meurent tous les uns après les autres. Découvrant que son scénario commence à devenir réalité, Félix décide de finalement rejoindre le groupe pour tenter d’éviter une mort certaine à ses camarades – pourra-t-il l’empêcher ? Et surtout aura-t-il vraiment envie d’épargner ses tortionnaires ?



Comment tu m’as fait mourir ? est un roman jubilatoire. J’ai bien aimé Félix, son franc parler et ce voyage qui permet au garçon de se lier avec un bon petit groupe et de découvrir que certains l’accepte tel qu’il est. Les morts imaginés par Félix sont à la hauteur du harcèlement qu’il a subi et ne sont pas dénuées d’humour. On ne sait pas franchement comment – et si – Félix va réussir à stopper la machine en route et c’est addictif. Et cerise sur le gâteau, la fin est scotchante, j’ai adoré avoir le souffle coupé pendant deux bonnes secondes. Bref, un régal !
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Les Coquins, tome 2 : La bataille du Triple..

Encore une belle aventure de nos attachants petits pirates.

Après que L'Île sans nom ait été découverte par Gonzalo de la Rabida et son équipage, il est urgent de mettre en lieu sûr le trésor, mais surtout les enfants des pirates.

Et les voilà donc partis sur différents bateaux.

Ce tome se passe essentiellement sur l’eau, mais comme le précédent, on s'amuse beaucoup et on ne s'ennuie pas une seconde.



Précisons que même s'il s'agit de pirates, les filles ont un rôle important, elles n'ont pas froid aux yeux et savent commander et agir aussi bien que les garçons (voire mieux ...)



Un texte facile à lire et très agréable. La plume de Gilles Abier est toujours un régal, même si ses sujets sont très variés.

Le vocabulaire s’adapte aux divers personnages, et j'ai particulièrement aimé le perroquet, qui suite à un coup sur la tète, abandonne ses expressions plutôt triviales pour un langage fort châtié !!



Ce roman n'est pas présenté comme une suite du trésor de l'île sans nom mais simplement comme un autre épisode (une note en bas de page 58 donne le titre du précédent, c'est tout).

Il peut donc se lire seul. D’autant qu'en plus de la présentation des personnages, le prologue nous résume l'aventure précédente.

Je trouve cependant qu'il est plus agréable de le lire à la suite du premier. Les personnages sont nombreux et bien typés, on a donc appris à les connaître dans le volume précédent.


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Un de perdu

Mélanie reçoit un coup de téléphone de la gendarmerie : son fils, disparu depuis 5 ans aurait été retrouvé...



Court roman pour lecteurs d'une douzaine d'années qui se lit très rapidement et avec plaisir. L'intrigue est simple et sans grosse surprise, mais bien racontée et peut plaire aux petits lecteurs.
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Stéréotypes

Une dystopie à l’univers sympathique, aux réflexions profondes mais ternie par des personnages qui manquent de profondeur et de caractère…



Dans un futur proche, la guerre a fait des ravages sur la Terre. Les hommes assoiffés par la violence et le pouvoir se sont entre-tués, laissant une poignet de survivants. Ces derniers dans un but de faire perdurer l’humanité ont régi la société selon ce qu’il nomme la Synthèse. A sa naissance, chaque être humain est testé pour définir son caractère dominant parmi neuf types ensuite un chiffre est tatoué sur son poignet. Afin de vivre en paix, ceux qui gèrent la société ont décidé d’endurcir la synthèse en imposant à chacun des types de vivre entre eux, les relations extra-type sont interdites, et si les enfants ne sont pas du même type que leurs parents, ceux – ci leur sont retirés. Dans l’ombre toutefois, des hommes montent une résistance à cette forme de dictature ségrégative afin de retrouver une once de liberté, d’avoir le choix de vivre avec ceux qu’ils aiment et ne plus être cantonnés à un numéro.



L’univers développé par l’auteur est intéressant : réduire l’être humain à un trait de caractère, lui imposer des relations avec des personnes qui lui sont proches, qui lui ressemblent, tout cela pour maintenir un ordre sociétal pacifique. On est là dans une réflexion sur l’individualité et la différence, thèmes très actuels. Le sujet est abordé de façon tranchée et manichéenne, des traits de caractère qui sortent du lot et qui s’imposent d’eux mêmes, d’autres au contraire sont mal vus car plus dérangeants, trop curieux ou « innovants », évidemment ce sont les plus « individualistes » artistiques et ouverts d’esprit qui poseraient problème, là où ceux qui s’imposent sont plus « perfectionnistes » mais pas forcément plus justes… Ces neufs types sont un reflet des traits de caractère dominants de notre propre société (allez voir l’enneagramme) avec un regard sur ceux qui s’imposent davantage que d’autres, sous prétexte d’avoir le pouvoir ou les moyens nécessaires, souvent obtenus par un héritage valorisé ou une motivation extrême.

Résultat de recherche d'images pour "stéréotype gilles abier"Extrait des neufs types (source : Stéréotypes de Gilles Abier)



C’est assez perturbant de voir qu’au final, dans cette société inventée par l’auteur, ce ne sont pas ceux qui sont bons, ceux qui sont justes, ceux qui portent un regard différent qui gèrent la population humaine, mais davantage ceux qui prônent la force, le travail, le pouvoir, ceux qui sont plus puritains et idéalistes avec un regard très conservateur de l’homme, de son environnement et de sa relation aux autres, souvent des êtres qui ne se satisfont pas de ce qui est, de ce qu’ils ont, avec toujours cette envie d’aller plus loin, de dériver vers leurs propres conceptions de la perfection.



Et cette perfection, va même jusqu’à orienter notre réflexion sur la génétique, sur le choix des traits caractéristiques des enfants à naître par exemple, en soit c’est un concept effrayant ! Plus aucune liberté naturelle, plus de spontanéité mais au contraire, une société qui établit des codes, des lois, dont il est très difficile de s’écarter un tant soit peu. Pourtant, si on réfléchit bien, on touche du doigt ce genre de choses qui pourraient être notre avenir. Et c’est là que s’en est déconcertant, l’auteur n’a fait que piocher dans notre réalité des bases qu’il a poussées à l’extrême. L’ouvrage ouvre donc au final à la tolérance, à la différence, aux relations de tout type, finalement l’amour ne peut être codifié, cela ne s’explique pas, ne se calcule pas et un enfant ne se choisit pas.



Mais mise à part toutes ces idées fort intéressantes, le roman a une intrigue basée sur la résistance de toute cette hiérarchie qui s’est plus ou moins imposée, mettant en scène de jeunes protagonistes, qui prônent la liberté d’être et d’aimer. Soyons honnête, l’intrigue met un peu de temps à démarrer, c’est assez long d’entrer dans cette histoire, mais cela va s’accélérer dès le premier tiers du récit. Le fond est juste et très prenant, la forme un peu moins. Étonnamment, on a beaucoup de mal à s’attacher aux personnages, pourtant il y a matière car ils sont nombreux, avec des intrigues parallèles, d’un côté ceux qui vivent en marge de la société dans des milieux souterrains, et d’autres appartenant à la société elle – même, des résistants ou des protestataires, mais aussi des hommes engagés et prônant le conservatisme de celle-ci. Peut-être sont ils trop nombreux, tout est qu’ils manquent de caractère, de force et de profondeur, avec des réactions soient trop faciles, soient incompréhensibles qui laissent perplexe, finalement les relations des uns et des autres va trop vite et les amourettes (trop nombreuses) sont plus agaçantes que constructives.



Pour en citer quelques uns, Val est l’héroïne, une battante que rien n’arrête, Galien, un jeune homme qui n’est pas né au bon endroit, Topher est le propre du résistant, celui qui croit quitte à tout perdre, Shemsi, un jeune homme qui découvre une vérité qui pourrait tout changer, Arsène, le personnage à détester, Djino, un orphelin dominé et exploité, Roscoff, un adolescent courageux, 6ter, encore un qui n’est pas né du bon type, Hawa, une petite fille qui porte un regard artistique sur le monde, ça c’est pour les plus jeunes, ensuite, on a Aurora, une mère aimante et pacifique, Eran, un idéaliste extrémiste, Francky, un vieux roots attaché à sa liberté, Petr, un homme amoureux aux idées fortes, Argo, un père maladroit à l’apparence trompeuse, Shelif, le tatoueur solitaire, pour les adultes et j’en passe, des individus tous très différents ayant tous un rôle à part entière, déterminant et important dans cette histoire.



Ce que j’ai trouvé au contraire plus innovant et fort, c’est que l’auteur n’est pas tendre avec ses personnages, il y a des morts, des blessés, beaucoup de douleurs dans ce combat acharné, des dommages collatéraux, des sacrifices, c’est parfois très violent physiquement mais surtout moralement. Certains personnages doivent encaisser. Par ailleurs, pour une littérature destinée à des adolescents, le thème de la sexualité est abordé de manière assez crue et directe, on pense essentiellement à la relation de Djino et Arsène, qui est passionnelle plus qu’émotionnelle, et qui en dit long sur la place du sexe dans les relations « amoureuses ». Pour résumé, le roman n’est pas édulcoré.



A côté de cela, le rythme est suffisamment soutenu pour maintenir notre intention tout au long du roman et nous donner envie de connaître le dénouement de cette histoire. Gilles Abier écrit bien et simplement, on est dans une littérature jeunesse, cela se lit donc vite. Un peu plus de complexité à l’intrigue et des personnages plus fouillés auraient rendu certainement ce roman plus passionnant. Au final à trop jouer avec les codes, il s’est un peu englué et ne tient pas toutes ses promesses. Malgré tout, il fait son boulot, il divertit, il se lit bien et aborde beaucoup d’idées. A découvrir.



Je remercie les éditions Actes Sud Junior pour ce nouvel envoi surprise !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Trouver les mots

Vais-je trouver les mots pour expliquer mon ressenti suite à la lecture de ce roman très fort de Gilles Abier.



Je l'espère... Allez je me lance.



Tout commence avec Gabriel Santorelli, surnommé Gaby, on le retrouve en plein interrogatoire, avec ses parents et un policier, c'est un instant terrible pour cet adolescent qui peine à s'exprimer. Sachant, que ce dernier doit s'expliquer sur l'appel téléphonique de son cousin, Julien, reçu la veille, un appel de douze minutes et vingt-trois secondes...



Mais comment trouver les mots pour expliquer cet appel quand lui-même à l'impression de l'avoir abandonné ?



« Trouver les mots. Les mots justes. Ceux qui rassurent, ceux qui confortent, ceux qui sauvent. Je ne sais pas. »



En lisant ce roman, j'ai eu le sentiment de regarder un court métrage, d'aller crescendo dans les émotions et les mots. De plus, il est facile de s'identifier aux différents protagonistes que ce soit Gaby, Julien, Morgane, la sœur, les parents de Gabriel et de Julien.



Ce que j'aime avec la collection « Rester vivant » c'est qu'elle traite clairement des sujets de société terrible et en même elle invite le lecteur à se questionner. C'est une collection qui interpelle sur les dangers d' internet, la sécurité, le harcèlement et l'intimité.



Si seulement ce texte pouvait servir de support afin que ce récit reste juste une histoire et pas un fait divers. Car il est vrai qu'il est difficile de comprendre comment de telles choses peuvent arriver sans que personne ne puisse réellement aider.
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J'me sens pas belle

Comme dans "Accrocs" du même auteur, on retrouve dans "J'me sens pas belle" un style vif et incisif, une fluidité dans la narration fondée sur une alternance entre l'action (l'arrestation d'Ajmal) et les flashbacks (la rencontre). La chronologie des événements en est quelque peu bouleversée, mais vite oubliée par une chute finale surprenante.
Lien : https://www.takalirsa.fr/j-m..
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Comment je me suis débarrassé de ma mère

Un très bon livre

Ce livre parle de quartes adolescents, deux filles et deux garçons, qui ont tous une mère possessive comme pratiquement toute les mères du monde... Par exemple, une mère est tellement possessive avec son fils qu'elle arrive à éloigner toutes les petites amies de son fils. Ce livre raconte cinq nouvelles plus intéressantes les unes que les autres mais certaines sont quand même un peu sadiques à mon goût.

J'ai adoré lire ce livre, je le recommande vraiment pour passer un bon moment, pour rigoler ect...

Mike



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Ce livre a été écrit pas Gilles Abier spécialisé dans des livres pour jeunes et adolescents. Ce livre est un recueil, il est constitué de différentes histoires courtes avec pour thème général : La relation d’une mère avec leurs enfants. Les histoires de ce recueil sont selon moi plutôt exagérées, la relation des parents avec leurs enfants est vraiment beaucoup trop caricaturale pour moi. La manière dont Gilles Abier raconte ces différents récits est plutôt facile à lire, on arrive a bien comprendre les histoires, ce livre ne demande pas trop de réflexion, à la première lecture nous arrivons à bien comprendre l’histoire.

Certaines situations présentées dans ces récits sont assez courantes mais la majorité des faits sont trop exagérés. La manière de l’écriture est vraiment présentée pour des cas extrême. Après avoir lu ce livre, l’image de la bonne mère rempli de tendresse se fait oublier tellement les mères présentes dans ces récit sont horribles avec leurs fils. Au cours de l’histoire, on peut se poser la question sur le fait de savoir qui est au final les méchants, si c’est la mère ou l’adolescent.

Mon avis sur ce livre est mitigé car l’histoire en elle-même était assez courte et facile à comprendre mais les exagérations des différents récits m’a un peu moins plus.

(Victor)

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Quand la haine envers une mère est plus forte que l'amour



«  Comment je me suis débarrassé de ma mère » est un livre, divisé en cinq parties, qui nous raconte les relations mère-enfant de deux filles et de deux garçons. Dans chaque partie, on constate que l'enfant hait sa mère pour de multiples raisons telles que la possessivité, une trop forte ambition ou encore juste parce qu'elle est laide. Dans tous les cas, ces enfants vont décider de se débarrasser de leur mère, c'est à vous de découvrir comment...

Ce livre m'a moyennement plu car ce n'est pas vraiment le genre de livres qui me plaisent, cependant, je pense qu'il est idéal pour les personnes n'aimant pas lire des romans. Ce qui m'a déçue est surtout le fait que en lisant la première histoire je pensais qu'il n'y en avait qu'une seule, à la fin de celle-ci j'attendais une suite. Ce que j'ai apprécié par contre, c'était le fait que l'on peut s'identifier aux différentes histoires sans aller jusqu'à l'extrême. Ce livre peut également aider certains ados, leur permettre de lire et de comprendre ce qu'il y a écrit car c'est un vocabulaire adapté à ceux-ci. Il y a également certains mots anglais, cela permet donc de s'enrichir. Les différentes histoires sont aussi captivantes, on a envie de connaître une suite, d'aller plus loin dans la lecture. Mais pour moi l'amour d'une mère est ce qu'il y a de plus beau sur Terre, je ne suis donc pas d'accord avec les enfants, surtout le troisième qui n'aime pas sa mère car elle est laide et différente.

« Une joie incroyable l'envahissait sous mes yeux. Elle n'a jamais été aussi belle..»( deux dernières lignes ). Cette citation fait partie de la troisième histoire, elle fonctionne comme une chute car tout au long de l'histoire l'enfant trouve sa mère laide et sans joie, et au moment où elle décide de signer le contrat (que vous découvrirez par vous même) il voit de la joie sur son visage mais également de la beauté.

(Elma)

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Une relation houleuse

Des mères toutes plus pires les unes des autres, des relation mère-enfants houleuse allant jusqu'à vouloir ne plus jamais voir sa mère. Ce livre nous présente cinq nouvelles parlant chacunnes d'une relation entre la mère et son enfant. La première nous présente une mère trop possessive au point d'éloigner toute ses petites amies, la suivante nous raconte l'histoire d'une mère trop ambitieuse et qui veut que sa fille réussisse sa ''carrière'' dans le domaine du tennis. La troisième nouvelle, quand à elle, nous fait part de la relation entre une mère et son fils qui trouve que sa mère est laide. La quatrième nous parle d'une mère qui empiète sur la vie sociale et privée de sa fille et la dernière rassemble tous ces personnages. Mais comment ces adolescents vont se débarrasser de leur mères ? Vont-ils être heureux sans leur mères ?

J'ai bien aimé ce livre. En effet, le language utilisé par l'auteur n'est pas compliqué à comprendre. J'ai bien aimé le fait que Gilles ABIER sépare son histoire en cinq nouvelles présentant toutes une histoire entre une mère et son enfant. On peut se reconnaître dans au moins une de ces histoires, et cela m'a vraiment plu. J'ai bien aimé la plume de l'auteur, le fait qu'il rende son texte accessible aussi bien aux enfants qu'aux adultes.

La relation qu'entretiennent ces mères et ces enfants est touchante et permet de comprendre qu'il ne faut pas faire souffrir sa mère en l'abandonnant ou bien en faisant autre chose, mais qu'il faut profiter de sa mère. Ce livre peut peut-être aider des adolescents qui veulent se débarrasser de leur mères.

Voici le passage qui m'a marqué :

'' Elle se tourne vers son fils qui séloigne au bord du lit.

Tu crois vraiment que ce sera mieux ailleurs ? Dans une autre famille ? Mais tu seras obligé de te laver les dents. De ranger tes jouets. Tu pense que ça m'amuse de venir jusqu'ici chercher du travail ?''

Ce passage m'a plu car il montre bien que dans n'importe quelle famille il y aura des règles à respecter et donc il faut accepter sa mère comme elle est.

(Davina)



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Comment je me suis débarrassé de ma mère

Résumé : Ce livre raconte l'histoire de plusieurs enfants, petits ou grands qui vivent un enfer à cause de leurs mères et qui vont faire tout leur possible pour se débarrasser d'elles.



Mon Avis : Mon avis est un peu partagé car les méthodes que les enfants utilisent sont amusantes et intrigantes mais le livre devient répétitif car le but de tous les enfants est le même : se débarrasser de sa mère, et à cause de cela le suspense se perd et on devient vite lassé.



OO

Résumé : C’est l’histoire de deux garçons et deux filles, Solène ou encore Alexis… Chacun d’entre eux nous raconte leur relation avec leur mère et pourquoi ils à tout prix se débarrasser d’elle, et également la manière dont ilsvont exécuter leur plan.

Ce livre est surprenant, certes ,mais il m’a également perdue à plusieurs reprises. Au début, quand j’ai commencé à lire, je n’ai pas vraiment compris de quoi ça parlait. J’avais beaucoup de mal à accrocher puis j’ai bien aimé mais le manque de réalité à vraiment confirmé que ce n’était pas un livre pour moi. Le deuxième chapitre est arrivé, et là, j’étais totalement perdue jusqu’au moment ou j’ai compris que ce livre ne contenait pas qu’une simple histoire mais plusieurs différentes. Cela m’a surprise ainsi que la fin, au moment de laquelle je ne m’attendais pas à trouver du suspens. Je tiens aussi a avouer que toutes ces histoires m'ont fait sourire. C’est assez bizarre et inapproprié, mais cela est et reste ma réaction.

J.P.
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Comment je me suis débarrassé de ma mère

ÉTAGÈRE BABELIO

COTE: N ABI





Tout le monde a déjà eu envie de ne plus avoir sa mère sur son dos . Mais, en général, on oublie peu de temps après cette idée. Pas dans ce livre: marre d'avoir honte avec ses amis, de subir ses crises suite à ses échecs amoureux, d'être étouffé par ses "petites attentions"ou simplement marre qu'elle soit si moche, bête et pauvre... Chacun a ses raisons mais ces deux filles et ces deux garçons décident de s'en "débarrasser" une bonne fois pour toute. Quitte à faire l'irréparable...



J'ai été malheureusement assez déçue par ce livre. Probablement parce qu'avec ce titre frappant, j'attendais trop de cette histoire. Mais à mon gout, les nouvelles parlaient trop souvent des souvenirs des adolescents et tournaient en rond. Une de ces nouvelles m'a d'ailleurs dérangé et surprise: celle qui s'appelle " trois raisons". L'adolescent est trop méprisant envers sa mère et se moque d'elle: sur son physique et sa rapidité ( la surnommant "la limace" ) et sur son intelligence ( il l'a dit terriblement "bête"), la victime n'est donc pas toujours celle que l'on croit!

Malgré mon avis plutôt négatif, je trouve néanmoins l'idée bien trouvée et le final très...surprenant !



Apolline (4e)





Ce livre est un recueil de cinq nouvelles, avec pour héros deux garçons et deux filles, qui ont chacun / e des problèmes avec leur mère: elle crise; est moche, pauvre et bête; trop attentionnée; fait honte... Chacun va s'en séparer, sans plus jamais avoir la possibilité de revenir en arrière...

Dans la dernière petite histoire, les personnages se rencontrent et on apprend enfin leur nom à force de déductions. Un petit garçon très intriguant se joint à eux...



Mon avis:

À la vue du titre, je m'attendais à quelque chose d'un peu plus... disons d'un peu plus violent. J'ai été bien surprise, surtout que j'avais commencé à le lire au début de l'année scolaire et que je m'étais arrêtée car je ne comprenais pas bien... Je me rend compte maintenant à quel point j'étais loin de la vraie histoire 😉! Le résumé ne décrit pas trop ce qu'il se passe dans le livre, alors je pense que l'étonnement ne se lira pas que sur mon visage!

La fin est vraiment, vraiment inattendue est surprenante!

Sinon, l'écriture ne pause pas de soucis, il est facile à lire mais par contre, on ne s'attache pas trop aux personnages. Peut-être que le fait de ne pas connaître leurs noms y est pour quelque chose, je ne sais pas...

Je ne recommande pas forcément la lecture de ce livre que je n'ai ni aimé ni détesté. À vrai dire, je n'ai rien ressenti de spécial en le lisant, mis à part un choc quand l'enfant rejette sa mère pour sa situation économique, sa beauté et son intelligence. C'était vraiment exagéré!



Anaïs (4e)
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Konnichiwa, Martin ! / Salut, Hikaru !

On retrouve dans cette histoire autour d’une correspondance franco-japonaise deux auteurs que j’aime beaucoup et que j’ai surtout lu dans des textes pour les plus grands. Ils racontent ici l’amont de la correspondance, comment elle s’est créée (par envie ou par obligation). Ils disent aussi les attentes des enfants, leurs peurs, de l’incompréhension notamment et l’appréhension une fois la première lettre entre les mains. Les coutumes et le fonctionnement au quotidien de ces deux pays divergent profondément mais on retrouve finalement chez ses écoliers les mêmes sentiments...



(Suite de la chronique en cliquant sur le lien)
Lien : http://boumabib.fr/2016/02/2..
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Je sais que tu sais

À quatorze ans, l'existence d'Axelle jusqu'ici paisible, a basculé. Elle a glissé, Axelle. Une grande glissade qui s'éternise, lente et insidueuse. La demoiselle lisse et sage, la princesse, la poupée de porcelaine comme aimait l'appeler son grand frère Martial est désormais toute chiffonnée. Renversante stupeur, insupportable perte, profonde tristesse, terrible colère... impuissance... et puis aujourd'hui, trois ans plus tard c'est le tourment qui a envahi son corps et son esprit. Sa vie est emplie d'une souffrance de chaque instant depuis que son frère est mort, assassiné. Tombé à terre, soudainement. Six balles tirées, pas d'issue possible.

Et le meurtrier, Axelle va le rencontrer dans quelques minutes. Il n'est pas un inconnu ; Bastien était le meilleur ami de Martial. Elle l'attend, dans le parloir de la prison avec Madame Ngoun. En marche vers l'entendement, la vérité, le pardon... Elle a découvert Madame Ngoun dans un documentaire télévisé sur le génocide cambodgien. Cette dernière a assisté à l'exécution de son père et de son frère par les Khmers rouges. Fondatrice de l'association « Choisir la vie », elle accompagne les gens meurtris dans leur reconstruction et les porte sur la voie du pardon.

Sa famille étant murée dans le chagrin, Axelle accepte la main que lui tend Madame Ngoun. Entreprendre l'ascension de la pente, quitter l'ombre et marcher vers l'éclaircie. Voir Bastien, lui parler, l'écouter, faire la lumière sur ce malheur et entendre peut-être ce qu'il lui a écrit juste après avoir tué son frère dans une lettre qu'elle n'a jamais pu ouvrir... n'a-t-elle pas d'ailleurs pressenti la teneur de cette lettre...

Emportée par l'angoisse et la détermination d'Axelle, je l'ai suivie pas à pas, mot à mot dans sa quête de vérité. Un chemin sombre et tortueux où les apparences sont trompeuses et la réalité féroce.
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Konnichiwa, Martin ! / Salut, Hikaru !

C'est l'histoire d'un garçon qui s'appelle Martin et qui habite dans un petit village dans les Alpes. Il va en classe. Toute la classe a reçu une lettre mais Martin en a reçu une du Japon. Sur la lettre est écrit Hikaru. Martin essaye de lui répondre.

Ce que j'ai aimé: c'est quand dans la lettre est écrit "il y a plus de vaches que d'habitants."

Jawad
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Konnichiwa, Martin ! Salut Hikaru !

Pourquoi Martin ne veut-il pas la lettre du Japon ?

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