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Critiques de Gilles Laporte (97)
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Nos années bonheur 1945/1968

Avant même de l'ouvrir, j'étais déjà touchée par ce livre. Touchée parce qu'il m'a été offert par une amie très chère qui, ainsi qu'elle me l'a confié : "souhaitait partager sa Lorraine avec moi". Et, beau témoignage d'amitié, elle a même pris soin de le faire dédicacer à mon attention par Gilles Laporte en personne. En insistant pour qu'en plus, il me dessine un hibou !

Ce livre n'est donc pas un livre mais, bel et bien, mon livre.



N'ayant que huit années de moins que l'auteur, on peut considérer que nous sommes de la même génération. Sachant que, de plus, bien que née et ayant grandi à Paris, je suis, comme lui, issue d'un milieu ouvrier, inutile de vous préciser que toutes ces années dont parle Gilles Laporte ont résonné en moi avec une émotion toute particulière.

Toutes ces petites choses, ces chansons enfantines ou succès de l'époque, ce quotidien, cette ambiance... Tant de petits riens qui étaient enfouis dans ma mémoire en ont resurgi par la plume de Gilles Laporte.



Cela étant, je conviens que mon avis est subjectif. Ce livre m'a touchée parce qu'il a fait rejaillir en moi des situations, des souvenirs, dans l'ensemble relativement anodins car ils retracent la vie banale de gens simples. Émouvrait-il autant des lecteurs qui, par leur âge ou leur vécu, ont eu un parcours différent ? Je ne saurais le dire. Et, après tout, que m'importe ! L'essentiel est que je l'ai aimé ; même si je souhaite à Gilles Laporte que son ouvrage remporte un succès mérité.
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Des fleurs à l'encre violette

Voici une saga régionale touchante, sur trois générations qui nous plonge au coeur de la Lorraine (chère à mon coeur), à la fin du XIX°siècle . J'y ai retrouvé mes origines ..

L'auteur donne un grand coup de chapeau à l'école laïque débutante et sa place cruciale à l'époque : le récit se situe entre 1873 et 1923......

Il analyse sans complaisance, avec justesse ,le conflit cruel et dévastateur de la Grande Guerre ainsi que ses suites douloureuses ......les tiraillements parfois violents après la loi de 1905....

Il décrit avec lucidité, sensibilité , l'émancipation de la femme et son courage aussi ,à travers le personnage à la fois humble et déterminé de Rose- Victoire qui épouse Aimé, cantonnier, alors qu'elle est la fille d'un bourgeois méprisant qui la rejette ....

Son fils Clément deviendra instituteur , grand défenseur de la laïcité .......je n'en dirai pas plus!

Un ouvrage simple et profond qui exalte les valeurs d'égalité, de fraternité et de laïcité , des personnages forts qui portent haut leurs valeurs à la fois humbles et progressistes, des gens du peuple "vrais ", éloquents ou taiseux , toujours dignes !

Un roman du terroir , authentique et chaleureux , une belle écriture enjouée et sensitive.

Roman lu d'une traite !

Le titre accrocheur attira ma curiosité !
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L'Etendard et la Rose

Louis est en avance pour son âge, aussi bien physiquement qu'intellectuellement mais un lourd passé le bloque. Né en 1945, il a des doutes sur son géniteur. Est-il un américain venu libérer ses concitoyens ou un allemand qui en échange de quelques faveurs ordonnera la liberté au mari de sa mère ? Mais Louis n'a qu'un objectif celui de devenir écrivain, peut-être pour raconter cette histoire sombre et trouble qui le perturbe.

Un livre fort intéressant sur les conséquences de la guerre et tous les dégâts collatéraux. Ceux dont on ne parle jamais, mais qui a traumatisé bon nombres de nos ancêtres. Une écriture simple et directe qui nous plonge dans l'histoire de notre pays et nous en dévoile la face cachée de 1945 à l'élection de Mitterrand en 1981.

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Le souffle d'Ange

La vie d'une femme forte, volontaire et déterminée.

C'est en Normandie que débute le récit, en juillet 1898. Garin Levral est jardinier au domaine de la Maizerie, plus exactement responsable des bosquets, massifs et pièces d'eau. Sa femme, Emelie est brodeuse. Leur fille Ange est très belle.

C'est lors d'une visite à l'Abbaye St Georges de Boscherville qu'elle entend pour la première fois le son d'un orgue. Elle est émerveillée par le son de cet instrument et décide d'en faire son métier, non, pas organiste comme on pourrait le penser, Ange souhaite devenir facteur d'orgue, un métier masculin. Pour réaliser son rêve, elle partira vivre dans les Vosges où elle apprendra à construire ces merveilleux instruments.

L'auteur nous conte le parcours insolite de cette jeune femme de 1898 à 1948. Son métier, sa famille, ses amours, ses bonheurs, ses chagrins et même une rencontre avec l'acteur Jean Marais.

Je lis Gilles LAPORTE pour la seconde fois et retrouve avec plaisir sa belle écriture classique, documentée, précise. A travers ce livre nous partons de la Normandie où un petit clin d'oeil est fait aux Abbayes de Saint-Wandrille de Fontenelle et St Georges de Boscherville. Région qu'Ange quitte pour aller travailler dans les Vosges, via Nancy.

Comme toujours sur un fond de roman, l'auteur nous fait découvrir le métier de facteur d'orgue. Il nous fait traverser les deux guerres mondiales ainsi que les dégâts psychologiques des combattants rescapés. Et puis il nous fait faire une visite de la Ville de Nancy sans oublier un petit coucou aux créateurs de l'Ecole de Nancy ; la colline de Sion fait partie du périple. Un parcours à travers les Vosges bien commenté. Bref, un livre très complet où chaque fait est décrit avec un rappel de l'histoire du pays ainsi que des personnages qui ont fait son histoire.

En résumé : un beau roman, une belle histoire d'amour (même deux à y bien réfléchir), une visite de la Normandie et de la Lorraine, un rappel de l'histoire de France pendant les deux guerres mondiales.

Un livre très complet, bien documenté et surtout tellement bien écrit.

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La fiancée anglaise



Je termine à l’instant La fiancée anglaise et j’ai les larmes aux yeux , pour deux raisons , la première c’est l’émotion ressentie à cette lecture et la deuxième c’est que la dernière page est tournée , la lecture est finie , même si je sais que les personnages seront encore avec moi un bon moment .

Berthe et ses filles Louise , Henriette et Lisette , René , Clément et de l’autre côté de la manche Bobby ( Robert ) et Betty , Allison , l’attachante Leone ....

Une très belle histoire sur fond de guerre , la seconde guerre mondiale qui se passe en Lorraine et de l’autre côté en Angleterre

Parce que la guerre a bouleversé des vies mais a également créé des liens improbables.

Un coup de cœur pour moi , une très belle écriture , j’avais à la fois envie de continuer ma lecture pour en apprendre plus et d’un autre côté de ralentir aux dernières pages , je crois que je me fais bien comprendre .

Je n’en raconte pas plus , lisez le , offrez le , parlez en autour de vous , il en vaut largement la peine .

Je remercie NetGalley ainsi que les éditions Presses de la cité .

PS : découverte de la migaine , cette spécialité lorraine qui est la base des quiches ou dans sa version sucrée , la base des tartes aux mirabelles et aux questsches .

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Le loup de Métendal

Une lecture enrichissante

Le début du roman se situe dans le milieu du 19e siècle, dans les Vosges, plus exactement à Rambervillers. Les révolutions n’en finissent pas.

La famille Goutfeux vit dans cette petite bourgade, le père travaille à la faïencerie et la mère tient un petit commerce style bazar. Tout va pour le mieux dans cette famille où la mère donne le jour à une petite Clémentine, petite sœur pour Nicolas.

Quelques années plus tard Quirin, le père décède laissant sa femme et ses deux enfants.

C’est surtout leur histoire que nous allons suivre. Nicolas s’engage à l’armée et est blessé lors de la bataille de Sébastopol, il en revient défiguré et traumatisé. Clémence quant à elle, prend les rênes de la famille en main.

Clémence est une femme forte, un modèle de courage et de générosité, non seulement elle s’occupera de sa mère, diminuée depuis le décès de son mari et le départ de son fils, mais aussi de Nicolas qui s’adonne à la boisson et est une vraie charge pour elle. Elle va aussi avoir à faire face à la perte de ses deux maris.

Malgré tout, elle fera face à toutes les embûches de la vie avec beaucoup de force, de caractère et de volonté. Elle deviendra même une artiste et fabriquera des terres cuites vernissées (de leur vrai nom : grès flammés de Rambervillers) issues de son imagination, tout en élevant son fils Théo.

Je n’en dis pas plus tant le livre est vaste en événements qu’ils soient historiques, familiaux et autres (malheureusement souvent tragiques).

C’est la première fois que je lis Gilles LAPORTE, un auteur Lorrain, membre de l’Académie Stanislas. J’ai été séduite par cette écriture fluide, une rédaction sans faille, beaucoup de recherche, ce livre est riche en histoire : de 1841 à 1920, période très mouvementée ! Le récit est bien documenté, bien analysé et les nombreux « bas de page » aident à apprendre ou se remémorer les faits. Jean-Jaurès, l’affaire Dreyfus y ont leur place, parmi d’autres. Et puis les artistes de l’Ecole de Nancy tels que Gallé, Majorelle, Grüber etc… n’y sont pas oubliés. Même le théâtre du Peuple à Bussang ce n’est pas peu dire !

J’ai également apprécié les termes de patois Lorrain qui sont parsemés çà et là tout au long du récit, des termes que j’ai connus et emploie encore parfois.

Merci Monsieur LAPORTE pour tout ce que ce livre, en plus d’un roman agréable à lire, m’a apporté.

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Le moulin du Roué

Beau livre dont je ne connaissais pas l'auteur. Ce roman régionaliste a été récompensé par le prix Erkman Chatrian en 1984. C'est une oeuvre alternant modernité, avec ses hordes de motards, et tradition avec le travail ancestral des meuniers produisant la farine comme le faisaient leurs prédécesseurs. Beaucoup de poésie au hasard des pages et de belles descriptions. On y découvre aussi un mythomane très convaincant. Au hasard de mes lectures, j'ai rarement rencontré ce type de personnages, pourtant dans la vie réelle ils foisonnent... Donc je remercie l'auteur de nous faire découvrir les ficelles et la stratégie bien rodée d'un tel individu. Livre très agréable.
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Les Roses du Montfort

L’histoire commence en 1899 et se poursuit jusqu’en 1920. Pendant ces deux décennies, nous vivons auprès de Louise. Sa famille possède une vigne. Alors que le phylloxera arrive dans les Vosges, Charles Vinot aimerait agrandir ses terres en mariant sa fille à Adrien Bourel. Louise refuse les projets de son père et part vivre chez son oncle. Elle y rencontre Henri-Pierre…





J’ai été très touchée par le personnage de Charles. Il se débat entre ses intérêts financiers et l’amour qu’il porte à sa fille. Il cherche, par moments, à asseoir son autorité de père, mais ce sont souvent ses sentiments paternels qui l’emportent. Il ne sait pas toujours comment dire son affection à sa femme et à sa fille, mais ils les aiment. C’est aussi un homme courageux. Il prend de nombreux risques pour tenter de sauver ses vignes.





Louise est une femme libre par rapport à l’époque. Ce ne sont pas des choix faciles à assumer. Elle a la chance d’être soutenue par sa mère qui fait, elle-même preuve d’une certaine émancipation. Louise connaît plusieurs déconvenues au sujet des hommes, mais elle ne baisse pas les bras, elle est courageuse.





Gilles Laporte décrit la crise du phylloxera, en montrant ses impacts financiers et moraux sur les vignerons. Il relate les études et les avancées scientifiques du début du siècle. Pour cela, des personnalités réelles sont intégrées au récit : il s’agit de Louis Millot et Chrétien Oberlin, que Charles consulte malgré la dangerosité de sa démarche, puisqu’il lui faut se rendre en zone allemande. Ce fléau pourrait être transposé à notre époque,[…]





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La fiancée anglaise

Il y a trois ans, un Américain a rendu visite à ma grand-mère, qui a maintenant quatre-vingt-dix-huit ans. Il souhaitait lui offrir un livre que son père, décédé, avait écrit. L’auteur était un pilote de l’escadron Les Faucons de l’enfer, pendant la guerre. Un jour, en combattant les avions allemands, le moteur de son engin a lâché. Il a sauté en parachute. Après quelques jours de cache, il est arrivé dans la famille de mon grand-père. Grâce à elle et à d’autres habitants du village, il a été mis à l’abri, puis emmené par-delà les Pyrénées. « Nous passâmes un agréable moment à discuter tous ensemble. Je n’avais pas idée du but de cette visite et de la contribution importante que Daniel apporterait dans mon évasion. »(Born to fly). Daniel était mon grand-père et je n’ai eu connaissance de ses actes de Résistance, qu’à son enterrement, lorsque le prêtre en a parlé. L’aviateur n’avait jamais oublié ses sauveurs.





Lorsque j’ai lu la présentation du roman La Fiancée anglaise, même si l’histoire n’est pas la même, j’ai pensé à mon histoire familiale.

De plus, mon ancien métier de commerciale m’a amenée à visiter les villages lorrains décrits dans La Fiancée anglaise.





Lorsqu’il avait quatre ans, Robert Forester, un Anglais, a fait une promesse à Adolphe Lamesch. L’ami de sa mère lui avait dit : « S’il m’arrive quelque chose, tu iras leur dire combien je les aimais. ». Cinquante ans plus tard, Robert va à l’encontre de ce que sa mère lui a imposé. Il se rend en France, dans les Vosges, pour rencontrer la famille de l’homme dont il n’a jamais oublié le souvenir et qui a disparu en mer, lors du naufrage du torpilleur français, La Combattante, en 1945. La mère du marin a toujours espéré son retour.



De suivre les traces d’Adolphe réveille en Robert le besoin de connaître ses propres racines et son histoire familiale. Sa mère, Allyson, ne lui parle jamais de son père, Edwin, mort au combat.



La démarche de Robert est courageuse : sa mère refuse catégoriquement qu’il l’entreprenne et certains membres de la famille Lamesh ne l’accueillent pas chaleureusement, au contraire, l’entrevue est remplie de réserve et de méfiance. Robert est déchiré entre les différentes promesses qu’il a faites : celle à Adolphe qui nécessite la rencontre des Lorrains et celle à sa mère, qui l’interdit. L’attitude d’Allyson est assez incompréhensible et agaçante. Mais lorsque ses secrets sont révélés, sa démarche est bouleversante. Cette femme a énormément souffert des non-dits qui ont guidé sa vie.



Dans La Fiancée anglaise, Gilles Laporte rend hommage aux combattants qui ont été les premiers à rejoindre le général de Gaulle. Adolphe a participé à tous les combats et à travers son histoire, j’ai découvert des passages de l’Histoire méconnus, au sujet de certaines batailles. Adolphe n’est pas le personnage le plus présent dans le livre, en nombre de chapitres, mais c’est lui qui en est l’essence. J’ai été très émue par son parcours et son héroïsme. Il est aussi celui qui relie les protagonistes.



En effet, Gilles Laporte relate aussi les événements que la population a vécu, sous l’Occupation, il décrit le courage dans les campagnes, la rudesse de la vie, mais aussi...





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La clé aux âmes

La Clé aux âmes publié aux Presse de la Cité collection terres de France nous emmène dans les Vosges principalement à Mirecourt fière de ses luthiers et de son école normale de garçons fondée en 1828 école qui a formé grand nombre des maîtres d'école de nos anciens!.Gilles Laporte écrivain fécond connait bien sa région natale et à travers ses personnages Mathilde , institutrice, jeune veuve de Clément mort des suites de la guerre de 1914, Paul son ami luthier de métier, franc maçon, son fils p'tit Paul, Adrien son collègue maître d'école c'est toute la période 1925/1954 qui défile devant nos yeux ,Quand la petite histoire a pour fond d'écran la grande.Bien sûr les curés et les rouges ne faissaient pas bon ménage dans les années 1920/1930( et ce dans toutes les régions), guerre de clans , guerre de personnes, guerre d'ignorance...

Un roman de bonne facture découvert dans le cadre de la dernière masse critique,merci donc à Babelio et aux Presses de la CIté.Seule restriction à mes yeux et d'importance un côté pathos qui m'énerve au plus haut point ,!! faut-il à tout prix faire pleurer son lecteur pour lui faire comprendre le tragique d'une situation ?,laissez moi en douter ! dommage
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Boulevard des Pyrénées

Quand j’ai vu ce titre, forcément, en paloise de longue date, mon cœur a vibré. Car à Pau, tout le monde connait ce boulevard qui traverse la ville, face aux montagnes et qui procure à tous ceux qui y passent une émotion fabuleuse face aux Pyrénées majestueuses par tout temps, ou presque !

Dans le « Boulevard des Pyrénées » de Gilles Laporte, le narrateur est un écrivain qui arrive à Pau pour participer comme chaque année au salon du livre local. Il se pose quelques questions sur l’opportunité de continuer sa vie de couple. Aussi c’est un homme disponible, au moins en pensées. Sa mystérieuse voisine de wagon lui fait quelque peu tourner la tête. A son arrivée en gare de Pau, il perd de vue celle qui l’a tant ému pendant le voyage, mais la retrouve au salon du livre. Va s’en suivre une série de rencontres improbables, où cette charmante femme brune tout de noir vêtue, parfumé un jour à la vanille, le lendemain au Ylang-Ylang, va lui faire découvrir une ville inconnue, ses rues, son château, ses plaisirs culinaires, et lui parler tantôt de conscience, tantôt de science, quand lui ne rêve que de corps enlacés et d’ébats amoureux d’avantage que de débats intellectuels !

Sur fond de bonne cuisine, de verres de Jurançon aux belles couleurs dorées de l’automne et de balades dans les rues de Pau, cet auteur qui se cherche et ne sait plus trop où il en est dans son couple, va vivre une étrange aventure qui le fera s’interroger sur sa vie, sa personnalité, son métier d’auteur, ses sentiments. Et puis l’aventure qu’il va vivre, et qui parait bien banale, ne l’est peut-être pas autant qu’il n’y parait. L’auteur nous prend par surprise (enfin, il me semble qu’on s’y attend un peu) avec son rebondissement où tel est peut être pris qui croyait prendre. Mais j’avoue, bien que très motivée par cette promenade sur le boulevard dont je connais la beauté des paysages qui se présentent à la ville et à ses touristes, il m’a parfois manqué un peu de rythme en tournant les pages.


Lien : https://domiclire.wordpress...
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L'Etendard et la Rose

L'Etendard et la Rose " est le dernier livre d'une trilogie de Gilles Laporte. Cependant il peut se lire comme un one shot et c'est ce que j'ai fait. Me voici donc partie pour une balade en Lorraine, une balade éprouvante...



Avec des mots magiques et magnifiques, un style fort agréable à lire, Gilles Laporte nous raconte l'histoire de Louis-Paul.

Louis-Paul est né en 1945 dans des circonstances étranges et personne ne sait vraiment qui il est...



"Un fils de Boche", un fils "d' Amerlock"? Autant de questions qui font de sa vie un enfer et le tourmente sans cesse. Il ne trouve sa place nulle part ; pas plus à l'école que dans sa famille.

Il se réfugie donc chez Angèle, une vieille dame fort sympathique. Il devient alors un homme.



Gilles Laporte aborde dans ce livre différents sujets comme la recherche de ses origines, la fin de la guerre, la collaboration, la Résistance ce qui rend ce livre très intéressant. Il nous parle également d'un de ses livres à travers Louis car il travaille avec acharnement sur un des manuscrits.



"Chaque matin, au premier chant du coq, il serrait les poings, se répétait maintenant le défi de percer le secret de sa naissance – bâtard de Boche ou d’Amerlock –, et l’autre qu’il s’était lancé en même temps qu’il le crachait avec ses larmes de rage au visage de ce Victor fou : « Un jour, je remplacerai les livres que tu as brûlés. Je serai écrivain ! "





Merci de me faire plonger dans cette fresque historique; les larmes, les émotions sont au rendez vous. Ça me remémore quelques sujets d'histoire.





Une belle découverte d'un style qui change de mes lectures habituelles. Merci à Gilles Laporte pour l'envoi de son roman.


Lien : http://delphlabibliovore.blo..
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Sous le regard du loup

Dans un petit village tranquille de France, une bête sauvage fait des ravages parmi le bétail des fermiers des environs.



Le premier touché, Claude Labouret, est émotionné et rappelle à lui sa fille, Marie, étude à l’université. Celle-ci entend la détresse de son père et revient sur ses terres natales.



Commence alors une recherche approfondie et des battues pour tenter de retrouver la bête qui a provoqué ce désastre. La presse locale s’en mêle également, et profite de l’évènement pour faire gonfler ses ventes…



Je dois l’avouer, je me suis ennuyée, du début à la fin…



Je n’ai trouvé aucun fil rouge, rien de concret qui permette au livre de garder un sens réel. J’ai eu l’impression qu’on partait dans tous les sens, et que rien ne tenait ensemble.



Le début du livre pouvait promettre toutes sortes de choses pourtant : du mystère, un esprit familial, tout ce que j’aime donc. Mais le souci, c’est que finalement, rien ne s’est imbriqué correctement.



Entre la jeune marie, la Générale, le maire, le curé, et le petit journaliste, sans compter tous les autres personnages satellites, il n’était pas forcément évident de donner une véritable vie à chacun. J’aurais pourtant bien aimé, parce que la plupart des protagonistes sont les êtres qui peuplent un petit village et qui lui donne le piquant de terroir que l’on aime. Pas cette fois… Trop velléitaire pour certains, trop effacés pour d’autres, trop excentrés pour les derniers, et c’est un village fantôme, qui ne vit pas pour de vrai.



Quant au personnage principal, la fameuse bête que l’on soupçonne d’avoir tué du bétail, il reste absent pour ainsi dire du début à la fin. Bon, il est vrai que l’auteur en donne la raison à la fin de son roman, mais pour moi, c’est arrivé trop tard, un peu comme une série télévisée à qui l’on a octroyé quelques supplémentaires après plusieurs années d’absence. On a perdu le goût et l’envie…



En somme, je n’ai rien retiré de particulier de ce roman. Je le regrette.


Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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Des fleurs à l'encre violette

Gilles Laporte , nous offre une fois encore , une histoire pleine de vie , dans les espérances comme les désillusions , des personnages éloquents et une Lorraine aux paysages apaisants . Pour la seconde fois , un des romans de cet écrivain réussit à m'arracher quelques larmes ...
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La clé aux âmes

A la manière de Marcel Pagnol, Gilles Laporte entraîne ses lecteurs dans une campagne d'autrefois, douce et fleurie, une vision d'enfance sobre et désuète. Une histoire de transmission générationnelle qui nous invite à voyager dans le temps, à la découverte de personnages délicats et attachants et au coeur desquels se nouent les intrigues de notre siècle.

Si l'écriture aurait gagné à être davantage rythmée, le roman de Gilles Laporte demeure abondant et généreux. A découvrir.
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La fontaine de Gérémoy

C’est un roman… comment dirais-je ?... foisonnant !

Une foule de personnages de la grande Histoire que l’on rencontre au fur et à mesure : hommes politiques, écrivains, artistes… qui se mêlent tout naturellement à la petite histoire dans cette station thermale de Vittel dont on suit la construction puis la montée en puissance. La Malie et son Polyte, puis Darriaud et son Apolline, Julie, Léo, Eve, chacun avec ses forces et ses faiblesses, les opportunités ou non saisies selon l’époque.

De vrais beaux passages sur la France de 1857 à 1944, les changements qui s’y produisent dans les mentalités, l’industrie, la technique, avec des envolées souvent acides sur les gouvernants, mais on peut le comprendre !! Je noterai particulièrement les quelques pages sur le Front Populaire, magnifiques…

De très belles descriptions de la nature et des lieux de cette région, la Lorraine, dont Gilles Laporte est originaire. Des plats régionaux aussi !!

Première lecture de cet auteur, en qui, outre un farouche chantre de son pays, j’ai découvert « une plume », une vraie. Le ton et le vocabulaire sont justes, les expressions souvent très imagées, les réflexions sur la famille bien vues. Et en plus, il met en valeur les femmes. Une jolie rencontre, donc.

Je vais vite me procurer d’autres romans de lui (notamment Les anneaux de la fiancée) et je vous recommande d’en faire autant... après avoir dégusté celui-ci comme une savoureuse tarte aux mirabelles !!..


Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
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Les Roses du Montfort

Et oui c'est "de chez moi" que Gilles Laporte parle dans son dernier roman, ici on se l'arrache, quel roman, ù on plonge dans l'ouest vosgien.

J'avais déjà fait l'effort de lire cette auteur et par deux fois abandonné, mais là je suis chez moi, Contrexéville, Vittel etc...on y parle de vignes, je ne savais pas qu'il y en avait autant !

J'y retrouve une époque d'avant guerre et de début de guerre (parfois les jeunes gens y ont perdu la vie à 13,15 ou 16 ans, trichant sur leur âge) espérant reprendre aux prussiens comme ils appelaient encore les allemands !

J'y retrouve les traditions comme le couarôge, tradition lorraine , réunion traditionnelle lorraine, où on bavardait , grignotait des biscuits, noix, on sculptait le bois, on tricotait……

Je comprends ainsi, pourquoi, dans mon village une association s'appelle le "couarail".

Vousl 'aurez compris que j'aime ma région, même si parfois le soleil me manque, ici les vosgiens sont appelés les têtes de bois, les têugnards, gens renfrognés , peu diserts, mais humbles , discrets mais fidèles; on doit mériter leur amitié, mais une fois la confiance établie, sont d'une fidélité à toute épreuve, moi qui suis nancéenne, je peut en parler plus facilement car marié à un vosgien

Le seul reproche que je peux faire c'est que l'auteur aurait pu parler davantage de la guerre de 14 et de cette histoire d'amour de Louise avec un polonais.

Ecriture merveilleuse , j'ai voyagé dans le temps en restant ici dans l'ouest vosgien; merci Mr Laporte, je vais certainement vous relire au vu de ce très voyage.
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Le loup de Métendal

Quand j'ai refermé ce livre il y a quelques semaines, j'ai tout de suite voulu lire les critiques des lecteurs de babelio.

Comme il n'y en avait qu'une toute petite, je me suis dit que c'était un signe et qu'il fallait que je me mette à la rédaction d'une critique.

Alors même si l'écriture n'est pas trop mon fort, je voulais quand même collaborer.

Pour moi ce livre est une sorte de roman historique biographique et féministe.

On suit la vie de Clémence qui fait face avec beaucoup de courage à toutes les épreuves de son époque :





Malgré cela, elle n'a de cesse de regarder vers l'avenir, de continuer à vivre et aussi d'améliorer ses techniques artistiques.

C'est pour moi un grand hommage à ces femmes fortes qui survivent aux guerres et qui traversent les époques, tout en étant des pionnières.

J'ai aimé la considération de l'auteur pour ces femmes intelligentes courageuses et déterminées.

L'auteur nous invite à découvrir la lorraine dans ses heures les plus difficiles. C'est une région qui se trouve à cette époque tiraillée entre l'Allemagne et la France et qui n'est pas épargnée par la montée de l'antisémitisme. Mais c'est aussi une région qui renferme un certain patrimoine artistique en faïencerie dont j'ignorais l'existence.

J'ai aimé redécouvrir ma région et son histoire sous la plume de Gilles Laporte.
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Le souffle d'Ange

Un retour vers le passé, où nous allons osciller entre la Normandie et la Lorraine. La famille Levral se compose du père Garin est jardinier à la Maizerie et Emilie son épouse et Ange leur fille. Ange est une toute jeune fille vivant à la fin du XIXe siècle jusqu’après la seconde de guerre mondiale.

Pour la récompenser de l’obtention de son certificat d’études, le père décide de l’emmener voir sa terre natale, le Pays de Caux, où se situe l’Abbaye de Saint-Wandrille. Et là Ange entend pour la première fois l’orgue, elle a une révélation, elle sera facteur d’orgues, sa destinée est trouvée. Elle ne veut plus rien d’autre, ses parents convoitaient qu’elle soit institutrice ou secrétaire de mairie. Elle a choisi, elle sera facteur d’orgues, métier exercé jusqu’à présent par des hommes.

Au fil du roman, nous découvrons le parcours d’ Ange, pour apprendre son métier, elle devra quitter sa Normandie et rejoindre la Lorraine. Le chemin set semé d’embûches, mais elle accédera à ce métier d’homme. Elle fréquentera des familles bourgeoises, mais restera simple dans ses choix de vie. Son ami d’antan, Fortunato viendra la retrouver et ils se marieront . La guerre éclate, et il doit partir combattre. Elle assumera un dur labeur tout au long de sa vie. Lors de la guerre, elle se réfugie dans son travail. Elle se déplace d’église en église et restaure les orgues. Au retour de la guerre, Fortunato n’est plus le même. Peu de temps après, elle sera seule. D’autres perspectives s’offrent à elle .En 1944, Ange qui a atteint la maturité dans son art, ressentira une très grande joie en restaurant l’orgue de Saint-Martin-de-Boscheville Cet orgue splendide lui rappelle celui qui a décidé sa vocation, en 1903 à Saint-Wandrille.

Au fil du texte, on est dans l’Histoire de France avec un aperçu de la société de l’époque, de la vie des femmes. Ange est une femme indépendante, avant-gardiste, émancipée, qui s’est toujours battue. Gilles Laporte nous renseigne sur le métier de facteur d’orgue, avec ses exigences. Il nous fait voyager dans les régions citées, non seulement par les différents lieux mais par la gastronomie.

Un bon moment de lecture que je vous invite à découvrir.
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Les silences de Julien

Un peu déçue à la lecture de ce livre

Bien que ce livre soit paru par l editeur Terres de France qui parle plus du terroir je m'attendais à ce que ce livre traite plus de l autisme.

En fait c est l histoire d un gamin dont le pete est imbu de sa personne et qui sacrifie sa vie de famille au profit de sa carrière

Ce roman ne m a pas vraiment captivée peut-être n est ce pas le moment.
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