AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Guillaume Bianco (453)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Nunuche, tome 1 : Sage comme un nuage

Zoé se précipite chez sa tantine. La chienne Nonosse vient de donner naissance à trois petits et parmi eux, Zoé va pouvoir en choisir un. Ou plutôt prendre celui qui reste... Il va falloir d'ailleurs lui trouver un nom à ce drôle de petit chien blanc frisé...



Nunuche va devenir le compagnon de Zoé, jour et nuit, parfois même à l'école. Guillaume Bianco crée un petit monde plein de tendresse et de mignonnerie, à hauteur d'enfant. Entre le chat Monsieur Petrovitch et Vladimir le poisson, l'arrivée de Nunuche va bousculer le quotidien de la petite fille.



Les personnages sont attachants, les situations (le plus souvent une par page) bien trouvées et le tout est joliment mis en scène par les belles aquarelles de Marie Kerascoët qui croque à merveille la douceur des relations entre Zoé et Nunuche.



Toujours un plaisir de découvrir une nouvelle série BD à destination des jeunes lecteurs, dès 6 ans, surtout quand elle est aussi mignonne et drôle.
Commenter  J’apprécie          70
Les Carnets secrets de Guillaume Bianco, to..

Guillaume Bianco est un auteur de BD plutôt accompli avec plus d’une vingtaine d’albums à son actif. Sa série Ernest & Rebecca cartonne chez les jeunes ainsi que Billy Brouillard ou encore Gloupik. Avec ce petit livre au format poche de la collection Shampooing chez Delcourt, il ose enfin parler de sa folle passion pour les seins, sujet un brin casse-gueule mais qui se révèle ici loin d’être casse-bonbon !



Contrairement aux apparences, qui sont souvent trompeuses, ce livre n’est pas de nature érotico-pornographique, autrement-dit une seule main n’est pas nécessaire pour le parcourir ! Non, il ne s’agit pas d’un livre émoustillant, quoiqu’en écrivant cela, je réalise que des paires de seins figurent quasiment à toutes les planches, ce qui peut se révéler perturbant. Disons plutôt que l’album est tout bonnement désopilant !



Avec les Seins, Guillaume Bianco réalise un tour de force : celui de réaliser (et d’achever) une BD en racontant la relation complexe et passionnée qui le relie aux attributs féminins. Si la tâche n’est pas aisée pour son personnage qui perd souvent ses moyens devant tous ces seins dénudés, le dessinateur, lui, reste bien concentré sur son sujet.



Et c’est parti pour un récit plutôt bien foutu. En choisissant d’abord de détailler « quelques situations authentiques, à la portée érotique incommensurable », l’auteur plante le décor. Il imagine ensuite les réactions de groupies devant son nouveau livre (qui tranche carrément avec sa production antérieure) avant de faire un cours d’ethnologie, indispensable vu le sujet. Et de terminer par quelques « anecdotes coquines » et toutes personnelles sur la question, qui ne seront pas exemptes de « conseils pratiques » : tout un programme…



Résultat : les dessins, bidonnants, m’ont fait bien rire. Et les fréquentes intrusions dans le récit d’un autre auteur de BD, Lewis Trondheim, sont poilantes : loin de soutenir Bianco dans ses efforts, il ne cesse de le houspiller, ne croyant pas une seconde à la réussite du livre. Heureusement que l’auteur tient fermement son cap et ne dévie jamais de son sujet !



Ces premiers « carnets secrets de Guillaume Bianco » consacrés aux seins sont une petite pépite à caresser du regard. Les garçons en ressortiront raides dingues d’avoir pu mater des tas de jolies et diverses poitrines, sans être nullement traités d’obsédés sexuels. Et les filles alors ? Elles ressortent gonflées à bloc et liront – avec force gloussements – ce petit livre qui leur fera pénétrer le mental d’un sacré énergumène, qui ressemble tellement à tous ses confrères dit du sexe fort. Je vous engage donc, pour conclure enfin, à suivre sans réserve aucune la pente du désir tout à fait sain de lire « les Seins »…


Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
Commenter  J’apprécie          70
Billy Brouillard, tome 3 : Le chant des sirènes

Les romans graphiques Billy Brouillard m’attiraient depuis longtemps sans avoir pour autant l’occasion de les découvrir. Ils faisaient partie de ces livres desquels, lorsque je les voyais en librairie, je me disais « oh, j’ai trop envie de les lire, ceux-là, il faut que je me les offre une prochaine fois ! », sauf que de prochaine fois en prochaine fois… je ne les lisais toujours pas. Du coup, je me suis résigné à simplement l’emprunter à la bibliothèque.

J'ai commencé par Le chant des sirènes, découvrant après coup qu’il s’agissait du troisième volume, mais cela n’a été d’aucune importance dans la compréhension de l’histoire et du personnage. (J’ai sans doute raté des références aux volumes précédents en revanche.)

Et je me suis régalée.

Et je me suis ensuite procurée les deux premiers tomes évidemment.



Ouvrages quelque peu hybrides, ces bandes dessinées entremêlent à l’histoire principale des poèmes et comptines, du récit en prose, des bestiaires surprenants, des extraits de la « Gazette du bizarre », des anecdotes sur les talismans ou les superstitions, les cauchemars ou les esprits, des récits sur des personnages aux destins tragiques – la fille aux chats, la petite sirène qui ne voulait plus en être une, la fille aux couteaux… –, des recettes de philtres magiques, etc. Quelques bizarreries se glissent ici et là, comme ce premier tome dont la pagination reste bloquée jusqu’à la fin au chiffre 13. Le tout dégage une atmosphère quelque peu désuète. Comme un grimoire que l’on aurait déniché au fond du grenier.



Ces bandes dessinées se démarquent réellement par leur esthétique gothique et leur atmosphère macabre. J’y ai retrouvé un petit côté Tim Burton, le Tim Burton des poèmes du Petit enfant huître, de Beetlejuice ou encore du court-métrage Vincent. Difficile de ne pas faire de rapprochement entre ces deux enfants très imaginatifs, curieux et avides d’expériences morbides – même si l’un utilise son chien et l’autre son chat (voire sa petite sœur). Ces pages sont remplies de choses mortes et visqueuses, de créatures rampantes et sifflantes, de morts et de mutilations… le tout raconté avec cette légèreté et ce détachement qu’on peut trouver dans des contes affreux.



Trois BD sur l’enfance et tout ce qu’elle recèle de trésors, d’émerveillement, d’angoisses, de chagrins et de désillusions. Billy vit sa vie comme une aventure perpétuelle, peuplée de créatures fabuleuses et de monstres sanguinaires, mais il croise sur son chemin la mort, l’amour, l’amitié. C’est drôle, sinistre, dense, poétique, fantastique, morbide, farfelu, cruel, touchant. Au-delà des péripéties haletantes et de toutes les bizarreries qui les parcourt, ce sont aussi et surtout des odes sublimes à l’imagination dissimulées sous de magnifiques objets.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          60
Ernest et Rebecca, tome 8 : Un jour pas com..

Dans ce tome 8, on retrouve une petite Rebecca toujours aussi drôle et pleine d'énergie. Une énergie si débordante qu'elle en sèmerait presque ses amis sur le bas-côté qui peinent à la suivre dans toutes ses aventures.



Un série dont je ne me lasse pas, pleine de fraîcheur et de tendresse.

Commenter  J’apprécie          62
Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

Rebecca a 6 ans et un système immunitaire défaillant. Mais être faible ne l’empêche pas d’être espiègle et de jouer de mauvais tours à son entourage. Du haut de son jeune âge, elle veut prouver au monde qu’elle n’est pas qu’une simple « puce » fragile.

Partie chasser la grenouille un jour de pluie, Rebecca tombe nez à nez avec Ernest, un sympathique microbe bavard. Ensemble, ils vont s’entraider et vivre des aventures extraordinaires.



Malgré un sujet assez lourd, cette BD est d’une tendresse incroyable. Dès les premières pages, on ne peut qu’être en adoration devant la facétieuse Rebecca. Elle est têtue, amusante et mignonne : tout ce qui fait le charme des enfants de 6 ans se retrouve dans cette petite bouille. Le thème de la maladie n’est jamais évoqué pour nous faire larmoyer, au contraire, les auteurs ont réussi à le rendre léger comme une plume et nous font accepter Ernest comme un compagnon idéal.



Pour en savoir plus sur la série Ernest et Rebacca, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
Commenter  J’apprécie          60
Les Carnets secrets de Guillaume Bianco, to..

Qui a dit que les hommes qui aimaient les seins étaient des pervers ? Surement pas moi car je les comprends ! Voici une bande dessinée qui célèbre nos divins mamelons alors autant s’en vanter un peu, non ?



Avec humour, galanterie et un peu d’envie G. Bianco nous dévoile sa vision à lui des seins, il les catalogues, les compare aux sandwichs de chez McDo (merci du cadeau hein) et surtout il en rêve ! Non ce n’est pas un ouvrage pornographique, non ce n’est pas juste une moquerie sexiste écrite par un homme, non ce n’est pas un macho de première qui veut faire un livre genre « les mecs parlent aux mecs et on se comprend ». C’est juste un homme qui n’a pas honte de parler des seins de manière simple, marrante et surtout vraie.



Un petit petit moment de bonheur, un instant de fun et surtout une idée de génie.



Merci G. Bianco d’avoir fait ça et merci Delcourt d’avoir publié Les Carnets Secrets de Guillaume Bianco !
Lien : http://chickon.fr/2014/08/03..
Commenter  J’apprécie          60
Eco, Tome 2 : La Bête sans visage

Dans la bête sans visage, nous retrouvons Eco et ses compagnons, sur la route du royaume de la Princesse des Nuages. Dans cette quête Eco, connaîtra des bouleversements. Elle devra faire des choix voire même de très gros sacrifices.



Dans ce tome, j'ai bien aimé retrouvé Eco et sa petite bande. J'ai notamment aimé l'apparition de nouveaux personnages (comme la bête sans visage) qui auront un impact sur la vie d'Eco. J'ai aimé l'évolution d'Eco. Ce n'est plus une petite fille douce et naive, elle peut se montrer à la fois sensible et cruelle. Enfin, j'ai beaucoup aimé les illustrations et les couleurs utilisées (les plus jolies couleurs des trois tomes).
Commenter  J’apprécie          60
Zizi chauve-souris, tome 1 : Cheveux rester

Suzie, dite Zizi est une petite fille à la chevelure en pétard et au caractère trempé. Elle a une telle tignasse qu’une chauve-souris tétue et très bavarde s’y est installée et compte bien y rester en sympathisant avec la petite fille. Elle se fera passée pour une barrette. .. Nous voici dans une histoire drôle et fantasmagorique. Zizi est une petite fille bien moderne, qui rêve d’avoir un portable mais vit la nuit dans un fantastique peuplé de créatures étranges comme le falquenin, le monstre gobeur d’yeux, les fourmis zombies ou le grand garou…



Suzie a également la langue bien pendue ce qui lui vaut de se retrouver (trop) souvent chez le directeur de l’école. Pas facile la vie d’écolière…Elle mène également la vie dure à sa maman célibataire, faisant fuir les prétendants. Car c’est une petite fille volontaire, courageuse ( elle craint moins le gobeur d’yeux qu’une bise de son copain) et assez naïve.



La bande dessinée est découpée en strips de 3 cases aux chutes très drôles qui donnent une certaine continuité à l’histoire. Une histoire qui plaira autant aux enfants qu’aux adultes. A découvrir bien sûr en attendant le tome 2.
Commenter  J’apprécie          60
Eco, Tome 1 : La malédiction des Shackelbott

Un magnifique conte !



Désolée mais je n'arrive pas à trouver d'autres qualificatif car l'objet livre en lui même est magnifique. Les dessins ont un quelque chose d’inouï. J'ai vraiment pris mes yeux d'enfants, ceux qui sont écarquillés au maximum et avec un magnifique Ôoooooooooooooh à chaque image. J'ai cherché les influences mais non, il y a vraiment une petite patte toute personnelle là dedans, que ce soit dans la disposition des images que dans la rédaction de l'histoire.



J'ai ainsi adoré la palette de couleurs utilisée pour ce premier tome et je serai curieuse de voir s'ils ont utilisé d'autres palettes pour les tomes prochains (que j'ai dans ma PAL donc rassurez vous, je vais vous en parler le plus tôt possible). Quant au style d'écriture utilisé, on peut dire que nous sommes incontestablement dans l'univers du conte telle qu'on a pu les lire étant enfant. La structure du texte est bien caractéristique du genre et l'histoire suit bien le chemin. Mais il n'y a pas que cela.....





On oscille vraiment entre monde enfantin et monde adulte.



L'histoire d'Eco, du moins dans le premier tome, représente vraiment le passage à l'âge adulte mais aussi les différences entres les adultes et les enfants. En effet, on suit la jeunesse de la petite Eco qui n'a pas les talents innés de ses parents pour la couture. Ou plutôt elle n'a pas les talents que ses parents aimeraient qu'elle ait. Source de déception flagrante, elle s'isole de plus en plus, se créant elle même son univers "doudou". Comme dans tous les contes, Eco subira une épreuve d'initiation qui est la livraison d'une poupée à un client important de la famille



Or, Eco ne remplit pas le contrat et sa famille est au bord de la ruine. Evidemment, tout le monde l'abandonne, ses parents ne font pas front du tout avec elle. Elle part donc en quête pour se racheter, pour retrouver la grâce aux yeux de ses parents. Suivent bien entendu plein de choses initiatiques qui montrent son passage à l'âge adulte.



En bref, bien entendu que j'ai adoré cette ambiance, ces couleurs, cette manière d'amener les choses et je vous conseille vivement de lire cette série de BD;

You might also like:
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          60
Billy Brouillard, tome 3 : Le chant des sirènes

C'est décidé, je suis fan de Billy Brouillard ! J'ai littéralement dévoré tous les tomes à la suite, même la série parallèle des Comptines malfaisantes.



Je suis donc ravie d'avoir gagné ce volume 3 grâce à l'opération Masse critique de Babelio (et je remercie chaleureusement les édtions Soleil et Babelio).

Ce volume, axé sur l'univers marin, est très séduisant. J'ai toujours aimé la mer et sa mythologie, ses légendes, ses histoires lugubres de fantômes de pirates et de monstres marins. L'ambiance vacances d'été est également très chouette. Une BD que je relirai sans doute cet été, par une nuit chaude, à la lueur lugubre d'une bougie... ;-) Petite surprise : l'amour, qui surgit sans prévenir dans le coeur du cruel (mais pourtant sensible) petit Billy...et j'en suis ravie ! Comme toujours, beaucoup de poésie, d'horreur et d'humour, qui se mélangent subtilement. Même si Tarzan (le chat de Billy) n'apparaît pas cette fois, les chats restent une source d'inspiration apparemment très forte pour l'auteur, qui nous raconte une très belle histoire sur leurs origines. Vous l'aurez compris : je suis conquise, et vous encourage à découvrir cette série inimitable, pour vous faire frissonner de plaisir, sourire malicieusement et rêver sans modération !
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
Commenter  J’apprécie          60
Billy Brouillard, Tome 1 : Le don de troubl..

Ma bibliothécaire BD préférée me l'a vendu comme "une bonne nouveauté, dans le genre de Tim Burton". Je nuancerais un peu : si l'auteur a de réelles bonnes idées, comme par exemple le rythme de l'album qui invite a papillonner au fil des pages comme un ectoplasme bienveillant, ou comme l'ambiguite entretenue entre culpabilité et chagrin devant la mort, il n'en reste pas moins que cet album rate un peu sa cible, faute de trouver le bon registre. Livre pour adultes nostalgiques d'une enfance perdue ? Pour enfants et preados en quête d'identification ? Ni l'un, ni l'autre...
Commenter  J’apprécie          60
Comment Mélissandre, la petite sorcière, découvri..

Mélissandre est une petite sorcière, elle rappelle un peu Zizi Chauve-souris, elle a un petit côté espiègle et maline.

Ce livre est très épais, au format carré, il y a souvent une seule illustration par page, parfois deux, très rarement plus, c'est quand même assez vite lu.

Le graphisme est léger, on reconnaît le crayonné de Guillaume Bianco, nerveux et léger, à l'opposé de la ligne claire, les couleurs sont posées en aquarelles, des tons discrets qui font presque l'effet d'un noir et blanc, pas de cadre autour des images, beaucoup de blanc autour de l'illustration, on prend le temps de se poser, de laisser notre regard s'attarder sur les détails du trait, de l'aquarelle qui se diffuse sur la feuille. Et il y a cet aspect expressif, enfantin et vivant, on s'attache très vite aux personnages.

Cette histoire est un long voyage initiatique, à la façon d'Alice au pays des merveilles, dans les méandres du subconscient, des enfers, du royaume des morts, de l'angoisse. On aborde le thème de la résilience, du deuil. À mon avis, la légèreté du style est en contradiction avec la lourdeur du sujet, Guillaume Bianco s'est lancé un défi très ambitieux, au risque de ne pas cibler de public particulier.

“Comment Mélissandre, la petite sorcière, découvrit le secret du bonheur” est un livre magnifique, mais un livre pour enfant bien sombre pour les enfants, sans doute destiné aux adultes, j'ai aimé, mais cette lecture me laisse un peu désorienté.
Commenter  J’apprécie          50
Les 120 clés du bonheur

Quel plaisir de tenir entre ses mains ce petit bijou, dévoilant différentes citations accompagnées de délicats dessins à la fois fins, élégants et charmants.



La quiétude et l'apaisement nous enveloppent à la lecture des mots (de Victor Hugo, Épictète, Bouddha, Lao-Tseu, Socrate, Marc Aurèle, Mère Teresa, des Proverbes Indien ou Chinois, et bien d'autres encore...), invitant à une introspection personnelle. Elles explorent divers aspects du bonheur tels que l'amour, l'amitié, la nature, la paix intérieure, la gratitude, et la spiritualité...



L'ouvrir est un petit bonheur, révélant une phrase qui restera en nous pour songer, méditer, s'interroger et se questionner. Un ouvrage à la fois inspirant, réconfortant et poétique, idéal à offrir et à s'offrir pour semer la joie et se faire plaisir.



Coup de coeur :)
Lien : https://www.instagram.com/bd..
Commenter  J’apprécie          50
Nunuche, tome 1 : Sage comme un nuage

Deux auteurs incontournables de la bande dessinée s'associent dans une nouvelle série jeunesse qui fera fondre votre petit cœur. Un premier tome tout en douceur, en émotion, avec une pointe d'humour justement dosée. Zoé adopte un chiot, qu'elle décide d'appeler Nunuche. Les débuts sont laborieux, pourtant, son chien devient tout de suite l'être le plus important de sa vie, et elle a du mal à s'en séparer. Chaque planche est une petite aventure entre Zoé et Nunuche, le tout avec un fil conducteur : l'évolution de la relation entre la petite fille et son animal de compagnie. Les situations qui nous sont montrées sont aussi drôles que poétiques et attendrissantes. La douceur de cette relation est amplifiée avec les illustrations de Marie Kerascoët.



Commenter  J’apprécie          50
Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

Tendresse bienvenue, malgré des gags ayant du mal à se renouveler.



Rebecca est une fillette qui a des petits soucis de santé. Défenses immunitaires faiblardes, elle se chope tous les microbes.

D'où sa rencontre avec son petit copain imaginaire, Ernest, celui-ci le protégeant de maladies plus embêtantes.

Ah oui, et ses parents ne peuvent pas se blairer...



De l'humour avec une touche de sensibilité, çà ne fait pas rire aux éclats, mais çà vous donne le sourire tout en se disant en arrière pensée, "la pauvre, quand même".



Bien dessiné, idée bien trouvée, mais il faut avouer que les gags ne se renouvellent pas trop dans ce huis-clos. Combien de pages avec "je fais culpabiliser mes parents qui se chamaillent", ou "j'me ballade toute nue sous la pluie ou la neige, oh mon dieu c'est pas bien".

C'est sympa, mais c'est bien redondant.



Et finalement on a un petit doute sur le fait que les auteurs puissent à l'avenir trouver d'autres situations amusantes, qui feraient remonter l'intérêt. Pas sûr...



Commenter  J’apprécie          50
Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

J'ai bien aimé cette série que j'ai tout de suite proposée à mon jeune fils qui l'a adorée. Il est vrai que le sujet demeure sérieux à savoir celui de la maladie chronique d'une petite fille âgée de 6 ans et demi qui est immuno-déficiente. Ces enfants sont généralement coupés du monde dans une espèce de bulle protectrice où les parents en sont les gardiens. Il n'y a pas d'école et peu de rapports avec le monde extérieur où se situent les microbes. Or c'est justement un microbe qui va devenir l'ami de cette petite fille espiègle pour lui remonter le moral.



Cette bd vient apporter un peu de baume au coeur à ces enfants en les prenant au sérieux. Il est vrai que cette bd s'inspire un peu du style de Lou mais c'est profitable. Cette petite fille va tout faire pour réconcilier ses parents qui sont au bord du divorce. Pour ma part, je trouve que quand on doit sauver un enfant des griffes de la maladie, on doit tout faire pour harmoniser son couple. C'est déjà assez dur comme cela. J'ai trouvé ces parents quelque peu égoïstes et vraiment très stupides. Seul le courage de cette petite Rebecca redonne une vraie touche de tendresse. Il est vrai que son exceptionnelle maturité a de quoi surprendre le lecteur.



Au final, nous avons là une bd intelligente qui sait jouer de chaque situation pénible en insufflant de l'humour. Sensible et subtil à la fois : il fallait le faire sur un tel sujet !
Commenter  J’apprécie          50
Billy Brouillard - Les comptines malfaisant..

J'ai été d'abord surprise par le format de cet album plus petit que celui de « L'encyclopédie curieuse et bizarre par Billy Brouillard (tome 2) : les chats ».



Cependant, j'ai encore une fois été ravie de retrouver Billy Brouillard avec son univers si original, fantaisiste, magnifiquement sombre, accompagnés de nos compagnons à moustaches et à griffes.



Dans ce recueil de 65 pages, l'auteur, Guillaume Bianco, imagine la création de cinq races de chats à travers cinq comptines malfaisantes illustrées, qui s'achèvent sur une fiche technique concernant la race du chat vedette du récit.



Dans ce volume, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès des autres : mignonneries, vraies infos et drôleries, un brin sinistres mais pas trop !


Lien : https://des-chats-des-livres..
Commenter  J’apprécie          50
Les Carnets secrets de Guillaume Bianco, to..

Je vais être très généreux dans les formes pour mettre une note à 4 étoiles. Généralement, je suis bien plus sévère notamment avec ce genre de sujet assez racoleur sur les attributs féminins. En effet, qui n'aiment pas les saints ?



On aura droit à une analyse assez détaillée de la part de l'auteur qui ne tombera pas dans la vulgarité. Cela reste assez bon enfant même si c'est parfois assez osé. C'est l'été et cela passera bien pour une lecture en format de poche sur une plage bondée de bikinis en tout genre.



Le style est assez hilarant à l'image d'un trait parfois irrégulier notament sous le coup de l'émotion qui s'empare assez souvent de notre auteur. J'ai adoré toutes ces anecdotes assez croustillantes.



Maintenant, les pinces sans rire pourront trouver cela graveleux et machiste mais il n'en n'est rien. Les situations sont cocasses et il y a plutôt de l'espièglerie. A noter également les petites interventions de Lewis Trondheim qui m'ont fait marrer.



Au final, un pari réussi de la part de l'auteur.

Commenter  J’apprécie          50
Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

La petite Rebecca nous embarque avec elle pour nous conter ces aventures et à travers son point de vue nous découvrons qu’elle est une enfant pleine de vie, une aventurière du quotidien, mais aussi une petite fille qui tombe très souvent malade... Un jour, pendant une chasse à la grenouille elle va rencontrer un microbe aussi sympathique que résistant qui n’est pas près de la lâcher...



Sous ces airs mignon et rigolo, cette série à l’univers graphique tendre et chaleureux s’attaque à des sujets bien plus dramatiques que ce qu’on pourrait penser. En trame de fond de ce tome on assiste à la séparation douloureuse des parents de Rebecca et aux stratagèmes imaginés par la petite fille et Ernest pour recoller les morceaux. Le ton est souvent léger mais les auteurs ne cherchent pas pour autant à masquer la souffrance des personnages et beaucoup d’enfants peuvent sans doute se reconnaitre à travers Rebecca et sa sœur (tout comme certains parents dans le naufrage du couple d’ailleurs).

De plus les graphismes d’Antonello Dalena nous offrent des personnages d’une grande vitalité dont les émotions crèvent les pages tant elles sont bien rendues : l’espièglerie de Rebecca, la lassitude de son père, la nonchalance de sa sœur ou encore l’épuisement nerveux de ce cher Docteur Fakbert ! On découvre aussi quelques planches dans un style radicalement différents qui sont des dessins de la petite fille et qui apportent une bonne de fraicheur supplémentaires avec leurs traits grossier et enfantins.



Dans Ernest & Rebecca tout est beau, tout est juste et cette série espiègle, intelligente et touchante est à mettre entre toutes les mains dès 7/8 ans !
Commenter  J’apprécie          50
Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

Je n'ai pourtant pas perdu mon âme d'enfant mais je crois que je suis un peu trop âgée pour apprécier pleinement ce genre de BD. Le sujet du divorce est bien abordé pour que les enfants comprennent mais aussi pour que les adultes comprennent leurs enfants dans pareille situation.

Les dessins sont originaux et assez amusants. Toutefois, le scénario est un trop simple, sans surprise... On dirait presque une revue offerte par une assistante sociale.

A lire si besoin ou si rien d'autre mais pas une folie x)
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Guillaume Bianco (1163)Voir plus

Quiz Voir plus

Questionnaire Billy Brouillard.

Comment s’appelle le chat de Billy ?

Harry
Le chat
Freddy
Tarzan

5 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Billy Brouillard, Tome 1 : Le don de trouble vue de Guillaume BiancoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}