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Critiques de Guillaume Bouzard (159)
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La grande aventure

Habillé d'une peau de bête, un gourdin à la main qu'il ne lâche jamais, notre très lointain ascendant, celui du temps des cavernes, en a vécu des petits événements, a fait des expériences, a rusé, a appris, a déjoué, a apprivoisé et a compris bien des choses avant qu'il ne devienne cet homme civilisé, costumé, cravaté, un téléphone portable à la main, qu'il est aujourd'hui.



En huit petites histoires, Guillaume Bouzard les met en scène avec humour et ironie. Mais pas que ! Car, si les situations décrites sont toutes drôles et plutôt bien vues, l'auteur nous explique, par exemple, comment l'homme des cavernes a découvert le feu et la musique, a appris à chasser, à domestiquer (aussi bien la bête que la femme !), à se battre...



Jouissives, décalées, sans paroles (juste quelques onomatopées et pictogrammes), à la chute bien sentie, ces petites aventures, au dessin caricatural, forment une chouette et grande aventure !
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Jolly Jumper ne répond plus

C'est tout barbu, les cheveux longs et en bataille, torse nu que Lucky Luke, fièrement dressé sur son cheval, arrive à Seville Gulch. Un petit tour chez le barbier et le voilà tout frais et pimpant pour se rendre chez le procureur qui l'a fait venir. En effet, ce dernier a besoin de ses services car les Dalton, bien qu'ils soient enfermés en prison pour une longue durée, y foutent le bazar. Notamment Jack qui a décidé de faire une grève de la faim et qui reste enfermé dans son mutisme, ne demandant qu'à parler au cow-boy. Lucky Luke fait alors part au procureur du mutisme de Jolly Jumper, qui ne semble plus vouloir lui parler. Non sans un conseil avisé lui suggérant de changer et de garde-robe et de comportement vis à vis de son canasson, Lucky Luke, tout ragaillardi, prend la direction de la prison. En chemin, il s'achète une chemise rouge et un foulard jaune et tente de divertir Jolly Jumper. Mais celui-ci reste impassible. Agacé, le cow-boy lui tire dessus sans le toucher. Arrivé au pénitencier, le cheval lui fait évidemment la gueule et personne ne le reconnaît, avec cette chemise rouge...





Pour fêter les 70 ans du célèbre cow-boy, qui ne semble pas avoir d'emprise sur le temps, les éditions Dupuis ont invité différents auteurs à faire leur Lucky Luke. Après Matthieu Bonhomme, c'est au tour de Guillaume Bouzard de prendre sa plume et ses pinceaux et nous raconter une nouvelle aventure du cow-boy solitaire et de son fidèle canasson. Ce dernier, mutique, faisant la gueule et daignant ignorer son maître, donnera du fil à retordre à Lucky Luke qui aura déjà maille à partir avec les Dalton. Visiblement, ces derniers ont encore trouver un moyen de s'évader de prison. L'auteur nous offre un album totalement différent : drôle, caustique et tirant sur la parodie. Les dialogues pimentent cette aventure rocambolesque et inédite pour Lucky Luke, affublé d'un Jolly Jumper méconnaissable, d'un Phil Defer amoureux ou d'un Averell qui ne pense qu'à manger. Un album original au parti pris qui l'est tout autant. Graphiquement, le trait un brin grossier et les décors minimalistes collent parfaitement à ce scénario décalé.
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La grande aventure

Un album publié aux Editions Rouquemoute, un personnage ressemblant au Capitaine Caverne de mon enfance… Inutile de vous dire que j’ai cliqué de suite, lors de l’opération Masse Critique, sur cette BD et uniquement sur celle-ci. Quant au dessinateur, Bouzard, il vous dira quelque chose si vous lisez Fluide Glacial. Un grand merci à l’équipe de Babelio pour m’avoir fait découvrir cette petite pépite.



Cet album recense huit histoires de nos amis Cro-magnons ainsi qu’un bonus pas piqué des vers ! J’ai adoré ! Tout est dans les actions, les mimiques des personnages. On imagine leurs pensées grâce aux phylactères contenant non pas des textes mais des dessins, à la manière rupestre, ou des onomatopées. Bouzard a reproduit ici des choses de la vie quotidienne, collant parfaitement aux personnages. J’ai lu cet album avec un sourire jusqu’aux oreilles jusqu’à l’avant-dernière page et un grand éclat de rire est venu ponctuer la toute dernière. J’ai vraiment passé un moment sympa !



Je recommande vivement cet album !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Les Poilus, tome 1 : Les Poilus frisent le ..

3 août 1914. Ça y est... Tous les gars du village sont mobilisés. Dont Pierre Fardin, qui, à l'inverse des autres, ne semble pas excité par cette guerre. Il promet à son amie, Suzanne, de lui écrire afin de lui confier ses tourments. Dans le train qui l'emmène au front, il retrouve les autres gars, certains que la guerre va vite être expédiée. Fardin, lui, doute et sent bien que ça va être long... 

Quelques semaines plus tard, la guerre est bien là. La pluie, la boue et le froid rendent ces conditions de vie, déjà dures, pénibles. L'organisation dans les tranchées se fait bon an mal an. L'on se réjouit de revoir un copain perdu de vue depuis 20 ans, l'on s'étonne de retrouver un boche mort sur un banc ou encore des noms des soldats... 

Pierre, lui, écrit, quand il le peut, à Suzanne. Lui explique tant que faire ce peut la vie dans les tranchées...



À l'occasion du centenaire de la bataille de Verdun, Guillaume Bouzard nous plonge au coeur de ces tranchées en compagnie de Fardin, Lambruche, Berreau ou bien encore Latouffe, Vagin, Cramouille ou Foufoune. Malgré l'horreur de la guerre et les conditions de (sur)vie pénibles, l'auteur réussit le pari de nous faire sourire. Des historiettes de 2 à 6 pages, de facture inégale, certes, mais toujours de bon aloi. Des situations douces-amères, drôles parfois, notamment cette compagnie de soldats aux noms farfelus ou cette partie de rugby entre ennemis, plus tragiques lorsque l'un des leurs meurt sous les balles. Des poilus attachants et émouvants, parfois courageux, lâches ou débrouillards, mais toujours solidaires. Des soldats au combat qui, ne l'oublions pas, sont tout simplement des hommes qui n'ont pas toujours choisi d'être là. Un trait tout simple mais efficace.

Guillaume Bouzard nous offre un premier tome à la fois tout en finesse et drôlerie. 
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La grande aventure

Paléoanthropologue, Guillaume Bouzard ?

Je ne connais pas son cursus, mais avec ces huit histoires pleines d'humour, il donne un bon aperçu des préoccupations & aventures quotidiennes de nos ancêtres préhistoriques.



Comme dans la BD 'Sapiens' (adaptée de l'essai de Yuval Noah Harari), on voit des humains

- souvent affamés, et donc en quête de nourriture

- soucieux de se protéger d'animaux prédateurs et de congénères qui ont faim, eux aussi - prêts à en découdre pour un bout de viande.

D'où ce gourdin, que l'homme dessiné par Bouzard ne lâche pas, du deux-en-un : attaque (pour manger) et défense (pour ne pas être mangé).



Ces histoires sans paroles sont très amusantes, grâce aux onomatopées, pictogrammes, et aux visages/gueules et postures expressifs.

L'auteur met en scène des êtres humains d'un autre temps, certes, mais qui nous ressemblent : tour à tour égoïstes, poètes, facétieux, romantiques, querelleurs, mesquins...

Et puis, tiens, ce gourdin comme prolongement d'une main, ça peut faire penser au téléphone greffé sur les ados et certains adultes !



Merci à Bouzard et à tous les talentueux chroniqueurs et dessinateurs d'actu, pour la dose d'humour quotidienne sur FB, France Inter, dans le Canard enchaîné, etc. ♥
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L'été de mes 17 ans

Club N°53 : BD sélectionnée

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La couverture est une belle promesse : à la fois douce et pétillante.



Les 14 récits qui suivent tiennent cette promesse : portraits émouvants, drôles, nostalgiques.



Ils nous donnent envie de replonger dans nos souvenirs !



Virginie

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Touchant, juste, très intime...



Un bien bel album !



Gwen E.

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On se surprend à se replonger dans l'été de nos 17 ans à la lecture de cet ouvrage où 14 auteurs mettent en images l'été de leurs 17 ans.



Une lecture agréable.



Sam

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Une galerie de portraits à travers la société et les époques, seul point commun: que s'est-il passé l'été de leurs 17 ans ?



Et justement, cela plonge le lecteur à se remémorer cet été-là...



Vincent T.

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14 auteurs se souviennent de l'été de leurs 17 ans ...



J'ai pris plaisir à lire ces différents témoignages d'auteurs avec des styles très différents.



Certains sont drôles, d'autres questionnent d'avantage... "qui suis-je ?", "que vais-je faire de ma vie ?"...



Une BD qui nous amène à se souvenir de nos propres 17 ans...



Nostalgie...



Sophie T.

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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The Autobiography of a Mitroll - Intégrale

Après les Sang-Mêlés de Poudlard, les Mitrolls de Brocéliande...



Bouzard donne habituellement dans la déconne. Mais là, le ton est grave : cet album autobiographique s'ouvre sur les derniers instants de sa maman et ses confidences sur son lit de mort.



Ah si, finalement, on va se marrer, parce que la mère de Guillaume lui fait une révélation inattendue qui va changer sa vie, et l'entraîner sur la route.



Road-trip identitaire tout mignon, joyeusement déjanté, sur les traces d'un père pas comme les autres.

L'auteur caricature la littérature 'fantasy', se moque gentiment des délires mystiques soixante-huitards, mais aussi de la Bretagne et des Bretons - ou plutôt des clichés tenaces autour de cette 'terre de Légende(s)'...



Un bon moment souriant.
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Les Poilus, tome 1 : Les Poilus frisent le ..

Le tome 1 d'une série de BD humoristique sur les poilus.



Mais malheureusement, j'y suis restée hermétique. sans doute parce que ce n'était pas assez incisif à mon goût . de plus les graphismes qui sont un peu trop enfantin àmon goût ne m'ont pas plus non plus.

je suis sûre que beaucoup y trouveront leur compte, mais personnellement j'ai trouvé cette BD trop gentilette. cela reste pourtant un bel hommage à nos anciens combattants
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Les Poilus, tome 1 : Les Poilus frisent le ..

J'aime l'humour de Bouzard, souvent irrespectueux, loufoque, déjanté. J'y ai retrouvé dans cette BD, son cynisme habituel. Mais j'ai peut-être été un peu moins emballé que dans ses autres BD. C'est peut-être dû à la gravité du thème, et aussi au format de suite d'histoires de deux à six pages terminant par une chute. Ses gags semblent un peu plus classiques, moins originaux. J'ai eu tout de même quelques bons fous rires.
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Jolly Jumper ne répond plus

Bouzard s'attaque au mythe de Lucky Luke, c'est totalement iconoclaste, un irrespect complice, déjanté, plein de clins d’œils à la série originale. Le résultat est franchement hilarant, des gags au second degré, comme j'aime, qui provoquent chez moi de gros éclats de rire, le dessin colle parfaitement au propos, fausse maladresse et grande expressivité. Un hommage attendrissant sous forme de moquerie pour une belle réussite.
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The Autobiography of a Mitroll, Tome 1 : Mu..

“J’essaie de faire rire les gens… [...] Seulement, dans cet album, mon propos n’est pas de faire rire. Dans les pages qui vont suivre, je vais perdre ma mère… Avouez que ça plombe un peu…” Merde, je me suis dit, un album de Bouzard sérieux, où il parle de sa vie… Arrivé à la page 14, je n’arrive plus à reprendre mon souffle… Le con, il m’a bien eu ! je n’arrive plus à reprendre mon souffle tellement je ris. C’est en plus très fort et très culotté d’arriver à faire rire d’un sujet aussi tragique, il faut un grand talent d’humoriste que vraisemblablement Bouzard possède. En tout cas, moi j’adore. Et à partir de la, l’histoire part complètement en vrille. Au fait, savez-vous ce qu’est un mitroll ? Et bien c’est un hybride de l’homme et du troll. Et si vous connaître le lien de cette définition avec la mort de sa mère, plongez-vous vite dans cette bande dessinée.
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Jolly Jumper ne répond plus

Gamins, notre mère nous offrait une bande dessinée à chacun à mon frère et à moi. Comme il était l'aîné, il avait hérité de Tintin et d'Astérix et Obélix; et moi des Schtroumpfs et de Lucky Luke. Du fait de cette répartition, je n'ai jamais été un grand fan du reporter belge ni des gaulois moustachus*. Certes, un jour, j'ai tué la mère - au passage, on ne tue jamais la mère mais toujours le père - en décidant des bandes dessinées que je lirai désormais : mon premier choix fut fort et fondateur avec Blake & Mortimer,… et, ce faisant, j'ai moins lu les Schtroumpfs et Lucky Luke.



Récemment, j'ai lu l'hommage de Bonhomme à Lucky Luke : une très belle pioche. Récemment encore, j'ai lu La terre promise de Jul qui m'avait été offert : une succession de gags dont certains pas toujours des plus heureux ; une lecture dispensable.



Aussi, quand mon libraire spécialisé en bandes dessinées m'a conseillé la lecture de Jolly Jumper ne répond plus de Bouzard je n'ai pas hésité. À part les planches dans l'atelier mastodonte, je n'avais jamais rien lu de Bouzard auparavant.



Autant le dire tout de suite, le scénario est aussi épais qu'une feuille de papier à rouler... Oups, aussi épais qu'une brindille puisque Lucky Luke ne fume plus depuis bien longtemps - Bouzard reprend ce gag comme Bonhomme. À tel point qu'à la fin, on ne sait toujours pas pourquoi Jolly Jumper ne répond pas. Cette absence de scénario ne m'a pas posé de problème** et la lecture de cet hommage à Lucky Luke a été des plus plaisantes. On retrouve une partie du canon des aventures de Lucky Luke : Jolly Jumper qui ne répond plus donc, les Dalton dont Ma (Dalton), le pénitencier, l'évasion (organisée) des Dalton, Phil Defer, …



Bouzard utilise pour mieux les détourner les codes de la série : le rapport à l'ombre est des plus intéressants - en quatrième de couverture, on lit ainsi que Lucky Luke est « L'homme qui a eu l'idée de tirer su son ombre » et voit Lucky Luke ; la confusion dans le pénitencier autour de Lucky Luke que personne ne reconnaît ; la revanche du duel avec Phil Defer ; Joe qui n'arrive pas à tuer Lucky Luke alors qu'il en a l'occasion - comme le dit un de ses frères « T'as perdu ton mojo, Joe » …



Côté graphisme, c'est rudimentaire, « à la Trondheim » en quelque sorte. Mais cela n'est pas gênant pour qui aime ce style - Mildiou de Trondheim est une des meilleures bandes dessinées que j'ai lues alors que la technique de Trondheim est assez rudimentaire.



Au final, une lecture intéressante, un bel hommage à Morris et une belle parodie.



* Et l'on sait ce que Ludwig von 88 pensait des moustachus.

** Cela pourrait en poser à d'autres.
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Mégabras

Quand Bouzard s’attaque à un mythe, ça fait mal. Ici, il surfe sur le thème du Super Héros. Bouzard se met lui-même en scène, un jour, il se découvre un super-pouvoir : quand il se met en colère, il ne devient pas tout à fait énorme et tout vert, mais seulement son bras. Le voilà promu au rang de super-héros, mais il y a des effets secondaires un peu gênants, ils concernent principalement la libido… Pour apprendre à gérer son potentiel, il est recruté par une académie de Super-Héros… en Charente… On va y rencontrer d’autres Super-Héros comme lui, et ils vont vite se rendre compte que ce n’est qu’un fumiste… Tout du long dans l’iconoclasme et l’irrespect, avec des moments parfois très grivois, dans l’esprit de Fluide Glacial (dans le haut-de-gamme de son catalogue), c’est à se tordre de rire.

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La grande aventure

La grande aventure, c'est celle de nos lointains ancêtres. Ceux qui vivaient de cueillette et de chasse. Bouzard les montre souvent réunis en petits groupes. Ils sont parfois solidaires, parfois antagonistes. Les conflits entre eux se règlent déjà par la force.



En retirant les fourrures 100% pure-bête dont Bouzard les affuble, nous retrouvons dans ces personnages aux comportements ambivalents des hommes et des femmes comme nous : soucieux d'aider leur prochain (Le long chemin), moqueurs et méprisants ('Le feu sacré'), astucieux ('Le lait d'Auroch'), frimeurs et machos pour certains hommes ('Rivière de sentiments'), et souvent crétins…

C'est en réalité de nous-mêmes que se moque ici Bouzard.



Comme le confirme l'anachronisme de la page 195, la volonté d'amuser le lecteur l'emporte sur la rigueur historique et scientifique. Et sur ce plan, c'est particulièrement réussi !



Les dessins sont très épurés, avec seulement trois couleurs dominantes, comme sur la première de couverture. Quelques schémas dans de rares bulles les complètent.

Sobre, expressif, très efficace.
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L'été de mes 17 ans

L'été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d'adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans. 14 étés prépubliés dans Phosphore et une BD éditée par Bayard Graphics



L’été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d’adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.

Avec Lewis Trondheim, Lisa Mandel, en passant par Bouzard, Leslie Plée, Lisa Mandel, Kim Consigny, Rudy Spiessert, Lucile Gomez, Fabrice Erre, Pochep, Jul, Claire Fauvel, Guillaume Long, Alix Garin et Elisa Maraudino.



On n'est pas sérieux quand on a 17 ans et on ne devrait jamais trop se prendre au sérieux dans la vie alors j'ai particulièrement aimé les regards plein d'humour de certains auteurs de BD sur leur 17 ans. Comme celui de Guillaume Bouzard qui se retrouve l'été de ses 17 ans à travailler dans un abattoir, celui de Lisa Mandel et sa première fois, les vacances de Jul en Grèce (avec des objets que j'ai connus tel que le walkman, les traveler's chèques ou la banane qui fait d'ailleurs son grand retour en force).



Plaisir aussi de retrouver les dessins et le regard de Lewis Trondheim dans un road trip nordique ou l'autodérision de Leslie Plé , de découvrir Guillaume Long touchant et drôle sur une autre thématique que la nourriture...



A lire pour retrouver ses 17 ans et à partager avec vos ados !






Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La bibite à Bon Dieu

Père Guillaume est nommé curé à Bourg Saint Guillaume en remplacement du père Lucas, malade. Il va découvrir un petit village paisible, où les hommes travaillent dans les champs ou vont à la chasse ou à la pêche, et ou les femmes sont un peu délaissées. C'est une sorte de Don Camillo qui se confie à la statue du Christ en croix au fond de l'église, et comme dit celui-ci : “Ton rôle n'est-il pas d'amener du réconfort”. C'est totalement iconoclaste et déjanté, irrespectueux, érotique voire carrément porno, de quoi faire hurler les puritains. Bouzard, je l'ai découvert avec sa parodie de Lucky Luke qui m'avait me tordre de rire, et là son humour est toujours excellent, je n'aurait pas imaginé que du porno puisse faire autant rire.
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Jolly Jumper ne répond plus

Il m'a bien fait rire ce Lucky Luke ! Il faut dire que ça commence bien : un personnage quasi nu, silencieux et tout en poils arrive sur Jolly Jumper à Seville Gulch. Et sur la dernière case de la page on se rend compte que c'est bien notre ami Luke qui sort de chez le barbier, tout fringant après une bonne séance de rasage.

Tout le long de l'album, on a droit aux jeux de mots, aux décalages, aux anachronismes, au comique de répétition, aux clins d'oeil : les Dalton qui "foutent le dawa", qui souffrent de daltonisme, Luke qui change de chemise,... Et Jolly Jumper qui ne parle plus. Non mais c'est un comble tout de même ! Un canasson qui refuse de parler !

On retrouve avec plaisir toute la clique : Luke, Joe, Averell, Jack et William, Ma Dalton, le procureur, le directeur, Phil Defer, à la sauce Bouzard. Un petit régal !
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T'inquiète

Club N°56 : BD non sélectionnée

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Écrit à 5 mains, il ne mérite ni un majeur, encore moins un pouce, juste une mise à l'index...



Vincent

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Résultat d'un confinement entres potes, auteur de BD.



Chaque auteur représente un personnage, membre d'un ancien groupe de musique.



Malheureusement l'exercice de la BD à 10 mains n'est pas réussi pour moi, trop d'inégalité.



Décevant quand on connaît certains de ces auteurs.



Mel

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Était-il nécessaire de publier les cahiers de vacances des auteurs ?



Clément

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Les 5 auteurs se sont certainement bien marré en créant ce cadavre exquis.



Mais le résultat est à l’image de l’exercice : un peu décousu et surtout très inégal.



Un passage de Bouzard est hilarant et quand Fabcaro prend la suite, je suis déçu.



Au final : pas du tout à la hauteur de mon attente.



JF

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Les Poilus, tome 1 : Les Poilus frisent le ..

Difficile de rire sur un sujet tel que la vie dans les tranchées. Des planches inégales mais le pari est assez réussi.
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Jolly Jumper ne répond plus

J' ai bien aimé ce Lucky Luke un peu décalé!

Bouzard nous emmène dans une exploration réjouissante des grands thèmes qui traversent la saga initiée par Morris et Goscinny.

Certaine liaison amoureuse de l' album, n' est pas sans rappeler le personnage joué par Jack Palance dans... Bagdad-Café.

Quant à Averell Dalton, son allure est aussi surprenante que logique et drôle!

Alors, bravo Bouzard!



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