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Critiques de Gwladys Constant (248)
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De si beaux cheveux

Ce court roman est un monologue d'une jeune lycéenne qui explique son "geste" à un journaliste. Le geste en lui même n'est révélé qu'à la fin mais le titre et l'illustration de couverture ne laissent aucun doute sur ce dont il s'agit. J'ai trouvé cela dommage car le texte avance petit-à-petit vers la révélation, et je crois que le choc aurait été plus intéressant si le lecteur avait une vraie surprise.



Mis à part cela, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce petit texte qui montre avec brio les effets néfastes du harcèlement de rue. Tous les jours, sur le trajet du lycée, Jeanne doit subir les commentaires des hommes dans la rue. Selon elle, son problème est d'être trop jolie et les hommes ne peuvent s'empêcher de lui faire des commentaires, de lui demander son numéro, et de l'insulter si elle ne répond pas.



Si le harcèlement scolaire est maintenant très présent dans la littérature jeunesse, le harcèlement de rue l'est beaucoup moins et j'ai trouvé cela vraiment très intéressant de le trouver ici. Nul doute que bon nombre de jeunes filles si reconnaîtront malheureusement.



Il y a une vraie réflexion sur le sexisme, sur la place des femmes, sur les relations et l'égalité homme/femme.



Un roman que je trouve parfaitement adapté pour une séance de sieste contée et/ou une séance d'atelier philo/débat.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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De si beaux cheveux

Jeanne décide de se raser la tête après avoir subie une énième agression dans la rue à cause de son apparence. Elle explique son geste dans ce court roman témoignage. Je ne sais pas exactement à quel point son témoignage est romancé, mais il semble néanmoins toujours nécessaire et d’actualité. Il aborde de nombreuses thématiques : le processus militant de partir de revendications pour passer à l’acte, de l’omniprésence de la beauté dans la société, l’habitude qui banalise les violences sexistes et sexuelles tant elles sont nombreuses et récurrentes.

Ce témoignage peut servir d’exutoire pour toutes les jeunes filles, même encore actuellement. Qu’elles ne se sentent pas seules, qu’elles puissent prendre du recul et s’extraire des carcans de beauté dans lesquelles on cherche à les enfermer.

A titre personnel, j’ai un peu de mal avec l’idée que le fait de s’être rasé le crâne l’ai rendu laide et qu’elle ne parle pas de la puissance et de la confiance en soi qu’un tel geste apporte. Et je n’ai vraiment pas apprécié non plus la façon dont elle décrit les harceleurs en utilisant le mythe du monstre (les agresseurs tiendraient plus des créatures monstrueuses que d’hommes lambda).

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De si beaux cheveux

Jeanne au lycée, Jeanne devant son miroir, Jeanne en famille, Jeanne dans les rues d’Orléans… est-ce la même Jeanne ? Et pourquoi se retrouve-t-elle devant un journaliste pour raconter sa vie ? Avec De si beaux cheveux, Gwladys Constant vient de produire un petit livre percutant, tout d’un bloc, en forme de coup de poing, qui ne devrait laisser personne indifférent.



Entre la photo de couverture, un crâne rasé pris de dos, et la 4ème qui affiche ces mots-clés si chers aux bibliothécaires qui cataloguent leurs livres pour les jeunes, « souffrance », « révolte », « harcèlement de rue », il y a un arc invisible, tracé et tendu sur 38 pages. Ni l’auteur ni le lecteur ne peuvent reprendre leur souffle en écoutant la confession de Jeanne. « Ecrire, disait Jules Renard, c’est parler sans être interrompu ». Jeanne, la narratrice, parle comme on écrit. En apnée. Jeanne a un besoin irrépressible de parler, depuis le geste qu’elle a posé, d’une grande violence symbolique. Dans la ronde médiatique, un journaliste ouvre une fenêtre à la petite Orléanaise, pour un bref tour de manège et elle s’y jette avec conviction, quoique sans illusion. C’est une « chance de pouvoir dire : voilà ce que j’ai subi, voilà ce que j’ai fait, voilà ce qui arrive, à moi, à d’autres. »



Jeanne d’Orléans témoigne donc pour toutes les autres Jeanne de son âge, celles qui vivent si heureuses entre collège, lycée et maison. Sauf que, entre ces deux espaces protégés par leurs codes propres, il y a la rue, où il faudrait pouvoir se glisser sans se faire voir, sans se laisser voir, car la rue est devenue une jungle où rôdent des hommes et leurs manières brutales, leurs mots crus comme des couteaux qui entrent dans les chairs pour découper les corps en morceaux et qui laissent la tête et le cœur en vrac. Il faut que ça cesse. Mettre fin à ses jours ? Non, Jeanne aime trop la vie. Mais oui, mettre fin à ces jours qui se répètent, comme des imbéciles. Jeanne va rendre sa justice, va se rendre justice, d’un geste brutal. Parce que, comme l’écrit Marguerite Duras, que cite Jeanne-Gwladys, « ce n’est pas qu’il faut arriver à quelque chose, c’est qu’il faut sortir de là où on est. »



Ce livre, inspiré d’un fait divers, touchera toutes les adolescentes, toutes les femmes. Que les garçons le lisent aussi !



Pour écouter un extrait :
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
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De si beaux cheveux

Je dois avant tout admettre que le thème du livre surprend! Gwladys Constant écrit ici sur une réalité à laquelle je n'ai pas souvent réfléchi. Peut-être est-elle moins présente au Québec. Quoi qu'il en soit, s'il existe une infinité de livres traitant des difficultés que vivent les filles possédant un physique en décalage avec les normes sociales d'esthétisme, celui-ci est le premier que je lis sur celles qui plaisent facilement.





De si beaux cheveux lance bien la réflexion. Le lecteur peut ressentir les incohérences de notre monde à propos de l'apparence physique, mais aussi toute la souffrance que peut vivre chacune par rapport à son corps – la jolie narratrice n'oublie personne ici.





« Une fille qui est grosse ou moche, on va se foutre de sa gueule. Une fille quelconque, on va lui dire qu'elle pourrait se mettre en valeur. Et une jolie fille qui fait des efforts, elle va se faire traiter de pétasse. On pensera qu'elle est superficielle, qu'elle n'a rien dans le crâne. Donc une fille sera sans cesse ramenée à son apparence et aura forcément tort en prime. »





S'il y a peut-être exagérations par moments, celles-ci auront au moins le mérite d'exacerber le sentiment de frustration que vit Jeanne face à la stupidité de certains hommes et de la société en générale. Une frustration qui écorche au passage quelques autres travers sociaux, dont le sensationnalisme que recherchent les médias et les pressions que subissent les jeunes. Somme toute, c'est une réflexion bien sentie et articulée sur l'apparence physique que propose Gwladys Constant!
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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De si beaux cheveux

Un acte de courage.

Un acte militant.

Un acte de résistance pour dénoncer le harcèlement dans la rue.



" Je voulais de la radicalité, une radicalité à la mesure de l'offense que j'avais subie et pour laquelle la société ne me donnerait jamais réparation."
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De si beaux cheveux

Jeanne témoigne auprès d'un journaliste après un "buzz" qu'elle a déclenché. Qu'est-ce qui l'a poussée à ce geste extrême ? Pourquoi une si jolie jeune fille en arrive-t-elle à une telle extrémité ?

Un roman à la première personne sur l'image, la place des femmes dans l'espace public. Après le mouvement #metoo un très court roman pour déclencher la discussion avec nos élèves.
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De si beaux cheveux

J'ai emprunté ce roman de la collection "Court métrage" à la médiathèque. Il se présente comme un monologue et s'inspire d'un fait divers réel.

Jeanne, lycéenne, en a marre du harcèlement de rue dont elle fait l'objet parce qu'elle est jolie... parce qu'elle est une fille.

Ce qu'elle raconte au journaliste avide de sensationnel ou d'insolite venu l'interroger c'est la portée symbolique du geste de révolte qu'elle a eu un jour de "trop". C'est la revendication du droit à exister tout simplement sans se faire importuner dans les transports, sur le trajet entre l'école et le maison.

J'ai trouvé ce texte très fort et juste.
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De si beaux cheveux

Inspiré librement d’un fait divers, ce texte est écrit avec force, avec le vocabulaire d’une adolescente déterminée, en quête d’une certaine justice. Les mots choisis par l’auteure sont justes. Cette nouvelle parlera certainement aux jeunes filles qui, comme l’héroïne, souffrent du regard et des commentaires déplacés des autres.

Public-cible : plutôt des jeunes de 12 à 14 ans
Lien : https://aromechocolat.wordpr..
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Je suis la Terre

Lucie est une jeune fille modèle, sans histoire et plutôt studieuse. Elle vit avec ses grands-parents dans une commune rurale qui a pour nom Bélouard-en-Dive. Ses parents sont morts dans un accident de voiture et c'est pourquoi elle vit dsepuis l'âge de 10 ans avec ses grands-parents.

Alors comment cette jeune fille sans histoire a-t-elle pu basculer dans la radicalisation et devenir une kamikaz, faisant de nombreux morts et blessés ?

C'est ce que tente de découvrir l'inspectrice Leïla ainsi que toute son équipe à travers des écrits de la jeune femme et un blog qu'elle tenait. Petit à petit, tout s'éclaire et on découvre que Lucie défendait la cause animale, que c'était ce pour quoi elle se battait.



L'auteure n'a pas voulu faire d'amalgame en choisissant de présenter les attentats sous forme d'écologie afin de montrer que l'extrémisme dans sa forme la plus violente n'est pas qu'une question de religion.



C'est un livre qui plaira beaucoup aux adolescents, un roman qui leur permettra de comprendre un peu mieux l'actualité de ces dernières années, de comprendre peut-être le processus par lequel passent certaines personnes pour en arriver à avoir des idées si extrémistes et violentes.

C'est d'ailleurs une fiction qui se lit très rapidement car en un peu moins de 2h je l'avais terminé. On sent d'ailleurs qu'il est fait pour les ados car il n'est pas long, c'est un peu regrettable, la fin arrive trop vite, l'auteure ne va pas dans son sujet en profondeur mais heureusement l'histoire est bien menée et se lit avec plaisir.
Lien : http://nunuchenomore.blogspo..
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Je suis la Terre

Après les attentats de janvier 2015, Gwladys Constat décide d’écrire cette fiction où des militants écologistes se font exploser tuant de nombreuses personnes. Pourtant ces jeunes gens étaient sans histoires... Une inspectrice va mener l’enquête à travers les écrits d’une des jeunes militantes. Une façon détournée d’aborder une actualité brulante.

J’ai trouvé justement que c’était un peu trop détourné mais le livre a le mérite de parler des réseaux sociaux qui ont tendance à envenimer les situations et à propager des informations dangereuses...

Le sujet de la radicalisation et de l’endoctrinement des jeunes est un sujet important et les messages de prévention doivent toucher le maximum d’adolescents. Ce sujet est de plus en plus fréquent dans la littérature jeunesse est c’est une bonne chose. Quelle que soit la manière dont c’est traité (de façon réaliste ou imaginaire) cela permet de se poser les questions nécessaires...

Merci aux éditions Alice et à Babelio pour cette découverte.

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Je suis la Terre

Merci à Babelio et à Alice Editions de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre de la "Masse critique"



On est en 2018. Suite à un attentat revendiqué par un groupuscule écologique "La Terre est bleue" ,l'inspectrice Leïla enquête pour tenter de comprendre les motivations des kamikazes, notamment celles de Lucie, une brillante étudiante sans histoire. A travers les journaux intimes de Lucie, elle découvre comment la jeune fille s'est dirigée vers la radicalisation.



J'ai trouvé très originale la façon dont l'auteur traite de la radicalisation. Comme elle nous l'explique à la fin du roman, il est très difficile de traiter de ce sujet dans la littérature jeunesse. Elle prend donc le parti ici de parler de la cause écologique. Elle nous montre parfaitement à travers la construction du récit (alternance entre journaux intimes de Lucie, réactions des médias et réactions sur les réseaux sociaux) le processus de radicalisation.

C'est un récit très bien mené. Je regrette peut-être un peu que le roman ne soit pas plus long. J'aurais aimé avoir plus de détail sur la vie de cette jeune fille et ce qui l'a à agir.



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Khadim, le petit Lord

Khadim est arrivé en France avec sa mère Koumba après avoir fuit son pays. Alors qu'il vit dans une maternité qui sert de logement aux sans-papiers, Edwige qui s'occupe d'eux pour leur demande d'asile arrive à leur trouver une place auprès de la comtesse. Cette vieille femme accueille les personnes dans le besoin contre un service. Un qui entretien le jardin, une est sa femme de chambre, une autre sa lectrice...

Koumba va devenir le cuisinière du château et ils vont intégrer une maison accueillante et leur permettre une nouveau départ dans la vie.



Un roman qui se lit rapidement, à l'écriture poétique mais dont la fin arrive trop abruptement.
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Khadim, le petit Lord

Khadim et sa maman, qui arrivent du Sénégal, attendent la réponse à leur demande de droit d'asile, Edwidge, militante pour la défense des sans papiers réussit à leur trouver une place chez la comtesse.

La généreuse comtesse ouvre la porte de son foyer en échange de services dans sa demeure (taxi, ménage, lessive...), chacun pouvant y soigner ses "blessures".

Khadim va y trouver une vraie famille et y puiser de la force pour lutter contre les préjugés.

Un très joli conte moderne sur les thématiques actuelles de l'immigration et de la solidarité.

Khadim et sa naïveté sont touchants, les histoires d'amour et l'amitié entre les personnages ne tombent jamais dans la mièvrerie ou la caricature grâce à la simplicité et à la poésie de l'écriture de Glwadys Constant.

De nombreuses phrases magnifiques toucheront le jeune lecteur et lui permettront de mettre le doigt sur les enjeux de notre société actuelle et feront réfléchir sur la nature humaine.

"Transformez donc votre colère en énergie pour aller de l'avant au lieu de la dépenser à vous chercher un bouc émissaire."

"Les saints attirent à eux des profiteurs, la comtesse attire à elle des dignités blessées. Elle fait appel à nos talents, à ce que savons faire, elle met à profit notre force humaine et notre volonté, elle fait en sorte que nous n'oubliions pas que nous avons notre place dans cette société, mais que nous devons la gagner."
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Khadim, le petit Lord

Aux récits de précarité et de racisme se glissent des élans de solidarité, des envies de construire un avenir plus équitable pour tous. Avec Khadim le petit lord, dont les lignes sont parsemées de vers de Jacques Prévert, Gwladys Constant nous offre une histoire touchante et finement écrite, au thème d’actualité.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Khadim, le petit Lord

Khadim et Koumba, sa mère, arrivent du Sénégal et vivent dans un centre d'accueil. Grâce à Edwige, ils vont faire la connaissance d'une généreuse comtesse qui abrite des personnes en difficulté dans son royaume, son vaste manoir. La comtesse leur fera également part de sa grande sagesse.



J'ai vraiment apprécié les mots justes de la comtesse pour chaque situation, cela témoigne de son esprit. D'ailleurs, il est dommage de ne pas avoir plus d'informations sur elle. Le passage où Khadim pleure parce qu'il a peur d'être chassé par son hôte était adorable. D'autant plus que la réponse de celle-ci était si rassurante, et si belle. Le fait qu'elle lui fasse découvrir sa bibliothèque, pièce qui lui est entièrement réservée, créé une certaine connivence.



Les vers de Prévert sont introduits aux moments opportuns, ils ne gênent pas l'histoire et la lecture mais reformulent le passage de façon poétique. On dirait que Khadim s'est lié à Prévert parce que ses mots siéent aux évènements de sa vie.



Je trouve que la fin est abrupte, on ne sait pas ce qu'il advient concrètement de Khadim et de sa maman. Mais elle a tout de même un sens, en effet, on commence le récit avec leur arrivée au manoir et on le finit avec le départ d'un autre personnage.



La couverture est si jolie ! On y retrouve des vers croisés dans le livre et puis, les personnages de la comtesse et de Khadim illustrent le lien qui s'est construit durant le récit. Les bourgeons et les fleurs qui les encadrent évoquent le jardin du manoir et aussi, le renouveau, la naissance d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ pour Khadim.



C'était rapide à lire mais très agréable, par les très belles tournures et comparaisons de l'autrice.



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L'étendard collégien est levé !

Juliette a quatorze ans et elle est en classe de troisième. Elle a décidé de devenir le porte-parole des adolescents, mais pas en passant par internet car elle désire être lue aussi par les adultes, afin qu'ils puissent mieux comprendre la vie des jeunes et qu'ils lâchent au passage quelques idées reçues complètement infondées. Elle profite donc de quelques jours de vacances à la campagne chez ses grands-parents pour rédiger un petit manifeste allant à l'encontre de certains préjugés :

~ A ton âge, on a la belle vie

~ L'adolescence, c'est vraiment l'âge bête

~ Vous êtes assis toute la journée

~ Il faut que tu apprennes à t'organiser

~ Mange à la cantine, tu feras des repas équilibrés

~ Les cours d'EPS sont une bonne chose

~ Ne traîne pas dans la rue, c'est dangereux

~ " Les chiens aboient, la caravane passe "

~ Il faut participer en cours

~ A ton âge, on a pas de problèmes

~ Tout ce que tu apprends en classe te sera utile un jour

Mon avis : J'ai voulu un résumé très détaillé car je pense que tout adulte se reconnaîtra dans au moins une des " idées stupides " abordées par Juliette, ce qui l'incitera peut-être à partager cette lecture avec son adolescent. Ce petit bouquin de soixante-neuf pages se lit très vite et avec le sourire aux lèvres du début à la fin : l'écriture est concise et très incisive. De l'humour bien sûr, mais pas que : les arguments de Juliette font souvent mouche et nous poussent à la réflexion. On ne peut que se souvenir de ses propres « années collège », même si, je dois bien l'admettre, les miennes sont loin derrière ! Force est de constater que les choses ne se sont pas beaucoup améliorées, je le regrettais quand mes enfants étaient collégiens, je crois que je le déplorerai encore dans un an quand mon petit-fils fera sa rentrée en sixième !

Ah, j'oubliais de vous dire, et pourtant cela me semble important de le savoir : Glawdys Constant, l'auteure, est aussi... professeur de français !

Public : à partir de onze – douze ans mais à conseiller au plus grand nombre d'adultes possible

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteure, Gwladys Constant, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.des-blogs.com/blog/20294/la_plume_et_la_page__le_blog_de_gwladys_constant.html
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L'étendard collégien est levé !

Juliette est en troisième et veut montrer à tous les adultes, et particulièrement à ses parents, que la vie de collégien n'est pas de tout repos. Dans ce "manifeste", elle met donc à mal 10 idées reçues, prouvant ainsi qu'être adolescent n'est pas si facile...

Avec beaucoup d'humour et de réalisme, Gwladys Constant nous brosse le portrait des années collège, celles de Juliette mais aussi les nôtres (il faut bien l'avouer, qui ne s'y reconnaitrait pas...) : les bousculades à la cantine, l'utilité des apprentissages scolaires, le stress des contrôles, les devoirs... et les petites phrases toutes faites prononcées par les parents !

Vraiment très sympa !
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L'étendard collégien est levé !

Un petit bouquin vite lu, drôle et intelligent. Devenue le porte-parole des collégiens qui publient des bribes d’insatisfaction sur leur mur, Juliette part en guerre contre les adultes qui n’ont rien compris aux jeunes. En dix leçons de quelques pages, elle leur explique que non, les jeunes n’ont pas la belle vie, que l’adolescence, ce n’est pas forcément l’âge bête ou que manger à la cantine, ne permet pas de faire des repas équilibrés. Des vérités toutes faites que les adultes semblent véhiculer de génération en génération.

Ce court récit m’a fait sourire du début à la fin, tant j’y ai retrouvé les propos de mes élèves. Et, avouons-le, les miens aussi, parfois. J



Un petit bouquin sympa, publié aux éditions Oskar, qui vous fera passer un bon moment.
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L'étendard collégien est levé !

Ce livre parle de la sixième.C'est un humain qui raconte l'histoire;

Je l'ai apprécié parce que cela parle du collège. Je n'éprouve rien comme é motion.Je n'ai pas eu de difficultés à lire. Je suis entré facilement dans l'histoire.La fin n' est pas prévisible.
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L'étendard collégien est levé !

Ce livre ne m'a pas plu car il est trop lassant et pas amusant. Moi je préfère les livres plutôt drôles. Je ne vous le conseille pas .
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