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EAN : 9781021404282
Oskar Editions (25/01/2016)
4.09/5   39 notes
Résumé :
La confession de Jeanne, jeune lycéenne, qui explique, entre douleur et colère, les raisons de son acte et pourquoi être une jolie jeune fille lui est devenu insupportable.
Que lire après De si beaux cheveuxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Jeanne ne se doutait pas à ce point que son acte pouvait trouver un écho plus large que son blog.
On l'avait entendu.
Le micro était tendu cette fois, la parole va pouvoir être délivrée, pour toutes les "Jeanne", connues ou inconnues de son lycée, toutes les jeunes filles insultées, offensées d'être trop belles ou trop moches.
Jeanne gardait l'anonymat, prenant le nom de son lycée mais ses amies savaient ce qu'elle avait fait, d'un coup de ciseau rageur. Les cheveux au pied, Jeanne levait le menton bien haut...
: " Si je ne suis rien, peut-être mon geste sera t-il quelque chose".
Le sous-titre est percutant et le crâne rasé de la couverture éloquent.
La formule de l'interview que choisie de prendre l'auteure Gwladys Constant, presque pamplet féministe, pour signifier que "Jeanne" appelle au respect est original. La chevelure, à l'âge ado en particulier, est une forme ostentatoire forte de féminité et de beauté. La jeune fille de 17 ans qui se cache sous le pseudonyme de "Jeanne" (voir l'explication dans le texte!) fait le sacrifice de sa jolie chevelure pour exprimer le ras le bol du harcèlement des rues, l'approche de la drague irrespectueuse et offensante pour être précis qui fait rentrer les jeunes vénus dans leur coquille. L'héroïne ouvre un blog et explique son acte militant pour être entendue, pour partager, échanger et d'ici se justifie l'interview. le format est très court mais tout est dit, de la souffrance personnelle à l'incompréhension générale. Au travers de son personnage, l'auteure brosse une critique de la société qui s'adapte à un état de fait séculaire et l'héroïne tire ses conclusions. Elle va même au delà. Au delà des critères ostentatoires, je suis et je reste. Si le Samson de la légende perd sa virilité les cheveux coupés, Jeanne n'en reste que moins solide, forte de sa féminité ancrée, d'une beauté bien plus indéfinissable qu'une coupe à la mode et on le lui dit.
Intéressant.
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Jeanne a 16 ans et ne supporte plus le regard des autres sur son apparence. Pourquoi se sent-elle obligée de modifier son physique ? Ce court récit nous apporte les réponses à ces questions : le harcèlement, le regard et les remarques des garçons. Etre jolie, être laide même combat.
Le ton est juste et basé sur un article dans la presse. On est touché par la douleur, le ressenti de cette jeune fille même si ...... un je ne sais quoi m'a gêné : peut être que le sujet aurait mérité d'être un peu moins dévoilé dès le titre.
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Un texte bref -72 pages - mais dont chaque mot, chaque phrase claque comme un acte de résistance. Jeanne, l'héroïne et narratrice du roman est de suite associée à une Jeanne d'arc des temps modernes, surtout en voyant l'illustration de la couverture qui se réfère aux images d'Epinal de Jeanne d'arc. Elle s'autorise en se rasant la tête à nous exprimer les difficultés de la condition féminine. Cette thématique à un écho d'actualité aux campagnes d'affichages chocs dans le métro. Souhaitons en tout cas que la lecture de ce récit puisse être un véritable électrochoc !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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J'ai emprunté ce roman de la collection "Court métrage" à la médiathèque. Il se présente comme un monologue et s'inspire d'un fait divers réel.
Jeanne, lycéenne, en a marre du harcèlement de rue dont elle fait l'objet parce qu'elle est jolie... parce qu'elle est une fille.
Ce qu'elle raconte au journaliste avide de sensationnel ou d'insolite venu l'interroger c'est la portée symbolique du geste de révolte qu'elle a eu un jour de "trop". C'est la revendication du droit à exister tout simplement sans se faire importuner dans les transports, sur le trajet entre l'école et le maison.
J'ai trouvé ce texte très fort et juste.
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Mes cheveux !
Ce livre est un court récit, écrit par Gwladys Constant . Il n'a reçu aucun prix littéraire.
C'est la confession de Jeanne qui est une jeune lycéenne qui nous parle de sa vie quotidienne et de ce qu'elle subit : Les remarques et le regard des garçons qui sont les raisons de son acte: Se raser les cheveux.
Elle résiste aux normes de cette société qui montre que les filles sont des "objets" d'où l'harcèlement qu'elles subissent . C'est un combat d'être jolie et moche.
Ce livre m'a plu car il est réaliste et il parle de l'époque où l'on vit, il permet aussi de réfléchir sur certaines choses. Il est facile à lire et à comprendre car il est court. Il y'a une citation qui m'a marquer: "Une fille qui est grosse ou moche, on va se foutre de sa gueule. Une fille quelconque on va lui dire qu'elle pourrait se mettre en valeur. Et une fille jolie qui fait des efforts, elle va se faire traiter de pétasse ".
Je recommande ce livre à ceux qui aiment les histoires vraie et qui cherchent des livres faciles à lire.
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critiques presse (1)
Ricochet
06 septembre 2016
On retrouve dans ce texte toute la verve et l’énergie qui étaient celles de l’auteure dans l’excellent L'étendard collégien est levé !, l’humour en moins certes, mais l’engagement en plus !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
En clair : une fille qui est grosse et moche : on va se foutre de sa gueule. Une quelconque, on va lui dire qu'elle pourrait se mettre en valeur. Et une fille jolie qui fait des efforts, elle va se faire traiter de pétasse. On pensera qu'elle est superficielle, qu'elle n'a rien dans le crane. Donc une fille sera toujours ramenée à son apparence et aura forcément tord en prime.
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Finalement, un temps ça m’a reposé d’être regardée comme une excentrique ou une malade en phase terminale plutôt que comme une marchandise consommable. Notre société dit aux femmes qu’elles doivent être belles mais elle leur donne envie d’être laides
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On se souvient mieux de l'acte qu'ils ont commis que de leur motivation. C'est affreux, je trouve. Pourquoi ? Bah pour deux raisons, en fait !...
Primo qu'on soit obligé de faire des trucs de dingue pour se faire entendre... Et deuxio que le message compte finalement moins que le scandale provoqué... (p.12-13)
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Vous qui êtes journaliste, vous n'avez pas remarqué qu'en général, on s'intéresse aux autres avec un métro de retard, quand ils sont déjà mal en point, voire carrément morts ? Alors on s'indigne, on s'écrie : "C'est dégueulasse", mais en fin de compte, c'est facile de s'indigner vu que c'est trop tard. Y a plus rien à faire... (p.6)
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Certes, vous êtes journaliste, mais en parlant librement, comme vous dites, je vous confie ma tête, pas au sens propre, bien sûr, mais je mets quand même entre vos mains ce qu'il y a dedans et vous allez faire des choix, tailler, raccourcir, colorer, comme vous le souhaitez, pour que ça plaise aux lecteurs. (p.5-6)
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