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Critiques de Gwladys Constant (248)
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L'oncle Mika

Jérémie à un tonton qu'il adore et qu'il voit régulièrement, mais un jour, oncle Mika n'est plus là. La famille n'en parle plus, les photos disparaissent.



C'est un tout petit roman mais avec un message important.

On a un petit garçon qui se retrouve face à la haine des adultes et à leur manie de vouloir tout cacher, ne rien expliquer. La décision est prise pour lui, sans qu'il en sache les raisons et sans qu'il ait son mot à dire.



L'homophobie et le respect de l'enfant sont au coeur de l'histoire. C'est un petit roman coup de poing, pratique pour ouvrir la discussion avec les plus jeunes.

Un livre à lire à partir de 7/8 ans.
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De si beaux cheveux

Un roman court et percutant. Le monologue d’une jeune femme qui explique son geste : elle s’est rasée la tête. Jeanne, c’est son prénom, nous livre un témoignage engagé de son quotidien de jeune femme. Le regard des autres, les sifflements, les moqueries, le harcèlement de rue… Pas facile d’être une femme encore aujourd’hui, quel que soit notre physique.



« Dans ce monde, le problème pour une fille, c’est même pas d’être comme ci ou comme ça, c’est d’exister. Tout court. Notre société fait en sorte que la femme ne puisse pas être satisfaite de ce qu’elle est.

Et du coup, elle veut toujours être une autre personne. Y a de quoi péter un plomb, non ? »



Avec un geste radical, Jeanne s’engage. C’est un véritable acte militant.



« Je préfère déranger plutôt qu’être dérangée. »



Féministe, De si beaux cheveux est un récit intense qui se lit en quelques minutes, mais porte à réfléchir.

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La divine

Une belle histoire de littérature jeunesse, moins conventionnelle que l'on pourrait le penser aux premiers abords.



Ludivine, jeune fille éprise d'un chanteur, poète maudit, est une héroïne attendrissante.



Elie, à contrario, est l’archétype de cet artiste malheureux, plein de démons, beaucoup trop pleurnichard à mon goût. Je ne pense pas, contrairement à ce qui semble être la morale à ce livre, que la beauté est toujours issue du mal.

Mais cela n'engage que moi.
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De si beaux cheveux

Jeanne décide de se raser la tête après avoir subie une énième agression dans la rue à cause de son apparence. Elle explique son geste dans ce court roman témoignage. Je ne sais pas exactement à quel point son témoignage est romancé, mais il semble néanmoins toujours nécessaire et d’actualité. Il aborde de nombreuses thématiques : le processus militant de partir de revendications pour passer à l’acte, de l’omniprésence de la beauté dans la société, l’habitude qui banalise les violences sexistes et sexuelles tant elles sont nombreuses et récurrentes.

Ce témoignage peut servir d’exutoire pour toutes les jeunes filles, même encore actuellement. Qu’elles ne se sentent pas seules, qu’elles puissent prendre du recul et s’extraire des carcans de beauté dans lesquelles on cherche à les enfermer.

A titre personnel, j’ai un peu de mal avec l’idée que le fait de s’être rasé le crâne l’ai rendu laide et qu’elle ne parle pas de la puissance et de la confiance en soi qu’un tel geste apporte. Et je n’ai vraiment pas apprécié non plus la façon dont elle décrit les harceleurs en utilisant le mythe du monstre (les agresseurs tiendraient plus des créatures monstrueuses que d’hommes lambda).

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MythoMamie

Voilà un livre hilarant, émouvant et prenant ! Réunissant une jeune adolescente en plein décrochage scolaire et une vieille dame mythomane, racontant mille et un bobards, terreur des aides à domiciles !

Alphonsine est la fille unique d'une mère célibataire, l'école, elle ne la supporte plus. Alors, elle la quitte ! Seulement, sa tante ne l'entend pas de cette oreille et l'engage dans sa société d'aides ménagères pour ne pas qu'Alphonsine se tourne les pouces. Très "premier degré", la jeune fille ne laisse pas beaucoup de place aux sous-entendus, elle est franche et un peu naïve. Le total opposé d'Hortense qui compose sa vie comme une musique perpétuelle ! Menteuse experte, elle change de personnalité comme de chemise pour s'adapter à toutes les situations !

La rencontre de ces deux femmes donne un cocktail amusant et surprenant. Entre les situations cocasses créées par les falsifications d'Hortense et la vie d'Alphonsine qui n'est pas des plus roses, ce livre a tout pour charmer, ado comme adulte !

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La divine

On pourrait penser à une bluette de groupie gnangnan aveuglée par sa passion pour un artiste qui l’ignore superbement mais les choses sont loin d’être aussi convenues. Certes, Elie Emerson en chanteur écorché vif à la Damien Saez a des aspects assez caricaturaux. Mais c’est à travers l’évolution du personnage de Ludivinie que le texte prend toute sa dimension. Au fil des années sa passion pour Elie ne faiblit pas mais entre la collégienne aux yeux plein d’étoiles devant son idole et l’étudiante en littérature à la Sorbonne suivant toujours de très près la carrière du chanteur, sa personnalité n’aura de cesse de s’affirmer et de se complexifier.



La Divine est bien plus un portrait de femme qu’un portrait de fan. Une femme au tempérament clame et doux, indépendante et cultivée, difficilement influençable et d’une grande maturité. Une femme moderne et admirable en somme.


Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Le mur des apparences

Au lycée Pasteur, Justine est depuis toujours victime de harcèlement, elle s'est réfugiée dans le travail et la nourriture et elle encaisse les quolibets depuis des années. Dans sa classe, la star, c'est Margot Emeline, elle est belle, elle est intelligente, elle est riche et elle est évidemment très populaire. C'est la princesse. Or elle se suicide et tout le lycée assiste à ses obsèques à Moroi.



Justine va présenter ses condoléances à la famille Emeline et en profite pour voler dans la chambre de la défunte les journaux intimes de celle-ci. Elle a une arme redoutable, elle connaît dorénavant les secrets de la bande de bourgeoises qui gravitaient autour de Margot et elle en profite sur les réseaux sociaux pour prendre un ascendant sur ses anciennes tortionnaires.



Elle devient amie avec la bande de Keindra, de jeunes filles noires, Eliana, Syrine, Deborah, Rafia. Mais Justine rencontre Jordan, le petit ami officiel de Margot, celui-ci avait conclu un pacte avec Margot, il était officiellement son petit ami pour cacher son homosexualité et Margot pour cacher un secret...



Justine enquête et découvre que la famille Emeline cache de nombreux secrets, la mère est alcoolique, le père est un joueur invétéré et a besoin de l'aide financière de son frère qui est présent dans la maison...



Un roman social noir français. Harcèlement scolaire, suicide abouti, alcoolisme, addiction au jeu, racisme, discrimination sociale, licenciement économique et inceste sont les thèmes de ce court roman.



La narration à la première personne permet d'entrer frontalement dans les souffrances, les colères et les doutes de la jeune héroïne, victime de harcèlement scolaire et boulimique. L'enquête sur sa camarade de lycée suicidée conduit à faire éclater la vérité, la jeune fille trop parfaite cachait de terribles secrets familiaux.



Cette narratrice est intelligente, studieuse et cultivée et elle a de nombreuses références littéraires. La surabondance des thématiques ne permet pas toujours de donner une réponse à toutes les questions et il est possible de rester dérouté.e par quelques ellipses du récit.

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Les tribulations d'un stylo plume

Au détour d'un challenge, un stylo faisait l'affaire..

Un stylo plume qui , comme les souliers de Félix Leclerc, a beaucoup voyagé. de poche en poche, de comptoir en tiroir, il en a écrit des petits mots, d'amour, de rupture, de rage, de colère ou de joie ... Et si vous goutiez à nouveau le plaisir d'ouvrir votre boite aux lettres et d'y trouver un petit mot glissé dans une enveloppe ou une simple carte postale ...

Mais là je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre,

Nostalgie , nostalgie !
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Mamie passe le bac

Classé « littérature jeunesse, ce court roman, qui se lit à toute vitesse, est présenté en 4ème de couverture comme étant pour les 10-110 ans. C’est tout à fait vrai. On peut le lire quand on est pré-ado, mais aussi quand on est adulte. C’est très actuel et très bien fait.

La présentation du texte offre une particularité, que j’avais découverte en lisant en ligne les premières pages. Cette particularité m’avait interpellé pour une raison évidente : l’auteur, qui a publié cette histoire en 2013, alterne dans son texte des extraits d’un blog, du journal intime des différents personnages, des correspondances entre eux (via Facebook, des post-its, des mails, ou des mots en marge du cahier d’anglais de l’héroïne), le tout sans mettre de liant entre ces différents fragments. Bref, Gwladys Constant a procédé comme je l’ai fait dans mon premier roman (moi, il n’y a pas d’extraits de blog, ni de mails ni de Facebook, puisque ça se passe dans les années 80). Je découvre Mamie passe le bac (sous-titre : « ça vous pose un problème ? ») après publication de mon roman, mais nous l’avons écrit un peu à la même époque. Là où j’ai fait dans la tristesse, Gwladys Constant a fait dans la comédie moderne, idéale pour la littérature jeunesse voire pour le feel-good, tendance littérature pour poulettes. Et ça fonctionne !

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MythoMamie

Gros coup de coeur pour ce roman pour ados !!!

La couverture "bling-bling" ne rend pas hommage au contenu je trouve même si Alphonsine - rebaptisée Daphné - accompagne la vieille dame Hortense (chez qui elle a un contrat d'aide à domicile) dans des boutiques de luxe et autres lieux chics.

J'ai adoré cette rencontre entre une adolescente que l'école n'intéresse pas et une octogénaire pleine de malice qui a décidé de multiplier sa vie en s'en inventant des milliers d'autres au gré des discussions.

De cette association, Alphonsine va apprendre la vie active et remonter son estime d'elle-même. Une belle amitié qui va leur offrir à toutes deux des moments de bonheur et beaucoup de fous-rires.

C'est tendre, humain et drôle mais aussi émouvant.
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L'étendard collégien est levé !

Ce livre parle de Juliette qui décide de venir à ces heures perdues.

J' ai bien apprécié ce livre,il parle du collège on ne sent aucune émotion .

Je n'ai pas rencontré de difficulté de lecture,je suis très facilement entrée

dans l'histoire et la fin est prévisible
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La divine

L'histoire nous emmène à la découverte de deux facettes opposées du talent.



La gloire, le succès peuvent présenter un revers de médaille avec des déchirures, des doutes, des souffrances extrêmes.



Dès lors, comment peut-on aimer et accepté d'être aimé lorsque l'on vit tout entier pour son art ?
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L'étendard collégien est levé !

Ce livre parle de la sixième.C'est un humain qui raconte l'histoire;

Je l'ai apprécié parce que cela parle du collège. Je n'éprouve rien comme é motion.Je n'ai pas eu de difficultés à lire. Je suis entré facilement dans l'histoire.La fin n' est pas prévisible.
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Le mur des apparences

"Le mur des apparences" est un superbe roman de Gwladys Constant que j'ai lu d'une traite. L'autrice a une belle plume, parfois crue, parfois poétique, que j'ai adoré et qui dépeint avec justesse et réalisme les émotions humaines. Elle y aborde les questions du harcèlement scolaire, de l'isolement, des secrets et des mensonges. Une lecture très prenante qui prend aux tripes par moments et qui délivre un message fort : il faut voir au-delà des apparences, ce que l'on voit d'une personne n'est pas forcément ce qu'elle est.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le mur des apparences

Je n'aurais jamais entendu parler de ce roman si je n'avais pas regardé une vidéo d'une booktubeuse que j'aime bien.



Justine est une jeune fille victime de harcèlement au sein de son lycée et sur les réseaux sociaux. Et pourtant, ce n'est pas elle qui va se suicider mais Margot, la reine des abeilles, la fille belle, intelligente et populaire. Troublée par cette mort incompréhensible, surtout de son point de vue, Justine fera tout pour en comprendre les raisons.



Comme son titre l'indique, il sera question dans ce roman pour adolescents du harcèlement et du culte des apparences, ce que nous montrons aux autres, et qui a son pendant bien entendu, ce que nous ne voulons surtout pas montrer. Mais ce roman aborde bien d'autres thèmes dont je ne parlerai pas ici pour ne pas trop en dévoiler, car ce roman est court, bien trop court.



Même si sur le fond, c'est très intéressant, qu'il se lit vite et bien, l'autrice, certainement dans un souci de bien faire, en fait trop, justement, en évoquant beaucoup, beaucoup trop de sujets. Ce qui fait qu'en parlant de beaucoup de choses, on n'approfondit pas assez, et qu'on finit par ne parler de rien. Et c'est bien dommage car elle aurait pu sans difficulté s'accrocher à son sujet de départ et dérouler son intrigue comme un thriller (car oui, on veut savoir la raison du suicide de Margot). Pour le coup, il n'y a aucune longueur dans ce roman, il y manque par contre de la densité et de l'épaisseur.



Les personnages sont rapidement abordés, même Justine dont on ne comprend pas trop la "transformation". Je ne suis pas certaine que dans la "vraie" vie cela puisse se dérouler de cette manière. Vous allez me dire qu'on est dans un roman, certes. Mais il est à destination des adolescents et à cet âge-là, sauf en partant dans du bon gros fantastique ou de la SF, on veut du réel, du palpable. Le public adolescent est très exigeant (et il a bien raison).



Mais si je passe au-dessus de ces constatations, je peux quand même dire que j'ai trouvé cette lecture plaisante et que j'ai même eu le coeur serré à la fin.



Une dernière chose: je n'aime pas du tout mais alors pas du tout la couverture, notamment les détails sur le côté (il s'agit d'une personne derrière un appareil photo). Cela colle au sujet mais elle m'a mise pour ma part assez mal à l'aise (mais ce n'est que mon opinion).



Lu en septembre 2021
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Khadim, le petit Lord

Khadim et Koumba, sa mère, arrivent du Sénégal et vivent dans un centre d'accueil. Grâce à Edwige, ils vont faire la connaissance d'une généreuse comtesse qui abrite des personnes en difficulté dans son royaume, son vaste manoir. La comtesse leur fera également part de sa grande sagesse.



J'ai vraiment apprécié les mots justes de la comtesse pour chaque situation, cela témoigne de son esprit. D'ailleurs, il est dommage de ne pas avoir plus d'informations sur elle. Le passage où Khadim pleure parce qu'il a peur d'être chassé par son hôte était adorable. D'autant plus que la réponse de celle-ci était si rassurante, et si belle. Le fait qu'elle lui fasse découvrir sa bibliothèque, pièce qui lui est entièrement réservée, créé une certaine connivence.



Les vers de Prévert sont introduits aux moments opportuns, ils ne gênent pas l'histoire et la lecture mais reformulent le passage de façon poétique. On dirait que Khadim s'est lié à Prévert parce que ses mots siéent aux évènements de sa vie.



Je trouve que la fin est abrupte, on ne sait pas ce qu'il advient concrètement de Khadim et de sa maman. Mais elle a tout de même un sens, en effet, on commence le récit avec leur arrivée au manoir et on le finit avec le départ d'un autre personnage.



La couverture est si jolie ! On y retrouve des vers croisés dans le livre et puis, les personnages de la comtesse et de Khadim illustrent le lien qui s'est construit durant le récit. Les bourgeons et les fleurs qui les encadrent évoquent le jardin du manoir et aussi, le renouveau, la naissance d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ pour Khadim.



C'était rapide à lire mais très agréable, par les très belles tournures et comparaisons de l'autrice.



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Offense dans la cité

Comme Amédée est le seul à ne jamais craindre la bande de Momo, ce dernier l’agresse violemment. Malheureusement, il ne savait pas qu’Amédée est le grand-père de Pénélope dont Momo est secrètement amoureux. Mais Amédée, pistolet au poing, oblige un jour Momo à venir chez lui. Progressivement, ils apprennent à se connaître.

Les références littéraires ou culturelles multiples (Mozart, Corneille, Aragon, ou encore l'œuvre "le radeau de la méduse"…) nécessitent un accompagnement pour ldes collégiens.
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La divine

Parfois bouleversant, ce livre est aussi une belle déclaration à la poésie, en particulier à celle des poètes français maudits du XIXe siècle, Rimbaud en tête.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Le mur des apparences

J'ai bien aimé ce livre car l'histoire était facile à comprendre. Certaines personnes peuvent se reconnaître car c'est un sujet d'actualité mais j'ai trouvé l'histoire triste parce que personne n'est soit même à cause du regard des autres. Ce n'est pas normal de se priver d'être qui on veut à cause de personne qui vous juge.
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L'oncle Mika

je trouve que ce livre est plutôt bien.
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