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Critiques de Gyles Brandreth (195)
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Brillante série policière/historique dont le héros est Oscar Wilde.

G. Brandreth connait sur le bout des doigts la vie et l'œuvre d'Oscar Wilde. Cela se voit, et en plus, l'écriture est belle et savoureuse. Les différents opus composant cette série peuvent être lus indépendamment les uns des autres.
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Oscar Wilde et les crimes du Vatican

Oscar Wilde et les crimes du Vatican... je dépile, je dépile...



Pitch :

Arthur Conan Doyle est fatigué... Vraiment, écrire son Sherlock Holmes est épuisant, énergivore et chronophage.. Il n'a plus un instant pour faire autre chose... un courrier en retard digne de Gaston Lagaffe.. Mais vu que Doyle n'est pas Gaston, c'est un homme sérieux consciencieux et responsable, il s'offre des vacances, mais il embarque le courrier avec lui, histoire de se mettre à la tache.. C'est que Sherlock a des admirateurs et des admiratrices.. la plupart des lettres et des colis sont envoyés aux 221B Baker street, adresse qui comme nous le savons n'existe pas, mais la poste en ces temps là est accommodante et renvoie le tout à son éditeur. Par contre pourquoi avoir choisi l'Allemagne et une ville d'eaux, de curiste déprimante à souhait ? Ça nous ne le saurons pas.. Mais le choix fut, pourrait-on dire judicieux, il y retrouvera de manière complètement fortuite, son ami Oscar Wilde, envoyé là par Constance qui trouve qu'il prend du gras.. mode régime régime, enfin un régime à la Oscar, un de ces régimes qui ferait mourir d'apoplexie n'importe quel nutritionniste... et en parlant de mourir... en ouvrant les colis destiné à Sherlock, ils vont tomber sur un truc plutôt étrange... plus qu'étrange même.. Ni une ni deux, les voilà partis pour Rome, le cachet postal du colis.. toute excuse est bonne à prendre pour Oscar et fuir cette ville d'eau insipide, où même fumer est interdit...



L'ombre de Keats plane sur tout le roman.. j'en étais un peu mari, vu que j'ai jamais lu Keats, mais bon... Keats un poète mort à Rome très jeune (comme tous les grands poètes j'ai l'impression, et là une petite voix dans ma tête me souffle : Et Hugo, alors ? C'était pas un jeune premier... certes ^^).



L'ami journaliste des autres enquêtes que j'avais lu, est rangé au placard pour être remplacé par Conan Doyle, et c'est mieux. Il est choupi à souhait ce brave Conan, il m'a fait penser au Hasting de la mère Agatha, un jupon passe et le voilà tout en émoi... ^^



Une sombre affaire dans les couloirs du Vatican.. bon ne vous attendez pas à du Brown, rien à voir et quelque part tant mieux. Même si ça dézingue à tout va, et qu'au final il va y avoir un certain nombre de cadavre, on est dans le feutré, avec thé et sandwich au concombre, même si on est en Italie...

Nous rencontrons pléthore de personnage, tous plus louches les uns que les autres, les suppositions vont aller bon train, même si Sherlock le dit bien, la supposition c'est le maaaaaal... Certaines ( pour moi) s'avéreront justes ( des fois c'est pas le cas... là oui pour certaines choses...).



Un bouquin agréable, plein de soleil, de moeurs un peu étranges, de squelettes dans le placard et ailleurs, plein de bon mots et autres aphorismes Oscar oblige...



Mais c'est quand même dommage pour Conan, être au Vatican, traverser mainte fois la chapelle Sixtine, et ne jamais pouvoir voir cette merveille.. toujours dans le noir... là, il a quand même pas de bol...
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Oscar Wilde et le mystère de Reading

Gyles Brandreth est un grand admirateur et un grand spécialiste d'Oscar WIlde, et cela se ressent dans ses écrits, bien que ce soit des romans.

"Quelle est la part de vérité dans tout cela?''A cette question souvent posée à l'auteur de cette série, celui-ci répond: ''tout est vrai ou presque tout. En tout cas, beaucoup plus qu'on ne le croirait". Ce sont des romans très documentés, qui présentent différents aspects de la vie d'Oscar Wilde, son époque, l'atmosphère qui entoure cet auteur hors du commun.



Ce roman nous fait connaitre deux ans de la vie de Wilde, passé entre différentes prison, et particulièrement celle de Reading, suite à un retentissant procès pour outrage aux bonnes mœurs. Sa vie dissolue a fait scandale.

Un homme cultivé et raffiné, habitué aux plaisirs faciles a bien du mal à s'habituer aux conditions de vie rigides et rustiques des prisons. Etre aux ordres, être puni pour la moindre parole échangée, l'humiliation au quotidien par la tenue, le masque,...Les hommes ne sont plus que des matricules et ne peuvent plus parler.



Voilà ce beau parleur condamné au silence!!!

Voilà ce fin gourmet devant se contenter d'un infâme gruau qui lui donne la dysenterie!!!

Sans parler évidemment de la privation de livres...

De quoi se rouiller les méninges.



Au fil des mois, ses conditions de détention s'améliorent, son environnement gagne un peu en humanité, mais il reste toujours le détenu C-3-3 condamné aux travaux forcés, lui qui n'a jamais fait d'exercices physiques de sa vie.



Le lecteur fait connaissance avec la faune hétéroclite de la prison, entre un indien "inverti", un nain qui devient fou, un empoisonneur en série...



Mine de rien, que de morts dans l'entourage carcéral d'Oscar Wilde! Dans la prison, comme dehors dans les jours qui suivent sa sortie, Oscar mène l'enquête... Ses petites cellules grises ne ce sont pas rouillées. Il fait sien l'adage de Sherlock Holmes: quand on a éliminé toutes les pistes possibles, celle qui reste, aussi improbable soit-elle, est forcément la bonne!

Il sortira malgré tout marqué à jamais de ses deux ans de prison.

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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Il y a tout dans ce roman : un intrigue très bien ficelée, des personnages colorées (Oscar Wilde et Arthur Conan Doyle... excusez du peu) .... IL n'y a rien à en redire.



Mais ... comme une impression de déjà vu, déjà lu...



Mais ... on ne retrouve pas franchement la causticité d'Oscar Wilde, on a la sensation que c'est un peu édulcoré, que ses propos ont été filtrés. Je m'illusionne peut-être mais j'attendais un personnage plus cynique, ayant plus de verve.
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Deuxième tome des aventures d'Oscar Wilde en tant que détective, "Oscar Wilde et le jeu de la mort" est encore meilleur que le premier!

Gylles Brandeth, l'auteur, nous plonge dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, et plus précisément dans le monde d'Oscar Wilde et de ses amis.

Après avoir triomphé avec sa pièce de théâtre, Oscar Wilde convie ses amis du Club Socrate à un dîner un dimanche soir. Il leur propose un petit jeu : désigner secrètement qui chacun souhaiterait assassiner... Mais ce qui ne devait être qu'un jeu se transforme rapidement en drame : les personnes désignées lors du jeu meurent les unes après les autres... Oscar Wilde, toujours perspicace, décide alors de mener l'enquête, accompagné de son fidèle ami Robert Sherard. Et il y met d'autant plus d'ardeur que sa femme; Constance, et lui-même figurent sur la liste...



Brandeth nous fait découvrir non seulement une époque, mais aussi tout le foisonnement intellectuel de cette fin de XIXe siècle. On peut se sentir un peu perdu au début, avec tous les personnages... Mais cela rentre vite dans l'ordre!

A conseiller vivement aux amateurs d'enquête policière (digne de Sherlock Holmes), aux fans d'Oscar Wilde et à tous les lecteurs appréciant l'humour, l'érudition et un style très agréable à lire!
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Il est évidemment difficile de parler d'un roman policier sans vous en dévoiler certains éléments de l'intrigue, mais j'ai beaucoup aimé. Dans le roman, Oscar Wilde admire le personnage de Sherlock Holmes et tente de résoudre l'enquête en suivant son exemple. J'aimerais avoir son sens de l'observation ! On voit d'ailleurs dans le récit Arthur Conan Doyle qui apporte sa contribution à l'enquête. Le personnage d'Oscar Wilde est sous ses airs de dandy un excellent enquêteur et je ne m'attendais pas du tout à la conclusion de l'affaire, ce qui est pour moi un bon critère pour juger un roman policier. L'auteur a fait une enquête approfondie sur Oscar Wilde, ce qui se ressent dans l'épaisseur et la personnalité du personnage. J'ai également apprécié la richesse des références culturelles aux pièces de théâtre, à l'art, j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver dans l'entourage de Wilde. Par contre, je pense que quelqu'un qui n'apprécierait pas autant que moi le côté historique de ce roman pourrait s'y ennuyer car il y a énormément de références culturelles (expliquées par le traducteur) et d'explications sur la vie d'Oscar Wilde.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Quand j'ai lu "Oscar Wilde et le cadavre souriant" je ne savais pas que c'était le troisième tome d'une série mais cela ne m'avait pas gêné et comme j'ai été enchantée de ma lecture, j'avais décidé de lire le premier en espérant ne pas être déçue. Et tel est le cas ! Avec une écriture fluide, des tournures de phrases excellentes, un humour savoureux, j'ai retrouvé Oscar Wilde ainsi que des figures de cette fin du XIXe siècle (Arthur Conan Doyle...). Un petit bémol concernant l'enquête où il faut attendre pratiquement la moitié du roman pour qu'elle décolle mais les rencontres, les dialogues, les descriptions de l'atmosphère de cette époque nous font patienter sans même que l'on s'en rende compte !!
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles est le premier opus d'une série de six consacrée au poète et dandy irlandais Oscar Wilde. Il a été publié en 2007 en Angleterre et en 2008 en France. Fasciné depuis son enfance par ce personnage haut en couleur et charismatique, Gyles Brandreth prend prétexte d'une énigme à résoudre pour plonger le lecteur dans l'Angleterre victorienne dont il restitue l'atmosphère inimitable avec beaucoup de réalisme, et pour nous faire découvrir Oscar Wilde dans le rôle inhabituel d'un enquêteur plein de ressources et d'une vive intelligence. Il est indéniable que l'auteur britannique possède une connaissance de sa biographie très pointue et très bien documentée.

L'originalité du roman: écrit à la première personne, c'est par la voix de Robert Sherard, ami et biographe d'Oscar Wilde, sous la forme de mémoires inédits, que le lecteur se retrouve entraîné dans leur quête de la vérité. Egalement grand admirateur de Sherlock Holmes, Gyles Brandreth attribue à son héros les mêmes facultés de déduction dont il fait usage afin de démêler les fils embrouillés de ce crime.

De très nombreuses allusions littéraires et historiques contemporaines d'Oscar Wilde émaillent le récit, rendant ainsi le récit très vivant, très réaliste, car le poète irlandais était un homme très cultivé. Les citations concernant aussi bien le monde littéraire ( allusions au Henry IV de Shakespeare; au poète Abraham Cowley; à l'opéra d'E. Chabrier " Le roi malgré lui"; au Chapelier Fou et au Lièvre de Mars, personnages du roman Alice au Pays des Merveilles;  au roman David Copperfield que Dickens a écrit à Broadstairs; citation du poème "The Excursion" écrit en 1814 par W.Wordsworth; mais aussi aux romans "Une Etude en Rouge" et "Le Signe des quatre" mettant en scène Sherlock Holmes, ainsi qu'au "Portrait de Dorian Gray" qu'Oscar est en train d'écrire à l'époque où se déroulent les événements du roman)

Mais également l'érudition du poète irlandais dans le domaine de la peinture ( allusions à l'aquarelle " Dante dessinait sur un ange " de Rossetti; à James Whistler qui fut voisin et ami des Wilde; à Sir Godfrey Kneller, portraitiste de cour aux 17e et 18e siècles; allusion également au peintre Sir John Millais)et surtout du monde du théâtre qu'Oscar Wilde a fréquenté autant comme auteur que comme spectateur ( apparition de l'actrice Ellen Terry, de l'acteur et directeur de théâtre Sir George Alexander, du prolifique auteur de comédies Henry James Byron, de la grande actrice et chanteuse Marie Tempest, ainsi que de Henry Irving, acteur et directeur de théâtre très célèbre en son temps, ami d'Oscar Wilde).

Les nombreux repères historiques permettent de donner une réelle épaisseur au récit qui ne se contente pas de présenter la résolution d'un meurtre par un personnage historique célèbre. Gyles Brandreth propose au lecteur un véritable voyage dans le temps, une reconstitution très riche et solide s'appuyant sur l'actualité : par exemple, allusion au meurtre de Marie Aguétant que Robert et Oscar avait rencontrée à Paris, aux crimes de Jack l'éventreur d'août à novembre 1888, au scandale de Cleveland Street; mais aussi évoquant  des lieux ( le Collin's Music Hall ouvert en 1862, au Cadogan Hôtel, un des hôtels de luxe les plus prestigieux de Londres) ainsi qu'à des événements touchant à la vie privée du poète ( son mariage avec Constance en 1884, son emprisonnement et son arrestation).

J'ai beaucoup apprécié ce roman policier original, aux dialogues vifs et intelligents, avec une pointe d'humour toute britannique. Malgré certains faits qui n'échappent pas au lecteur de romans policiers averti, le rebondissement final assure à l'intrigue un louable effet de surprise. Quel plaisir de déambuler aux côtés de cet homme exceptionnel que fut Oscar Wilde! Gyles Brandreth nous donne ainsi le regret de ne pas l'avoir rencontré au moins une fois dans la loge du Lyric Théâtre, à la table d'un luxueux restaurant à déguster des huîtres, dans son salon victorien à l'écouter pérorer sur ses contemporains...

Un bémol toutefois: la peinture par trop idyllique de la vie et du couple d'Oscar Wilde, comme si l'auteur les avait revêtus d'un vernis très fin sous lequel pinte une réalité moins belle, plus sombre, plus conforme à la personnalité contrastée du grand poète. Cela dit, " Oscar Wilde et le Meurtre aux Chandelles" est à savourer tranquillement assis au coin d'un bon feu, dans un fauteuil confortable avec une seule envie, dès la dernière page tournée, lire le volume suivant...


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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Oscar Wilde et le Meurtre aux Chandelles?

"J'ai reçu ce livre en cadeau (pour deux autres achetés si je me souviens bien) mais j'avais de toutes façons très envie de le lire, espérant que ce serait dans la veine des Anne Perry. D'ailleurs, si je ne l'ai pas lu plus tôt, ce n'est pas par manque d'envie mais plutôt pour faire durer le plaisir en quelques sortes."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Oscar Wilde se rend à un rendez-vous et en pénétrant dans une pièce, y découvre le cadavre nu d'un jeune homme de sa connaissance. Il finit par s'adresser à la police mais le corps à alors disparu et personne ne le prend au sérieux. Il va devoir enquêter lui-même."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"Parfois, lorsque l'on attend trop d'un livre, cela nous gâche la découverte je pense. Peut-être fut-ce le cas ici, ce qui est sûr c'est que je ressors vraiment mitigée de cette lecture. J'ai beaucoup aimé rencontrer Oscar Wilde qui m'a l'air exceptionnellement bien dépeint et dont les traits d'esprit sont un pur régal. Du coup, en comparaison, son compagnon d'infortune, qui nous raconte l'histoire, nous parait fade, au mieux, sans intérêt et légèrement idiot si l'on est moins indulgent. C'est très certainement voulu, calqué sur le modèle de Sherlock Holmes et du Docteur Watson, sauf que je n'ai jamais eu l'impression que Watson était idiot. En fait, cela ressemble plus au duo Poirot/Hastings mais j'ai une vraie tendresse pour ce dernier alors que je n'ai jamais réussi à m'attacher à Robert Sherard. Je pense que c'est ce qui m'a principalement gêné. L'autre point est la faiblesse de l'enquête qui n'est presque qu'un prétexte dans ce tome-ci il me semble alors que c'est l'un des éléments qui m'attirait le plus."



Et comment cela s'est-il fini?

"La résolution de l'enquête se fait en deux parties, l'une à laquelle je m'attendais depuis les premières pages du livre, ce qui est particulièrement décevant, l'autre qui m'a surprise mais qui n'a pas vraiment réussi à compenser le reste. Je ne sais pas encore si je vais poursuivre cette série alors que je m'attendais à un coup de coeur. Snif."


Lien : http://booksaremywonderland...
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Une enquête policière bien sympathique, menée avec originalité, brio et une vraie touche british par Oscar Wilde. Si une partie du dénouement se laisse envisager très vite, l'auteur nous offre un ultime bouleversement qui apporte un peu du piment qui manque un peu cependant à l'histoire. Mais l'on passe réellement un bon moment de lecture.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

un roman policier qui nous emmène à Londres, en 1889. Rien que de très banal à première vue. Ce qui l'est moins, c'est que le héros du roman, comme le titre nous le laisse deviner, n'est autre qu'Oscar Wilde, le grand écrivain irlandais, himself.

Oscar Wilde donc, qui, outre ses activités littéraires donne de temps en temps des cours à des élèves d'origine modeste mais prometteurs. Et justement, dès les premières pages, il tombe par hasard sur l'un de ses élèves, Billy Wood., mort dans une pièce entièrement vide, égorgé , dans une mise en scène qui évoque un crime rituel. Or lorsque Oscar (qui, bien que choqué, ne résiste pas à une certaine tendance à remettre au lendemain, il faut bien le dire) se décide à aller signaler le meurtre à la police, le cadavre a déjà disparu, la scène de crime à été récurée de fond en comble. Pas de cadavre, pas de crime, et donc, pas d'enquête. Oscar décide donc de mener sa petite enquête, entrainant dans son sillage deux amis écrivains, Robert Sherard et un certain humm Arthur Conan Doyle, sur la mort du pauvre Billy, tandis que les autorités continuent à tergiverser.



Comment dire.. D'une part, on est dans un grand détective 10/18, donc comme souvent, ce n'est pas spécialement l'enquête qui compte vraiment, mais plutôt l'ambiance. et pour l'ambiance, là on est servis: de clubs huppés en soirées mondaines, de scotland yard aux réunion d'esthètes plus ou moins décadents ( enfin, décadents par rapport aux moeurs "officielles" de l'époque), c'est une visite plutôt sympathique du Londres de la fin du XIX° siècle. Plutôt sympathique, mais pas inoubliable.



En fait il y a 2 choses qui me gênent un peu: D'abord, quand on a Oscar Wilde comme héros, il faut bien s'attendre à ce qu'il prenne toute la place. Et pour le coup, Oscar est partout, tout le temps, et malheureusement, les autres personnages peinent un peu à exister. Du coup, je n'ai pas franchement pris les autres en affection, même pas Robert, le narrateur et meilleur ami de Wilde, un peu trop figé dans son rôle de Don Juan pour qu'on s'intéresse vraiment à lui.



Ensuite deuxième problème à mon sens: l'auteur connait bien ce dont il parle. Même un peu trop en fait, du coup il en fait des tonnes: références par ci, références par là, citations de Wilde, de Wordsworth, de Doyle, des scandales de l'époque, de Jack l'éventreur, de Marie Aguetant, de Ellen Terry etc.. du coup, il lâche l'affaire pour se concentrer sur ses références, et arrivée à la moitié, je le dis clairement, je me fichais totalement de savoir qui avait assassiné Billy. Mais alors vraiment totalement. Ce qui est un paradoxe pour un roman policier.



Du coup je ne pense pas continuer cette série.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Oscar Wilde et les crimes du Vatican

Gyles Brandreth a toujours le chic de nous balader dans l'univers d'Oscar Wilde, et c'est encore avec plaisir que je retrouve le dernier roman qu'il vient d'écrire sur son auteur favori. Que de bons mots et aphorismes sortent de la tête d'Oscar, mais cette fois ils nous sont rapportés par Arthur Conan Doyle et non par Robert Sherard comme dans les précédents.



Conan Doyle est fatigué de son personnage de fiction, Sherlock Holmes, et doit faire face à des centaines de lettres de ces admirateurs et surtout de ses admiratrices, qui n'hésitent pas à demander conseil directement à Holmes pour résoudre leur problème. Il décide de prendre dix jours de vacances, dans une station thermale en Allemagne afin de répondre tranquillement à ces lettres. Dès son arrivée, il tombe sur...Oscar Wilde, lui-même en cure!!! Des vacances qui n'en seront pas, Wilde ne tenant pas en place.

Dans le courrier, Arthur et Oscar trouvent trois enveloppes en provenance d'Italie, de Rome (expédiées au 221b Baker Street!). A l'intérieur, une main momifiée, un doigt porteur d'une bague marquée des clés de Saint Pierre, et ce qu'ils pensent être une touffe de cheveux. Il n'en faut pas plus pour que le cerveau de Wilde se mettent en ébullition, et le voila parti à imaginer les crimes ayant pu se commettre au Vatican.

Nos deux auteurs-détectives répondent à cet appel anonyme, et nous les retrouvons plongés dans une aventure qui les conduit au plus près de l'entourage du pape.

L'imagination, les lectures et le pouvoir de déduction d'Oscar Wilde font à nouveau des miracles, tandis qu'Arthur Conan Doyle joue à son tour le rôle de faire-valoir de l'intelligence hors-paire de Wilde, ne voyant jamais où le ''maïtre'' veut en venir. Cependant, ce voyage, loin d'être de tout repos comme il l'avait souhaité, lui fournit l'inspiration pour sa prochine nouvelle holmesienne, et nous voyons apparaitre pour la première fois le personnage de Mycroft Holmes, à l'image d'Oscar WIlde.

Encore un petit plaisir de 400 pages, mais qu'on ne lâche pas tant qu'il n'est pas fini.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

‘’Je fus stupéfié par son apparence (…)De toute évidence, il ne s’était pas rasé depuis la matin et, (..) il ne s’était pas changé pour le diner. Il portait ses vêtements de tous les jours ». Pour un dandy toujours attentif à son apparence, qu’est ce qui a bien pu arriver à Oscar Wilde pour le perturber au point de se négliger ?

Oscar Wilde, amoureux de la beauté, s’est retrouvé face à face avec une mise en scène macabre et une gorge tranchée. Le roi de la procrastination tergiverse, tarde à prévenir la police, ne lui fait pas confiance et se lance dans une enquête parallèle avec ses amis Robert Sherard et Conan Doyle.

Wilde met en œuvre les techniques d’enquête et de réflexion de Sherlock Holmes, personnage que Conan Doyle vient de créer avec sa première nouvelle (Une étude en rouge). Robert Sherard lui sert de faire-valoir, sa naïveté révélant la perspicacité d’Oscar Wilde. On retrouve ainsi un couple Holmes-Watson, transposé en Wilde-Sherard, ce dernier devenant le biographe de Wilde, comme Watson était celui de Holmes. Mais il ne faut pas oublier Conan Doyle lui-même, fier de voir que ses écrits sont assimilés, et qui, l’air de rien, avait lancé son ami Oscar sur la piste d’un coupable aux mœurs choquantes en leurs temps. Un petit régal documenté sur cette époque et sur les personnages, qui donne à chaque fois envie de se replonger avec bonheur dans les originaux, ce que je fais à chaque fois que je le peux.

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Oscar Wilde et le jeu de la mort

L'enquête? Peu importe, peu m'importe...

Je joue le jeu... Et il me fut agréable...

Être transportée dans le monde victorien et préraphaélite de Mister Wilde, un régal!

Us et coutumes, lieux, personnages, aphorismes, boutades, tous les ingrédients d'une époque sont réunis pour le plus grand bonheur des amateurs du genre.

Et le plus épatant, ce sont les recherches après et l'étonnement de se dire "oui, tout cela est vrai" (hormis l'enquête - tirée par les cheveux - prétexte).

Tout a existé et je rends hommage au travail de recherches (travail passionnel, on le ressent) de l'auteur.

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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Ce roman est totalement jouissif !



Lorsque Gyles Brandreth fait de Robert Sherard le narrateur de son histoire, on ne peut déjà qu'admirer l'idée. C'est donc par le témoignage de Robert qu'on accède à cette aventure tumultueuse que mène subtilement son grand ami Oscar Wilde. En accompagnant intimement celui-ci durant toute son enquête, on (re)découvre véritablement un personnage fabuleux de cette fin du 19ème siècle ! Des promenades en cab aux receptions mondaines, tout y est ! On est emporté dès la première page autant par les personnages et l'atmosphère londonienne qui nous sont rendus avec un réalisme hallucinant, que par le style et l'intrigue. Les premiers mois d'amitié entre Oscar Wilde et Arthur Conan Doyle sont décrits comme si on y était et quelques bons mots de Sherlock Holmes parsèment le récit... Dans les dialogues, on retrouve des phrases qu'Oscar Wilde a réellement écrites (et que l'on retrouve, pour l'une ou l'autre, dans Le portrait de Dorian Gray (qu'il est en train d'écrire au moment du récit)) et c'est avec délectation que je me suis plongée dans les diverses références à Dickens, Wordsworth (dont Robert Sherard est l'arrière petit-fils), Congreve, etc.

A côté de ça, l'intrigue est très bien dévoilée au fil du récit, de sorte que l'on soupçonne tour à tour chaque personnage du roman. Et on a aussi droit à des notes de bas de page très enrichissantes et loin d'être encombrantes.



Gyles Brandreth donne réellement corps au personnage d'Oscar Wilde, dandy et gentleman fascinant et l'enquête est donc d'autant plus captivante que l'auteur a totalement cerné le personnage, rendant le tout d'une crédibilité effarante !

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Oscar Wilde et le nid de vipères

J'ai tjrs été fan des ouvrages se dérouleront à la fin du 19e ou au début du 20e (Team auteurs normands forever 😍 !) et là, j'ai été servie !

J'avais pris ce livre lors qu'une offre "deux poches achetés un offert" et c'était visiblement la bonne pioche



Gyles Brandeth met en scène Oscar Wilde dans une série d'enquêtes que j'ai toutes envie de découvrir.

Ici, il est accompagné de son ami Arthur Conan Doyle et ils forment un duo tout à fait improbable et pourtant diablement efficace : autant Doyle est prude et mesuré, à toujours vouloir respecter la loi, autant Wilde est extravagant, extraverti et totalement fou, tel un véritable poète maudit !



Autour d'eux, gravite Robert Sherard (journaliste, écrivain et premier biographe d'Osca Wilde), Bram Stoker, SAR le prince de Galles, mais aussi les danseuses du Moulin Rouge, le compositeur Dvořák, l'ombre du professeur Charcot, entouré de ses patientes et ses disciples, ou encore Rex LaSalle, un homme qui se dit vampire...



Tout ce petit monde se retrouve au cœur d'une enquête pour meurtre survenu lors d'une réception chez le duc d'Albemarle.

Diligenté par SAR le prince de Galles, Oscar et Arthur vont devoir mener leurs investigations afin de découvrir la vérité.



J'ai autant aimé le contexte historique (les essais du professeur Charcot à Paris sur les "hystériques", les théâtres et cabarets londoniens et parisiens, Bram Stoker et ses recherches sur le vampirisme,...) que l'enquête en elle-même.

Les personnages sont bien campés et j'ai adoré les accompagner chaque jour, du petit déjeuner jusqu'au bout de la nuit.

Je suis une fan inconditionnelle d'Agatha mais cela ne m'empêche pas d'apprécier les autres enquêteurs, et le duo Wilde/Doyle m'a totalement convaincue, j'ai vraiment passé un excellent moment !



Je n'ai qu'une envie désormais : dénicher les autres tomes et m'en délecter !
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Oscar Wilde et les crimes du Vatican

Une série de romans qui m'enthousiasme et dont j'ai déjà parlé à maintes reprises ici même. Le genre de roman historique qui , loin d'être rébarbatif, t'apprend quantité de choses sans voir l'air d'y toucher, au détour d'une phrase. Un auteur qui arrive à t'immerger dans une époque dont tu ne sais à peu près rien, et qui te livre ça comme un vêtement sur mesure.

Bref, j'adore.

Cette fois-ci, Oscar Wilde est à Rome en compagnie d'Arthur Conan Doyle. Ils devraient tous deux faire une cure thermale, manger léger, prendre les eaux, mais décidément le destin en a décidé autrement. Le destin qui a chargé Arthur d'une valise de lettres d'admirateurs, auxquelles il doit impérativement répondre . Des œuvres de charité, des sociétés botaniques réclament sa présence. Et puis il y a cette enveloppe , envoyée d'Italie. Avec un objet à l'intérieur.

Une main humaine.

Cette seconde enveloppe, et cette troisième, qui rajoutent au macabre et au mystère.

Il n'en faut pas davantage à Oscar pour entraîner son ami dans la Ville éternelle, à la recherche d'un criminel haut placé dans l'entourage du Souverain Pontife....

Un régal, à tous points de vue.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Ce roman "trainait" dans ma PAL depuis 2011. Il était temps que je le lise.



Au terme, mon avis est assez mitigé. Il s'agit d'un roman policier mettant en scène Oscar Wilde et Sir Arthur Conan Doyle.



Oscar Wilde, j'aime bien. J'ai lu le Portrait de Dorian Gray qui reste un de mes livres préférés.

Conan Doyle, j'aime bien aussi, j'ai vu Sherlock Holmes sur Netflix.



Mais ce roman ne m'a pas transporté. L'histoire est agréable mais, pour la première fois, j'ai trouvé le coupable avant la fin du roman, cela ne m'était jamais arrivé.



Je ne dis pas que l'intrigue n'était pas bien menée, loin de là mais, à certains passages, les descriptions et les "politesses" échangées entre les protagonistes alourdissent la lecture.



Par contre, point fort de ce livre, c'est qu'il est bien documenté. Le contexte de l'époque est bien expliqué et s'appuie sur des faits véridiques.



Et donc, si le style peut être un peu lourd, l'apport historique, la description du contexte valent la lecture.



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Oscar Wilde et les crimes de la Tamise

Oscar Wilde et les crimes de la Tamise... Un bouquin cadeau de chéri... et ça y est je crois bien que je les ai tous lu.. Ouin, parce que c'était chouette... Non je viens de voir qu'il m'en reste un, une histoire de chandelle... Ouf...



Pitch :

C'est étrange, mais il vient de recevoir un câble de la part de son ami Oscar, l'invitant séance tenante pour un rendez-vous chez Melville Macnaghten le chef du département d'enquête criminelle de la police.... Heu pourquoi ?.. Pourquoi Oscar a ce rendez-vous, ça le stress d'ailleurs, et pourquoi doit-il venir avec lui ?.. Encore un coup de son Sherlock, ça l'agace, il n'en peut plus, il vomit son personnage.. il est écrivain, pas détective ! Et c'est toujours et gnagnagni Sherlock et gangnagna Holmes... rah... il va le faire cadancher ils vont voir ! Et tant pis s'il est un peu juste financièrement.. Il n'écrira plus les aventures de Sherlock ! Il écrira autre chose, d'ailleurs il est à la bourre là-dessus, écrire, et il sent bien que c'est pas demain la veille qu'il pourra s'y remettre, Oscar va l'entraîner encore une fois dans une des ses aventures de dingue dont seul lui à le secret...

Et pour en revenir à ce rendez-vous avec le chef de la police, et bien c'est simple... il a besoin d'eux, oui d'eux, pour découvrir l'identité de Jack l'éventreur.. Pardon ?...



Le bouquin nous prévient dés la première page, comme quoi se serait le dernier des aventures Doyle Oscar.. voilà la messe est dite.. hum jusqu'à la prochaine fois peut-être, ou un appel du pied d'un éditeur allez savoir...



Donc voici notre duo improbable à la poursuite de Jack l'éventreur.. Rien que ça ^^...

Pour dire j'ai été franchement contente, le mystère de Jack l'éventreur est rentré dans l'inconscient collectif, au panthéon des grands mystères... et j'aime bien les mystères...

C'est toujours aussi agréable à lire, l'époque est vraiment bien dépeinte... les us et coutumes, étranges ou non, il y a un peu de Boorman et de son Freak dans ce bouquin... phénomènes de foire et bocal de formol...

Oscar aussi est bien dépeint, la chute est annoncée.. Bosie est pourtant loin...

Conan moins catégorique (comparé aux crimes du Vatican), se battant avec ses propres démons, sincère dans son amitié...

La grande histoire est en marche, les meurtres s'accumulent et la petite histoire piétine (qui est Jack ?! ) enfin ça c'est ce que pense Conan, Oscar lui a déjà tout compris... Il nous fait son Poirot et nous laisse dans la mélasse...

ça c'est pas grave, avec Poirot j'ai l'habitude... ^^



La fin ? Bah je vais pas vous éventer le coupable, ça serait moche de ma part.. mais bon littérairement parlant c'était vraiment téléphoné ( je me comprends) donc ça m'a pas ni surprise, ni ému... ce n'est pas très grave d'ailleurs, bien souvent dans les balades ce n'est pas le but qui compte mais le chemin que nous empruntons... ^^

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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Histoire agréable peuplée de personnages hauts en couleur et agréables à côtoyer. L'intrigue et l'histoire sont palpitantes d'autant que l'auteur sait nous garder en haleine jusqu'au bout de l'histoire. Gyles Brandeth est cultivé et il a du style : il mérite une place d'honneur dans le roman policier contemporain.
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