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Critiques de Gyles Brandreth (195)
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Oscar Wilde et le nid de vipères

Oscar Wilde et le nid de vipères... Ou le polar qui traînait dans ma Pal depuis rohlalala... Et qui finalement me donnait pas envie... Mais qu'est ce qui se passe dans ma tête parfois...



Parce que diantre que c'était bien !

Vraiment bien, dévoré en deux jours... Ou plutôt deux nuits... Un polar comme je les aime... dans le feutré. ^^



Pitch,

Angleterre, Londres, 1890.

"Pour avoir l'honneur de rencontrer LL. AA. RR. le Princes de Galles et le Princes Albert Victor

La Duchesse D'Albemarle recevra chez elle le jeudi 13 mars. RSVP.

40 Grosvenor Square, Londres. Dix heures Décorations"

Voici le carton d'invitation que recevra Oscar Wilde... Et hélas, il va comme qui dirait y avoir une couille dans le champagne... Ni une ni deux voila le poète transformé en limier digne de Sherlock Holmes...



Une construction narrative qui change, bout de journal intime des protagonistes, lettres, articles de journaux, câbles et télégraphes...

Pour les acteurs de cette sombre histoire, ils sont tout un tas, nous allons rencontrer bien sur Oscar Wilde, et ses amis Bram Stoker, Conan Doyle, plein d'Altesse Royale...

On va passer par Paris, faire un tour vers le Moulin Rouge de Zidler..

Un polar où on te parle de Charcot, et de l'hystérie.... Où on te parle de plein de trucs...

Un polar rempli d'aphorismes, de jolies phrases et de bons mots, Wilde oblige...

J'ai trouvé ça sympa et intelligent... et drôle aussi...



Alors je ne connaissais pas cette série de polars, et je commence donc par le quatrième... bon...

Et en fait ça ne dérange en rien... Mais qu'est ce que ça donne envie de lire les autres...

Sérieusement va falloir que je me les trouve vite fait.. et tant pis pour ma pal qui va s'agrandir encore et stagner... Même pas mal. ^^

Parce que quand on se trouve devant du bon comme ça, ça serait bête de pas se faire plaisir...
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Une idée originale, une intrigue bien menée, le personnage principal et héros est entouré de mystère, à vrai dire, de quoi je me plains ? Il en a trop, du mystère, justement ! Oui, Oscar Wilde était un homme extrêmement intelligent, excellant dans le rôle de bourgeois fascinant, mais pourquoi lui donner cette aura de Rocambole christique ? C'est le maître incontesté des ombres de la nuit, il sait tout et connaît tout. Il a des espions partout, et on ne vous révèlera jamais leurs origines, ni comment et quand et pourquoi il les a recrutés. Et comme c'est un faire-valoir qui nous raconte, on n'a pas la moindre piste. Et pas la moindre explication, jamais. Il est idiot, donc nous aussi. Il ne sait rien donc on ne sait rien. Je crois même qu'à cause de ça je n'ai pas tout compris au bouquin.

Et qu'est-ce que c'est long ! On nous frustre avec les faits historiques (très bien mêlés, il faut l'avouer), mais qui ralentissent un peu plus l'histoire, alors qu'on est persuadés que Oscar a une piste et qu'on en sait pas plus que ça. Je vous l'accorde, j'étais gamin à l'époque, mais quand même...

Ce qui nous en fait un livre à réserver aux fans inconditionnels de Doyle et de Wilde. Les autres devront aller ailleurs s'ils recherchent du bon policier ou de la bonne exofiction. Ou le lire en toute connaissance de cause.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

J'ai dévoré ce livre à la vitesse de mon train : il n'aura duré que le temps de l'aller-retour.



Découvrir Oscar Wilde en tant que personnage, et par là-même en tant que personne, fut intéressant. L'intrigue, elle-aussi, m'a plu puisqu'il s'agit d'une enquête policière qui n'est pas sans rappeler les enquêtes de Sherlock Holmes et de son acolyte John Watson.



Ce que j'apprécie particulièrement dans ce genre de livres, c'est la promenade effectuée à travers des œuvres que je connais déjà : celles de Dickens, Shakespeare, Oscar Wilde bien sûr, Arthur Conan Doyle... Que de clins d’œil et de références ! Mais ne vous inquiétez pas : même si vous n'êtes pas coutumiers de ces auteurs, cela ne vous empêchera pas d'apprécier la lecture, et peut-être même que, par la suite, emplis de curiosité, vous aurez envie d'ouvrir un Dickens ou un Doyle !



Cela m'a rappelé, à ce titre, la série de Jasper Fforde, qui m'avait donné envie de lire Virginia Woolf.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Un livre sympathique, pas mal écrit, dont l'intérêt principal vient du personnage d'Oscar Wilde, et d'autres célébrités de l'époque dont Arthur Conan Doyle, ainsi que la description de la vie quotidienne, des lieux et des moeurs. En revanche l'intrigue policière qui donne prétexte au roman est inconsistante, on devine les ressorts de l'affaire bien avant la fin, et on s'impatiente de voir patiner les choses à un tel point, alors que tout semble évident. C'est dommage, car il y avait matière à faire quelque chose de vraiment intéressant.



Je pense aussi faire une deuxième tentative , parce que cela se lit bien, avec un certain plaisir, et souvent le premier volume d'une série pose le décor, et cela devient plus convaincant pour le récit dans les volumes suivants.

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Oscar Wilde et les crimes du Vatican

Oscar Wilde et les crimes du Vatican ! Le titre m'a aussitôt fait penser à Dan Brown et j'ai craint que ce cher Oscar ne passe les 400 pages du roman à décoder des messages mystérieux, fuir des ennemis par des passages secrets et se faire tirer dessus. Heureusement Gyles Brandreth n'a pas abusé du vin de messe en écrivant son bouquin et il est resté fidèle à lui-même : Oscar Wilde et les crimes du Vatican est un excellent opus des fameux "Oscar Wilde Murder Mysteries".



L'histoire débute à Hombourg, petite ville allemande grise et barbante, quand Arthur Conan Doyle y rencontre fortuitement Oscar Wilde. Oscar se morfond car il suit une cure amincissante et Arthur fait la tronche car il doit répondre à la correspondance de Sherlock Holmes. Ce cher Sherlock, personnage de papier, n'en reçoit pas moins des missives de lectrices admiratives ou de personnes sollicitant son aide.



En ouvrant le courrier du détective consultant, Oscar et Arthur découvrent une main embaumée ainsi qu'un doigt et une mèche de cheveux ! Aussitôt les deux compères partent pour Rome afin d'enquêter sur ce qui ressemble à un meurtre. Pourquoi pour Rome ? Il vous faudra lire le livre pour le découvrir.



Cette enquête est vraiment étonnante car on ne sait même pas si un crime a été commis ou pas. En plus, il n'y a pas Robert Sherard mais seulement Arthur Conan Doyle et Oscar Wilde. Ils ne côtoient pas le Tout-Londres mais des cardinaux proches du Pape. Et il y est plus question de Sherlock Holmes et de sandwichs au concombre que de liturgie.

C'est surprenant et un peu déroutant mais ô combien agréable.



J'ai adoré ce roman, je l'ai englouti en quelques bouchées. Il n'y a pas de courses-poursuites, pas de rebondissements et pour ainsi dire pas d'enquête mais la visite de la Ville Éternelle en compagnie d'Oscar Wilde et d'Arthur Conan Doyle vaut toutes les péripéties du monde. Non seulement Oscar se montre facétieux comme jamais mais en plus découvrir la ville à travers le regard de cet érudit est un bonheur.



Une fois de plus, on sent à chaque page que Gyles Brandreth a fait des recherches et qu'il adore autant Wilde et Conan Doyle que la ville de Rome.

C'est enrichissant mais jamais pompeux et je n'ai jamais eu l'impression de lire Le guide du routard.



En bref, j'ai adoré cet opus et il me tarde de lire Oscar Wilde et Le mystère de Reading.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

J’ai été vraiment char-mée par ce roman.





On y retrouve bien entendu Oscar Wilde mais aussi deux de ses grands amis : Conan Doyle, le papa de Sherlock Holmes et Robert Scherard dont le nom nous est un peu moins connu mais qui n’était pas moins un journaliste et écrivain très proche de Wilde. Gyles Brandreth en a fait le narrateur de l’histoire.





L’auteur nous embarque dans le Londres victorien que j’aime tant. Nous sommes en 1890 et l’électricité apparaît peu à peu dans les établissements les plus modernes, et quand notre petite bande débarque à Paris lors d’un court voyage, la Tour Eiffel vient tout juste d’être montée. Personnellement, j’aime beaucoup ce contexte historique mais ça, je le répète depuis de nombreux mois ! (notez que mon enthousiasme reste intact !).





Les fans de polar-pur-et-dur pourront être déçu par le traitement de l’enquête car, si le suspens perdure jusqu’aux dernières pages, la trame policière n’est finalement qu’une toile de fond. Certes, Oscar Wilde enquête mais il n’y a pas que ça dans sa vie. Il y a le champagne, sa femme Constance, son travail et tant d’autres choses encore. En apparence, il semble souvent oublier son cher Billy Wood mais la fin de l’histoire nous prouvera que Wilde a, au contraire, œuvré dans l’ombre pour mieux coincer les coupables. Pas si indolent que ça, le Wilde !





Tout au long du roman, on s’imprègne de l’époque, de la société d’alors et surtout, on suit Wilde, personnalité haute en couleurs et homme tellement passionnant. L’auteur a suffisamment de subtilité pour peindre le portrait d’un homme riche en contrastes et peut-on le dire, en contradictions. La question de ses amours homosexuelles est également soulevée avec délicatesse, Wilde étant avant tout montré comme un homme amoureux de la beauté et de la jeunesse sous toutes ses formes.

En quelques mots…





Gyles Brandreth a ressuscité Oscar Wilde avec brio. Si l’intrigue se met lentement en place, elle n’en est pas moins intéressante…En effet, même si le coupable apparaît finalement assez clairement au bout d’un moment, les détails de l’affaire sont difficiles à trouver avant d’arriver au discours final de Wilde. Du coup, il est clair que je lirai avec plaisir la suite de cette série très originale, agréable à lire et bien documentée.
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Oscar Wilde et les crimes du Vatican

Arthur Conan Doyle est à deux doigts de ce que nous qualifierons de nos jours d’un burn-out. Sherlock Holmes l’épuise, et s’il prend des vacances, c’est pour mettre ses distances entre lui et sa création. Difficile, n’est-ce pas ? Il est quasiment impossible de partir en se laissant derrière soi. Pas de chance : il croise Oscar Wilde en villégiature ! Pire : en ouvrant le courrier de Sherlock Holmes en retard, il découvre des indices plutôt sanglants, et se rend compte qu’il aurait peut-être dû ouvrir son courrier plus tôt ! Autant dire que c’en est fini des vacances, du moins, au sens où l’entendait Arthur. Lui et Oscar partent pour le Vatican.

J’ai ainsi découvert que la communauté anglaise était importante à Rome, qu’elle soit catholique, ou anglicane, et qu’elle gardait toute son affection pour le thé et les sandwichs au concombre. Ce séjour à Rome, en compagnie de Wilde et de Conan Doyle est presque serein, presque apaisant, entre visite de la ville, et audience auprès des prélats. C’est aussi l’occasion de retrouvailles, entre Wilde et un vieil ennemi, entre Conan Doyle et un ancien condisciple, entre les souvenirs et le présent. Oscar et Arthur rencontrent aussi un singulier médecin, qui soulage ses patients lorsque leur agonie est trop longue.

Ils n’oublient pourtant pas d’enquêter. Enquête en deux temps : qui est mort ? Qui les a fait venir et pourquoi ? Wilde trouvera les réponses aux deux questions, et révélera la vérité dans un final que n’aurait pas renié Hercule Poirot. Les apparences ne sont pas trompeuses, il faut simplement les déchiffrer. L’esprit pétille littéralement dans ce roman, comme les bulles de champagne que Wilde consomme sans aucune modération mais pour la bonne cause.
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Quelle excellente surprise que ce roman, car c'est le premier de cette série que je lis. J'ai trouvé le personnage d'Oscar Wilde particulièrement réaliste, on retrouve le ton utilisé dans ses pièces, ainsi que de nombreuses références. Il fait un enquêteur tout à fait crédible dans cette histoire ! Une fois commencé, je n'ai plus lâché le livre : les crimes allaient-ils réellement avoir lieu ? Dans l'ordre de la liste ? Y avait-il un ou plusieurs meurtriers ? Le suspense est maintenu jusqu'à la fin. Les derniers chapitres, où Wilde dévoile la vérité, m'a fait penser aux romans d'Agatha Christie.
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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Troisième de la série policière autour du personnage d'Oscar Wilde.

Il s'agit d'un retour dans le passé d'Oscar lors de sa tournée américaine et de son escapade parisienne autour de la traduction et du montage de la pièce d'Hamlet.

Un roman plaisant qui ravira les amateurs d'Oscar Wilde. Une description de la vie parisienne de la fin du XIXème siècle autour de l'univers artistique entre théêtre, peinture et post-romantisme.

Une intrigue soigneusement portée.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Voici le premier tome d’une série dont le héros n’est autre qu’Oscar Wilde, l’écrivain se fait enquêteur pour élucider un meurtre. C’est en se rendant à un rendez-vous, qui nous paraît très équivoque au début, que ce cher Oscar découvre le corps d’un adolescent étendu sur le plancher, nu, ensanglanté … et entouré de chandelles.



Il prend ses jambes à son coup, puis intrigué par cette image il retourne dès le lendemain sur les lieux où rien ne laisse à penser qu’un crime ait été commis. Pas de corps, aucune trace de sang, juste un espace vide.







C’est donc en compagnie de son ami Robert Shepard que l’écrivain va mener l’enquête dans ce Londres victorien, un genre de duo qui fait très vite penser à Holmes-Watson, une référence pas si incongrue que ça puisque ce n’est autre qu’Arthur Conan Doyle qui va accompagner ces chers messieurs vers le dénouement de ce mystère, le meurtre de son ami Billy Wood.



Personnage doué d’une intelligence et d’un sens de l’observation exceptionnels, Oscar Wilde reste néanmoins l’écrivain qui fascine et qui dérange, l’auteur de manque pas de le souligner.







Une enquête bien menée même si c’est surtout le style du personnage principal, ses déductions et sa présence (qui parfois occulte celle des autres protagonistes) qui font le roman, une atmosphère toute victorienne avec ses rues et ses mœurs, son aspect bourgeois et son aspect pauvre, qui ravie.



Que dire de plus sinon …. A bientôt pour de nouvelles aventures !!
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Le 31 août 1889, dans le quartier de Westminster, un homme d’une trentaine d’années, imposant et extrêmement bien habillé, pénètre au 23 Cowley Street. A l’étage, il frappe à une porte et entre dans la pièce. Là gît le jeune Billy Wood, la gorge tranchée et il est entouré de chandelles allumées. L’homme qui découvre le corps n’est autre que le célèbre Oscar Wilde, il donnait des cours de théâtre au jeune garçon. L’auteur irlandais est profondément choqué par sa découverte et décide de mener l’enquête. Il y sera aidé par l’esprit de Sherlock Holmes suite à sa rencontre avec Arthur Conan Doyle, et par Robert Sherard, arrière petit-fils de William Wordsworth et futur biographe de Wilde.



J’ai mis très longtemps à me décider à lire la série de romans policiers de Gyles Brandreth. Les livres de Stephanie Barron où Jane Austen était détective en sont la cause. L’auteur de "Orgueil et préjugés" n’était pas vraiment utilisé, elle n’était pas véritablement incarnée. J’avais peur qu’il en soit de même pour Oscar Wilde. Je m’étais lourdement trompée. Gyles Brandreth est un spécialiste de Wilde et cela se sent. Le dramaturge et auteur irlandais est bien vivant, présent dans les pages de ce roman. Il est plein d’esprit (certains de ses aphorismes sont cités), de malice, élégant et raffiné, généreux avec ses amis. Gyles Brandreth met en valeur l’intelligence de Wilde sans en ôter les obsessions. Il est attiré par la beauté des jeunes hommes, fasciné par la jeunesse après laquelle il court désespérément. Wilde est toujours à la recherche du bon mot pour briller même si cela tombe parfois au mauvais moment. Certes les amoureux d’intrigues policières rythmées y seront pour leur frais. L’enquête est lente, elle se fait sur plusieurs mois et est parfois mise au second plan pour nous laisser découvrir l’intimité de Wilde (notamment sa relation avec sa femme Constance qu’il adorait). Néanmoins les indices et découvertes sont distillés intelligemment pour tenir le lecteur en haleine et lui permettre de ne pas perdre le fil de l’intrigue au profit de la vie de l’auteur. Malgré sa lenteur, j’ai trouvé l’histoire bien ficelée, palpitante jusqu’à la révélation finale à la Hercule Poirot.



J’ai été très agréablement surprise par "Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles". Gyles Brandreth y rend un bel hommage à Wilde et rend parfaitement l’ambiance de ce Londres fin de siècle et décadent.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Quel soulagement de tourner enfin la dernière page de ce roman ! Je serais incapable de dire quand je l'ai commencé, si ce n'est il y a plus d'un an. Il m'a fallu me forcr un peu mais j'ai finalement réussi à le retirer honorablement de la liste de mes romans en cours. Liste qui a cruellement besoin d'être raccourcie avant de me plonger dans mon énorme PAL dormante.



Pourquoi m'aura-t-il fallu autant de temps pour venir à bout de cette première enquête d'Oscar Wilde ? Certainement un mélange de lassitude au vu de la lenteur du récit, et de décalage par rapport à mes envies de lectures. Cela se retrouve dans mes 3 étoiles, puisqu'au-delà des qualités de ce livre, mon plaisir s'est fait discret.



Des qualités, ai-je mentionné, en voici quelques unes : tout d'abord la maitrise de Gyles Brandreth. Apparemment, cet auteur connait Oscar Wilde sur le bout des doigts et il en va de même pour l'époque victorienne. Au fil des pages il insère références et citations à ce génie irlandais de même qu'il recréé un Londres et un Paris d'époque où l'on flâne de théâtres en restaurants réputés.

Le choix de Robert Sherard en narrateur est judicieux. Lui, qui a côtoyé Oscar Wilde et écrit ses biographies ne pouvait pas être que l'auteur de ce journal fictif, récit d'une enquête imaginaire.

L'enquête, en elle-même tient la route et se suit avec plus ou moins d'intérêt. Elle n'est pas extraordinaire mais suffit pour un premier roman. Et puis, une fois la dernière page tournée, tout est absolument expliqué.

Avant dernier point, c'est un véritable plaisir que de suivre Oscar Wilde dans cette aventure mais aussi de découvrir son entourage que ce soit sa famille, ses amis ou des personnes moins intimes. On se retrouve avec un casting 5 étoiles et c'est l'une des forces de ce roman.

Enfin, la plume est très agréable à lire et rend hommage à l'un des plus grands écrivains du 19ème siècle.



Du côté des défauts, j'aurais tendance à évoquer la lenteur du récit par moment ainsi que le parti pris de l'auteur quant au schéma policier de ce roman. Il est évident, et Gyles Brandreth ne s'en cache pas le moins du monde, que c'est un copier-coller de Sherlock Holmes. Oscar Wilde s'inspire du héros de son ami pour investiguer la mort de son jeune ami et parfois même en joue le rôle. J'ai regretté qu'Oscar Wilde soit trop Sherlock Holmes par instant et pas assez Oscar Wilde.

De même que Robert Sherard n'est que le Dr Watson et malheureusement, rien de plus j'en ai l'impression. En effet, son admiration pour Wilde, le fait qu'il narre l'enquête, qu'il aide Wilde dans ses déductions sans le vouloir, qu'il ne comprenne le pourquoi du comment qu'une fois que Wilde l'expose, l'amitié des deux hommes, autant de points identiques chez Sherlock Holmes & le Dr. Watson.

Une déception assez grande pour moi qui n'aime pas beaucoup Sherlock Holmes. J'ai eu l'impression d'en lire un si ce n'est le personnage atypique d'Oscar Wilde qui mène la danse.



Une bonne idée que de lancer Oscar Wilde dans des enquêtes mais qui manque peut-être d'audace. Trop Holmésien dans la structure et l'inspiration policière et peut-être pas assez Wildien pour masquer cela. Mais c'est un choix (une facilité ?) qui s'explique aisément dans le récit donc on pardonne.

Pour les amateurs du genre, le plaisir sera au rendez-vous. En ce qui me concerne, c'est le nom d'Oscar Wilde qui m'a attiré et intrigué et je ne sais pas encore si je retenterais l'expérience avec le second tome...
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Cette collection 10/18 Grands Détectives contient de véritable pépite.

On en tient certainement une avec ce premier tome des "enquêtes" d'Oscar Wilde dans le Londres de la fin du XIXème siècle.

Les dialogues sont savoureux et montrent la grande conniassance de l'auteur pour son sujet.

Les thèmes sont abordés avec finesse et nous avons le plaisir de rencontrer au cours de ces aventures des personnages hauts en couleur dont certains connus comme le père de Scherlock Holmes, Arthur Conan Doyle.

Une belle découverte et une envie de voir si la qualité reste à ce niveau sur toute la série.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

J'aime Oscar Wilde, mais dans ce livre, bien que l'auteur soit un spécialiste, j'ai le sentiment que ce dernier a surtout trouvé un bon filon. Oscar Wilde était un personnage tellement sulfureux à son époque qu'il est facile de s'inspirer de ses excès.

Roman bien écrit mais hélas je n'ai pas accroché.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Nouvelle rencontre avec le "détective" Oscar Wilde, grâce à la générosité d'Arieste, qui a fait venir son livre jusqu'à moi. Premier tome de la série de Gyles Brandreth, ce roman nous emmène dnas l'Angleterre victorienne, à la rencontre du célébrissime auteur et dramaturge irlandais, mais aussi de son cercle d'amis, qui compte bon nombre de personnalités de l'époque, telles que Sir Arthur Conan Doyle, pour ne nommer que lui.

Si l'enquête est intéressante, le décor et l'ambiance l'est plus encore. Des dialogues savoureux, une minutie dans la recherche des détails, un Oscar toujours aussi étonnant,au fil des chapitres, une conclusion assez étonnante également !

Comme lors de ma lecture du second tome (gloups !) j'ai été particulièrement enthousiaste, les pages défilent, sANs s'en rendre compte, et dé&jà il est temps de quitter notre ami Oscar.

Pas de doute, il me faut continuer la lecture de cette série...et connaître un peu plus de la biographie de cet homme exceptionnel !


Lien : http://lesquotidiennesdeval...
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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Je serai brève. Si ce roman avait été classé dans la catégorie "roman historique", je l'aurai adoré. La reconstitution du Paris des années 1880 est parfaite. J'ai vécu véritablement au milieu du théâtre, avec ses comédiens passionnés. La langue est riche, foisonnante, débordante d'images et de précisions.

Mais voilà : ce livre est classé dans la catégorie "grands détectives", et je dois dire que ce n'est pas du tout ce que j'attends d'un roman policier.

D'abord, même si dans le prologue nous sommes avertis que l'enquête n'a pas été résolue (le récit principal nous ramène neuf ans plus tôt), je ne m'attendais pas à ce que le premier meurtre survienne si tard - page 184. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il ait lieu dans l'indifférence quasi-générale - seul Oscar Wilde s'émeut et souhaite le résoudre. Même là, je n'ai pas eu l'impression qu'il déployait une activité débordante, et les meurtres suivants n'entraîneront pas plus de suspens.

Il faut dire qu'à une exception près, les personnages ne sont pas du tout sympathiques - pour ne pas dire carrément antipathiques. Comme je ne suis pas parvenue à m'intéresser à leur vie, leur mort ne m'a pas non plus bouleversée. Trop de théâtralité, trop d'emphase nuisent à la véritable émotion.

Quant à l'enquête, elle n'a pas vraiment lieu, et c'est lors d'un épilogue rapide que la vérité nous est dévoilée. Sir Arthur Conan Doyle résout l'enquête avec une telle rapidité et un tel brio que je me suis légitimement demandée pourquoi le narrateur, qui avait vécu ses faits, n'est pas parvenu à la même conclusion.

Bref, un rendez-vous manqué.


Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Charme n.m. 1. Ce qui est supposé exercer une action magique. Enchantement, ensorcellement, envoûtement, illusion, magnétisme. 2. Qualité de ce qui attire, plaît. 3. Manières séductrices.



Qu'on se le dise, Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles décline le charme sous toutes ses facettes. Difficile, donc d'y entrer et d'en sortir sans y être sensible.

Pour autant, la cause n'était pas acquise. Mettre une personne ayant réellement existé, célèbre de surcroît, au coeur de la fiction me gêne d'emblée. Je perçois cette liberté romanesque comme une déviance de la réalité, et par conséquent comme une voie ouverte à des interprétations tronquées. Alors Oscar Wilde détective, imaginez ! Exercice périlleux, vous en conviendrez...



...Mais ô combien réjouissant ! Mes réticences ont très vite volé en éclats. Le charme opérant, je me suis laissé séduire. Par Oscar Wilde, bien sûr, que Gyles Brandreth a su dépeindre avec finesse et humour. On le découvre ou le redécouvre avec un plaisir extrême, à tel point que l'on se surprend à imaginer combien il aurait été délicieux de le côtoyer. Ce personnage aux multiples facettes, tour à tour extravagant, égoïste, généreux, loufoque, volubile, amoureux des gens, de la vie fascine tant et plus. Alors quoi de plus naturel que de le suivre lorsqu'il endosse sa casquette de détective, extrêmement doué pour la peine.



Accompagné de son ami et biographe en devenir Robert Sherard, romantique de la deuxième heure lui aussi très attachant, le voici confronté au meurtre d'un jeune homme de sa connaissance, perpétré dans des circonstances pour le moins étranges.



L'hommage rendu à Conan Doyle (il apparaît dans le roman et possède son importance propre) et à son héros Sherlock Holmes est évident. Wilde le dit ouvertement, et à travers lui Gyles Brandreth : "Sherlock Holmes est mon modèle!" Sherard, quant à lui, endosse à merveille l'habit du célèbre docteur Watson. Hommage, donc, jusqu'au "jeu décisif", où toute la lumière sur l'affaire sera faite dans un bouquet final retentissant.



Charme de l'époque victorienne, aussi, au goût délicieusement suranné. Big Ben sonne et assiste à ce ballet de costumeset d'accessoires indispensables à toute dame ou gentleman,



"Un long manteau de velours noir, au col et aux poignets d'hermine, la couvrait jusqu'aux chevilles. Ses mains étaient enfouies dans un manchon de fourrure argentée et son éclatante chevelure rousse disparaissait sous une toque assortie."

"Il me toisa en me tapotant la poitrine avec le pommeau de sa canne."



aux discussions de nos personnages ballotés dans des cabs, aux repas dans les hôtels, aux réunions dans les clubs privés, le tout obéissant à un protocole de rigueur (pour boire le thé avec une demoiselle, il convenait de l'inviter par courrier et d'attendre sa réponse en retour) et aux moeurs de l'époque.



De fait, et comme de bien entendu, l'homosexualité est ici abordée, dans le contexte historique et social de la période victorienne qui, si elle n'était pas condamnée était pour le moins occultée. Gyles Brandreth le retranscrit tant et si bien ce phénomène qu'il ne cite jamais le terme d'homosexualité. On parle plutôt de sodomites, de musiciens ou d'inclinations charnelles déviantes... Preuve encore de l'ostracisme de l'époque sur le sujet, Wilde fut condamné à deux ans d'emprisonnement et de travaux forcés pour "grave indécence". Un demi-siècle plus tard, on le vit avec Alan Turing, il n'y eut que la peine qui se modula, pas forcément en mieux...



Charme encore, charme des mots. On se délecte de la verve, des maximes et des traits d'esprits de Wilde sur des considérations diverses, toujours piquantes, percutantes et drôles.

Quand il converse de la couleur de ses cheveux avec Robert : "Qui se soucie de l'argent, marmonna-t-il, il n'y a que l'or qui compte."

Quand il aborde les rapports hommes/femmes: "Avec le temps Robert, vous finirez par trouver qu'on peut bien plus se fier à une poignée de mains qu'à un baiser."

Quand il entre dans des considérations religieuses: "Il ne faut jamais attendre de réponses à vos prières, Robert ! Si vous en recevez, elles cessent d'être des prières pour devenir des correspondances."

Et tant d'autres...



A l'instar de Sherlock Holmes, Wilde raisonne et observe. Mais cela ne l'empêche pas d'exister, ni d'écrire. L'enquête se déroule sur une période de cinq mois, s'inscrit dans sa vie et celle des autres protagonistes. Elle évolue en toute logique au gré des événements qui viennent la compléter ou la perturber. Elle est vraisemblable, donc appréciable.



Les convaincus seront heureux d'apprendre que le deuxième épisode est d'ores et déjà écrit. Ne reste plus qu'à attendre son édition. Patience, quand tu nous tiens !

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Oscar Wilde et le nid de vipères

Au printemps 1890, une réception organisée par le Duc et la Duchesse d'Albemarle convoque tout le beau monde londonien, y compris le Prince de Galles. Oscar Wilde semble intéressé par Rex LaSalle, un jeune acteur, qui prétend être un vampire. La soirée finit en tragédie car la Duchesse est retrouvée assassinée, 2 marques de piqûres minuscules sur sa gorge. Oscar Wilde est chargé de l'enqûete.



Impeccable dandy à l’élégance excentrique, Oscar Wilde ne manquerait jamais une soirée mondaine en compagnie d’Arthur Conan Doyle. Surtout si elle est donnée par l’une des femmes les plus en vue de Londres, la duchesse d’Albemarle. Mais la mort brutale de leur hôtesse entraîne les deux brillants compères dans une enquête au plus près des secrets de la Couronne. Quatrième opus de cette série qui a vraiment su trouver son public. Et comme le dis si bien Julie Malaure dans le Point "« Un suspense à tout rompre, mais surtout la sensation d'une incroyable familiarité avec Wilde, le mythe. ». J'avoue je suis fan de cette série policière historique menée de main de maître par Gyles Brandreth qui se révèle aussi facétieux que son héros Oscar Wilde
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

(...)

Après lecture de ce livre, je commence à me demander si le genre un-personnage-ayant-existé-mène-l’enquête est bien fait pour moi… Après Voltaire récemment, c’est au tour d’Oscar Wilde de me décevoir…



L’intrigue en elle-même est plutôt sympathique et bien pensée. Le lecteur fait marcher ses neurones pour essayer de comprendre comment le meurtrier a pu s’y prendre. En plus l’auteur reprend un truc cher à Agatha Christie: celui d’un groupe de personnages associés dans des circonstances particulières et parmi lesquels se cache le coupable. ça fonctionne plutôt bien ici et on soupçonne tout le monde à son tour.



Là où ça a pêché, pour moi, c’est que j’ai trouvé les personnages très agaçants et pas du tout attachants. La plupart d’entre eux sont des personnes ayant réellement existé. On rencontre notamment Bram Stocker et Arthur Conan Doyle (duo que j’avais déjà rencontré chez un autre auteur, à croire que certains écrivains inspirent beaucoup de monde), l’épouse d’Oscar Wilde, quelques autres personnalités de l’époque (qui m’étaient inconnues, je l’avoue) et le peintre Walter Sickert, celui-là même que Patricia Cornwell affirme être Jack l’Eventreur. Bref, beaucoup de protagonistes célèbres peuplent ce récit et je n’en ai apprécié aucun.



D’autre part, l’auteur commence à faire étalage de sa connaissance de cette époque et de ce milieu dès les premières pages du roman. Ce qui fait que je me suis sentie submergée par les informations et complètement perdue. Il a fallu que je m’accroche, je ne vous cache pas que la tentation d’abandonner ma lecture a été grande alors même que j’arrivais à peine au chapitre 2… Si je n’avais pas abandonné un autre livre juste avant, je n’aurais sûrement pas continué celui-ci.



Malgré tout, je me suis accrochée et j’ai eu la satisfaction une fois arrivée à la fin de découvrir que certains de mes raisonnements avaient du sens.
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Oscar Wilde et le mystère de Reading

Gyles Brandeth est l'auteur d'une série de romans policiers (?), dont 6 sont publiés en 10/18 Grands Détectives , où l'énigme est résolue par Wilde, avec ou sans l'aide de Conan Doyle. Du beau monde!



J'avais lu auparavant Oscar Wilde et le Jeu de la Mort qui n'avait pas soulevé mon enthousiasme, fin, pétillant, un brin snob (très snob). J'avais trouvé l'énigme si tenue que ne ne m'étais pas laissée prendre au Jeu. Grand plaisir cependant que de croiser toute l'élite intellectuelle qui gravitait autour de Wilde : Conan Doyle, Stoker...



Oscar Wilde et le Mystère de Reading est d'une autre veine, surtout le sujet est tragique. Reading est la prison où l'auteur a été incarcéré deux ans pour homosexualité. L'auteur y décrit les conditions de détention à l'époque victorienne à: l'isolement en système "séparé" sans aucun contact avec les autres prisonniers. Il décrit aussi l'exécution par pendaison. Wilde est reconnu comme auteur à succès par les directeurs de prison, le chirurgien qui l'admirent mais il est la victime des gardiens Braddle (une véritable dynastie) avec tous les préjugés de l'homophobie. Ce témoignage, seul justifierait la lecture. Bien sûr, la personnalité de Wilde, l'érudition de l'auteur enrichit le récit, avec même les citations poétiques ou shakespeariennes que tout angliciste apprécie.



Mais ce n'est pas tout! Le Mystère de Reading est un vrai polar avec deux meurtres, une véritable énigme, des rebondissements, des personnages secondaires exotiques bien campés. J'ai pris beaucoup de plaisir et je l'ai lu d'un trait.
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