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Critiques de Gyles Brandreth (195)
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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Oscar Wilde a trouvé un cadeau original pour l'anniversaire de Conan Doyle : un manuscrit. Et pas n'importe lequel... Un récit racontant sa "première enquête" avec, à la clé, des meurtres à élucider !



Oscar lui offre le récit de son escapade aux États-Unis entre décembre 1881 et décembre 1882, ainsi que le compte-rendu du séjour qu'il effectua ensuite à Paris, lorsqu'il travailla avec Edmond La Grange sur une nouvelle traduction d'Hamlet qui promettait de faire des étincelles.



Elle fit des étincelles, en effet, mais elle fit surtout des victimes !



La compagnie La Grange se retrouve confrontée à trois morts violentes : Suicides ? Accidents ? Meurtres ? En tout cas, Wilde est bien décidé à en trouver le responsable, si elles ne sont pas accidentelles.



Le manuscrit se terminera par les explications de Wilde quand aux quatre morts suspectes (oui, une de plus).



Mais est-ce bien là toute la vérité sur ces morts étranges, monsieur Doyle ? Votre perspicacité nous sera bien utile afin de découvrir si votre ami Oscar n'a pas camouflé une partie de ses conclusions.



Ce troisième opus nous montre un autre pan de la vie de Wilde, nous faisant découvrir son voyage en Amérique, sa vie à Paris alors qu'il n'a que 27 ans et sa rencontre avec son ami et biographe : Robert Sherard. Sans oublier d'autres personnages importants, telle Sarah Bernhardt.



Par contre, comparé au deuxième tome qui avait une mort violente quasi dans les premières pages et un rythme assez relevé, ici, il faut attendre la page 136 pour la première mort "humaine", la toute première de la page 68 étant animale.



Les suivantes ne se produiront que dans le début des pages 300...



Le style d'écriture est agréable, ni gnangnan, ni alambiqué; les personnages sont attachants, surtout Wilde; on a de l'humour, des bons mots; de la fiction mélangée à beaucoup de vérité et quelques rebondissements à la fin : je viens de passer un bon moment de lecture.



Par contre, le livre est déconseillé aux lecteurs qui sont à la recherche d'un rythme trépidant... La lenteur de l'histoire pourrait les faire soupirer, bien que moi, je ne me sois pas embêtée...



Effectivement, pour les lecteurs qui veulent suivre les pas de Wilde aux États-Unis et à Paris, boire de l'absinthe avec lui, pénétrer dans les coulisses du théâtre La Grange, arpenter les petits caberdouches de Paris, tel "Le Chat Noir" ou manger une salade de homard en compagnie de Conan Doyle, au Baker Street Bazaar de Madame Tussaud, juste après la visite de la Chambre des Horreurs, c'est du pain béni.



L'auteur est un inconditionnel d'Oscar Wilde et on le ressent dans ses romans qu'il connaît très bien le célèbre dandy. Grâce à sa connaissance profonde de l'œuvre et de la vie du poète, il nous restitue le génie du personnage avec brio et nous entraîne sur ses pas, dans des enquêtes hors du commun.



Quant à la figure de cire au musée de Madame Tussaud, représentant un criminel qui sourit en dévoilant les dents du bas, il est clair que vous devez vous en méfier !



Ne faites jamais confiance à un homme dont le sourire dévoile les dents inférieures, même si c'est une figure de cire ! Elle est tout de même exécutée d'après nature ou à partir du cadavre...



C'est Oscar qui nous le dit et il avait raison !


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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Nous sommes en 1939. Robert Sherard, devenu vieux, raconte ses souvenirs de son amitié avec Oscar Wilde. Il se concentre en particulier sur les événements qui ont agités la vie du grand romancier durant les années 1889 et 1890.

A l’époque, Oscar Wilde fréquente un jeune homme nommé Billy Wood. Il enseigne la diction au jeune Billy car celui-ci souhaite devenir acteur, à juste titre, car il a beaucoup de talent.

Mais un beau jour, alors qu’il se rend au rendez-vous qu’il a fixé avec Billy, Oscar Wilde trouve le jeune homme mort. Son visage est couvert de sang et son corps semble mis en scène dans un rituel très étrange, des bougies brûlant tout autour du cadavre.

En compagnie de Robert Sherard et d’Arthur Conan Doyle, qu’il vient de rencontrer, Wilde décide d’enquêter et de résoudre le mystère de la mort de Billy Wood.



Véritable plongée dans l’ambiance victorienne, ce roman est un pur plaisir pour tous les fans d’Oscar Wilde et d’Arthur Conan Doyle.

Les deux écrivains sont particulièrement mis à l’honneur par Brandreth, qui nous immerge dans la vie de Wilde avec un véritable talent. Au fil des pages, Oscar devient presque un vieil ami et sa nature flamboyante paraît tout à fait normale. A tel point qu’à côté de lui, le pauvre Sherard semble transparent, malgré son rôle de narrateur de l’histoire.



Malgré le titre de « meurtre aux chandelles », j’avoue que l’enquête a occupé, en ce qui me concernait, le second plan. Impossible de faire attention à une énigme policière alors que deux de mes auteurs préférés sont ressuscités par le talent de Brandreth ! Du coup, les tours et détours de l’enquête m’ont parfois semblés difficiles à suivre, vu que je ne me suis que peu concentrée sur les détails qui nous sont donnés. Je dois avouer aussi que le fait de voir Wilde se conduire en véritable émule de Sherlock Holmes m’a quelque peu agacée. Wilde a-t-il besoin de se faire passer pour un autre, lui, si flamboyant, si vivant ? L’entendre raisonner sans fin sur des détails et ressasser son obsession des déductions logiques m’a paru peu en phase avec le personnage.



C’est le seul véritable défaut que j’ai trouvé à ce roman. Pour le reste, il répond à toutes les attentes des fans du genre. Le Londres de l’époque revit sous nos yeux, recréé par un millier de détails. De grands auteurs sont mentionnés. Et, pour une fois, j’ai découvert l’identité du meurtrier avant qu’elle ne soit dévoilée par l’auteur ; ca m’arrive tellement rarement qu’il est important de le souligner.
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Oscar Wilde et le mystère de Reading

Dernier volume d'une série de six tomes qui met en scène le célèbre dandy Oscar Wilde, ce volume est le plus sombre de la série car il raconte les années qu'Oscar Wilde a passé en prison à la fin de sa vie.

Plus mélancolique et surtout plus noir, ce roman nous montre un Oscar Wilde qui a tout perdu : sa réputation, sa femme et ses fils, sa fortune, ses amis, sa liberté et sa santé.

Emprisonné à la prison de Reading, il sera le témoin de plusieurs décès suspects et nous raconte ce qu'il s'est passé.



C'est un Oscar Wilde particulièrement affaibli, fatigué, rongé par une forme de désespoir qui tente de garder son esprit alerte malgré les conditions effroyables de sa détention et son moral au plus bas.

Bien sûr, ici, plus question de fines réparties et de joutes verbales, de champagne au petit déjeuner et de festins pantagruéliques, plus de rencontres avec les grands de ce monde, plus de soirées entre amis au théâtre, au restaurant.... juste le froid et la saleté, le silence insoutenable, l'absence de stimulation intellectuelle, le travail infernal, les repas réduits à leur plus simple expression, la cruauté et la peur.

J'ai beaucoup aimé ce dernier tome qui clôt la série et qui raconte ce qu'à été la chute d'Oscar Wilde, que ce soit entre les quatre murs de sa cellule mais aussi pendant les mois qui ont suivi sa libération.

Cet homme ne savait qu'être lui-même, un homme aimant le faste et le grandiloquent, et même si cela signifiait pour lui de tout perdre, il n'a pas su changer et est mort dans le dénuement le plus total.

L'auteur nous livre une série de romans passionnants où la verve d'Oscar Wilde est un pur délice et où les descriptions de l'époque valent leur pesant d'or.
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Oscar Wilde et les crimes de la Tamise

On a eu des 4ème de couverture qui en disait trop et des mensongers, ici, on en a un qui se plante dans la date puisque nous ne sommes pas en 1889 mais en janvier 1894.



Autrement dit, 5 ans après les crimes de Whitechapel et Conan Doyle avait publié dans The Strand Magazine la nouvelle intitulée "Le dernier problème" où Holmes tombait dans les chutes…



Le diable se cachant dans les détails, je voulais le souligner, des fois que l'éditeur me lirait et aurait envie de corriger son 4ème.



Bordel de Dieu, quelle joie de retrouver mon Oscar Wilde enquêtant avec ce cher Conan Doyle sur les crimes de Whitechapel !



En tombant sur ce roman dans une librairie, j'ai frôlé la crise cardiaque et l'orgasme en même temps. Je subodore que j'ai fait l'un et puis l'autre. Me demandez pas l'ordre mais sachez que l'orgasme s'est prolongé durant la lecture…



Sacrebleu, mon Oscar Wilde de retour alors que je l'avais laissé aux portes de la mort après son incarcération dans la prison de Reading ? Une résurrection ? Un miracle, Salomon ?



Non, Oscar Wilde est bien mort dans la misère la plus totale après sa sortie de prison (30/11/1900) et ne nous fera pas le coup de Jésus ou de Holmes.



Ce récit est comme le "Chien des Baskerville" où Conan Doyle avait fait revivre Holmes de manière détournée, en faisant dire à Watson que l'histoire n'avait jamais été publiée à l'époque et qu'elle était antérieure à sa disparition.



Ici, c'est presque pareil, l'enquête se situe donc avant la prison de Reading (25/05/1895) dans la chronologie et notre Wilde est déjà en train de fricoter avec Bosie, (Alfred Douglas), le fils du 9ème marquis de Queensberry.



Oscar Wilde est un bon vivant, dépensier, intelligent. Avec lui, c'est une citation à la minute et un bon mot toutes les pages. Il est jubilatoire ! Ses réflexions sont dignes d'un Sherlock Holmes et Doyle a tout d'un Watson car il le suit sans jamais comprendre la manière qu'à son ami de réfléchir. Et Conan Doyle n'a rien vu venir.



Nous sommes en 1894 et des crimes similaires à ceux de 1888 ont eu lieu. Durant leur enquête, nos deux amis se remémoreront les crimes de 1888 et l'auteur ayant potassé son sujet, c'est détaillé sans que cela devienne rébarbatif pour les non-initiés et assez complet pour que les aficionados de Jack The Ripper aient leur came.



Un véritable plaisir que ce fut de retrouver ces deux-là pour une enquête dans le Londres victorien où plane l'ombre de Jack The Ripper. Copy cat ou véritable retour du tueur en série ? Vous ne pensez tout de même pas que je vais vous le dire ?



Jubilatoire, amusant, sérieux, intelligent, joyeux, sombre, ce récit est comme la personnalité d'Oscar Wilde : flamboyante ! Non seulement nos deux protagonistes sont réalistes, mais ceux qui les entourent aussi et le scénario est tissé d'un fil qui, au final, donnera une trame qui aurait pu être celle de 1888. Qui sait ?



Bien que tout ceci ne soit jamais que pures théories ou conjectures, mais au moins, elle tient mieux la route que celle de Cornwell ou, plus récemment, celle de Russel Edwards.



Je ne sais si cette nouvelle aventure est née d'une envie de l'auteur de faire enquêter Wilde et Doyle sur les meurtres de 1888 ou si cette nouvelle histoire est due au fait que la série marche super, mais je ne vais pas pinailler, il peut encore m'en sortir, des récits Wilde/ACD, tant qu'ils sont de cette qualité là.


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Oscar Wilde et le nid de vipères

Encore une enquête qui met en scène le génialissime Oscar Wilde et son acolyte le docteur Arthur Conan Doyle.

Habitués tous les deux à fréquenter les Grands de ce monde, ils vont, dans ce volume, devoir élucider le décès intriguant d'une Duchesse, pourtant jeune et semblant en parfaite santé.

Chaque tome de cette série nous permet de découvrir un univers à part entière, dans celui-ci, nous deviendrons spectateur du protocole car nous cheminerons à la suite du Prince de Galles dans les méandres du pouvoir et de la bienséance.

Nous rencontrerons également Bram Stoker, le compositeur Antonin Dvorak et le célèbre professeur Charcot, qui s'intéressait aux maladies nerveuses.

Oscar Wilde a le don de faire parler tout un chacun et par ses bons mots, il parvient à faire rire et à pénétrer les secrets les plus intimes de tous ceux qui ont quelque chose à cacher, c'est à dire à peu près tout le monde !

Arthur Conan Doyle est beaucoup plus réservé, et surtout c'est un homme droit, amoureux de sa femme, contrairement à Oscar Wilde qui trouve son plaisir où il le peut, c'est à dire à peu près partout.



Cette enquête nous emmène dans l'univers des vampires, dont Bram Stoker s'inspirera pour écrire son roman "Dracula", mais aussi dans celui des maladies nerveuses, notamment l'hystérie féminine traitée par le professeur Charcot.

Un excellent volume dans lequel la nourriture, la boisson et le vice sous toutes ses formes ont une fois de plus une place majeure à jouer !
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Pour les Jeux en Folie... je suis tombée sur une case me demandant de lire un livre dont le titre commençait par “O” ! J'avais entamé un autre roman que celui-ci mais après quelques pages et excédée par la lourdeur des phrases, j'ai choisi celui-ci !



Je reconnais qu'au début l'écriture est agréable, elle l'est toujours d'ailleurs mais j'ai eu tendance à l'oublier au fur et à mesure parce qu'il est plein de l'autosatisfaction d'Oscar Wilde et de l'admiration sans borne de son meilleur ami ! Même si c'est la réalité, pour un roman d'enquête c'est désagréable tant la place laissée à ladite enquête est minime !



Nous croisons Arthur Conan Doyle, jeune médecin de campagne qui a produit la seconde enquête de Sherlock Holmes !



Homosexuel ou pas homosexuel est bien la dernière des choses qui m'intéressent en ce qui concerne Wilde, il faisait ce qu'il voulait si ce n'est que son adulation de jeunes, très jeunes garçons reste malsaine, même en si dans les métropoles de fin du XIXè siècle des tas d'enfants étaient misérables et faisaient feu de tout bois, à la merci d'adultes sans scrupules !



L'un de ces jeunes garçons a été trouvé par Wilde, assassiné de façon rituelle dans une maison qui servait de club pour hommes, quoique cela puisse dire quand ce n'était pas un club de gentlemen !



La grosse majorité du roman est en fait une dissertation sur l'homosexualité de cette fin de siècle sans réussir à savoir si l'auteur était homophobe ou homo refoulé, si c'était dégueulasse et condamnable ou s'il cherchait des excuses à Wilde ou s'il en faisait l'apologie !



Bref, c'est malsain et la petite enquête, largement entrecoupée des paroles éclairées de Oscar Wilde, est anecdotique !



Je trouve qu'avec une tripotée d'écrivains de cette époque, quelle que fut la sexualité de Oscar Wilde il y avait moyen de faire un roman d'enquête autrement plus intéressant et ne donnant pas la sensation que l'auteur s'excuse tout du long de ses pensées !



Jeux en Foli...ttérature XXI

Challenge 50 Objets 2024/2025 : Ecrit

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Lecture Thématique mai 2024 : W-X-Y-Z dans le titre ou le nom de l'auteur
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Oscar Wilde et le mystère de Reading

Cela faisait un petit temps que ce roman trônait sur ma pile, plusieurs fois je l’avais pris en main, à chaque fois je l’avais reposé, repoussant sans cesse le moment fatidique de la lecture…



Pourquoi ? Parce que c’était le dernier qu’il me restait à lire de cette série consacrée aux enquêtes d’Oscar Wilde, et qu’en plus, c’était le volume consacré aux deux années que Wilde passa en prison, accusé du crime de sodomie.



À cette époque, et jusqu’à peu, la sodomie était un crime punissable d’emprisonnement en Angleterre, et même si depuis longtemps on n’enfermait plus les homosexuels, la loi existait toujours dans le code anglais jusqu’il y a peu.



Oscar Wilde, mon dandy flamboyant, mon amateur de bons mots, de bons champagnes, de mets capiteux, de fêtes, cet amateur d’indolence, ce brillant écrivain, réduit à des travaux forcés dans un bouge infâme où l’on n’a même pas le droit de parler !



Comme dans "On the brinks" de Sam Millar, l’auteur décrit avec force les conditions inhumaines des prisons anglaises (de sa cellule de Newgate à la prison de Pentonville, puis à Wandsworth et enfin à Reading Goal) et du comportement, inapproprié, de certains matons, dont le gardien Braddle, cancrelat de l’existence qui ne se sent fort que lorsqu’il rabaisse les plus faibles que lui.



Si les 5 autres tomes étaient joyeux, celui-ci est assurément le plus sombre, le plus tragique, le plus triste, car nous savons qu’après ses deux ans d’emprisonnement, Wilde ne survivra pas longtemps et s’éteindra le 30 novembre 1900.



Au lieu de libations et de joyeusetés proférées par notre dandy anglais, nous aurons droit à un compte-rendu des joyeusetés qui se déroulaient dans les geôles anglaises, pourtant, jamais le récit ne sombrera dans le pathos et de temps en temps, il sera même éclairé par un geste de bonté de la part de l’un ou l’autre intervenant.



Cette fois-ci, l’enquête de Wilde sera plus discrète, les conclusions se dérouleront dans sa tête, avant qu’il ne nous raconte tout, et il faudra être attentif durant sa lecture car nous le savons tous, le diable se cache dans le moindre petit détail.



Pourtant, les leçons de mon Maître ont dû porter leurs fruits, parce que comme Wilde, j’ai déduis une chose que personne d’autre dans la prison n’avait compris ! Et nous avions raison, lui et moi. Normal, nous sommes les meilleurs.



Un tome plus sombre, moins joyeux, car voir le grand Oscar Wilde trainé dans la boue, vilipendé, voué aux gémonies, n’est jamais agréable.



Le pauvre ne pouvait pas savoir que maintenant, il serait toujours considéré comme un Grand Auteur et que le monde se contrecarre de ses préférences sexuelles (enfin, ceux qui, comme moi, n’en tienne pas compte, Frigide doit l’avoir mis à l’index et ce n’est pas là qu’il faut le mettre).



Un tome où l’enquête se déroulera d’une autre manière, plus subtile, plus cachée, où nous apprendrons les faits au compte-goutte et où il faudra attendre les dernières pages pour avoir les ultimes conclusions et voir la pièce dans toute sa splendeur car nous sommes face à un Grand du crime, un criminel qui aurait fait le bonheur d’un Holmes car il était retors à souhait.



Un tome qui, comme je le redoutais, ne clôt pas la série puisqu’un nouveau tome est sorti en septembre 2017 (je viens de l’apprendre maintenant) et que je pourrai donc retrouver mon Wilde aux côtés de Conan Doyle et oublier ainsi les conditions de détentions inhumaines qui furent celles des prisons anciennes.



C’est avec regret que j’ai terminé cette lecture et même si le récit était sombre, Wilde a su, même dans l’adversité, me l’égayer.


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Oscar Wilde et le nid de vipères

Son nom ? Wilde. Oscar Wilde.

Profession ? Écrivain, poète, dandy et détective aux services de la Nation.

Son but ? Découvrir la vérité sur la mort de la jeune et belle Hélène d'Albemarle, Duchesse de son état et accessoirement nymphomane et hystérique notoire.



Le moins que l'on puisse dire c'est que cette fois, Oscar Wilde va devoir marcher sur des œufs puisque son génie d'enquêteur va le conduire sur les pas des puissants de ce monde. Heureusement pour lui, son ami Robert Sherard et plus encore Arthur Conan Doyle vont tempérer son impertinence et ses emportements.



Cette enquête, c'est du nanan. Je me suis régalée du début à la fin. J'ai beaucoup aimé le procédé visant à raconter l'histoire par le biais des journaux intimes de Sherard, Doyle et Rex La Salle ainsi que des lettres et télégrammes de Bram Stocker et de l'inspecteur Boone.



Cela permet d'avoir des points de vue différents (et donc de nous perdre, nous, pauvres lecteurs-enquêteurs amateurs) et surtout de connaître l'avis de chacun des protagonistes sur son voisin. Ainsi on découvre que Robert Sherard admire tout le monde et que tout le monde le trouve falot et insipide ! C'est piquant et drôle.



L'enquête est une fois encore un bon prétexte pour passer du temps aux côtés d'illustres artistes et principalement Oscar Wilde. J'ai deviné qui est le coupable mais pas son mobile : peu importe, je ne prends pas mon plaisir dans l'enquête mais dans l'ambiance et la retranscriptions de l'ère victorienne.



En plus, cette fois-ci Gyles Brandreth se penche sur « l'hystérie féminine ». On assiste à des scènes épouvantables où des médecins s'amusent à provoquer des crises sur des patientes nues pour étudier les symptômes. Quand ils ne sont pas heureux du décès de l'une d'elle pour pouvoir la disséquer. Charmante époque.



Oscar Wilde et le nid de vipères est un bon petit polar, mené tambour battant, riche en anecdotes, bien documenté et bourré d'humour.

J'en redemande !
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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Promenade délicieusement rétro dans le monde théâtral parisien et mondain de la fin du XIXe siècle.

Jeu de piste plein de malices à travers quelques référents littéraires et autres, à nous de décrypter, à nous d'hésiter en nous demandant où se situe la réalité.

L'existence des personnes entourant Oscar Wilde est bien réelle mais quid des rapports entretenus entre elles et/ou avec le héros principal ? La lecture d'une biographie (non romancée) s'avèrera utile.

Oscar Wilde visite la prison de Reading, nous sursautons : « mais c'est l'horrible prison où il a purgé une peine ». L'a-t-il vraiment fréquentée et y a-t-il vraiment rencontré le régicide Roderick ?

Voilà qui nous fait aller beaucoup plus loin que la simple lecture d'un « policier ».

Des noms défilent : Sarah Bernhardt, La Grange (évocation de son célèbre aïeul) et le « fameux fauteuil où mourut Molière (jouons le jeu mais nous savons qu'il est à la Comédie française), Maurice Rollinat, Jacques-Emile Blanche le peintre et tant d'autres.

Toute une époque, l'époque du chat noir, du laudanum, des fiacres, du Boulevard du Temple et ... de l'horrible Salle des Morts.

Mais il y a Londres aussi et l'histoire du Musée Tussaud.

On y apprend beaucoup avec un plaisir fou devant les aphorismes (authentiques ou non) d'Oscar Wilde, détective posthume et crédible sous la plume documentée et pertinente, voire délicatement impertinente, de Gyles Brandreys.
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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Roman historique basé en partie sur des faits et des personnalités ayant existés, ce que précise l’auteur en fin de livre.

Il est vrai que nous reconnaîtrons, tout au fil des pages, des lieux et des personnages de la vie parisienne et londonienne tels que Madame Tussaud et son musée de cire ou bien encore Oscar Wilde écrivain qui ici se transforme en détective pour résoudre plusieurs meurtres dans le monde du théâtre.

Plusieurs énigmes et des suspects en nombre font que cette enquête est attrayante et ne manque pas de rebondissements.
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Oscar Wilde et les crimes du Vatican

Oscar Wilde et Arthur Conan Doyle font de nouveau équipe dans ce cinquième volume des aventures policières d’une série qui en compte six actuellement et ce, afin de résoudre des crimes.

Aucun besoin d’avoir lu les précédents pour suivre cette enquête.

Le célèbre dandy et son ami médecin vont se rendre à Rome et plus précisément au Vatican, car des lettres au contenu aussi mystérieux que troublant vont les y attirer irrésistiblement.

L’auteur est un vrai connaisseur de la vie et de l’oeuvre de ces deux personnages et en cela, ses romans sont érudits, tout en étant vraiment trépidants, drôles et originaux.



Si vous avez envie de découvrir le fonctionnement du Vatican, de rencontrer le pape, des cardinaux, des prêtres de différentes confessions, des amoureux de la littérature, toute une brochettes de gentlemen et de belles dames anglaises ainsi que des individus pas toujours recommandables, vous allez vous régaler.

Tout comme Oscar Wilde, d’ailleurs, qui adore se restaurer à longueur de journée de champagne, de soupe de tortue, de homard accompagné de bons vins, et qui semble ici éprouver une soudaine passion pour les sandwichs au concombres!

Les déambulations de nos deux compères au sein de la ville sont un vrai plaisir, j’ai eu l’impression moi aussi de me promener dans les rues chauffées par le soleil, de me détendre, assise à l’ombre d’un parc, de déguster des fruits gorgés de sucre avec du champagne glacé, de visiter des églises sombres et d’une fraîcheur bienvenue…

L’intrigue policière a ceci de particulièrement originale que nous ne savons pas qui a été tué et nous ne sommes même pas certain que quelqu’un soit réellement mort et pourtant un mystère indéniable plane au Vatican.

Belle réussite que cette série dont je suis ravie d’avoir encore quelques titres à découvrir.

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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Suivre Oscar Wilde et sa bande d'amis n'est pas de tout repos ! Alcool, nourriture, sorties sont de toutes les pages. Quel rythme de vie ! Enfin, pour ceux qui en avaient les moyens financiers...

En Angleterre, en 1892, les puritains qualifient les moeurs de cette bande d'équivoques pour le moins sinon de dépravées.

Ici, par la voix de Robert Sherard, qui fut biographe d'Oscar Wilde, on nous parle de beauté, d'élégance, de civilité, de manières aristocrates mais aussi des vices plus sombres et de secrets bien cachés pour plusieurs. Oscar Wilde joue au détective avec (ou à leurs dépens) ses amis peintres, écrivains, acteurs, bourgeois bref les privilégiés de cette société et nous révélera leur part d'ombre, leur âme plus noire.

Gyles Brandreth raconte avec beaucoup de charme, de références et de culture cette aventure du jeu de la mort.

Je me demande si après une telle lecture on aime ou pas Oscar Wilde. Ses manières et ses réparties peuvent tellement être désagréables, détestables. Toutefois, il est intéressant de voir à quel point cet homme est brillant, et possède une verve éblouissante sinon étourdissante, mordante parfois mais surtout inépuisable. Tout compte fait, une lecture réjouissante !
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Oscar Wilde et le nid de vipères

Exotisme « so british » garanti !

Tous les ingrédients d'un policier victorien raconté avec une liberté moderne sont réunis.

Mais le petit plus de ce livre est sans contexte la présence fallacieuse d'Oscar Wilde et la prudence de Conan Doyle.

Milieu aristocratique, royauté, théâtre londonien, cab, excentricité vestimentaire, tout nous emmè

ne cent ans en arrière et alimente notre imagination.

Des aphorismes, des phrases spirituelles comblent notre soif de beautés langagières.

L'enquête apparaît énoooorme et/ou simplissime mais peu importe, il y a un charme désuet qui transporte.

J'admire le travail de l'auteur : quelles recherches, quelles connaissances d'une époque et de ses personnages dont le nom perdure au-delà des années.

Des silhouettes connues (ainsi que des faits avérés) défilent : le prince de Galles, Jane Avril, Dvörak, Charcot... et c'est intéressant de faire quelques recherches, on y découvre la fiction/réalité et on y fait des découvertes.

Bref un livre captivant qui emmène hors de notre temps et qui éblouit par ses phrases ouvrant sur d'autres horizons... Un bonheur ! Je vais m'empresser de lire les précédents.

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Oscar Wilde et les crimes de la Tamise

Ayant beaucoup aimé tous les romans de la série, c'est avec bonheur que j'ai accueilli la nouvelle d'une enquête inédite d'Oscar Wilde.



J'étais persuadée qu'il n'y aurait pas de nouveaux livres puisque le précédent s'achève avec la mort de l'écrivain (j'imagine que je ne gâche rien et que vous saviez qu'Oscar Wilde est mort. Si ce n'est pas le cas, je vous présente mes condoléances). Peut-être que le succès de la série a motivé Brandeth et/ou son banquier. Peu importe tant que la qualité littéraire est au rendez-vous, ce qui est le cas ici.



Cette fois Oscar Wilde et Arthur Conan Doyle partent sur les traces de... Jack L'Éventreur ! Ce sera l'occasion de quelques promenades à Whitechapel et de rencontres étonnantes avec le gratin londonien.



Comme d'habitude, c'est l'ambiance et la compagnie d'Oscar qui fait tout le sel du roman. Car s'il y a bien une enquête, elle reste un prétexte à faire parler Oscar, Conan Doyle, Constance, George Robert Sims, Lord Queensberry et tant d'autres.



Et on apprend beaucoup de choses sur le Londres de la fin du XIXe et on comprend mieux pourquoi la police n'a jamais réussi à mettre la main sur l'Éventreur.



Ce qui n'empêche pas Brandreth de proposer un nom et une théorie qui se tient... même si je ne suis pas convaincue. de toutes façons, je crois que je ne serai jamais convaincue par aucune théorie car il ne s'agira jamais que de théories.



Quoiqu'il en soit ce nouveau roman d'Oscar Wilde Détective est une réussite que je recommande chaudement à tous ceux qui aiment cette série.
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Cette seconde enquête d'Oscar Wilde est aussi réussie que la première, peut-être même un peu plus.



Cette fois-ci, Oscar organise un dîner avec les membres de son Club et joue au jeu de la mort : chaque convive doit inscrire sur un morceau de papier le nom d'une personne qu'il voudrait assassiner. Mais ce qui n'était qu'un jeu idiot vire au cauchemar quand les personnes tirées au sort meurent les unes après les autres.



Oscar Wilde a de plus en plus des allures de Sherlock Holmes et Robert Sherard devient un véritable Watson. On a même un ersatz de Lestrade avec l'inspecteur Archy Gilmour. En bonne holmésienne, je suis ravie de la ressemblance.



L'enquête est très intéressante et Oscar Wilde fait preuve de clairvoyance et de beaucoup d'esprit.

Les traits d'humour fusent et les us et coutumes de l'époque victorienne sont fidèlement retranscrits. On sent que non seulement Gyles Brandreth est un passionné mais qu'en plus il a fait des recherches. Le récit est tellement ancré dans la réalité que j'ai fini par oublier qu'il s'agissait de fiction.



La résolution des mystères est étonnante et un peu tirée par les cheveux mais cela m'a beaucoup plu. Je n'avais pas deviné la moitié des solutions, je n'ai pas l'esprit assez tordu.



Trêve de bavardage, Oscar Wilde m'attend pour une nouvelle enquête : celle du cadavre souriant.
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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Après une année américaine à faire des conférences, Oscar Wilde revient en Europe. Sur le bateau du retour, il se lie d'amitié avec le très célèbre, très grand acteur Edmond La Grange et sa cour. Il y retrouve également un joueur professionnel qui lui avait sauvé la vie dans l'ouest américain et qui est de l'entourage du grand Edmond.

La Grange demandera à Wilde de travailler avec lui, à Paris, dans son théâtre, à une version d'Hamlet. Wilde s'installe donc à Paris et fréquentera le milieu artistique de cette fin de siècle. Donc, nous cotoyons, de façon toute sympathique, dans cet opus, les Sarah Bernard, Jules Verne, Jacques-Émile Blanche, Maurice Rollinat de ce monde des arts parisiens. Et nous suivons Oscar et ses amis, leurs mondanités, leurs traits d'esprit, leurs nuits folles et leur décadence, le tout, nourri d'opium, de laudanum et abreuvé d'absinthe. Et ce, jusqu'aux disparitions mystérieuses des acteurs du théâtre La Grange. Meurtres ou suicides ? Oscar cherchera et bien sûr, Oscar trouvera.

Oscar Wilde et le cadavre souriant regorge de richesse , d'intelligence et de capital sympathique. Mais ce fut pour moi, lassant. Pareil que dans "Oscar Wilde et le jeu de la chandelle", on est face à la même formule.

Je crois bien que même si ce fut une bonne lecture de weekend, ce sera pour moi, la dernière des enquêtes d'Oscar Wilde.
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Quel plaisir de découvrir le monde d’Oscar Wilde. Sa vision de la vie, des choses, de ses congénères, ses bons mots sont un ravissement. Et même si je le trouve un peu prétentieux et affable, même si l’enquête est un peu légère, le fait de rentrer directement dans le livre, de revêtir une robe de l’époque et de me retrouver à courir derrière Oscar et ses amis, m’ont fait oublier un temps mon quotidien et mon époque. Le jeu de la mort est un jeu dangereux…. Surtout quand les amis ont des ressentiments qui restent des non-dits !
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Avoir Oscar Wilde comme compagnon tout au long des 374 pages de ce livre est un plaisir qui ne faillit jamais.

A condition d'être sensible à son humour, à ses aphorismes, à son dandysme aux accents british, à ses relations sincères ou troubles, on entre dans ce roman et on ne le quitté qu'à regrets.

Le Londres d'une époque révolue défile devant nos yeux, des us et coutumes d'un autre temps et d'un autre monde nous transportent hors de notre époque.

Et même si une fois de plus, l'enquête reste mineure, l'intérêt qu'on trouve à cet écrit ne se situe pas vraiment là. Le bonheur est ailleurs...
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Oscar Wilde et le nid de vipères

Oscar Wilde au service secret de sa Majesté ! Pas au service secret de la Queen, mais du futur King, alors, remballons la musique de James Bond.



Une fois de plus le mystère a rendez-vous avec les bons mots, l’humour et l’élégance d’Oscar Wilde.



476 pages passées avec le dandy célèbre, 476 pages qui se lisent toutes seules, en même pas deux jours (c’est dire que je l’ai dévoré).



Certes, on ne lit pas les enquêtes d’Oscar Wilde pour leur rythme trépidant, mais pour passer un bon moment en compagnie d’un Oscar Wilde enquêtant tel Sherlock Holmes, le tout sous le regard de son Watson à lui, Robert Sherard (mais lui, c’est un Watson assez fade et effacé).



Ajoutons à cette enquête et à ces morts mystérieuses, les moustaches et le regard parfois courroucé d’un Arthur Conan Doyle et la présence d’un autre écrivain en devenir : Bram Stoker.



La plume de l’auteur a l’art et la manière de nous plonger dans l’époque (1890, ici) et de nous donner l’impression que l’on voit les protagonistes bouger devant nos yeux. Oui, quand je lis un Oscar Wilde, je suis avec eux, je les vois comme si j’étais au cinéma, sans que l’auteur ait besoin d’en faire des tonnes et sans que son écriture soit bâclée ou sans originalité.



Ce que j’ai aimé aussi, c’est la présentation du récit : Robert Sherard voudrait publier l’histoire, Oscar Wilde est lui épuisé par son incarcération de deux ans dans la prison de Reading, pour homosexualité.



Vu qu’il ne souvient plus très bien de l’affaire, notre Robert lui remet le dossier avec des extraits de ses carnets à lui, de ceux de Doyle, de Stoker, des lettres, des télégrammes. Le lecteur a un point de vue de plusieurs personnages et cela ajoute du piquant car nous ne sommes pas bloqué par un seul narrateur.



Un roman policier historique qui même la fiction à la réalité, qui mélange des personnages ayant réellement existé avec des fictifs, le tout donnant un récit qui a tout d’une affaire d’état ou un complot visant la monarchie.



Une belle bouffée d’air frais dans mes lectures sombres.


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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

J’avais cru découvrir en ce premier ouvrage le début d’une série de polars historiques tels que je les affectionne … Eh bien, ce premier livre restera pour moi l’unique et dernier.

Imaginez une drôle d’idée consistant à transformer Oscar Wilde, le célébrissime auteur, en détective plus perspicace encore qu’Arthur Conan Doyle qui fait, dans cette affaire criminelle, figure d’amateur. Si l’idée paraît séduisante, elle devient rapidement lourde à gérer. Les références littéraires y prennent une place énorme, l’intrigue traîne en longueur et multiplie les complexités adventices, les dialogues sont indigents. Pas de mouvement, pas de suspens, des morts flasques, des scènes de cauchemar pas vraiment convaincantes.

J’ai tout de même fait l’effort de lire jusqu’à la dernière page, mais j’ai mis beaucoup plus de temps que pour un polar habituel. Le thème central de ce livre est la jouissance et la culpabilité des amours homosexuelles totalement interdites dans l’Angleterre victorienne mais relativement répandues auprès de la haute société. Sans que l’on puisse déterminer si l’auteur excuse, condamne ou absout le génie littéraire qui vînt mourir en France ruiné après avoir été incarcéré à Reading pour ses penchants interdits.

Un point positif : la description très réaliste du personnage d’Oscar Wilde à la veille de produire son roman merveilleux « Le portrait de Dorian Gray ». Cependant, pour moi qui ne suis nullement opposée à la re-naissance de certains héros de romans sous la plume d’écrivains contemporains – j’avais beaucoup apprécié « La maison de soie » d’Anthony Horowitz - je regrette cette mise en scène de Sir Arthur et de son héros irremplaçable Sherlock Holmes.
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