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Critiques de Heather Morris (962)
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Le tatoueur d'Auschwitz

Un récit déchirant, inoubliable, basée sur une histoire d'amour vraie. Un homme et une femme s'aiment, résistent et se battent pour survivre au coeur de l'enfer d'Auschwitz.



1942, le Reich ordonne à chaque famille juive de Slovaquie, de livrer un homme pour participer à l'effort de guerre, en travaillant gratuitement pour le gouvernement allemand.

Ludwig ‘Lale', âgé de 24 ans, se porte volontaire, pour éviter à son frère aîné, père de 2 enfants, d'y aller.

Lale sera affecté dans le sinistre camp de déportation d'Auschwitz. Il aura la tache de tatouer les matricules des détenus sur leurs bras ; les détenus arrivent par milliers de toute l'Europe, la plupart des juifs.

Lale découvre les affres et les atrocités du nazisme. La mort rode partout : ceux qui sont inaptes au travail sont abattus ; certains sont emportés par la maladie, la famine et le froid ; d'autres se jettent sur les clôtures électrifiées pour se tuer. Les chambres à gaz et les fours crématoires tournent à plein régime.

Dés son arrivée, Lale fait un serment : ‘Je sortirai vivant de ce camp. Je partirai en homme libre. S'il y a un enfer, je verrai ces assassins brûler dans ses flammes'.

Il finira par désespérer, perdre foi en Dieu, il touchera le fond ou presque. Il remontera à la surface et reprendra espoir le jour ou il tatouera une jeune juive : Gita. Il tatouera son amour dans son coeur pour l'éternité. Il risquera sa vie pour sauver Gita d'une mort certaine. Grâce à sa débrouillardise, il lui offrira de la nourriture, du chocolat !!!!!

Il fera le serment de faire rencontrer les 2 femmes qu'il aime le plus au monde : sa mère et Gita.



Le tatoueur d'Auschwitz est un témoignage qui suscite l'indignation mais aussi l'émerveillement devant les pouvoirs extraordinaires de l'amour dans les conditions les plus sombres.

Merci Heather Morris.

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Le tatoueur d'Auschwitz

J'ai lu ce livre sans savoir qu'il s'agissait d'une histoire réelle et je pensais que les faits réels liés au camp d'Auschwitz avaient été mélangés à la trame de l'histoire pour la rendre plus crédible ... parce qu'en lisant ce récit, je trouvais beaucoup d'éléments irréalistes: la protection donnée au tatoueur, cette histoire d'amour, le vol des bijoux et l'entrée de chocolat et autres aliments dans le camp, les trouvailles de Lale et Gita, ... Pour autant , je trouvais ce "roman" intéressant. Quelle surprise à la fin de ma lecture d'apprendre qu'il racontait des faits réels ... un beau cocktail entre des faits historiques horribles, des camps de concentration racontés par un rescapé et une véritable romance que personne, ni les nazis, ni les russes, ni les tchèques n'ont pu empêcher d'aller au bout et même au delà.
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Les Soeurs d'Auschwitz

Heather MORRIS. Les sœurs d’Auschwitz.



En juin 1929, Cibi, sept ans, Magda, cinq ans et Livi, trois ans jouent dans le jardin près de leur père, Menachem, un grand blessé de la première guerre mondiale : il a conservé une balle près du cœur et doit subir une opération afin de l’extraire. Ces petites filles lui font une grande promesse : ne jamais se séparer, se protéger, veiller les unes sur les autres. Quelle grave serment solennel ? Pourront-elles le tenir ? Le père décède sur la table d’opération. Quel avenir pour cette famille juive, originaire de Slovaquie ?



En mars 1942, Magda, la benjamine échappe à la rafle dont sont victimes ses deux sœurs. Elle est malade et hospitalisée. Cibi et Livi sont déportées au camp d’Auschwtiz où elles arrivent en avril 1942. Toutes les deux vont subir des sévices, des privations, des coups, des humiliations, comme toutes leurs compagnes de galère. Nous partageons leurs années de détention, et en septembre 1944, nous verrons descendre du train leur mère Chaya, leur grand-père Yitzchak et leur sœur Magda. Les trois sœurs seront réunies dans ce camp. La mère et le grand-père disparaîtront dans les dernières flammes du crématoire. Ce dernier sera éteint le lendemain de l’assassinat de la mère et du grand-père des jeunes femmes. Nous croiserons « Le tatoueur d’Auschwitz », le docteur Mengele. Avec ces filles nous construirons les pavillons de Birkenau, nous accomplirons quotidiennement les trois kilomètres qui séparent les deux camps, celui d’Auschwtiz, à celui de Birkenau, employés à des écritures, au service de réception du courrier et au tri des colis adressés par les familles pour améliorer le quotidien des prisonniers mais qui bénéficient en fait aux tortionnaires.



Ces jeunes femmes connaîtront, après une longue marche de la mort, la liberté. Comment pourront-elles respecter le vœu émis devant leur père ? Pourront-elles vivre, survivre, revivre, en sortant de cet enfer concentrationnaire ? Je ne m’étendrais pas davantage : je vous laisse, le mouchoir à la main continuer le chemin, découvrir la route vers la liberté ! Une très belle fresque historique, fruit de la narration de cette saga par les survivantes, ces trois sœurs unies, à la vie, à la mort. Merci Heather pour ce beau roman. Bonne lecture à tous. Le pardon, la résilience, l’amour dominent ces pages. J’ai commence ce livre samedi 18 juin vers 14h et l’ai achevé, les yeux remplis de larmes, la nuit de dimanche à lundi 20 juin, à quatre heures du matin ! ( 20 juin 2022).


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Le tatoueur d'Auschwitz

Un roman à l'écriture simple et fluide, purement descriptive.

Une histoire invraisemblable et déroutante tirée d'un fait réel, sur les bases du témoignage de Ludwig Eisenberg, alias Lale.

Tellement inimaginable que si cette histoire n'était pas basée sur des faits, j'aurai stoppé net la lecture.

Une histoire d'amour qui prend naissance au cœur de l'enfer et de l'horreur.

L'amour, plus fort que tout, animera les pensées de Lale et Gita et les aidera à survivre.

Un sentiment indescriptible, plus fort que tout. Tous deux savent qu'ils sortiront de ce camp ensemble.

C'est cette force qui les anime, qui leur permet de faire face à la vie des camps, tout en prenant des risques inconsidérés.

Lale réchappe de la mort à plusieurs reprises, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi (lui non plus d'ailleurs).

Même la fin du roman reste surprenante et hors du commun, sans en dévoiler plus pour ceux qui n'ont pas encore lu le roman.

Le destin les a menés dans le camp de la mort où ils ont vécu un enfer mais ils ont réussi à modifier leur destinée.
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Le tatoueur d'Auschwitz

Le tatoueur d’Auschwitz est l’histoire d’amour de Lale, chargé de tatouer les nouveaux arrivants au camp d’Auschwitz, et de Gita. Leur passion est faite de moments volés au milieu de l’horreur extrême, et de rêve, celui de se retrouver à la sortie et de vivre enfin libres et ensemble.

Ce roman inspiré d’une histoire vraie est haletant, éprouvant, édifiant. Elle nous plonge au cœur de l’horreur et de la barbarie nazie, avec des scènes très dures, contrebalancées par l’héroïsme et le courage de ses protagonistes.

J’ai dévoré ce livre, je rejoins les 4 millions de lecteurs qui ont été abasourdis, transportés, et passionnés par cette histoire improbable.
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Les Soeurs d'Auschwitz

Ayant déjà lu « Le tatoueur d’Auschwitz » et le « Voyage de Cilka » je ne pouvais pas passer à côté de ce troisième volet.

Heather Morris a encore une fois su me captiver par l’histoire vraie de trois sœurs emportées dans la tourmente de la seconde guerre mondiale.

J’ai trouvé l’histoire de ces sœurs qui à la suite d’une promesse faite à leur père de ne jamais se quitter et de toujours se protéger survivre aux pires traitements que les nazis leur font subir à Auschwitz.

On ne peut qu’être touché et ému par ce récit et remarquer la force et le courage de ces trois jeunes femmes qui à la fin de la guerre vont réussir à se reconstruire et se créer un avenir heureux et prometteur.

Encore un bon moment de lecture

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Le tatoueur d'Auschwitz

Il y a quelques semaines, j'ai acheté au format poche : Le tatoueur d'Auschwitz de Heather Morris.

Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras.

C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais.

Un jour , pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie....

Le tatoueur d'Auschwitz est un roman relatant l'histoire vraie de Lale Sokolov, Juif chargé de tatouer les femmes arrivant à Auschwitz.

C'est ainsi qu'il rencontre Gita et en tombe amoureux. Ensemble, ils partagent des moments volés au cœur de l'horreur, sans jamais perdre l'espoir d'être réunis à leur sortie du camp.

C'est touchant, j'ai souvent frissonner avec eux mais...

Là encore, j'avais beaucoup entendu parler de ce roman et je pense que j'en attendait beaucoup... trop sûrement.

En effet, au début j'ai adoré ma lecture, j'ai lu le premier tiers assez rapidement.

Et puis, peu à peu, j'ai peiné. Je trouve qu'il y a quelques longueurs, et je me suis parfois un peu ennuyé car ça manque de dynamisme.

Pourtant j'ai adoré le début, réellement, et je pensais vraiment que ce roman me marquerait. Je me souviens avoir d'ailleurs dit à une chroniqueuse que j'adorais ma lecture. Mais ça, c'était au début et au final c'est une petite déception.

Je ne regrette pas ma lecture, il est important de continuer à lire des ouvrages se déroulant pendant la seconde guerre mondiale et notamment dans les camps, pour ne surtout pas oublier ce qui est arrivé et éviter que ça revienne un jour.

Mais je suis beaucoup moins enthousiaste que bon nombre d'entre vous.

L'histoire relatée est originale, ce n'est pas tous les jours qu'un homme qui se retrouve à tatouer des numéros tombe amoureux d'une de ses « clientes ». Surtout dans un environnement aussi hostile qu'un camp de concentration.

Cela va donner une jolie histoire, touchante, avec des personnages qui sont attachants.

Il m'a néanmoins manqué quelque chose pour que je sois totalement convaincue de la première à la dernière page. Je pense que c'est beaucoup plus romancé que je ne le pensais au départ, certains passages ne sont pas toujours crédibles. Voilà l'explication, en fait c'est tout simple ! Je pense que c'est trop édulcoré à mon goût surtout que j'ai l'habitude de lire des ouvrages avec des passages plus durs, plus crédibles, sur ce sujet.

Je comprend qu'il puisse plaire autant mais du coup ce n'est pas mon roman préféré se déroulant dans les camps de concentration, d'autres m'ont beaucoup plus touché que celui-ci.

Petite déception donc, d'où seulement trois étoiles.
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Le tatoueur d'Auschwitz

Comme la plupart des critiques que j'ai pu lire la mienne sera tout aussi positive que les autres.



Une histoire touchante , poignante et qui nous retourne l'estomac tant par le côté monstrueux des faits , qui sont malheureusement bien réels, que par le côté sentimental de ces deux héros.



Dans toute cette horreur qu'est les camps de concentration il y a malgré tout une histoire d'amour inconditionnelle qui naît et qui permet à ses deux personnages d'avoir une raison de vivre, une raison de se battre !



La plume de l'auteur est très agréable à lire et nous aide à rentrer très vite dans l'histoire et à nous immerger dans leurs quotidien.



Plus que ravie de ma lecture je ne vais pas tarder à me jeter sur le second livre de l'auteur "Le voyage de Cilka".
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Le tatoueur d'Auschwitz

Grosse déception.

Avais-je trop d’attentes au vu de toutes ces critiques élogieuses ?

Suis-je trop engluée dans la romance comme certain le suggère?

Suis-je tout simplement à contre courant de ce qui est très aimé par la blogosphère ?

Suis-je trop difficile ?



En tout cas, ce ressenti livresque n’engage que moi. Pas besoin de s’offusquer si vous avez aimé. Pas besoin de me lancer des tomates. Tous les goûts sont dans la nature....



Le ton est posé je peux enfin m’exprimer librement...



Gros soucis avec la traduction. Un plume et narration plates. Impossible de rentrer dans l’histoire tragique du héros. Un manque d’émotion et de profondeur. Un roman peut-être trop journalistique ?La question se pose...



Le sujet en lui-même était fort, intéressant. Le témoignage de Lale donne des sueurs froides. Mais au vu du déroulé de son histoire retranscrite par Heather Morris, c’est à se demander s’il a vraiment vécu ce calvaire.



Je m’explique. Tout au long de ma lecture, j’ai eu cette mauvaise impression que Lale se balader dans le camp. Un personnage transparent. Un touriste dans l’horreur de la Guerre. C’est moche à dire mais ce manque cruel d’émotion a tout gâché. Je me suis demandée s’il avait vraiment vécu ce drame.



Perplexe. Mitigée. Perdue. Déçue. Chaotique.

Une histoire qui aurait dû être percutante mais j’ai pas accroché le bon wagon. Une lecture loin d’être agréable malheureusement…. Je suis ouverte à toutes discussions. Tout cela dans le respect d’autrui et des avis divergents.

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Le tatoueur d'Auschwitz

Pas totalement conquise par ce roman basé sur l’histoire vraie de Lale et Gita, jeunes slovaques déportés et emprisonnés à Auschwitz.

Au-delà du récit des atrocités – connues mais toujours redécouvertes avec effroi – commises par les soldats et le « docteur » Mengele, c’est plutôt ici l’incroyable pulsion de vie de Lale que je retiendrai. Le jeune homme protège sa famille en acceptant d’être celui qui répondra à l’injonction des autorités allemandes : chaque famille juive doit livrer un de ses membres au risque que tous soient déportés.

Au terme d’un long voyage effectué dans un fourgon à bestiaux, Lale arrive en Pologne et se confronte à un univers violent, cruel, où la vie des détenus ne vaut rien mais où règne aussi une forme de solidarité, où certains font preuve de courage, héros d’un jour, mains tendues et quignon de pain moisi partagé.

Lale est repéré par Pepan alors que ses forces l’abandonnent. Pepan est le Tätowierer du camp, celui qui est chargé de marquer à vie les bras des déportés par une série de chiffres. Il prend le jeune homme sous son aile et lui enseigne les gestes professionnels qui vont lui permettre d’aménager un quotidien, si ce n’est confortable tout au moins supportable.

C’est en pratiquant le tatouage que Lale va croiser le regard de Gita : coup de foudre immédiat. Cette relation fragile va s’épanouir alors qu’autour des amoureux règnent la terreur, l’horreur des chambres à gaz, des tortures et autres crimes pratiqués sans état d’âme. Cela va leur donner la force, l’énergie et l’ingéniosité de surmonter et de survivre à la barbarie.

C’est un récit assez incroyable et l’auteur choisit de raconter cet épisode tragique de l’histoire contemporaine par le prisme d’une romance touchante.

Le style n’est pas vraiment à la hauteur du projet : des phrases courtes, au présent, des dialogues peu développés, une narration qui colle à l’essentiel. Bref, pas vraiment de souffle et cela m’a un peu empêchée d’être embarquée dans un récit qui aurait dû sans doute générer chez moi davantage d’émotion et d’empathie…



Challenge MULTI-DEFIS 2021

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Le tatoueur d'Auschwitz

En 1942, Lale est interné à Auschwitz où il devient tatoueur. Lorsqu'il croise le regard de Gita, c'est le coup de foudre immédiat. Pendant 3 ans, ils vont survivre comme ils peuvent et vivre leur amour par delà les atrocités...

Ce roman historique est vraiment émouvant quand on sait que c'est une histoire vraie.

Lale possède beaucoup de courage et d'instinct de survie : il n'hésitera pas à prendre tous les risques pour faire du trafic afin d'améliorer le quotidien de ses amis dans les camps. Il a su tirer partie des chances qui s'offraient à lui. Son histoire d'amour avec Gita est très touchante et montre bien la résilience dont ils font preuve.

L'horreur vécue par les protagonistes n'est pas cachée, mais j'y ai surtout vu une leçon d'espoir. Heather Morris a su trouver les mots pour montrer la réalité de cette période tout en ne tombant pas dans un récit trop sombre.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions J'ai lu pour cette lecture faite dans le cadre d'une masse critique !
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Le tatoueur d'Auschwitz

Le tatoueur d'Auschwitz - Heather Morris

Traduction : Jocelyne Barsse

@jailu_editions



Résumé :

L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au cœur de l'enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.



J'ai beaucoup vu passer ce livre sur les réseaux et j'avais très envie de découvrir à mon tour l'histoire vraie de cet homme, déporté devenu le tatoueur d'Auschwitz. Très vite dans ma lecture j'ai ressenti un malaise, sans tout de suite comprendre pourquoi, et cette gêne n'a fait que s'accentuer au fil des pages. J'ai finalement compris que ma gêne venait du fait que je ne ressentais que peu de choses durant ma lecture, ce n'est pas la première fois que je lis un livre (roman ou document) sur les camps et c'est la première fois que je ne suis pas aussi horrifiée que je le devrais par ce que je lis, je ne suis pourtant pas devenue insensible. Le problème vient en partie de l'écriture, relativement plate, fade, ensuite des personnages (pourtant réels) que l'auteure n'a pas su à mon sens développer, elle ne leur a pas donné assez de relief et enfin et surtout, des descriptions de la vie dans le camp, tout est survolé, on parle des crématoriums en deux lignes et la phrase d'après on échange une poignée de mains et du chocolat avec un civil polonais... On ne ressent pas suffisamment l'horreur, la terreur, la douleur, la tristesse, la faim, le froid, la perte... Chose rare, mon ressenti m'a mise tellement mal à l'aise que j'ai été voir sur Babelio avant d'écrire mon retour, pour savoir si j'étais seule dans ce cas et il s'avère que non, même si nous sommes une minorité. J'ai ainsi appris que le Memorial d'Auschwitz avait attaqué le livre pour "inauthenticité", et avait mis en avant les incohérences historiques du livre (la pénicilline impossible à trouver à cette époque, la liaison forcée de Cilka avec un gradé SS impossible également...) et que l'éditeur avait du enlever l'appellation Témoignage pour mettre celle de roman.

Pour les incohérences je ne sais pas si Lale s'est un peu embrouillé, ce que l'on peut aisément comprendre avec des souvenirs datant de plus de 50 ans, mais l'auteure aurait dû vérifier. Lui qui a attendu si longtemps avant de parler, ayant peur qu'on le considère comme un collabo pour avoir tatoué les arrivants d'Auschwitz, mais qui pourrait lui reprocher d'avoir fait ce qu'il fallait pour survivre?

Je me suis sentie tellement gênée que je ne lirai pas les autres romans de l'auteure et je n'irai pas voir l'adaptation du roman en film.
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Le tatoueur d'Auschwitz

J'ai été très touchée par l'histoire de Lale et Gita. Qui aurait cru possible qu'une histoire d'amour puisse naître à Auschwitz-Birkenau ? Et c'est pourtant bien le cas, puisque l'auteure nous narre ici le témoignage de Lale sous la forme d'un roman.



J'ai été marqué par la gentillesse de ce jeune homme (le Tätowierer du camp) qui essayait toujours d'aider les autres par tous les moyens, mais aussi par son courage et sa force mentale. Il a réussi à échapper de nombreuses fois à la mort, mais a vu malheureusement trop d'horreurs.

L'auteure nous montre également la vie dans les camps, la cruauté omni-présente des Allemands et de leurs actes, rien que nous ne sachions déjà (notamment si vous avez lu "Si c'est un homme" de Primo Levi), mais il est toujours nécessaire de rappeler que de telles choses ont eu lieu. Il faut que les générations futures le sache afin que jamais ne se reproduisent ces monstruosités. D'autant plus que les générations témoins de cette époque s'éteignent.



Certains disent qu'il y a eu quelques petites erreurs, mais je suis passée outre, préférant voir ici le témoignage d'un homme, le témoignage d'une cruauté sans nom mais aussi de son espoir en l'amour.



*box littéraire*
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Le tatoueur d'Auschwitz

J’ai beaucoup apprécié ma lecture enfin si on peut se permettre de dire cela avec un tel sujet… Je ne peux pas dire que j’ai découvert quelque chose car ce n’est pas le premier livre ou documentaire que je lis/regarde sur la seconde guerre mondiale y compris les camps de concentration. Ce qui est original, c’est la romance, évidemment.

C’est un livre très prenant, tellement que je l’ai lu en une journée. Il est dur mais pas autant qu’il aurait pu l’être. Sans vouloir manquer de respect à ce monsieur ni vouloir remettre en cause son témoignage, il me semble qu’il a eu beaucoup de chance et qu’il a été moins maltraité que les autres détenus… Cela a été moins difficile pour lui, apparemment et c’est bizarre à Auschwitz-birkenau… Surtout qu’il a été dans le collimateur de Mengele et quand on se documente sur lui, qu’on découvre qui il l’était et ce qu’il a fait… C’est étrange…

Ce qui est beau c’est cet amour qui naît en plein milieu de l’Enfer. Ces petits moments volés ainsi que leur sentiment respectif réussissent à leur donner le courage de se battre pour survivre et d’affronter l’horreur. C’est un joli message d’espoir et qui donne sa puissance à ce sentiment très fort et complexe qui est l’amour.

C’est très bien écrit, c’est fluide. Je recommande cette lecture.
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Le tatoueur d'Auschwitz

Le tatoueur d’Auschwitz

De Heather Morris

Ceci est le témoignage de Lale Sokolov (le Tätowierer) durant la seconde guerre mondiale.



Transbahuter comme des animaux sans connaître leur destination, c’est le calvaire de milliers d’hommes juifs qui tentent de faire bonne figure. Ce sacrifice pour sauver leur famille des allemands, la peur au ventre les transperce, la faim les gagne, la soif les rend délirants et l’inconnu est au bout du chemin.



Ce récit commence en annonçant rapidement la couleur du calvaire qui débute dans la puanteur et la peur. Les Juifs sont dans la ligne de mire.

Quand enfin, Le train termine sa course, le verdict tombe, c’est Auschwitz…

Tout d’abord, c’est l’incompréhension, Lale ne comprend pas, ou son cerveau n’absorbe pas la situation immédiatement.

Ce tatouage si brutal, cette intimidation violente, le cauchemar débute et la terreur transperce son âme, sa dignité est méprisée, or c’est la tête haute qu’il file droit vers son nouveau destin. 5 chiffres à l’encre verte qui seront gravés pour le restant de leur vie, de sa vie.

Malgré l’effroi de la situation dans laquelle il se trouve, Sokolov se fait un serment à lui même : « je sortirai vivant de ce camp, je partirai en homme libre. S’il y a un enfer, je verrai ces assassins brûler dans ses flammes. »



Ce récit est pénétrant, remémore des souvenirs brutales de l’histoire. Ce témoignage est poignant, presque dérangeant, si vrai que l’on arriverait presque à voir à travers les yeux de Lale.

Un amour interdit, une connexion sans limite au milieu du danger incessant, apprécier les petits moments volés dans ce camp sans bonheur pour avoir un but de vouloir survivre à cet enfer.

Le temps passe mais reste cependant imprévisible et stressant. La mort plane, elle choisit, détruit et extermine, elle vous brise lentement ou rapidement, c’est à sa guise que la vie tangue dans ces usines de la mort.



C’est dur, la réalité de ce témoignage, de ce bout d’histoire qui explique plus en détails certains passages vécus des Juifs sous le Reich, de cet acharnement à les détruire.

Ce texte est prenant par sa signification, par sa symbolique, par sa vérité retranscrite avec justesse et poigne.

L’auteur avec sa plume fluide réécrit avec authenticité ces révélations foudroyantes. Jusqu’à la dernière page, je suis restée accrochée aux mots de Sokolov.

La fin est bouleversante, déchirante et poignante.

Ce livre est à lire indéniablement !
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Le voyage de Cilka

Ouvrage où la réalité des horreurs commises pendant la guerre et après guerre sont décrites avec intensité.

Petit cœur s abstenir mais courageux s accrocher.

Il s agit bien entendu d un roman mais trop peu à mon goût concernant les goulags de Sibérie.

Ce roman est captivant,malgré la dureté des conditions de survie des prisonniers.

A lire jusqu au bout
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Le tatoueur d'Auschwitz

Un récit relatant les faits réels s’étant déroulés à Aushwitz via le regard de deux prisonniers, Lale et Gita, juifs déportés qui feront en sorte de survivre à l’horreur. Un livre empli d’humilité et de sincérité, qui ne verse jamais dans le pathos ou le voyeurisme. Je ne peux que féliciter l’humanité d’Heather Morris qui a su retranscrire avec humanité les propos d’un homme brisé et pourtant debout.
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Le voyage de Cilka

J'avais déjà aimé l'histoire de Lale et Gita dans le tatoueur d'Auschwitz, mais ici, j'ai eu un énorme coup de coeur pour Cilka.

Son début de vie effrayant (et vrai) m'ont réellement bouleversée.

L'écriture de l'autrice est, comme dans tatoueur, simple, efficace, pleine d'empathie et facile à suivre. Il n'y a pas de fioritures, elle sait employer les bons mots pour nous toucher, et elle a su également décrire les horreurs d'Auschwitz et du Goulag de Vorkouta, jusqu'à me faire frissonner de peur ou pleurer d'effrois.



Bien que ce roman ait été romancé, on retrouve une partie véritable de ce qu'a été la captivité de Cilka. Un succession d'horreur et de tragédie, mais qui a également donné naissance à cette femme courageuse, battante et tout simplement extraordinaire.

Il me tarde de découvrir ''les 3 soeurs'', car l'autrice a su une nouvelle fois m'emporter avec sa plume.
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Le tatoueur d'Auschwitz

Une histoire d'amour dans un camp de la mort .... qui aurait osé? Et bien tout simplement ceux qui l'ont vécu. Les souvenirs narrés ici racontent les affres vécus, le calvaire de ces millions de gens, mais aussi les maigres espoirs qui ont pu survenir. J'ai bien aimé l'absence de faux-semblant du "héros", bien conscient d'avoir été un "privilégié": il avait un métier "noble" dans les camps ce qui l'a en partie épargné. On découvre aussi le marché noir qui sévissait dans ces camps. Un (des) témoignages qui m'ont paru honnêtes, m'ont ému, et passionné: tout ce qu'on peut attendre d'un très bon livre.
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Le tatoueur d'Auschwitz





Plongez dans l'histoire vraie de Lale, un déporté chargé de tatouer les numéros des nouveaux arrivants a Auschwitz.



Ce roman, c'est surtout l'histoire d'amour que vivra Lale avec Gita, sa lumière, dans toute la noirceur des camps.



Quelle magnifique histoire d' amour que nous offre l'auteure. Je suis passionnée par ma lecture, surtout la seconde partie qui me tiendra éveillée jusque tôt au matin.



Je me retrouve confrontée à des personnages attachants, dépeints par l'auteure avec beaucoup de sensibilité et d'émotion.



Certains m'ont parlé d'un petit bémol ; une histoire de sujet pas assez exploité. Pour ma part, je trouve que beaucoup de livres exploitent les camps alors celui-ci peut bien se concentrer sur cette histoire d'amour. En tout cas, pour ma part, cela ne me pose pas de problème.



J'ai passé un magnifique moment avec cette lecture que je vous recommande.



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