Henri Vernes

Egaré dans la vallée infernale,

Le héros s'appelle Bob Morane

A la recherche de l'ombre jaune

Le bandit s'appelle Mister Kali Jones

Avec l'ami Bill Balantine

Sauvé de justesse des crocodiles...



J'adore cette chanson d'Indochine ! ! Et voilà qu'en train de la siffloter dans ma voiture, je me dis que je me plongerais bien au moins une fois dans les aventures de ce fameux Bob Morane ! !



Aussitôt dit, aussitôt fait !



Et effectivement, je me suis plongée et perdue dans cette vallée infernale avec le baroudeur Robert Morane et son acolyte, un colosse roux et écossais, William Balantine.

Au coeur de la forêt de la Nouvelle Guinée, les voilà embarqués dans une histoire de vol d'émeraude...

Mais les voyous n'ont qu'à bien se ternir ! ! Bob Morane sera là pour déjouer leurs plans diaboliques ! !



J'avoue que cette lecture était plutôt sympathique. Alors oui, il faut faire fi du ton paternaliste, colonialiste et un brin raciste de l'auteur (n'oublions pas que cet série à commencer dans les années 50), mais un fois passé ce cap, vous passerez un agréable moment avec une aventure pleine de rebondissement et des personnages, qui, bien qu'un peu rustre, sont attachants...

La petite introduction de Vernes dans l’Intégrale nous apprend que le bouquin était une « excuse pour parler de plongée sous-marine ». Et, effectivement, le récit se montre fort linéaire après un départ intriguant et réussi : Bob Morane et son ami Frank Reeves, milliardaire américain, se languissent de nouvelles aventures. Reeves va, justement, se porter acquéreur d’un tableau (on apprendra plus tard qu’il se nomme « La belle Africaine ») au cours d’une vente aux enchères. Reeves l’achète pour 5 ou 6 fois sa valeur et, peu après, deux malandrins tentent de le dérober. Bob Morane, intrigué, flaire quelque chose de louche, parle de malédiction, et en fait même exécuter une copie. Quelques jours plus tard, une nouvelle tentative de vol a lieu, cette fois de la part d’un septuagénaire archéologue, le professeur Clairembart (qui deviendra un personnage récurent de la saga). Le vieil homme met les deux amis sur la piste d’un trésor qui reposerait dans une galère engloutie dont l’emplacement reste à découvrir. La course au trésor débute mais, bien sûr, Bob n’est pas le seul à vouloir s’en emparer.

Deuxième aventure pour Bob. Ce-dernier se révèle moins « parfait » qu’il ne le deviendra : il se montre impatient voire colérique, moins sympathique et un peu moins boy scout que par la suite. Mais Bob est déjà – et toujours - avide d’aventures. D’ailleurs notre commandant précise qu’il aime l’aventure pour elle-même, ni pour l’argent ni pour la gloire. Complètement désintéressé, sorte de Tintin toujours prêt à répondre à l’appel du mystère, Bob se rappelle ses exploits durant la seconde guerre mondiale en écrivant le récits de sa précédente expédition. Mais, pour parler clair, l’aventurier s’ennuie. Bob va donc apprendre la plongée pour retrouver le fameux trésor de la « Belle Africaine ». A partir de là, le roman se montre moins intéressant : toute la partie consacrée à l’apprentissage de la plongée, certes didactique et instructif, manque de souffle. Les péripéties sont également attendues : rencontre avec une raie, un requin, une pieuvre, des plongeurs mal intentionnés, capture par des « pirates / pilleurs de tombe ». Pas vraiment de surprise, plutôt lé déroulé classique des conventions et clichés de l’aventure maritime. Le bouquin aurait mérité davantage de développements, d’ailleurs Bob se lamente à la fin que « l’aventure ait été si courte », pour ne pas dire si facile.

La recette des « Bob », à cette époque, était en effet celle de la pure aventure destinée aux adolescents avec, en supplément, une certaine envie pédagogique typique de Marabout : on divertissait les jeunes tout en les instruisant sur la plongée, l’archéologie, l’histoire,…Ce qui inclut les notes supplémentaires placées à la fin des romans. Bref, les premiers « Bob Morane » ne possèdent pas encore le côté plus délirant des suivants qui incluront fréquemment des éléments science-fictionnels ou fantastiques plus typiquement « pulp » (voyages dans le temps, inventions étranges, savants fous,…). Des romans qui, aujourd’hui, apparaissent sans doute plus inventifs et attrayants aux lecteurs modernes.

LA GALERE ENGLOUTIE reste cependant un livre plaisant et distrayant, capable d’occuper avec bonheur deux heures de son temps, et qui, historiquement, s’avère important dans l’évolution du héros. En résumé : un sympathique récit, sans plus ni moins.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..

Challenge un jour, challenge toujours..

Bob Morane et son indéfectible double Bill Ballentine décident de prendre quelques jours d'un repos bien mérité.

Les voilà à Manille, ils choisissent un hôtel au calme , l'hôtel Ylang-Ylang... Du repos? plutôt des péripéties de tous genres de quoi conserver la forme.

Comme à chaque fois je me laisse séduire par l'aventure et ces lectures atypiques.

Bob se la joue agent secret professionnel dans cet épisode où il doit s'infiltrer sous une fausse identité dans un centre de recherches scientifiques de la toute puissante confédération Balkanique (?). Il a pris l'apparence d'un savant qui était réellement en contact avec cette organisation et il doit s'efforcer d'être convaincant le plus longtemps possible dans ce rôle pour espérer découvrir ce que trament des dangereux loustics avec de grandes quantités de déchets radioactifs…



Ce sera sans compter avec le retour de son ennemi juré , Roman Orgonetz A.K.A. « L'Homme aux dents d'or » ! Je ne veux pas en dire plus de crainte de trop révéler d'éléments de l'intrigue, qui est déjà passablement fine.



On ne peut que regretter l'absence des personnages récurrents, Bob une fois encore est en mission solo, pour le compte des services secrets français qui lui ont un peu forcé la main. Faut dire que ce brave Bob, on lui dit « t'es pas cap » et il ne peut pas résister au défi : il part en courant ! Une partie de l'intrigue se passe à Istanbul, mais le décor est à peine esquissé…



Tant que je prendrais du plaisir à lire ces romans délicieusement régressifs, j'avancerai dans cette oeuvre un peu brouillonne mais attachante. Ce titre était paru à l'origine en 1960.

Etonnant et jouissif ! Je n'avais jamais lu un seul Bob Morane, même enfant. Et franchement j'ai pris un grand plaisir, quoi que probablement pervers, à lire ce premier roman de la série. De la même manière que Hergé n'avait (peut être) pas conscience que Tintin au Congo était un album colonialiste et raciste, Vernes reflète l'inconscient collectif des années 50. Et si ce n'est pas toujours politiquement correct c'est indéniablement très drôle. Je pense que je vais lire aux moins les cinq ou six suivants !

« Qui est l’Ombre jaune ? » Cette question, en tête de la quatrième de couverture des éditions Marabout Junior de 1959 et de Pocket Marabout de 1973 (merci gill), aurait une réponse toute différente en 2021 qu’à l’époque. Depuis que Roman Orgonetz, l’homme aux dents d’or a été mis hors circuit (voir « Les dents du tigre »), il fallait à Bob Morane un adversaire à sa taille. Henri Vernes devait avoir bien des difficultés à écrire des aventures en pleine guerre froide, sans prendre parti pour l’un ou l’autre camp. Depuis la défaite japonaise, le péril jaune paraissait lointain et peu crédible.



« L’Ombre Jaune est la vie, mais il est aussi la mort… il peut sauver l’humanité, mais il peut aussi la détruire. » répètent les victimes londoniennes en état de coma hypnotique. Oui, l’Ombre Jaune réclame du gouvernement britannique le démantèlement du Centre de Recherches atomiques de Hartwell, rien de moins, car il pense que le « progrès » occidental qui s’étend sur le monde est néfaste. L’Ombre Jaune serait-elle un activiste écologiste, un altermondialiste, un collapsioniste ? Henri Vernes a inventé un anti-héros à la mesure de Bob Morane et qui n’est pas prêt à mourir ou à se rendre, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

"Une super aventure de Bob Morane" annonce la première édition de 1958. En effet, il s'agit d'un volume double, avec tous les ingrédients des romans d'Henri Vernes : de l'aventure, de la science-fiction, du fantastique, du suspense, mais bien plus encore. Les dents du tigre ont été écrites en 1958, en pleine guerre froide. Bob Morane parti avec Bill Ballantine, Frank Reeves et le professeur Clairembart à la recherche des vestiges de la civilisation Mu dans les glaces du Tibet se retrouvent au milieu des préparatifs de la troisième guerre mondiale. L'empire asiate s'apprête à lancer simultanément des missiles atomiques sur les grandes villes des Etats-Unis et de l'URSS pour que les deux superpuissances se détruisent l'une l'autre au plus grand profit de Pékin. Nos héros doivent non seulement sauver leur vie, mais avertir au plus vite les gouvernants du danger qui menace.



En plus des missiles et des troupes fanatisées, une mystérieuse "terreur verte" est une menace encore plus terrifiante, car elle pourrait entrainer la mort d'un quart de la population mondiale.

L'espion aux cent visages est une aventure de Bob Morane qui se passe entièrement en Belgique, entre Bruxelles et Anvers. Le professeur Flandre, un ami de Bob et Bill se fait voler une capsule atomique qu'il détenait chez lui par un espion qui s'enfuit ... avec la jaguar de Bob. La voiture se dirige vers Anvers. Mais quand on arrête le conducteur, il ne s'agit pas de l'espion entre aperçu à Bruxelles, bien qu'il soit habillé du même costume voyant. Bientôt, dans tous les coins de la ville surgissent des individus habillés de manière identique. Comment retrouver l'espion en l'empêchant de détruire le port et tuer ses habitants ?

En annexe, un Marabout chercheur sur les origines légendaires de la ville d'Anvers.

Imaginez, vous avez une machine à voyager dans le temps, quelle est l'idée qui vous viendrait en premier ? Ben, aller à la chasse aux dinosaures au crétacé bien évidemment, qui ne rêve pas de faire un carton sur ces sauriens géants ?

Le scénario est franchement bancal, le dessin de Forton, pas transcendant, à l'image des ses séries au rabais parues dans les années 60, les couleurs criardes, et les personnages pas très futés. Carlotta tient le pompon avec ses positions théâtrales outrancières à chaque vignette. Mais ça vaut le coup de lire cette BD pour mieux apprécier tout le sel de la parodie de Conrad et Lepennetier (https://www.babelio.com/livres/Lepennetier-Le-dinosaure-blanc/960404)

Jacques colombo et un

pseudonyme d,henry vernes le créateur de bob

Morane,d,ailleurs il se ressemble assez avec don.

même âge 34 ans pour les

deux même taille,même

cheveux bruns,mais la différence vient que si le

sexe et absent des aventures de bob il est omniprésent dans les aventures de don.

J'ai piqué cette BD dans la bibliothèque familiale, car à part "l'aventurier" d'Indochine, je ne m'étais jamais intéressé au vrai Bob Morane. Mais je me suis vite rendu compte que commencer par le premier tome pouvait grandement aider à la compréhension d'un tas de chose (car ce tome est le premier d'une collection, mais pas des aventures... Je me suis fais avoir). Bref, ne connaissant aucun personnage, on se sent un peu perdu quand on voit apparaître des protagonistes apparemment déjà traités dans les aventures précédentes. Mais hormis cette mauvaise entrée en matière (qui n'est dû qu'à moi), je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Certains événements qui s'enchaînent avec des coïncidences qui arrangent toujours les héros, des dialogues qui commencent à vieillir sérieusement, et surtout une trame principale qui semble manquer d'enjeux et qui est beaucoup trop vite réglée à la fin... Beaucoup de points négatifs, qui, heureusement, sont accompagnés par un dessin de qualité et assez bien détaillé. Enfin ce n'est que mon avis et il est fortement impacté par mon manque total de connaissance pour cette série de BD.

Pour sa première aventure, Bob Morane va être gâté dans cette jungle de Nouvelle Guinée: coups de théâtre incessants, péripéties innombrables, situations inextricables, "la Vallée infernale" ne lui épargnera rien.

Et Morane devra déployer toute sa force et toute son ingéniosité pour vaincre les obstacles que la nature et les hommes rusé ou sanguinaires ont dressé devant lui.

Parus en 1962 dans Marabout Junior ce volume inaugure 50 ans d'aventures adaptées en BD, en chansons, en série TV, en dessins animés mais pas jusque là au cinéma.

Ambiance western pour ce nouvel épisode des aventures de Bob Morane.

On ne change pourtant pas les recettes qui réussissent et il faut aussi un trésor et quelques passages souterrains anxiogènes.

Mais la sauce a du mal à prendre avec ses indiens lanceurs de fléchettes hypodermiques mélangés au traditionnel tyran local qui veut s’emparer des terres de ses voisins, appuyé de sa bande de malfrats.

Rien donc de bien émoustillant au fond de cette vallée des crotales.

Base américaine antarctique sud de Little América, Bob et Bill y accompagnent le professeur Clairembart qui s’est mis en tête d’explorer ce qu’il prend pour des ruines et qui le sont !

Voilà qui nous fait repenser à James Churchward qui en 1926 affirma que le continent Mu existait là, autrefois, mais aussi à Jules Verne et à son merveilleux « Voyage au centre de la terre ».

Champignons géants et dinosaures peu sympathiques, petits êtres luminescents et intra-terrestres vont accompagner cette aventure claustrophobique sur des airs de déjà lu.

John King Alias don neveu du capo de toutes les familles nafieuses, doit fuir les tueurs lancé a ses trousses par les parains qui voit en lui le successeur de son oncle.alor qu'il se trouve à Anvers, la c.i.a va faire appel à lui pour retrouvé un microfilm, et en échange de quoi il lui feront quitté le pays.

Si par certains côtés don ressemble à Bob Morane, comme le courage et le respect de la parole donnée, la différence s, arrête la,car si Bob Morane me tue pas,don lui le fait sans problème, et en plus si dans les aventures de Bob le sexe n'ai jamais présent, dans les aventures de don c'est pas ceux qui manque. une bonne aventure efficace, mené tambour battant.

Pour adultes 👍

C'est la deuxième partie de “Les dents du Tigre” : Les cavernes d'acier. Il est paru parfois sous le titre “Les dents du Tigre, tome 2”, ou plus souvent “Les dents du Tigre, tome 2, Terreur verte” et aussi “Les dents du Tigre, tome 2, Les algues du Pôle”, au fil des changements de maisons d'éditions, de rééditions. Ne pas confondre avec le tome 96 "La terreur verte". Bref, un joli pataquès.

On était resté sur la fuite de Bob Morane et de ses compagnons de la base militaire asiatiique cachée dans l'Himalaya, avec un secret militaire à dévoiler d'urgence au monde occidental, avec la menace d'une guerre imminente. le secret ne sera pas suffisamment pris au sérieux et la guerre va arriver avec de lourdes défaites pour le camp des alliés.

La première partie raconte cette guerre, dans laquelle nos amis vont se lancer. C'est un peu la guerre façon “Le secret de l‘Espadon” de Blake et Mortimer. Dans le seconde partie, Bob Morane et son équipe vont devoir retourner dans l'Himalaya à la recherche des plans de l'arme secrète, et enfin dans la troisième partie, il vont devoir lutter contre cette arme.

Le récit s'étend sur presque deux ans, je me dis que si toutes les aventures de Bob Morane durent si longtemps, je n'ose imaginer l'âge de notre héros au bout de 220 épisodes !

De l'aventure pure et dure, avec du rythme, de l'action, une écriture simple, parfois beaucoup de redites, les arguments sont ressassés pour être sûr que le lecteur ne perde pas le fil, l'auteur prend ses lecteurs par la main, ça donne un peu de lourdeur au style, mais ça a l'avantage d'être facile à suivre.

Au départ, cette lecture m'a paru en dessous du tome précédent : toute la partie sur la guerre n'est pas très passionnante, les personnages restent en retrait de l'action. Pourquoi nous infliger une guerre totale presque apocalyptique et devoir laisser un monde en ruine, difficile alors de croire au happy end final. Heureusement, dans la deuxième, on retrouve l'esprit du tome 1, espionnage, action, aventure. Enfin, la troisième est un peu plus surprenante, il est question de catastrophe écologique, de fonte des glace des pôles et de remontée des eaux, avec un procédé d'absorption de la lumière, c'est écrit en 1958, étonnamment moderne par certains aspects.

Le défaut de cette aventure, c'est sa construction, cette première partie nous plombe un peu, heureusement, la suite nous réconcilie totalement et le constat final est celui d'une lecture plaisante, avec de l'action, de l'aventure, bref, ce qu'il faut attendre d'un Bob Morane.

En 1959 quand est paru pour la première fois L'ennemi invisible, on est en pleine période de décolonisation et de guerre froide, il est difficile d'envoyer Bob Morane en reportage ou en vacances dans des contrées exotiques.



A Paris, d'audacieux cambrioleurs s'emparent de pierres précieuses et de bijoux sans que l'on sache comment ils ont pu s'introduire dans les lieux. Bob Morane décide de prêter main forte à un ami assureur. Mais il ne peut que constater que la chambre forte a belle et bien été visitée sans qu'aucune porte n'ait été ouverte.



L'ennemi invisible serait-il le frère du passe-muraille de Marcel Aymé ? Chez Henri Vernes, la science est plus souvent au rendez-vous que la poésie. Le professeur Mars est bien un savant fou dans la plus pure tradition des aventures de Bob Morane, même s'il collectionne les chats et les soldats de plomb.

Cinq romans, dont un volume double, parus pour la première fois dans Marabout Junior en 1958 et 1959. Bob Morane voyage entre Haïti (Les compagnons de Damballah) et l'Inde (La couronne de Golconde) en passant par la Sibérie (Les géants de la Taïga), le Tibet (Les dents du tigre) et la Centre-Afrique (Le gorille blanc). On y croise des créatures fantastiques, tels des mammouths géants ou des yétis, des trésors fabuleux et des civilisations perdues.

A la veille de partir en vacances en Centre-Afrique, Bob Morane est contacté par Nathan Hagermann, le célèbre marchand de bêtes sauvages. Il voudrait le convaincre, ainsi que son ami Allan Wood, de capturer un grand gorille blanc en l'échange de dix millions de francs.



Dans l'avion qui l'emmène en Centre-Afrique, Bob fait connaissance de Gaëtan d'Orfaix, chasseur de grands fauves, qui voudrait ajouter le gorille blanc à son palmarès de trophées, bien que le gorille appartienne aux espèces protégées. Bob refuse sa proposition.



Allan Wood venant de se faire opérer de l'appendicite, il ne peut accompagner Bob Morane, mais il l'encourage à aller vers les Monts Rorongo où Niabongha, le gorille blanc est craint et vénéré par les pygmées. D'autant plus que Gaëtan d'Orfaix, s'est adjoint les services de trafiquants locaux pour gagner les Monts Rorongo.



Une étrange amitié va se nouer entre le gorille albinos, rejeté par les siens et Bob Morane, décidé à lui sauver la vie. Mais au prix de sa liberté ?

Bob Morane est envoyé en Sibérie par le magazine Reflets pour faire un reportage sur le fleuve Léna, qu'il entend descendre de sa source au lac Baïkhal jusqu'à son embouchure dans l'océan Artique, soit près de cinq mille kilomètres de navigation.



Lors de la traversée d'Hokkaïdo à Vladivostock, il lit dans le Time un article sur de mystérieuses "souris géantes" qui auraient détruit des villages yakoutes et toungouses en Sibérie orientale.

Alors qu'il se rend de Vladivostok à Yakoustsk, son petit avion est pris dans une tempête. L'atterissage d'urgence dans la steppe sibérienne se solde par une jambe cassé pour le pilote russe.



Parti chercher du secours, Bob Morane se fait attaquer par un mamouth géant.



Une aventure de Bob Morane entre nature et science-fiction.