Henri Vernes

Troisième roman du cycle d'Ananké. Excellente science-fiction créant un monde imaginaire dans lequel l'homme vole comme un oiseau grâce aux pouvoirs de la pensée, à la concentration.

L'histoire est centrée sur le même sujet avec des conflits entre 2 peuples asservis. Bob arrive par sa force physique et psychique à sortir vivant de situations mortelles. Beaucoup de suspense dans ce roman bien écrit.

3e volume du Cycle de l'Ombre Jaune comportant 38 épisodes sur un total de 227 romans avec Bob Morane.

Des égouts de Paris, puis en passant par les quartiers du Temple et des puces porte de Clignancourt nous nous retrouvons en Egypte sur le Nil où les aventures de Bob Morane se corsent sérieusement. L'auteur Henri Vernes prend toujours le temps d'inclure dans son récit des informations sérieuses. Ici un peu d'écologie et de botanique pour expliquer l'envahissement de jacinthes d'eau. Beaucoup de suspense, de l'action avec le compère Bill Balantine, l'aide de la belle Tania Orloff pour combattre l'Ombre Jaune, Mr Ming.

Pour approfondir les divers sujets relatifs au héros et à son créateur, l'ouvrage se compose de 250 questions sous forme d'interviews, réalisées en plusieurs parties dont la plus importante s’est déroulée au cours de l’été 2003. Le cadre en fut le domicile d’Henri Vernes, à Bruxelles, un appartement confortable agrémenté par une foule d’antiquités et de souvenirs de voyage.

Les questions ont été posées par Philippe Durant, lui-même journaliste et écrivain.

Cet essai renseigne également sur les méthodes d'écriture de certains écrivains, mais principalement sur les genres de romans écrits par Vernes. Genres variés, pas seulement d'aventures mais science-fiction, roman policier, avec certains personnages récurrents apparaissant dans dans un ou plusieurs cycles. La bibliographie complète est incluse ainsi qu'une iconographie montrant des illustrations inédites. Un ouvrage de référence pour les curieux et les fans des deux héros.

Passionnant récit d'aventures, bien écrit, avec quelques touches d'humour, de l'action, du suspense et des personnages bien sympathiques. Les auteurs actuels pourraient prendre des leçons d'écriture. Ici nul besoin de descriptions à rallonge pour noircir des pages, pas de tueries excessives. Le scénario est bien orchestré et crédible. Après la lecture de deux aventures de ce humble héros qu'est Bob Morane, je préfère Henri Vernes à Clive Cussler, écrivant dans le même registre. En genre de bonus, une vingtaine de pages en fin d'ouvrage aborde le sujet de la plongée sous marine et des scaphandres, dont celui inventé par Coustaud.

Pénétrer une fois en passant dans l'univers d'Henri Vernes ou plonger dans l'espace temps.

La S.F n'est pas, à priori, le registre que j'affectionne le plus mais je reconnais me plaire dans les histoires d'Henri Vernes et accompagner Bob Morane dans ses voyages de la Patrouille du Temps est un programme alléchant.

Retour à "Overlod" nous ramène à la nuit du 6 Juin 1944 en Normandie, Bob Morane doit retrouver une certaine liste dite liste de Cavendish ...

Un contexte historique certes connu mais le talent de conteur d'Henri Vernes nous embarque et puis Bob Morane ....

Moment de détente assuré.

Dans cette 20e bande dessinée, adaptation du 107e roman de la saga "Bob Morane" intitulée Les Contrebandiers de l'atome et réalisée en 1974, on est dans un western brésilien entre "Tintin" et "Jerry Spring" et et tout n'est que péripéties pulpiennes dont les grosses ficelle sentent le serial des années 50 alors que l'histoire est censée se dérouler à la fin des années 1960 ou au début des années 1970... Le moteur de l'intrigue repose donc sur l'incroyable naïveté de tous les personnages, Bob et William faisant office de borgnes au milieu des aveugles. En bref après un énième panne d'avion (ces pilotes chevronnés tombe tout le temps en panne en début, milieu et fin d'album ^^), les duettistes se retrouvent dans un bled paumé où ils ne sont pas les bienvenus, mais le Senior Serena impeccablement habillés au sein d'une population crasse-pouille leur propose rapidement un travail secret grassement rémunéré. Ils parviennent quand même à sentir l'embrouille, mais ils doivent tout se faire expliquer par les rares personnes qui leur adressent la parole qui s'avèrent être tous des agents fédéraux incapables de leur expliquer correctement en quoi consiste exactement leur mission... Il faut dire qu'ils ne sont pas très futés : le premier se fait tuer par on ne sait qui, le deuxième se fait malle on ne sait pas pourquoi, et le troisième qui doit découvrir la nature du trafic du Senior Serena n'a jamais eu l'idée de jeter un coup d’œil à sa marchandise... C'est ridicule et les incohérences qui traînent ici et là le sont plus encore : genre Bob Morane nomme un personnage dont personne y compris l'intéressé n'a révélé l'identité, ou le Senior Serano qui dispose d'hélicoptère, de chasseurs et de bombardiers mais qui ne fait pas escorter ses avions de fret bien qui pourtant se font régulièrement attaquer... D'ailleurs ça n'a pas l'air d'interpeller grand monde qu'au milieu de nulle part on n'a ni radio ni télégraphe, mais qu'on a grosses bagnoles yankees, des trucks, et doit suffisamment de matos militaires pour se livrer à une bataille aérienne en bonnes et dues formes. Et puis il y a Ylang Ylang qui ne sert strictement à rien (la fameuse puissance étrangère c'est OSEF, ce qu'elle fait de l'uranium c'est OSEF) et Bill Ballantine qui est égal à lui-même : un alcoolique WASP sûr de son statut de mâle dominant colonisateur, qui ne manque pas une occasion de se moquer des basanés, des jaunes et des métèques... Il y a souvent des naïvetés et des maladresses dans les BD Bob Morane, mais ici rien ne vient les compenser : les dessins de William Vance restent de qualité pour l'époque, mais ils sont un peu salopés par une quadrichromie moche donc ils peinent à sauver l'ensemble...

A la fin du tome précédent intitulé "Les Sortilèges de l'Ombre Jaune", pour vaincre Monsieur Ming malgré son duplicateur la team Bob Morane l'avait laissé dérivé dans l'espace infini enfermé dans un cercueil de matière vivante indestructible (car comme tous les super-vilains dignes de ce nom, Monsieur Ming a une machine programmée pour se cloner en urgence en cas de défaite fatale : cela aurait mieux que l'auteur ou l'éditeur l'explique au lieu des voies impénétrables de la Toile). Il échoue finalement sur une planète perdue, et l'alien gazeux surpuissant qui l'habite est trop heureux de fusionner avec ce nouvel arrivant pour faire de nouvelles expériences… Et le premier acte de Monsieur Ming enfin libéré de son exil spatial est de se venger de ses vieux adversaires !

Dans cette 35e bande dessinée, adaptation du 99e roman de la saga "Bob Morane" intitulé "Les Bulles de l'Ombre Jaune" et réalisé en 1977, c'est donc tout naturellement que les bulles bizarres de la série "Le Prisonnier" enlèvent Bob Morane, Bill Ballantine et Sophia Paramount pour les conduire dans une zone noire hors de portée de la Patrouille du Temps : nous retrouvons donc nos héros et notre héroïne à Niviork en 3322 où s'affrontent les Khops, morlocks WASP déguisés en flics new-yorkais, et les Enfants de la Rose, éloïs métisses déguisés en hippies New Age, qui tous vivent sous la domination de la divinité électronique Ubémé qui chaque 4 juillet exige son lot de sacrifices humains…

Nous sommes dans un tome graphiquement séduisant, avec un William Vance en grande forme, qui sent bon la SF des années 1960/1970 genre "La Planète des singes" ou "THX1138", tout en lorgnant sur la SF vintage genre "La Machine à explorer le temps"… L'alchimie prend bien et on sent presque arriver le film culte "New York 1997" (remember Snake Plissken ^^), et derrière l'affrontement entre Khops et Enfants de la Rose on devine la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis entre la jeunesse réformatrice (pléonasme) et forces de l'ordre conservatrices (pléonasme). La lutte contre Ubémé est malheureusement un peu expédié, parce qu'il fallait bien caser Monsieur Ming, son allié alien et la Patrouille du Temps… Une modernisation de ce tome donnerait à coup sûr un truc supracool !

Tout a commencé, à Paris, dans un petit hôtel particulier du Marais.

Un certain Simon Lusse, en 38 ans, y a fait disparaître quelque 350 personnes.

Il les a précipitées dans le monde absurde d'Ananké.

A 68 ans, se découvrant une passion pour les diamants, Simon Lusse fit franchir la porte de son jardin à Peter Rovensky, le fameux diamantaire qui disparut à son tour ...

"Le cycle d'Ananké" a obtenu, en 1978, le prix Eurocon IV* du meilleur cycle européen de littérature fantastique.

Et ce n'est que justice !

Ce volume, paru en 1992, chez "Lefrancq", reprend les cinq tomes de la série :

- "les murailles d'Ananké", paru en 1974 chez Marabout Pocket ...

- "les périls d'Ananké", paru en 1975 chez Marabout Pocket ...

- "les anges d'Ananké", paru en 1976 chez Marabout Pocket ...

- "les caves d'Ananké", paru en 1977 chez Marabout Pocket ...

- les plaines d'Ananké, paru en 1979 à la Librairie des Champs-Elysées ...

- et un court récit inédit, "la treizième porte", écrit à l'occasion de cette reprise intégrale ...

Henri Vernes dit avoir trouvé le nom d'Ananké dans "Malpertuis", le film tiré du roman de son ami Jean Ray.

Et si le maître d'Ananké c'était lui ?

Car, ici, tout semble faire référence au maître flamand.

Mais il est écrit que le mystère doit rester entier.

Car Henri Vernes s'est bien gardé de ne suggérer aucune de ces explications qui n'auraient fait que réduire le mythe.

L'imagination a ici quartier libre ...

C'était une riche idée que d'avoir réuni en un seul volume ce cycle des aventures de Bob Morane.

Plus de mille pages !

On en aurait voulu le double ... le triple ... et plus encore !

Si vous ne connaissez pas Bob Morane.

Si vous n'avez jamais lu aucune de ses aventures.

"Le cycle d'Ananké" est une des meilleures clefs pour entrer dans l'univers littéraire d'Henri Vernes.

Ce n'est pas la seule.

Mais c'est une des meilleures.

Malheureusement, ce volume des éditions "Lefrancq", assez convoité par les amateurs, est devenu aujourd'hui relativement rare et cher à l'achat.

Ne serait-il pas venu le temps d'une belle et judicieuse réédition ?

Et puisque nous en sommes à rêver, ne serait-il pas formidable d'offrir aux aventures de Jo Gaillard une aussi belle et judicieuse réédition intégrale ?

L'on pourrait dire : "Merci, monsieur Cadburry !" ...



* non, ce n'est pas une plaisanterie !

Cap à l'est pour Bob Morane et Bill Ballantine, qui aident la fille d'un roi tsigane qui vient d'être assassiné. De la banlieue parisienne à la Tchécoslovaquie, en passant par l'Allemagne, nos héros devront faire face à des ennemis acharnés qui n'hésitent pas à dévaliser des bijouteries pour se constituer un trésor de guerre.

Note préliminaire: ce n'est pas la bd; Roman publié en 1970, le 107e de la série BM, et réédité en 1979 sous le n° ISBN 978-2702408919.

L'histoire est moyennement intéressante, surtout que les dialogues sont affreusement stupides et déplorables, principalement lorsque Bill échange avec Bob, cela ressemble à des mots de gamin, bien puéril, sans humour intelligent. Un petit point positif, une brève apparition de Ylang-Ylang, chef de l'organisation criminelle internationale Smog.

Une aventure sous-marine avec peu de suspense relatant l'utilisation de sous-marins de poche datant de l'époque nazi récupérés par un dominateur fortuné devenu pirate à temps partiel. Une lecture qui sert d'intermède après celle de livres plus sérieux.

Bon complément de lecture du roman. Les illustrations sont bien faites pour l'époque, en particulier le dessin des yeux de Ming est particulièrement très réussi avec le regard hypnotique. Le texte reprend l'original du roman.

"Bob Morane courait comme jamais peut-être il n'avait couru. Il savait que, s'il ne rejoignait pas le fuyard avant que celui-ci n'eût atteint l'hélicoptère, Y 33 s'en irait ailleurs perpétrer de nouveaux crimes pour le compte des mystérieux maîtres qui l'employaient."



Ce nouvel épisode, le 58ème si je me réfère à la liste des parutions, date de 1963. Il a pour particularité de mettre en scène un tout nouveau "méchant", Monsieur Murmure alias Y 33 alias Mister Brown... Je sais, ça fait beaucoup pour un seul homme !



L'intrigue est tout de même bien capillotractée : ce vilain veut réduire à néant un centre expérimental de baleines d'élevage (ça semble bien improbable, non ?), situé bien au sud de l'Australie. On ne sait trop pourquoi il a tant de haine contre ces créatures marines, qui ne devaient alors pas être menacées comme elles le sont aujourd'hui. Pour cela il utilise notamment des sous-marins de poche qui ont "dressé" des orques pour qu'ils attaquent les baleines.



Heureusement que Bob et Bill, même s'ils sont fortement incités à ne pas se mêler de cette affaire, mettront en œuvre leurs habituelles ressources d'entregent, d'intelligence (et de muscle) pour faire échec à ce zozo peu sympathique, avec sa canne-épée surnommée "Brigitte", qu'on se le dise !

"Du bout des doigts, il caressa le générateur de rayons.

- Dôle de truc, fit-il. On se croirait en plein roman de science-fiction...

- Le Laser n'est pas de la science-fiction, dit Gustave Hems avec force, mais une réalité. La preuve, commandant Morane, c'est que vous-même en aviez entendu parler...

Bill Ballantine éclata de rire et lança :

- Qui vous dit, professeur, que le commandant ne lit pas des romans de science-fiction. Je vais vous faire une confidence : il en dévore des bibliothèques entières à belles dents..."



Un château mystérieux auvergnat, Mauvents et son Cloître des Templiers en ruine est la demeure de ce professeur, qui travaille sur des rayons lasers capables de réduire en cendres bon nombre d'êtres et de choses... Il a été contraint de travailler pour Ming, qui le menace de faire disparaître sa petite-fille, Martine.



Rues de Londres noyées de fog, château médiéval truffé de souterrains, redoutables Dacoïts, demoiselle en détresse : tout y est. J'ai retrouvé avec plaisir cet univers balisé, que certains trouveraient bourré de clichés.



La suite au volume 58 !

Dans cette 28e bande dessinée, adaptation du 143e roman de la saga "Bob Morane" intitulé "Guérilla à Tumbaga" et réalisé en 1971, nous sommes dans une histoire 100% barbourzerie qui reprend comme "Tintin et les Picaros" tous les clichés d’une certaine Amérique latine… Naufragés en Mer des Caraïbes, Bob Morane et Bill Ballantine sont recueillis sur le Bolivar, où l’ambiance est tendue entre la Senorita Fausta et le Capitaine Frizo chargé d’amener à bon port sa précieuse et mystérieuse cargaison. Entre mangrove tropicale et jungle urbaine notre dynamique duo se retrouve rapidement coincé entre un Zambara plus ou moins dictatorial et un Tumbaga plus ou moins démocratique, entre le chef rebelle Pedro Asampa qui veut devenir Président à la place du Président et une femme scorpion qui joue triple jeu…

A part une quadrichromie assez pauvre il n’y a pas grand-chose à redire aux chouettes graphismes de William Vance, et l’histoire est assez cool. Mais malheureusement j’ai déjà vu exactement la même chose ailleurs, et en mieux car force est de constater que les rebondissements pulpiens mettent la suspension d’incrédulité à rude épreuve et on se retrouve avec l’histoire d’un aller et d’un retour…

Les super baroudeurs Bob et Bill qui traversent sur un frêle esquif la Mer des Caraïbes en plein saison des tempête, c’est une nouvelle fois un élément déclencheur moisi au sein de la série… Pourquoi les patrouilleurs de Zambara jouent-ils contre leur camp ? On va dire qu’ils ne sont pas au courant de la trahison de Fausta, ou au contraire qu’ils sont au courant qu’elle joue son propre jeu au détriment de ses employeurs… Pourquoi les patrouilleurs de Zambara ne suivent-ils pas le Bolivar dans la mangrove ? On va dire que c’est pour ne pas s’échouer en territoire ennemi… Pourquoi Bob et Bill qui ne veulent surtout pas se mêler des affaires des autres se lancent-ils à la poursuite de Fausta et Asampa ? Par curiosité et esprit d’aventure sans doute… Pourquoi rejoignent-ils la capitale en volant un avion à la rébellion pour ensuite se fondre dans la foule ? Peut-être pour ne pas être dézingués par la DCA, mais dans ce cas bravo la sécurité aérienne qui les laisse passer sans coup férir… Si Bob Morane veut aider le Président Cypriano de Bonaventura, l’ami qu’il est venu rejoindre, pourquoi attend-il que ses forces de sécurité lui tombe dessus avant de décliner son offre ? Là je sèche, ça n’a plus aucun sens… Comment et pourquoi Asampa organise-t-il dans l’urgence un détournement d’avion ? Dans le temps la sécurité aérienne était autrefois plus lâche qu’aujourd’hui, mais quand même ça ne s’improvise pas comme cela ! Et puis il aurait fait tout ça pour connaître la position du Bolivar alors qu’il a Fausta sous la main et des hommes et des avions pour aller faire du repérage dans les mangroves… Et comment l’aviation de Thumbaga bombarde le camp des rebelles juste au bon moment pour que tout le monde s’enfuit vers le Bolivar alors que lesdits rebelles étaient prétendument introuvables ?...

Sinon comme d’habitude x blagues sur l’addiction au whisky de Bill Ballantine et c’est toujours aussi lourdingue.

Simon Lusse possède un petit hôtel particulier dans le Marais à Paris.

Désirant faire percer une porte pour accéder directement de son vestibule à son jardin, il fait appel, quoi de plus banal, à la maison "Lebouteux, tous travaux de maçonnerie, plomberie et menuiserie".

Le patron, lui même, Marcel Lebouteux prend les choses en mains.

Et disparaît soudain.

Simon lusse se rend compte, alors, avec stupéfaction que lorsqu’on franchit cette porte dans un sens, l'on est comme aspiré dans un autre monde.

A travers un tube de carton il aperçoit et parle à l'artisan affolé, mais il ne tentera pas de le secourir.

Simon Lusse va se servir de ce mystère pour assurer sa prospérité et en trente six ans il va faire disparaître, sans remord aucun, quelque trois cent cinquante personnes.

Peter Rovensky, homme d'affaires et diamantaire est une de ses victimes et lorsque sa fille, Florence, qui est une amie de Bob Morane et de Bill Ballantine, disparaît à son tour, les deux compagnons se lancent sur la piste et finissent par franchir la première muraille du monde d'Ananké.

Henri Verne nous offre, avec ce cycle passionnant de cinq volumes et une nouvelle inédite, un voyage dans un monde terrible et mystérieux qui nous réserve bien des surprises.

Roman policier soft avec la mafia comme adversaire (mais rien à voir avec le genre Chicago); des poursuites en voitures rapides et en canot donnent un peu de tempo à suspense. Un texte instructif sur Venise expliquant l'historique et le régime actuel.

Louise 1200 à très bien résumé ce 66ème numéro des aventures de Bob Morane il y a à peine quelques semaines, et ce n'est donc pas utile de rappeler quelques éléments de l'intrigue.



Le canevas de cet opus n'est pas très original, mais comme d'habitude le tout, bien écrit, se laisse lire avec plaisir. Les méchants ne sont guère retors : ils fanfaronnent devant Bob, Bill et, ici Melle Clark. Ce qui n'est pas très malin...



Depuis une vingtaine de numéros, je crois assister à une sorte de production en série : tous les marqueurs sont là, les gimmicks habituels : main dans les cheveux coupés en brosse pour Bob, whisky pour Bill et l'invariable qualificatif de "petite fille" adressé à toutes les demoiselles en détresse qu'ils rencontrent.



Mais de subtiles différences dans le style, le vocabulaire m'amènent à penser qu'il n'est pas impossible que Henri Vernes, disparu il y a quelques semaines, ait alors délégué une partie de l'écriture. Il devait tout de même superviser la "fabrique"...

Le titre reflète bien l'image rendue par la descente de lave venant du cratère d'un volcan en éruption. Ce roman d'aventures nous emmène de Paris en centre Afrique où il y a beaucoup d'action et de suspense. La postface donne quelques informations générales sur les volcans et les classe même dans le monde selon le type avec une courte description. Un pur roman d'aventures avec quelques péripéties avec des méchants pour mieux pimenter l'histoire.

"Pour tout dire, bien que possédant des nerfs d'acier, Morane commençait à se sentir mal à l'aise dans cette cité morte, désertée depuis longtemps par les hommes, mais où toutes les terreurs ancestrales semblaient se réveiller cette nuit-là sous l'insidieux appel d'un musicien fantôme."



Bob Morane a les chocottes ! Ce n'est pourtant pas dans ses habitudes, mais il est perdu dans les labyrinthes d'une cité pré-incaïque, quelque part entre Pérou, Colombie et Brésil. Il est en compagnie du Professeur Clairembart, de Bill Ballatine et d'un guide indigène, Manca. Ils ont déjà échappé à quelques tentatives de meurtres, tant leur expédition archéologique dérange...



Malgré une fin très abrupte, c'est un bon épisode que "Les semeurs de foudre", qui allie aventures et science-fiction (la foudre n'est pas d'origine naturelle...).