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Critiques de Henry David Thoreau (338)
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Walden ou La vie dans les bois

Dans ce classique de la littérature américaine et du « nature writing » en particulier, Henry David Thoreau nous fait partager son expérience au contact de la nature, ses deux ans dans une cabane, au rythme des éléments. Mais il ne faut pas pour autant l'envisager comme un simple traité d'écologie ou comme une critique environnementale. Car, si ce livre n'est pas complètement un essai ou un ouvrage philosophique, s'il n'est pas à proprement parler un roman, un journal ou un récit autobiographique, il est tout ceci à la fois. Et même un peu plus. On y trouvera, dans une remarquable prose poétique, toutes sortes de réflexions mêlées à des peintures lyriques. Ses descriptions de l'étang, du sarclage des haricots ou de la vie sylvestre laissent place, ici ou là, à des pensées sur la lecture, l'économie ou encore la solitude.



La suite sur mon blog :
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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La désobéissance civile

Livre indispensable à tous les résistants non-violents.
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Walden ou La vie dans les bois

Tout d'abord je m'excuse mais suis incapable de classer un livre, de lui mettre des étoiles comme à un hôtel (et si je pense à mon cher petit hôtel à Paris, je sais que les étoiles ne veulent rien dire, ça ne passe pas par là)

Mais venons en à Walden, un bonheur de lecture, une véritable expérience, il FAUT le lire et puis surtout ce sont de ces livres dont parfois on ne lira que quelques pages, ou une, ou deux alors qu'on cherchait un autre livre. Livre qui peut amener un sourire/souvenir attendri, ah! quand je l'ai lu...comme lorsqu'on regarde une photo un peu passée, on se souvient, bref du bonheur. Utopie ! Non pas que cela !
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Walden ou La vie dans les bois

magnifique et instructif ce séjour isolé en forêt dans une cabane.

Thoreau en tire des leçons philosophiques et de vie édifiantes et saines.

un excellent moment en pleine Nature !
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Journal : 1837 - 1861

J'en suis au vol. 3 et j'irai au bout de la publication sauf mort imprévue. Comment dire ? Thoreau, c'est la fondation. Les fondations. Peu de choses furent dites depuis.
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Résister

De Thoreau l'on peut dire qu'il était un homme de convictions , qui n'eu de cesse de faire avancer ces idées dans l'optique d'une vie meilleure . Cet opus est certes plus engagé que les autres , pour autant il exprime des conceptions importantes das l'optique de la liberté de l'esprit humain . Lire cet ouvrage c'est faire avancer sa conception de la réflexion jusqu'a la notion de résistance contre les diktats de toute sorte . Un livre engagé et puissant .
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La moelle de la vie : 500 Aphorismes

Les livres les plus importants se cachent là ou l'on ne les attends pas . Ce "petit " volume regroupe dans ces pages les principes d'une vie , principes que Thoreau à lui méme mis en pratique dans son exstence . De tout cel a il à tiré des "leçons " , des "repéres" autant de thémes et de mots à méditer pour celles et ceux qui considérent que la vie est trop précieuse pour la gacher avec des fariboles . Peut étre que si le monde au lieu de s'abrutir devant tf1 et consorts , était coutumier de la lecture d'auteurs comme Thoreau , la société se porterait mieux . Fondamental .
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Walden ou la vie dans les bois : Extraits

Un livre a méditer, bien avant les Rabhi et autres bobos verts, Thoreau simplement remet la philosophie et le rôle des élites au cœur d une société vraie et moderne en prouvant que l homme de son époque n est pas libre, que dire de celui d aujourd'hui !

Les sauvages avaient raison
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Walden ou La vie dans les bois

Ce texte écrit en 1854 en Amérique est fort surprenant constituant un manifeste écologique socialisant.



Il retrace l’expérience de vie de Henry Thoreau, précurseur, philosophe, en lutte contre le consomérisme et en rupture avec la société américaine qui se profile.



Malheureusement je n’ai pu le lire entièrement (arrêté à la page 107) car l’auteur se perd dans une multitude de détails amoindrissant l’effet produit par les idées replacées dans leur époque ; et surtout rendant la lecture trop fastidieuse.

Dommage… peut être plus tard ? quand je serais plus mûr !

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Walden ou La vie dans les bois

Attention chef d'œuvre!

Je me souviens la première fois que j'ai entendu parlé de cet auteur. J'avais 16 ans et je regardais "le cercle des poètes disparus".

Vient cette citation "Je gagnai les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion, n’affronter que les actes essentiels de la vie, et voir si je ne pourrais apprendre ce qu’elle avait à enseigner, non pas, quand je viendrais à mourir, découvrir que je n’avais pas vécu."

J'ai mis 30 ans pour m'intéresser à la lecture de walden ou la vie dans les bois. Lecture savoureuse

J'ai surligné beaucoup de passages tant je peux m'identifier à l'expérience de Henry David Thoreau.



Tempérament solitaire, fuyant la société pour se refugier dans la Nature, célébrant le vivant, s'emerveillant face à la beauté de ce qui l"entoure et adoptant un mode de vie sobre.



Il assume aussi son ambivalence.



Il se définit solitaire mais apprécie la venue de visiteurs et la vie en société.

Témoin de la révolution industrielle et de la "mécanisation des tâches et de l'homme-outil" il écrit qu'il est certainement mieux d'accepter le progrès.

Il blâme la consommation de la chair animale tout en justifiant la chasse et la pêche.

Souhaitant "habiter la Terre" (donc déraciné) tout en construisant sa maison à côté d'un lac pour y être sédentaire.



Ce livre peut avoir plusieurs grilles de lecture et certains passages sont d'un modernisme hallucinant.

Ouvrage qui a certainement encouragé beaucoup de vocations de se refugier dans les bois dont celle de S.Tesson dans les forêts de Sibérie.

Livre intemporel !

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Walden ou La vie dans les bois

Walden fait partie des livres que j'ai déjà lus, que je relis, et que je garde pour relire encore. Je ne peux pas m'en lasser, tellement il est riche.



C'est le livre par excellence pour les gens qui aiment la Nature, la solitude, et rêvent d'une vie la plus simple possible. Le lecteur ou la lectrice n'ira sans doute pas jusqu'à construire de ses mains une maison en rondins, et cultiver juste de quoi manger (Thoreau expose ses comptes en transparence, et il est vrai qu'il a très peu acheté), en agrémentant un peu son ordinaire avec la pêche et très peu de chasse. Ce sont donc deux années de vie solitaire, retirée dans les bois, près des rives du lac de Walden, que nous relate l'auteur, deux années à beaucoup marcher, à travailler sur son terrain (ses plants de haricots), à lire et à observer la faune et la flore, quand il ne méditait pas dans sa barque au milieu du lac. Mais il recevait aussi quelques visites, et sait nous parler des habitants des alentours (Irlandais, esclaves...).



Grand observateur et très connaisseur de son environnement (Thoreau était originaire de cette région), l'auteur nous parle aussi bien de construction que de culture (au sens agricole), et beaucoup de philosophie. Il évoque les saisons, la vie du lac, l'hiver et la glace, les animaux, le printemps, les sons... C'est parfois assez descriptif, les longueurs sont assumées, mais c'est toujours enrichissant, dans une langue poétique et belle, parfois même virulente ; n'oublions pas que Thoreau est appelé communément "le père de la désobéissance civile". Je l'ai mieux compris et appréhendé en le relisant, c'est tout de même un livre qui prend du temps, mais alors quelle lecture ! J'aurais presque une phrase à recopier par page...



Un grand livre donc, qui pousse à regarder davantage autour de soi, à aimer (aussi) la compagnie non humaine qui s'offre généreusement à nous, à goûter avec plus d'attention, de présence au monde, les choses gratuites et simples, et surtout, à saisir le temps pour faire ce que nous aimons et qui est nécessaire à notre esprit, à notre âme. C'est maintenant que nous vivons, avec ce qui est là, rien n'est plus important. Je le trouve en cela plus efficace et bienfaisant que bien des livres de développement personnel.
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Walden ou La vie dans les bois

Une référence dans son domaine que tout amoureux du genre doit lire au moins une fois dans sa vie.

Les premiers chapitres agissent vraiment comme une révélation, au point qu'on finit par regarder autour de soi pour voir, démoralisé, l'accumulation de bien que nous a vendu la société de consommation.



"S'il me faut absolument traîner mon piège derrière moi, je prendrai soin de m'assurer qu'il soit léger et ne me pince en aucun point vital de ma personne. Mais il est fort possible que le plus sage serait de ne jamais commencer à rien accumuler".



Et puis... et puis... et puis ça devient long. L'étourdissement causé par les premiers chapitres disparaît. On essaie de suivre Thoreau dans ses occupations et ses rencontres avec des visiteurs, tantôt baptisés "philosophe", tantôt "poète", on se perd, on ne sait plus vraiment qui est qui, on perd le fil... D'ailleurs je n'ai pas réussi à le terminer.



Oui, vraiment, un livre à lire pour les amoureux du genre, mais je lui ai largement préféré Into the wild et Indian Creek.
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Walden ou La vie dans les bois

Au début du XIXe siècle, Thoreau décide de s'installer dans les bois, au bord de l'étang de Walden, et d'y vivre sans ressources autres que celles offertes par la nature. Il passe en revue les raisons qui l'y ont conduit puis les sommes dépensées pour son installation (28$12 1/2). Ensuite, il évoque la vie de l'étang, au fil des saisons.



CULTE ! Les réflexions sur la vie en société restent terriblement actuelles ("Les nations sont possédées de la démente ambition de perpétuer leur mémoire par l'amas de pierre travaillée qu'elles laissent. Que serait-ce si d'égales peines étaient prises pour adoucir et polir leurs mœurs ?"). Les descriptions de la nature américaine sont d'une rare poésie ("Bien que maintenant la nuit soit close, le vent souffle encore et mugit dans le bois, les vagues encore brisent, et quelques créatures invitent de leurs notes au sommeil.").
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Walden ou La vie dans les bois

M’intéressant à l’élément végétal dans la littérature (voir essai sur mon site) j’ai été amenée à lire Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson (voir article ici), qui m’a rappelé Into The Wild de Jon Krakauer (voir article ici).

De fil en aiguille, je me suis penchée sur le mouvement Nature Writing dont les origines remontent à ce livre de Henri David Thoreau, aux États-Unis.

J’ai retrouvé certains traits communs avec Tesson et Krakauer, dont une sensibilité égale envers la nature et une profonde déception vis à vis de la société de consommation.

Plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/08/27/henri-david-thoreau-walden-ou-la-vie-dans-les-bois/
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Walden ou La vie dans les bois

31 août. La rentrée pointe le bout de son nez et l'automne montre son impatience à nous rejoindre.



A quelques heures de ce retour au boulot, à l'école, aux choses de la vie, je fais un peu de résistance !



Walden... J'aurais voulu le lire et vous dire qu'il est génial, superbe, nécessaire, indispensable... Mais c'est tellement plus que ca !



J'ai essayé d'en extraire une citation pour vous montrer quelles émotions m'ont traversées. Alors j'ai annoté p2, p5, p8, p11, ... parfois même plusieurs passages par page. Soyons honnêtes ce n'étaient plus des inspirations, c'etait emballer le livre entier dans des guillemets.



Alors j'ai refermé le livre. Il est à la bibliothèque. Je souhaite avoir mon exemplaire. Et le faire vivre. L'annoter comme une lectrice indécente. Qu'il soit parsemé de la poussière de mes bottines de marche, écorné par mon sac à dos, son marque-page en feuille de cèdre dépassant fièrement de ma dernière sieste nature.



Car oui, c'est un livre à vivre !
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Walden ou La vie dans les bois

Ce petit Folio à deux euros est un extrait de Walden que je me suis procuré récemment dans sa nouvelle édition chez Gallmeister. C'est un condensé de réflexions sociologiques sur l'époque et un éloge au retour à la nature.



Nous sommes au dix-neuvième siècle et durant deux ans, Thoreau va vivre seul dans une cabane qu'il a construite lui même près du lac de Walden. Il se nourrit de ses cultures, teste la construction puis l'utilisation des habitations indiennes (les wigwam) et s'interroge sur les nécessités de la vie, privilégiant une existence simple et saine à une vie dans les grandes cités. Écolo avant l'heure, grand marcheur, naturaliste et philosophe, Thoreau partage sa vision du monde avec une franchise et une acuité redoutables, dénigrant modernisme et ambition en insistant sur les origines de la pauvreté et du travail abrutissant qu'il accuse.



Un livre véritablement moderne, non pas ancré dans son époque comme on pourrait le croire, mais tout a fait d'actualité avec sa critique sans concession d'une société surconsommatrice et aveugle.



Certains passages sont parfois difficiles à suivre, j'ai relu des paragraphes entiers pour bien m'imprégner des idées qui y étaient développées. Mais le ressenti général est extrêmement positif.



C'est un livre essentiel et contemplatif qui ravira les amoureux de la nature, de la faune et du retour aux sources. Mais c'est surtout une lecture nécessaire et pertinente sur les dérives d'une société appauvrie par l'appât du gain, l'ambition et les richesses illusoires.



Un classique à découvrir, tout particulièrement en ce moment.
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La désobéissance civile

Thoreau nous invite ici à la résistance face à un État auquel on ne croit plus. Ne pas se plier aux règles lorsqu'elles nous paraissent absurdes, ou même transgresser les lois lorsque le gouvernement qui les promulge va à l'encontre de nos valeurs. En bref, écouter sa morale, et revenir à une société plus simple, dénuée de règles exceptée la bienséance et le respect de l'autre et de la nature.
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La désobéissance civile

Un classique à ne pas manquer pour édifier sa culture, surtout dans ce thème.

En plus écrit sur l'expérience personnelle de l'auteur.

Lu lors d'une époque où ce sujet m’intéressait beaucoup.

Martin Luther King, Mohandas Karamchand Gandhi et bien d'autres ont lu cet essai.

L'une des qualités de Nelson (Trafalgar 1805) était la désobéissance. Comme le dit le premier lord de l’Amirauté, sur l’amiral Jellicoe après la bataille du Jutland (1916) : « Il a toutes les qualités de Nelson, sauf une : il ne sait pas désobéir. »

Les militaires aussi peuvent désobéir : "le subordonné doit refuser un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal".

Alors n'hésitez pas lisez.



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Walden ou La vie dans les bois

Thoreau n'écrit pas "une ode au découragement" mais "pour se vanter [...] et réveiller ses voisins". Rien que ça c'est génial. C'est encore plus génial quand justement des voisins t'en a pas vraiment vu que t'es parti vivre seul-tout dans la forêt.



Dire que j'ai adoré lire Walden serait mentir. Je trouve que l'idée de Thoreau de classer par "rubrique" (économie, animaux d'hiver, bruits, etc.) empêche l'émergence d'un récit (que j'attendais). J'aurais voulu voir s'entrecroiser ses considérations sur le monde économique et politique avec les bruits de la forêt, ses parties de pêches avec ses lectures. Mais Walden n'est ni un roman, ni un journal, ni un récit. Walden est un essai de critique sociale dont les pages les plus saisissantes se situent dans la première partie consacrée à l'économie. Thoreau a le génie de questionner de façon radicale ce dont il a besoin et d'adapter son mode de vie à ses besoins. De cette auto-analyse émerge une critique du travail et naît un mode de vie révolutionnaire.



En cultivant sa pauvreté, il développe un nouveau mode de vie qui presque deux siècles après son expérimentation vient nous percuter frontalement. Moins de travail, moins de dépense énergétique, moins de besoins alimentaires, moins besoin d'argent et donc moins besoin de travailler pour gagner de l'argent. CQFD. Thoreau développe ce type de raisonnements imparables en omettant de raconter les trucs moins glorieux que ses détracteurs lui attribuent (petits vols par ci, grattage et profitage par-là).



C'est d'ailleurs dommage qu'il ait passé sous silence ces aspects là de cette aventure hors du commun. Walden est bien l'oeuvre d'un Thoreau qui cherche à convaincre et qui de ce fait ne partage pas ses doutes et ses angoisses. Et ça m'a manqué. C'est vrai quoi, ça doit être marrant une fois ou deux de se branler face à un lac mais au bout d'un moment, tu dois quand même te demander ce que tu fous là. 2 ans, 2 mois, 2 jours sans baiser... Chapeau l'artiste, t'es un vrai philosophe.

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Walden ou La vie dans les bois

Vivre seul dans une cabane au milieu de la forêt, au bord d'un étang, loin des tentations du monde et de l'argent, semer des haricots, marcher, de temps en temps accueillir des amis ou des vagabonds, observer les mille événements passionnants que la nature tous les jours met sous nos yeux aveuglés : Thoreau montre un chemin, caillouteux et merveilleux, sur lequel se perdre pour se gagner. Il décrit la guerre des fourmis et la couleur de l'eau, sans cesse autre, toujours en mouvement, à chaque instant surprenante; il rencontre des êtres simples, bûcherons ou poissons, qui savent que vivre n'a rien en commun avec ce que, là-bas, déjà si loin, on nous présente comme étant la vie, la course aux sous, le fracas de la politique, l'agrandissement des maisons à mesure que l'homme rétrécit. Lire Thoreau, c'est faire acte de résistance, même si l'on hésite encore - mais pourquoi? - à tout plaquer pour enfin vivre, à balancer dans l'étang glacé nos bidules électroniques, nos laisses numériques et nos attaches pécuniaires. La nature est notre être le plus intime. Trouvons-la avant que notre dispersion absurde la tue pour de bon.
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