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Citations de Hugo Boris (200)


Aimantés par les plages. Que la côte est chargée d'ondes, l'air saturé de plaintes et de sollicitations muettes d'âmes errantes .
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Pendant un arrêt à un feu qui s'éternise, seule dans sa voiture , la question revient toujours : qu'est-ce qu'elle n'a pas vu? Qu'est-ce qui lui a échappé ? La quedtedt assise à l'avant de la voiture pendant chaque trajet, tapie derrière chaque arbre, chaque haie. A la maison, elle l'accompagne dans chaque pièce. (...) Elle porte en elle la question comme elle a porté ses enfants.
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On lui dépose des pierres dans les poches, on l'a fait pivoter sur elle-même par les épaules, une grande tape dans le dos : va ! Va trouver un.lac pour te foutre dedans.
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(...) tous ces vacanciers avec leur vision romantique de la guerre et à l'attention si fragile qu'ils avaient besoin d'anecdotes à tout bout de champ, d'héroïsme, d'émotions, par ici la bonne soupe, tous ces visiteurs qui finissent par devenir des extensions des précédents, débarqués pour faire les plages, check, et aussitôt repartis.
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Amical,, généreux, il accapare l’attention de son bruit, de ses anecdotes et de ses récits, parle à chacun, sans gêne, à l’aise avec le fort des Halles comme avec le juge-consul...Victor tente inutilement de faire passer en lui un peu de sa volonté... comme son père, il versifie mais ne sait pas s’obstiner... Winston porte sur lui son désamour comme un couteau dans le cou... il considère avec fascination l’imminence du danger que le vernis de culture européenne avait un peu réussi à dissimuler.
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Je n’ai pas envie d’emprunter ici le masque du lyrisme pour faire du beau avec du laid, des mots qui seraient des insultes à la vérité ce soir-là, je suis une merde, une lavette, un faible, un infirme. Je suis malade de la peur. J’ai la maladie de la peur. Je suis devenu la proie de ce mot. Ma propre réaction me terrorise, me dévirilise, me tend mon reflet authentique, celui d’un pauvre mec sans couilles au cul.
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Un professeur de philosophie au lycée, un jour a évoqué le paradoxe de Badinter, sans que je puisse jamais en retrouver la trace ensuite, ni dans un livre ni sur Internet. Robert Badinter aurait dit que la réhabilitation de Dreyfus eût été plus belle encore s'il avait été coupable. Si elle avait eu lieu au seul motif qu'il avait été victime d'un vice de procédure. Si elle avait été prononcée pour l'amour de la forme. Car le droit, comme la charité, n'a que faire de l’innocence, de la culpabilité, de la vérité ou du mensonge. Le droit dit le droit. La forme ne recherche qu'elle-même. La charité non plus n'a pas besoin de se justifier. (pp. 111-112)
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Je suis malade de la peur. J'ai la maladie de la peur. Je suis devenu la proie de ce mot. Ma propre réaction me terrorise, me dévirilise, me tend mon reflet authentique, celui d'un pauvre mec sans couilles au cul. Si lâche, si friable. Montre voir un petit peu. Oui, c'est ça, tu avais peur d'être mangé par les petits cochons tout à l'heure, tu ne voulais pas mourir, hein, tu as encore plein de choses à faire, alors tu t'es laissé entamer tout de suite, n'as offert aucune résistance. Il n'y avait rien à opposer de toute façon, on ne t'a même pas adressé la parole. Et sur la foi d'un mauvais pressentiment, tu as vidé les lieux, tu as fait place nette, fissa, voilà ce qui s'est passé. C'est facile avec toi, on gagne sans combattre, il en faut si peu pour t'affoler, tes émotions parlent trop fort. (p. 70)
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Les transports en commun et leur anonymat n'obligent-ils pas les milieux les plus divers à passer un peu de temps ensemble ? Les Parisiens et les provinciaux, les Français et les étrangers, les bien-portants et les malades, les riches et les pauvres, les travailleurs et les chômeurs, les nouveau-nés et les vieillards, les honnêtes gens et les voyous fréquentent les mêmes quais. Sans le vouloir, l’humanité tout entière se donne rendez-vous dans une rame de métro, pour un trajet qui la dépasse largement. (p. 12)
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Et profitant de ce que le soleil en s'éteignant, a plongé la pièce ans une demi-obscurité, que le mur du fond a déjà disparu, que la poussière danse dans un coin de la pièce, que l'herbe du jardin s'est allumée, que l'ombre des arbres s'est allongée, et que ça lui met au cœur une une gaité, qu'il se sent, à cet instant, capable de tous les courages, dépose un baiser à la naissance de son cou.
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On est plus efficace quand on n’a pas trop d’empathie, la distance est plus juste. Les sentiments embarrassent, parasitent le geste.
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Depuis son entrée dans la police, elle a vu un père enfermer son fils dans un frigo pour le punir et l'y oublier, un détenu des sous-sols de Palais de justice lui cracher au visage pour essayer de lui refiler son hépatite, des Versaillaises à serre-tête de velours se prostituer, une petite vieille de quatre-vingts ans se faire défoncer la gueule pour vingt euros, des pendus se vider dès qu'elle les touchait, des victimes du chômage de longue durée perdre l'argent qu'ils n'avaient pas en jeux de grattage, un chat manger les parties molles du visage de son maître décédé depuis une semaine, les rues de Paris défiler à plus de 110 kilomètres/ heure, les traces de sang d'un collègue sur l'ordinateur après qu'il s'était tiré une balle dans l'oeil, un enfant survivre à une chute du quatrième étage.
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Chacun veut la loi pour les autres et la liberté pour soi, pas vrai ? L'ensemble compte plus que l'individu.
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On est plus efficace quand on n'a pas trop d'empathie, la distance est plus juste. Les sentiments embarrassent, parasitent le geste.
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Il a combattu Hitler sans relâche,n'en a jamais détaché les yeux,concentré sur lui jusqu'à l'étourdissement,voué à cette tâche avec une telle obstination qu'il en est presque resté idiot.
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Elle est devenue ange pour mieux souffler à son oreille le mot "prophète"
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N'oublie pas,surtout,n'oublie pas de montrer ma tête au peuple,elle est bonne à voir.
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