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Citations de J. Courtney Sullivan (201)


Si Bridget se plaignait qu'un de ses frères, ou un enfant à l'école, lui avait fait mal, sa mère se contentait de répondre : " Dieu n'est pas une patte de lapin porte-bonheur."
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Aussi libérées qu'elles puissent paraître, ses amies vivaient bel et bien dans un roman de Jane Austen.
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 – Toute femme a besoin d'un jardin secret, dit sa mère en souriant, puis son regard croisa celui de Sally dans le miroir du rétroviseur. Rappelle-toi de cela quand tu auras mon âge, ma chérie, parce que le monde est ainsi fait que la vie des femmes devient l'affaire de tous ; il faut se faire un petit coin juste à soi.
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A l'époque, elles disposaient de quantités de temps suffisantes pour pouvoir stocker dans leur mémoire les habitudes quotidiennes, les chansons préférées, les peines de coeur et les plus belles journées des unes et des autres. C'était un peu comme être amoureuse, mais avec en moins le poids d'avoir à choisir un seul coeur auquel se rattacher et la crainte de le perdre. Elles avaient passé tellement de soirées ensemble sous le porche de la résidence King, avec le monde qui s'étalaient à leurs pieds. Peut-être que c'était impossible de reproduire ce genre de proximité dans la vraie vie. 
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A la maison, elle s'était plongée dans des recherches sur Internet afin de comprendre les implications d'une FIV. Le médecin les avait déjà énumérées, mais elle voulait les voir écrites à un seul et même endroit. "On vous injectera quatre hormones différentes par jour, on vous fera une prise de sang et une échographie endovaginale tous les jours ou tous les deux jours, et après deux semaines à ce régime, on vous anesthésiera et vous subirez une opération au cours de laquelle on prélévera vos ovocytes énormes. Pendant ce temps-là, dans une autre piéce, votre mari éjaculera dans un gobelet."
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A ses yeux, un secret était comme un diamant : longtemps enseveli, maintenu sous pression, puis déterré et transformé en quelque chose de bien plus précieux qu'il ne l'était à l'origine.
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Le bonheur était un état auquel Nora n'avait jamais aspiré. Elle avait toujours répété à ses enfants que les personnes de sa génération ne se souciaient pas d'une chose aussi futile qu'être heureux ou non.
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Au lycée, les gens de sa classe le considéraient comme un des plus beaux mecs, même s'il n'était pas aussi grand que son frère. Sheila lui répétait tout le temps qu'elle avait de la chance qu'un type aussi canon l'ait choisie. Il se souvenait de l'électricité qu'il y avait entre eux lors des boums du CYO*. Les bonnes soeurs utilisaient des réglettes afin qu'ils respectent une distance de sécurité, pour laisser de la place au Saint-Esprit.
(p. 81-82)

* Catholic Youth Organization : association fondée sur les mêmes principes que le Mouvement eucharistique des jeunes en France, et visant à la préparation de leur vie catholique. (NdT)
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Elle fréquenta pas mal d'hommes, ce qui fit d'elle une authentique putain de Babylone aux yeux d'Alice [sa mère] et d'Ann Marie [sa belle-soeur]. Une mère ne pouvait pas avoir de sexualité, Dieu ne le permettait pas. Elle aurait dû se faire poser une ceinture de chasteté et se déclarer en "dépôt de bilan" pour les hommes. Et tant pis si elle n'avait que trente-neuf ans et qu'elle commençait tout juste à vivre sa vie.
(p. 81)
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Elle espérait qu'elle n'était pas en train de faire mourir de froid sa fille. Une fois que cette petite viendrait au monde, Sally savait qu'elle vivrait dans la terreur constante de la blesser ou de la perdre, d'une manière ou d'une autre. Elle ne pouvait pas imaginer son enfant plus en sécurité que là, en boule, au fond de son ventre, mais même ça, c'était terrifiant.
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Chaque année, semblait-il, le pays ressemblait de plus en plus à un endroit où bientôt il y aurait des gens très riches d'un côté, des gens très pauvres de l'autre, et entre les deux pas grand monde.
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Après soixante années d'activité, [ le magasin de chaussures du centre-ville met ] la clé sous la porte. Ils nous a expliqué qu'il y a quelques temps ; les clients se sont mis à venir dans son magasin pour essayer trois ou quatre paires de chaussures pour eux ou leurs enfants. Et ensuite, sous ses yeux, ils allaient regarder sur leur téléphone s'ils pouvaient les trouver moins cher en ligne. Vous savez ce que Hal a dit. Il a dit :" Je leur souhaite bonne chance. Est-ce qu' Amazon va financer l'équipe junior de base-ball ou un char pour le 4 Juillet ? "
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Le passe-temps favori de Tante Kitty [82 ans] consistait à raconter autour d'une tasse de thé comment chacun de ses frères était mort. Le lendemain, elle recommençait, si vous la laissiez faire. Elle semblait froissée d'avoir survécu à toute sa fratrie, un peu comme si Dieu l'avait snobée.
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A trente et un ans, elle n'arrivait toujours pas à accepter que l'on autorise et encourage certaines personnes à poursuivre leurs passions tandis que d'autres n’auraient jamais l'opportunité de le faire.
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Vous seriez étonnée de savoir à quel point les femmes peuvent être cruelles. Nous sommes tous fragiles, mais nous n'aimons pas que l'on nous le rappelle.
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« En France, c'est différent, les petites filles arrachent les pétales des fleurs en disant : « il m'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout » puis recommencent. Mais aux Etats-Unis, c'est noir ou blanc, les nuances n'existent pas. »
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Etre mère était un acte physique autant qu'affectif. Cela exigeait chaque partie de vous.
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Sa mère était une sorte d'Hannibal Lecter, il ne fallait pas devenir trop proche d'elle, même s'il était parfois difficile de résister à ses charmes. Il lui était arrivé de confier des choses à sa mère et de les reprendre en pleine figure quelques heures plus tard.
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- Toute femme a besoin d’un jardin secret, dit sa mère en souriant, puis son regard croisa celui de Sally dans le miroir du rétroviseur. Rappelle-toi de cela quand tu auras mon âge, ma chérie, parce que le monde est ainsi fait que la vie des femmes devient l’affaire de tous ; il faut se faire un petit coin juste à soi. »
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Les Kelleher se vantaient de se rassembler à la moindre ébauche de tragédie, qu'il s'agisse d'un pneu crevé ou d'un enterrement. Sans doute était-ce l'un des bons côtés qu'offrait une grande famille, mais Kathleen y voyait surtout le triomphe de l'hypocrisie, comme s'ils essayaient tous de dissimuler les brouilles et les coups bas derrière les petites attentions et les coups de main de circonstance.
(p. 471)
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