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Critiques de J. K. Rowling (9531)
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Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les ..

Et voilà, j'ai enfin fini cette saga, je n'aurais pas cru la lire en entier un jour !

Il fallait bien le challenge "coupe des 4 maisons" pour arriver à me la faire lire, lol !



Et j'ai beaucoup aimé ce dernier tome, bourré d'action, très mature, enfin, le meilleur des 3 derniers, à dire vrai, selon moi.



Tout s'explique et se dénoue, c'est vraiment bien fait, et même si je n'ai pas apprécié tous les tomes à égalité, cette saga mérite vraiment son grand succès.



C'était un bon moment, dans l'ensemble, et surtout sur ce dernier tome.
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Je me suis souvent demandé ce qui avait fait le succès d’Harry Potter. Quand on y réfléchit, l’histoire n’est pas d’une folle originalité. Les histoires d’enfants-sorciers sont un classique de la littérature anglo-saxonne ; certaines se déroulent même dans des écoles de magie où ils utilisent balais et chaudrons, etc. On peut notamment citer la série The worst witch, commencée en 1974 et dont l’univers est très proche. Mais ni celle-là ni aucune autre n’ont connu un tel succès.



Bien sûr, les films ont beaucoup aidé, et notamment les possibilités techniques offertes par les effets spéciaux. Adaptées dans les années 80, le monde de la magie aurait sans doute été bien moins flamboyant et très carton-pâte. Mais tous les effets spéciaux du monde sont inutiles si l’histoire est nulle.



Et qu’est-ce qui fait qu’on s’accroche à ce point aux bouquins et aux héros ? Un nombre gigantesque d’analystes ont sûrement cogités sur la question, mais voici à mon sens les principaux éléments :



- l’univers : il est construit avec un luxe de détail extraordinaire. Il a sa faune, sa flore, ses aliments, ses boissons, ses jeux, jusqu’à ses friandises. Et surtout il est entremêlé au nôtre. Là, juste à côté, à la fois tellement différent et tellement proche. Le résultat est totalement immersif. Soyons honnête, on a tous rêvé un jour ou l’autre de faire un tour dans le monde des sorciers.



- le héros : Harry Potter reprend le thème de l’enfant malheureux qui découvre soudain le bonheur, un classique depuis Dickens. La joie qui l’inonde est contagieuse pour le lecteur. Hagrid arrive. D’un seul coup, sa vie se métamorphose. Mais le personnage ne se prend pas la grosse tête : il reste modeste, sa célébrité l’embarrasse plus qu’autre chose. C’est un élève globalement médiocre, avec ses points forts. Il a des hauts et des bas, des phases de déprime. C’est un héros, mais le lecteur moyen peut donc continuer à s’identifier à lui.



- ses amis : Ron et Hermione sont le tandem sur lequel repose toute l’histoire. Ils sont construits avec un soin méticuleux, de façon à avoir des personnalités fortes sans faire de l’ombre au héros. Hermione est une sorte d’idéal. Ron est l’individu moyen, toujours dans l’ombre, et pourtant indispensable.



- les personnages secondaires : de Hagrid à Malefoy, tous ont été construits avec méthode. J.K Rowling a pris grand soin de tous les doter de personnalités très affirmées et de signes distinctifs précis : la bêtise et l’obésité de Dudley, Lupin le loup-garou, Maugrey et son œil magique... Pour cela, elle a puisé à plein régime dans les possibilités offertes par la magie (en prenant soin de tenir les vampires à bonne distance, on remarquera).



- le méchant : dans la fantasy comme dans les comics, le méchant est au fond bien plus important que le héros. S’il est terne, ça ne prendra pas, quelles que soient les qualités du personnage principal. De ce point de vue là, Voldemort est l’incarnation du mal absolu. On notera d’ailleurs le retournement de l’interdiction juive de prononcer le nom de Dieu : là il devient donc le dieu du mal, dont le simple nom provoque la terreur. Dur de faire plus fort.



En résumé ? Un très, très gros travail, très minutieux et très précis. Peu d’auteurs construisent leur univers avec un tel soin et une telle rigueur. Ce travail se retrouve également dans l’intrigue, qui présente somme toute peu d’incohérences, au regard des risques faramineux qu’on prend quand on ajouter des pouvoirs surpuissants.



Et vous, à votre avis, qu'est-ce qui fait la force de la saga ?
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Ce livre raconte l'histoire de Harry Potter, un garçon pas comme les autres.

Quand il eut 11 ans, le jour de son anniversaire un géant se retrouva dans la cabane près de la mer où s'étaient abrités les Dursley . Il lui montra la lettre qu'il ne pouvait pas lire car les Dursley les jetaient dans la cheminée quand il en recevait.

Harry lu enfin cette lettre qu'il lui était adressée. Il n'en revenait pas, il était un sorcier, et à la fin des vacances il irait au collège de Poudlard !



Mais, c'est le début d'une grande aventure qui va commencer...
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Harry Potter, tome 6 : Harry Potter et le p..

Il y a quelques mois, j'avais achevé le tome 5 que j'avais vraiment adoré. Et puis cette semaine souffrant d'une panne de lecture, je me suis lancée dans la suite des aventures du plus célèbres des sorciers. C'était pour moi une véritable surprise car je ne savais absolument pas a quoi m'attendre puisque je n'ai pas vu les films et je ne veux pas lire de critiques de peur de découvrir des éléments de l'intrigue....



J'ai adoré encore ce tome, l'intrigue m'a tenu en haleine. J'ai beaucoup aimé la complicité entre Harry et Dumbledore, me posant sans cesse des questions pour découvrir l'identité de ce fameux prince de sang mêlé (et comme toujours moi l'enquêtrice médiocre, j'ai pensé à tout le monde sauf à la personne concernée). Et puis on y découvre un peu plus sur Voldemort alors forcément c'est toujours intéressant. Bref rien a redire, sauf bien sur saluer le talent de JK Rowling encore une fois.



Par contre je suis extrêmement déçue par cette fin, non comment elle a pu faire ça ? Je ne veux pas en dire de trop pour les lecteurs qui comme moi découvre Harry Potter tardivement, mais je suis encore sous le choc. Faire mourir un personnage principal et important (en plus assassiné par mon personnage favori) je n'en revient toujours pas.... J'ai vraiment peur de commencer le tome 7 que je réserve pour mes vacances en novembre (et les 16h de voyage qui m'attendent).

Dommage que ces dernières pages finissent si mal, car c'est un tome très riche en rebondissement. Je ne vous en dis pas plus, courez vite le (re)découvrir.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Les contes de Beedle le barde

J'ai hésité avant de me lancer dans la lecture des Contes de Beedle le Barde. Je me demandais si ces textes auraient un réel intérêt, ou si J K Rowling s'était contentée d'exploiter le filon Harry Potter.



Et bien je n'ai pas été déçue du tout ! J'ai beaucoup aimé ces contes, accompagnés des commentaires de l'inimitable Albus Dumbledore ! Même si, ces commentaires visent sans doute plus à contenter un public adulte que les jeunes enfants pour qui certains éléments cités pourraient paraître abstraits.

Les contes de Rowling suivent les structure et les éléments traditionnels des contes et sont écrits de manière très fluide, ce qui est appréciable pour les amateurs de J K Rowling comme pour les amateurs de contes "classiques" - et pour les lecteurs qui, comme moi, aiment les deux, c'est un délice ! Ainsi, la romancière nous parle de compassion envers les gens différents, de l'entraide, du passé et de l'avenir qui guérit les blessures du premier, de l'égoïsme, de l'arrogance qui résulte de l'illusion des pleins pouvoirs et du contrôle total. Des thèmes déjà importants dans la saga des Harry Potter mais qu'on ne se lasse pas de voir ré-aborder ici.



Et je pense que je n'aurait pas pu lire ces récits à un meilleur moment : dans ses commentaires, "Dumbledore" parle de l'instrumentalisation des livres au profit d'une idéologie et de leur réécriture à cet effet… un thème brûlant d'actualité !

C'est vrai qu'on peut faire dire - plus ou moins - ce qu'on veut à un texte littéraire, mais sa fonction première est tout de même de divertir, pour que le lecteur en tire un certain plaisir. Et cette fonction est parfaitement remplie ici.
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Harry Potter, tome 3 : Harry Potter et le p..

Harry s'apprête à entamer sa troisième année d'études à l'école de sorcellerie de Poudlard, mais la fin des vacances se passe de façon pour le moins inattendue.



La tante Marge, soeur de Vernon, décide de venir passer quelques jours au 4 Privet Drive et rend la vie impossible à Harry. Celui-ci finit par perdre tout contrôle de lui-même et fait accidentellement enfler la tante Marge, au point qu'elle finit par s'envoler comme une énorme montgolfière.



Certain d'être exclu de Poudlard, les jeunes sorciers ne pouvant pratiquer la magie hors de l'école, Harry décide de devenir un hors-la-loi et quitte la maison des Dursley avec sa valise. Il pense rejoindre le Chaudron Baveur, à Londres, avant de décider de sa nouvelle vie.



C'est en Magicobus, une découverte pour Harry, que notre jeune héros rejoint le pub des sorciers à Londres. Encore secoué par une vision qu'il a eue avant de grimper à bord du bus (celle d'un grand chien noir s'apprêtant à lui bondir dessus) et par son trajet mouvementé à bord du bus, Harry va pourtant avoir une nouvelle surprise. Il est en effet attendu au Chaudron Baveur par Fudge, le Ministre de la Magie, qui l'accueille de façon bienveillante et le rassure sur son avenir : Harry ne sera pas exclu de Poudlard, après tout cela arrive à tout le monde de gonfler sa tante par accident.



Quelques jours plus tard, Harry apprend, de la bouche de Mrs Weasley, le père de son ami Ron, l'explication de l'étrange conduite de Fudge. Si le Ministre a été si gentil avec Harry, c'est parce qu'il craint pour la sécurité du jeune sorcier. Sirius Black, l'un des plus dangereux partisans de Voldemort, s'est échappé de la prison d'Azkaban et recherche Harry afin de tuer celui qui a éliminé son Maître...



La magie fonctionne toujours !



De nouveaux personnages, essentiels pour la suite de la saga, font leur apparition dans ce volume. Autant vous donner une brève présentation des plus importants de ceux-ci :



1° Remus Lupin est le nouveau professeur de Défense contre les forces du Mal. Cet homme à l'allure miteuse (sa cape et ses vêtements sont rapiécés et le professeur Lupin a toujours l'air assez fatigué) est un excellent professeur grâce auquel plusieurs des élèves de troisième année vont considérablement progresser. Il apprendra à Harry un sort essentiel pour lutter contre les effets que produisent la présence des Détraqueurs, les gardiens de la prison d'Azkaban. Mais Rogue convoite toujours le poste de Lupin et ne va pas se gêner pour mettre ce dernier en mauvaise posture...



2° Les Détraqueurs (mes préférés !) sont les gardiens de la prison d'Azkaban. Créatures surnaturelles et effrayantes, ils ont le pouvoir de ramener à la conscience de chacun les pires souvenirs de son existence. Vu le passé de Harry et les horreurs auxquelles le jeune garçon a assisté alors qu'il était encore un bébé (l'assassinat de ses parents par Voldemort), les Détraqueurs l'affectent tout particulièrement, au point de provoquer des évanouissements. Harry parviendra à contrer ces effets grâce au professeur Lupin.



3° Sirius Black est considéré comme le criminel le plus dangereux de la prison d'Azkaban, qui renferme pourtant de sacrés cocos ! Avant son emprisonnement, Black aurait tué de nombreuses personnes, dont des Moldus et Peter Pettigrew, l'un de ses anciens condisciples. Parrain de Harry, Sirius Black était le meilleur ami de James et Lilly Potter et gardien du secret, c'est-à-dire le seul à pouvoir révéler la cachette des Potter à Voldemort. Black est donc également celui qui aurait permis à Voldemort de retrouver les Potter et de les tuer...



Des éléments importants pour la suite de la saga sont également introduits par J.K. Rowling dans ce volume. C'est dans Le prisonnier d'Azkaban que l'on découvre la Carte du Maraudeur (offerte par les jumeaux Weasley à Harry, elle représente Poudlard et ses habitants, ce qui permet de savoir, à chaque instant, qui se trouve où) ou le sortilège du Patronus (permettant de repousser les Détraqueurs). Certaines choses évoluent (Hagrid devient professeur) et d'autres restent les mêmes (Malefoy est toujours aussi exécrable).



Ce troisième tome permet également d'en apprendre plus sur les parents de Harry et notamment sur James : l'identité de ses amis, les bêtises qu'ils s'amusaient à faire à Poudlard... Les circonstances de la mort de Lilly et James sont également approfondies et laissent présager des révélations futures.



En bref, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban est un bon volume, plein de suspense et de rebondissement. Il constitue également une charnière dans la saga, puisque l'on entendra encore parler de Sirius Black et de Remus Lupin.



Et, en bonus, on découvre également le village de Pré-au-Lard ! Les élèves de troisième ayant le droit de visiter ce charmant hameau (après autorisation des parents ou tuteurs), Rowling se lance dans de jolies description des boutiques très magiques de Pré-au-Lard. La confiserie vaut d'ailleurs le détour.
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Les contes de Beedle le barde

Replonger dans l’univers de J.K. Rowling m’a fait un bien fou. Entre cette lecture et l’annonce de la publication dans l’année de son prochain roman pour adulte, je suis heureuse pour six mois. :lol :



Le livre en lui-même est magnifique. La couverture bleue avec des dessins en relief est très recherchée. Les petits dessins de la main de l’auteur qui agrémentent les contes sont très beaux. Le fait que le tout soit très enfantin m’a beaucoup plu. Ca va avec le thème du livre. Et j’avais l’impression de redécouvrir l’univers d’Harry Potter.



Les histoires en elles-mêmes sont inattendues. Beaucoup plus violentes et choquantes que ce à quoi je m’attendais.

Tout d’abord, le conte des Trois Frères est en tout point semblable à celui du livre et du film des reliques de la mort. Pas de surprise de ce côté-là.

Le Sorcier et la Marmite sauteuse est moralisateur à souhait mais reste un peu drôle parce qu’elle finit bien.

Le Sorcier au cœur velu est peut-être le plus horrible des contes. Je doute effectivement que les parents racontés ça à leurs chérubins. Ca peut faire penser à Roméo et Juliette de loin mais en nettement plus gore.

Babitty Lapina et la souche qui gloussait est aussi très moralisateur mais je l’ai trouvé sympathique. C’est une belle façon de faire comprendre aux petits sorciers que rien ne peut faire revenir les morts. Je pense que celui-ci, je le raconterai un jour à mes enfants.

La Fontaine de la Bonne Fortune est celui que j’ai trouvé le moins marquant. Il inclut un moldu, ce qui n’est pas mal pour lutter contre l’antisémitisme sorcier. Il montre que bien des problèmes peuvent être résolus sans l’aide de la magie. Celui-ci aussi je le raconterai à mes enfants parce qu’il n’est pas trop choquant même s’il se base sur les malheurs des gens.



Mon plus grand regret provient des commentaires d’Albus Dumbledore. Je les ai trouvés ennuyeux. J’aurai bien aimé qu’ils soient agrémentés de notes personnelles d’Hermione Granger comme ce fut le cas dans les animaux fantastiques et Le quidditch à travers les âges. Et surtout : pas de dessin des reliques de la mort ? C’est quoi ce délire ?



Cette fois-ci, c’est définitif. J’ai écoulé toutes les lectures possibles autour d’Harry Potter. Heureusement, Pottermore, Poudlard.org et UHP sont encore là pour me faire rêver.

Et le miracle de l’année est advenu. Un nouveau livre de la main de J.K. Rowling va sortir. Viiiiiiiiiiiiiiiiite !!!!!!!!!!!

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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Lu à sa sortie, vu au cinéma, l'idée m'a pris de le relire récemment. J'avoue, je voulais m'en servir pour un travail scolaire et je cherchais un passage révélateur. Je me suis finalement replongée dans l'histoire en entier.



Je l'ai lu pour connaitre l'histoire, je l'ai relu pour observer tout ce que je n'avais pas vu alors. Ce récit est magistral dans sa construction, l'installation des décors, des personnages... et de l'intrigue. Il est la base des tomes suivants et on se rend compte à la relecture de tous les indices semés qui serviront à la mise en place de la structure narrative tout au long des 6 autres tomes.



C'est aussi ce premier roman qui instaure Harry dans son rôle de héros. Tout le monde l'attend et espère. Mais il doit prouver. Il le fera magistralement et deviendra le rédempteur.



Un bon moment de relecture, qui m'a ouvert d'autres perspectives.

Faites le test !





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Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les ..

Voilà, j’ai entièrement relu la saga Harry Potter ! J'ai bien fait de la relire, car si cela a conforté mon tome préféré (le 3), cette relecture m’a permis d’apprécier à sa juste valeur le tome 5, que j’avais moins aimé, lors de la première lecture.



J’ai aussi été plus tolérante avec les jérémiades de Harry, dans la coupe de feu. Nous sommes face à des ados, avec leurs hauts et leurs bas…



Relire la saga, plus de 15 ans après, change tout. Pourquoi ? "J’vais vous dire, m’sieurs, dames : j’ai changé" (voix de Sarko). Dans le bon sens, j’espère.



Une partie du talent de J.K Rowling est qu’elle a su inventer un monde fantastique plausible, mais aussi, donner de la profondeur à ses personnages, qu’ils soient du côté des bons ou du côté obscur de la force. Tous les portraits sont soignés, même ceux des chieurs, tels le Malfoy et ses sbires.



C’est un merdeux, mais on comprend que seul, il n’est rien, c’est un couillon. Devant son père, il tremble, cherchant à tout prix à le rendre fier et l'on remarque aussi que son père, face à Voldemort, a son scrotum et son rectum qui se racrapotent.



Il est toujours dangereux de s’asseoir à la table du diable et Voldemort, avec ses partisans, me fait penser aux dictateurs : la moindre contrariété et les acolytes sautent, à la manière d’un Béria (et les autres) se faisant dézinguer par un Staline.



J’avais lu ce roman à sa sortie, en octobre 2007 et si j’avais de la peine de terminer cette saga, j’avais aussi hâte de savoir ce qui allait se passer. Le plaisir est-il toujours le même, 16 ans après ? OUI !!! J’avais oublié bien des choses, sauf les décès…



Dans ce dernier opus, on ressent bien le parallélisme entre l’idéologie de Voldemort et le nazisme : désigner un bouc émissaire, considérer des gens comme de sang impur, les accuser de tout et les rassembler pour les faire enfermer. Au passage, en assassiner beaucoup.



Pas de logique dans leurs règles, puisque les partisans de Voldemort accuse les Sang-De-Bourbe d’avoir volé les baguettes magiques afin de pratiquer la magie (or, on sait que c’est la baguette qui choisi le sorcier). Les règles sont faites pour être contournées, adaptées et ces gens changent d’avis comme des girouettes dans le vent.



Ayant lu, juste avant, un essai qui parlait du nazisme et du camp d’Auschwitz, certaines similitudes sautaient plus vite aux yeux. Notamment, le fait de ne rien dire, puisque l’on ne se sent pas concerné et que l’on a une trouille de tous les diables. Diviser pour régner.



En à peine deux jours, je l’avais dévoré, avec avidité. Alors oui, on pourrait croire qu’il ne se passe pas grand-chose au début de ce roman : nos amis doivent se cacher, voyager sans cesse, l’Horcruxes les transformant en ados grognons et ronchons.



S’il y a 16 ans, cela m’avait horripilé (encore plus dans le film), cette fois-ci, c’est passé crème (je vous le dis, j’ai changé), car je les ai mieux compris. Ils sont seuls, Harry ne sait pas vraiment comment il doit faire, il y a le stress, la peur, le fait d’être seuls, d’avoir le ventre vide…



Harry se pose des questions sur Dumbledore et nous apprendrons, dans ce dernier tome, qu’il n’était pas tout blanc et qu’un autre n’était pas tout à fait noir. Pas de manichéisme, mais de la profondeur, du réalisme, dans tous les personnages. Hormis Bellatrix et Voldemort, qui sont des sadiques et des fous.



Il y a trop à dire sur cette saga que j’ai adorée et que j’adore toujours, et sur ce dernier tome, qui a réussi l’écueil du grand final, là où il aurait pu foirer.



L’autrice a pris le temps de bien construire son univers, ses intrigues et à la fin, tout se tient, les petits détails sont devenus importants, la toile est complète et tout est expliqué (sauf le retour de l’épée dans le Choixpeau). Le final n’est ni trop long, ni trop court, il est juste parfait, même à la relecture.



Tout le monde a eu son moment de gloire, a réussi à mettre sa pierre à l’édifice, même ceux ou celles que l’on n’aurait jamais imaginé : Neville et Luna. Malefoy apparaît sous son vrai jour et ce n’est guère brillant. Chez les Malefoy, c’est Narcissa, la mère, qui en a le plus (de courage).



Anybref, c’est une relecture réussie, une saga géniale, intelligente, un univers riche, des personnages avec de la profondeur, travaillés, qui évoluent, qui ne sont pas figés et durant cette saga, on a des belles surprises. Merde, Rogue m’avait tiré des larmes, à ma première lecture de ce tome 7 !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Harry Potter, tome 4 : Harry Potter et la c..

Harry Potter, un classique à présent dans la littérature. Ce tome 4 est à mon sens un tournant dans les aventures du sorcier. La saga Harry Potter prend de l'épaisseur tout en noirceur. le rythme devient vraiment haletant, dès le premier chapitre nimbé de mystère et de magie noire. Mes préférés restent cependant les derniers qui nous empêchent de lâcher le bouquin avant de les avoir achever, offrant explications et conclusions aux bons moments.



Je suis toujours impressionnée de voir les liens entre les tomes, que ce soit vis-à-vis des tomes d'avant qui posent des jalons essentiels comme les postérieurs. On trouve ici et là des éléments qui nous mettent la puce à l'oreille sur ce qu'il advient après et on voit ainsi avec plaisir la grande toile que tisse peu à peu cette talentueuse J.K Rowling.



Dans ce roman, une place est donnée aux événements médiatiques. On y trouve les grands événements de la sorcellerie. On y trouve également des articles à scandale. Toujours dans un style linéaire, simple, voire drôle par moment. Une place est également donnée à la compétition entre la Coupe du Monde de Quidditch - heureusement qu'elle est là, seule dose de Quidditch dans ce roman et honnêtement qu'est-ce que Harry Potter sans Quidditch ? - et le Tournoi des Trois Sorciers avec ses 3 tâches – ou peut-être devrions dire quatre -, la 3e étant de loin ma préférée, talonnée de près par la première. La 2e bis quant à elle se prête bien aux sourires.



Le 4e tome est également plein d'énigmes : Qui a mis le nom d'Harry dans la Coupe ? Que projette Voldemort ? Comment expliquer les événements de la Coupe du Monde ? Pourquoi toutes ses disparitions ? Comment Rita Skeeter fait-elle pour dénicher des informations aussi secrètes ? En quoi consiste chacune des tâches et comment les affronter ? Pourquoi la cicatrice d'Harry Potter réagit-elle ainsi ? Autant de questions auxquelles on trouve des réponses, pour la plupart dans les derniers chapitres, pour notre plus grand bonheur.

La fin appelle vraiment une suite, plus que les trois précédents. Tout s'amorce vers une fin sombre et impossible à éviter où les morts s'amoncellent.



Bref, je recommande!
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L'Ickabog

Un conte plein de bons sentiments! Outre la démarche salutaire (donner un peu de joie aux enfants pendant ce temps de pandémie en lançant un concours d'illustrations), le récit n'est pas aussi mièvre que je m'y attendais. J.K. Rowling montre de nouveau tout son talent en donnant vie à un conte imaginée par elle pour ses jeunes enfants. On y retrouve tous les arcanes d'un conte : des personnages manichéens, un monde parfait en péril, un dénouement heureux avec une bonne dose de morale. Le tout saupoudré de dessins d'enfants en guise de bonus. Loin d'être ennuyeux, on suit avec envie l'intrigue autour du destin de la Cornucopia, de ses habitants et du mythe de l'Ickabog. Ce cocon parfait est mis en péril par l'avidité et la cupidité de deux conseillers fourbes, aidé passivement par un roi benêt et vaniteux. Une imagination débordante comme J.K. Rowling en a le secret. Un bon moment. En somme une très bonne lecture!



Challenge Trivial Reading XI

Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge Multi-auteures SFFF 2021
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Quand j'ai un léger coup au moral, j'aime me replonger dans des romans que j'ai déjà lus et aimés. C'est le cas pour la saga Harry Potter, c'est la quatrième fois que je relis l'histoire de Harry le sorcier le plus courageux qui a survécu à Vous-savez-qui! Chaque relecture est non seulement un plaisir mais aussi l'occasion de redécouvrir un indice qui vous avait échappé les fois précédentes et de constater à quel point l'imaginaire mis en place par l'auteure fonctionne toujours. Le premier tome qui raconte l'arrivée de Harry dans cette époustouflante école de Poudlard est un plaisir car, même si l'horrible Voldemort apparaît à la fin, l'ambiance reste légère jusqu'à la dernière page. On est Harry découvrant les mystères de la magie, essayant tant bien que mal de faire décoller une plume en criant "Wingardum leviosa", volant sur un balai à la poursuite du vif d'or... Mon sort préféré? "Petrificus totalus" ! Le sort lancé par Hermione à ce pauvre mais courageux Neville qui pense pouvoir les empêcher de sortir de la tour de Gryffondor. Qu'il est dur de revenir à la réalité quand la dernière page du roman se tourne.
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Harry Potter, tome 3 : Harry Potter et le p..

Un subtil mélange de fantasy et de science fiction* du plus bel effet.

Le scénario est complexe et se tient très bien. L'histoire de l'orphelin Harry Potter s'enrichit avec, entre autres, la découverte de l'existence d'un parrain. Des énigmes trouvent leurs résolutions. Mais pas toutes car il faut en laisser pour les prochains tomes.



L'humour et la camaraderie sont dans les milieux hostiles que sont Privet Drive, le lieu où il subit la famille Dursley pendant les vacances scolaires, et Poudlard avec ses chausse-trappe, de puissants alliés. Leurs usages fréquents n'alourdit pas le récit.



Dans ce troisième tome, le passé du jeune Harry est de plus en plus lourd à porter. Les détraqueurs sont les nouveaux personnages, des cauchemars volants qui font ressurgir, chez notre héros son drame enfoui: la mort violente de ses parents.

C'est un choc quand il entend leurs voix pour la première fois. Cela justifie ses réponses de plus en plus violentes quand les Dursley ou Rogue s'en réfèrent à eux pour critiquer son attitude. Il s'oppose plus directement à l'autorité de ces adultes.



Les références aux êtres terrifiants qui apparaissent les soirs de pleine lune effraient moins le célèbre sorcier que le lecteur. La résurgence de cet imaginaire procure des frissons et en fin de compte du plaisir de lire.

Le style de JK Rowling ne s'élève pas au rang de la grande littérature mais il fait lire vite et beaucoup. Certains tomes approchent des 1000 pages!



Je pense que la réédition des histoires d'HP sera encore un succès car cela peut intéresser tous les âges. Et c'est tant mieux!



(*) à lier avec un paradoxe temporel
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Harry Potter et l'Enfant Maudit

Voici, contre toute attente, venir une suite à la très fameuse saga Harry Potter. En lisant le résumé, je m'étais dit "Jamais je ne l'achèterai, c'est une suite pour une suite, ça ne sera jamais aussi bon que la saga". Finalement, je n'ai pas voulu être idiote, c'est un univers que j'adore, je l'ai donc acheté. A la fin de ma lecture je me suis dit "Jamais je n'aurais dû l'acheter, c'est une suite pour une suite, c'est plus qu'inférieur à la saga, on dirait que c'est écrit par un fan". Comme quoi la première impression est parfois la bonne.



On se retrouve donc un peu moins d'une vingtaine d'année après la fin du dernier tome d'Harry Potter, à vrai dire on retrouve nos héros juste là où on les avait laissé, c'est à dire sur le quai 9 3/4 alors que leurs enfants respectifs s'apprêtent à monter dans le Poudlard Express. Toute l'histoire est focalisée autour d'Albus Severus Potter, le deuxième fils d'Harry Potter et de Ginny Weasley Potter. Albus vit dans l'ombre de son père, n'est pas populaire, atteri à Serpentard et son meilleur et seul ami n'est autre que le fils de Drago Malfoy, Scorpius Malfoy. La crise d'adolescence d'Albus va l'amener à complètement rejeter son père et à faire les pires erreurs, menaçant l'intégrité et la paix du monde qu'il connaît.



Sans en dire plus, je trouve que le résumé fait déjà très cliché. Si on ajoute à ça un manque total de relief des personnages, dont certains qu'on ne reconnait même plus tellement leur caractère est éloigné de ce qu'il était. Ron devient le bouffon de service, Hermione manque cruellement de jugeote et Harry est resté l'adolescent colérique et sans cervelle qu'il était dans le tome 5 de la saga, donc il a regressé au lieu de mûrir avec l'âge, c'est bien dommage pour lui. Quant au reste des personnages, nous n'avons que des coquilles vides. Albus et Scorpius sont, dans la forme, les exacts opposés de leurs pères respectifs, ce qui accentue encore cet effet caricatural qui nous poursuit tout le long de notre lecture.



En bref, vous ne serez pas étonnés de savoir que je suis extrêmement déçue. Le résumé m'y avait préparée, mais malgré tout je trouve cela terriblement agaçant de voir à quel point la gangrène du commercial vient entâcher même les plus grandes saga (ça m'a fait le même effet pour Star Wars, dans un autre genre...)
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

Bon je vais vous épargniez un résumé au début de ma critique car qui ne connait pas Harry Potter ? Pour ma part j'ai fait sa connaissance, il y a plus de dix ans. J'avais lu a ce moment la, les quatre premiers tomes et je ne sais pas pourquoi je n'avais pas fini la saga. J'ai donc eu envie de la finir mais pour sa une relecture depuis le début s'impose car même si j'en ai quelques souvenirs, il y a certains détails que j'ai complétement oublié....



Et ce que j'aime avec les romans de J.K Rowling c'est qu'elle ne se contente pas d'un simple roman avec des sorciers, non, elle va plus loin et créer un univers magique ou presque tout est possible. A Poudlard, les murs bougent, les personnages dans les peintures se déplacent et vous parlent, on jette des sorts et l'on joue au quidditch. Mais quelle imagination!! Et surtout le lecteur en prend plein les yeux, car cet univers nous fait rêver!



Parfois aussi on frisonne, car cette école n'ai pas hors danger et l'on n'y croise des trolls, des chiens a trois têtes, des dragons et autres créatures plutôt sauvages......



Et enfin Harry est le héros par excellence : intelligent, rusé et surtout courageux, qui arrive a se sortir des situations les plus périlleuses et fidèle en amitié avec Ron et Hermione.

Le roman est de plus très bien écrit et ce premier tome est prometteur, j'attaque la suite de ce pas!
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Harry Potter, tome 5 : Harry Potter et l'or..

Quelle lecture riche! J'ai lu un certain nombre de fois la saga Harry Potter et c'est toujours ce qui me vient à l'esprit lorsque je ferme ce pavé de 980 p.



J'ai l'impression qu'à partir du tome 5, les personnages de J.K Rowling prennent de l'épaisseur, à commencer par Harry Potter qui s'avère être davantage un adolescent qu'un héros. En effet, l'auteure nous plonge de manière très réaliste dans ses différents sentiments et réactions : un Harry frustré et plein de colère, un Harry empêtré dans des sentiments amoureux, un Harry endeuillé, ... Si bien qu'il est très facile pour nous de se mettre à sa place. le personnage de Dumbledore apparaît aussi sous un jour nouveau, plus faillible, notamment sur la fin du tome. On en vient à le considérer sous un jour nouveau, encore que la suite de la série creuse cet aspect. Enfin, n'oublions pas les répliques cinglantes mutuelles de Ron et Hermione qui nous font toujours sourire.



Si les personnages prennent de l'épaisseur, il en va de même avec le monde magique. Poudlard apparaît comme décentralisé avec l'apparition de deux nouvelles institutions que sont l'hôpital Ste Mangouste et le ministère de la Magie. La preuve en est, il faut attendre un bon quart du roman pour qu'Harry soit à nouveau dans son école et au final l'action se porte moins sur les différents apprentissages. Un chapitre peut se passer sur quelques mois, un autre sur une journée, une semaine L'action finale se passe également hors de l'école. Et Poudlard n'a plus rien du lieu accueillant. Au contraire, il s'agit bel et bien d'une dictature avec la restriction des libertés et la terreur que veut imposer Dolores Ombrage...

La relation Harry Potter – Voldemort se corse davantage. L'auteure nous dévoile petit à petit ses projets.



Je finirai sur le fait que ce pavé nous immerge complètement dans le monde d'Harry Potter. Aucun chapitre n'apparaît comme en-deçà des autres. Tout au contraire, on les enchaîne. Les chapitres finaux sont rythmés à souhait et sont de loin mes préférés. Et surtout, J.K Rowling passe un cran dans l'émotion avec ce qui arrive à Sirius... A chaque fois, ça ne manque pas, j'ai une boule dans la gorge et les larmes qui coulent!
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Harry Potter, tome 5 : Harry Potter et l'or..

Si vous m’aviez demandé, il y a quelque temps, quel était le Harry Potter que j’avais le moins aimé, j’aurais répondu sans hésiter que c’était le tome 5.



Après cette relecture (16 ans après), mon avis a changé et ce roman que j’appréciais moins en raison du caractère chiant de Harry, est entré dans mes romans préférés (sans détrôner le tome 3 qui est indétrônable).



Alors oui, Harry est chiant par moment, comme tous les ados de son âge et comme nous le fûmes certainement.



Comme tous les ados, il n’en fait qu’à sa tête, il n’écoute pas les conseils précieux qu’Hermione lui donne (à tort, car elle a souvent raison), il est nombriliste, pense qu’on lui cache tout, qu’on ne lui dit rien (♫), s’emporte facilement, jalouse le poste de préfet que Ron a obtenu, le fait qu’il joue dans l’équipe de Quidditch alors que Harry en est privé…



Dans ce tome 5, notre Harry est insolent, ne sait pas ce qu’il veut, il court bille en tête vers le danger, sans le voir.



Nom d Zeus, s’il avait réfléchi avant et utilisé un peu plus sa tête, il se serait souvenu de ce que Sirius Black lui avait donné et ne se serait pas fait entuber par Kreattur… Mais on ne va pas refaire le Monde, la saga, l’erreur de Harry lui a coûté cher. Très cher. Trop cher.



Il est dit, dans le roman, que "La jeunesse ne peut savoir ce que pense et ressent le vieil âge. Mais les hommes âgés deviennent coupables s’ils oublient ce que signifiait être jeune" et même si j’étais encore jeune lors de ma première lecture en 2003, j’avais oublié ce que signifiait être ado.



Grossière erreur de ma part, car l’auteur a fait de Harry un ado des plus réalistes en le faisant grincheux et râleur. Là, je me suis sentie plus en phase avec lui, au fur et à mesure que la mémoire me revenait de ma propre jeunesse.



Hormis les tourments de l’adolescence qui donne à tous ceux qui en souffre un caractère à chier, l’auteur ne s’est pas concentrée uniquement sur ÇA ! Non, elle est allée voir plus loin et a taclé dans les rotules de la Société et ça, j’adore.



Moi qui pensais, lors de ma découverte de la saga Harry Potter, qu’on ne pouvait pas faire pire que Rita Skeeter, c’est parce que je n’avais pas encore fait la connaissance de Dolores Ombrage, l’espèce de petite gestapiste en tailleur qui ne sait faire qu’une chose : prendre des décrets qui restreignent les libertés personnelles de chacun.



Tout comme le ministre, elle ne veut pas voir/croire le retour de Voldemort, ne veut pas l’admettre, veut tout contrôler, veut tout gérer, veut tout régenter et finir calife à la place du ministre.



Et fatalement, lorsque de tels êtres sortent du bois, il y a toujours des petits profiteurs pour leur lécher les bottes, collaborer avec l’ennemi pour tenter de gagner quelque chose et jouer aux policiers de l’Inquisition, à ses côtés.



Pris séparément, les Drago Malefoy et autre Crabbe et Goyle ne valent rien, font des traces de pneus dans leurs calebards et partent en courant au moindre danger car « courage, fuyons » (souvenez-vous de l’épisode de la forêt interdite). Mais là, ils se sentent en force, ces petits cafards cafteurs !



Les injustices sont aussi monnaie courante dans ce 5ᵉ tome et tout est fait pour énerver Harry (Rogue, Ombrage) ou le discréditer, surtout la presse (Gazette du Sorcier) qui n’hésite jamais à cracher sur Untel et Untel avant de retourner sa veste, toujours du bon côté : opportuniste, en effet (Jacques Dutronc chante aussi dans votre tête ??).



Mais que ceux qui ne l’ont jamais lu se rassure, tout n’est pas que complot pour discréditer Dumbledore et Harry Potter dans ce tome 5 !



Il possède aussi beaucoup d’humour grâce aux personnages de Fred et George Weasley, qui foutront le bordel pour notre plus grand plaisir, sans oublier les petites phrases piquantes de Rogue, McGonagall et Dumbledore, qui ne se laisse jamais démonter (et sait soigner ses sorties).



Un tome épais, un vrai pavé de 1.030 pages, une longue introduction pour présenter l’Ordre du Phénix, une année scolaire chahutée, avec privations de libertés, restrictions de la pensée, de la parole, complots, mensonges, refus de voir la vérité, Inquisition et brigade de petits merdeux de collaborateurs, mais aussi des farces pour Sorciers Facétieux !



Un tome plus lourd, plus dense, plus sombre que les précédents. Chaque rentrée à Poudlard (chaque tome) devient de plus en plus profond, plus violent et les suivants vont encore déclencher des larmes chez moi et une envie de meurtre sur J.K Rowling.



Un tome qui, à la relecture, a gagné des galons et une place chère dans mon cœur.


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Harry Potter, tome 6 : Harry Potter et le p..

Déjà l'avant-dernier opus de cette saga que j'adore… Contente qu'il m'en reste un à lire mais bon, il ne m'en reste qu'un. Alors Les Reliques de la mort attendront, j'ai moins hâte de finir la saga que d'en connaître la fin. En attendant, j'ai fini ce sixième tome qui a été, pour ne pas changer, un grand, un excellent moment de lecture.



Avec ce sixième opus, on approche de la fin de la saga, bien sûr, ce qui signifie surtout qu'on approche de la confrontation finale, puisqu'on se doute, depuis le début, que Harry va finir par affronter Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, le plus grand mage noir de tous les temps, Lord Voldemort, celui-là même qui a tué les parents de Harry alors qu'il n'avait qu'un an.



Si chaque tome a quelque chose de bien particulier et nous permet d'ajouter des pièces au puzzle, Harry Potter et le Prince de sang-mêlé ne déroge pas à la règle. Ici, on découvre d'une part ce personnage énigmatique et virtuel du Prince de sang-mêlé qui va aider Harry d'une façon très étrange. D'autre part, on plonge dans la pensine aux côtés de Harry et de Dumbledore en quête du jeune Voldermort, alors qu'il s'appelait encore Tom Elvis Jedusor. On va tâcher de comprendre comment ce jeune orphelin étrange est devenu le terrible et impitoyable mage noir qui a tenté de tuer un bébé. Oui, Voldemort a quelque chose de franchement sociopathique… On sent ici que la fin approche : J.K. Rowling prépare le terrain pour le bouquet final que doit être le septième et dernier tome : les personnages apprennent à transplaner, ils atteignent – pour Ron, Hermione et Harry – leur majorité (17 ans dans le monde des sorciers), la marque des ténèbres se fait plus présente et oppressante et… je n'en dirai pas plus. Harry Potter est tellement connu, lu, évoqué qu'on se le fait « spoiler » çà et là…



J'ai hâte (et j'appréhende) de lire Harry Potter et les reliques de la mort mais il attendra un peu : il faut (quand même) que je me prépare à dire au revoir à ces personnages si attachants, à cette saga si passionnante, à cet univers si riche.
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Harry Potter, tome 5 : Harry Potter et l'or..

Je continue ma lecture des Harry Potter et celui-ci est un sacré morceau ! Déjà plus de 1000 pages qu'on ne voit pas passer mais depuis le tome 4 (voir 3.5), on est dans un univers plus sérieux, bien sûr on s'amuse toujours avec les copains mais on commence les flirts et il y a une responsabilité toute autre avec le retour de Lord Voldem... les jeunes adolescents doivent prendre leur destin en main.

J'ai trouvé Harry différent, est-ce le fait qu'il soit maintenant un adolescent, mais dès le début, on le sent constamment en colère, irrité. Il est trop impulsif, réfléchit moins... le côté mystérieux de ce tome arrive un peu tard, on passe un grand moment au nouveau système de l'école avec l'arrivée du nouveau professeur de Défenses contre les forces du mal, Dolores Ombrage. Pour le côté récréatif, on retrouve les entraînements et matchs de Quidditch (qu'ils ont largement occulté dans le film). L'affrontement final est plus impressionnant à lire qu'à voir (dans le film), ça ne passe aussi bien pour nos jeunes sorciers...

Le film de la sixième année est déjà vu mais d'expérience, je sais que ça serait quand même une (re) découverte !
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Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école d..

C'est, je pense, ma troisième lecture de ce roman étiqueté jeunesse mais qui a le don de rapprocher les générations. Je l'ai relu avec autant de plaisir, bien qu'il n'y ait plus de mystère,c'est aussi ça la magie de cette saga! Est ce que je m'en laisserai un jour? Je ne crois pas, d'ailleurs je m'en vais regarder le film :)

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Nouvelle lecture début 2022 mais cette fois en VO.

Toujours autant de plaisir avec cette saga, je relève donc le défi de lire tous les tomes en anglais.



Même si il n'y a plus de surprise, l'émotion reste et l'affection pour ces jeunes personnages est intacte.

J'ai hâte que mes enfants aient l'âge de se plonger dans le monde si riche de Harry Potter !
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