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Critiques de Jack Higgins (97)
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Les Griffes du diable

Un thriller d'espionnage carré et efficace farci à l'adrénaline dans la lignée des Forsyth, Ludlum, Clancy, avec des Irlandais, des Anglais, des Soviétiques et des Corses dedans, autant dire qu'on ne chipote pas et qu'on finit toute notre assiette.

Un trio de militants Irlandais, l'intellectuel romantique, le vétéran des Brigades internationales rangé des voitures et le tueur sanguinaire mercenaire à ses heures, se livrent une guerre sans merci . Les services britanniques tirent les ficelles pour mettre un terme aux opérations montées de toute part par les stratèges russes adeptes de la déstabilisation de l'Europe. Tous les coups sont permis, et ça vaut 10 sur l'échelle de Richter de l'action à la page. Second volume des aventures de Liam Devlin après L'aigle s'est envolé, il peut se lire indépendamment. Deux romans suivent Les Griffes du diable, Confessional, et L'aigle a disparu.

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Sean Dillon : L'Homme du bunker

Je remercie bbpoussy pour cette pioche (Juin 2018). Ça fait moins d’un an que ce livre patiente dans ma PAL mais ça fait bien une dizaine d’années que je n’ai pas lu cet auteur. Je me souvenais de romans d’espionnage où on n’avait pas le temps de s’ennuyer. Celui-ci est finalement un peu différent de mes précédentes lectures de cet auteur.



Dès le second chapitre, nous retournons dans le passé et principalement dans le bunker du Fürher. L’auteur va ainsi pouvoir nous raconter l’histoire du baron von Berger de 1945 aux années 2000. Je ne me souviens qu’il ait eu fait ça dans d’autres romans. On n’a quand même pas le temps de s’ennuyer, la vie de ce baron est plus que bien remplie. Par contre, le retour dans le présent du livre m’a fait bizarre car l’auteur a mélangé différentes situations (Irak, Allemagne, Royaume-Uni, USA…) avec les personnages habituels et les nouveaux rencontrés dans ce roman. Du coup, je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour la suite. Ça se laisse lire sans problème, j’apprécie toujours autant le brin d’humour de Dillon et de ses amis ainsi que leurs joyeuses discussions. Je trouve un peu dommage que le baron soit resté si flou malgré le fait qu’il était le personnage central de ce roman outre les personnages de Dillon et de ses amis. Ceux qui ont l’habitude de lire cet auteur connaissent Dillon, Ferguson et les autres, ils n’ont plus besoin d’être présentés car ils se dévoilent un peu plus à chaque roman. Mais pour ceux qui ne les connaissent pas, ils peuvent paraître avoir aussi peu de consistance que le baron, et c’est un peu dommage. Sinon la fin m’a un peu déçue, on dirait une fin en eau de boudin, un peu bâclée, alors que l’histoire en elle-même était intéressante à suivre jusqu’aux 20 ou 30 pages de la fin, où j’ai commencé à avoir des doutes sur une fin en bonne et due forme. Je ne me souviens pas d’avoir déjà ressenti ça pour ses autres romans. Bon à l’époque, j’avais 15 ans et j’étais peut-être moins critique avec mes lectures. Je m’attendais quand même à mieux comme fin au vu de l’histoire de début qui était très intéressante à suivre.



Comme vous l’aurez compris, la fin m’a peu déçue par sa tournure alors que l’histoire en elle-même m’ait beaucoup intéressée et qu’il est toujours agréable de suivre Dillon dans ses aventures. L’auteur a mélangé les situations dans ce roman mais j’ai l’impression qu’il a un peu perdu son but d’origine dans la fin. Dommage mais ça ne m’empêchera pas de renouer avec la lecture de ses romans, je crois qu’il m’en reste encore un dans ma PAL. Si vous êtes amateurs de romans d’espionnage, je vous conseille de découvrir cet auteur et ses différents personnages fétiches, Dillon, Johnson et Ferguson, mais pas forcément ce roman en particulier. Pour ma part, il m’a quand même redonné envie de lire des romans d’espionnage.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Confessional

Une boite à livres, un auteur que je ne connais pas encore, un roman policier qui flirte avec l'espionnage... KGB, services secrets anglais, mais aussi dirigeants de l'IRA. Le livre nous promène de la Russie au Royaume Uni, avec escale à Paris, en Irlande ou à Jersey. On y croise des agents secrets, des policiers, de terroristes, une concertiste, mais aussi d'authentiques membres du clergé, le Pape Jean-Paul II en personne, et un redoutable tueur qui ne craint rien ni personne. L'action se déroule sur fond de guerre des Malouines, alors que le Pape se rend en visite au Royaume Uni. Un livre rempli de rebondissements qui tient en haleine le lecteur. Captivant. Une bonne lecture récréative. J'ai apprécié.
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L'irlandais

L'Irlandais de Jack Higgins a marqué ma découverte de la question d'Irlande qui apparaît en toile de fond via le passé de son protagoniste, Martin Fallon. J'ai lu ce roman au lycée et me suis empressée, dans la foulée, de me documenter sur l'Ulster, l'IRA, le Bloody Sunday et tout le reste. Mais revenons au roman.



Celui-ci tient principalement grâce à deux personnages : ledit Martin et le prêtre lié par son serment relatif à l'absolu secret de la confession. Autour, des vilains malfrats, des règlements de compte, un soupçon de politique puisque après tout Martin Fallon est recherché en tant que membre de l'IRA.



Jack Higgins, en professionnel du genre, conduit son récit avec efficacité, sans temps mort. Un Fallon hanté et ténébreux au possible auquel on ne peut que s'attacher. Et un grand final.



A l'époque, j'ai adoré ce roman et l'ai relu à plusieurs reprises pour le plaisir de retrouver Martin Fallon. Avec le recul, je pense qu'une nouvelle relecture serait de trop et tendrait à gâcher le bon souvenir que j'en garde.
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L'aigle s'est envolé

A l'occasion de la mort le 09/04/2022 de l'écrivain britannique de thrillers Jack Higgins (Henry Patterson de son vrai nom), je réédite une critique de son roman le plus célèbre : l'Aigle s'est envolé, qui a révélé l'auteur aux lecteurs français.

Ce roman de guerre plutôt efficace était bâti autour d'un fait parait il authentique : une tentative d'enlèvement de Winston Churchill par un commando allemand au cœur de la seconde mondiale. Il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique assez poussive avec Michael Caine et Donald Sutherland (revu récemment le film manque franchement de rythme; et c'est pourtant réalisé par John Sturges, le réalisateur des 7 mercenaires ou de La grande évasion).

Ironiquement, il aura fallu attendre ce roman pour que ressortent les dizaines de romans d'aventure et thrillers militaires qu'Higgins avait concocté sous des pseudonymes divers ou son vrai nom depuis les années 60. L'éditeur français d'Higgins s'est lui juste contenté de suivre le rythme effréné de publication de son auteur en sortant ses dernières créations une fois l'an.

Ces histoires simples mais efficaces, sans grande nuances, avaient un grand mérite, elles étaient facilement accessibles pour qui ne maitrise pas complétement l'anglais. Si vous voulez améliorer votre anglais...
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Sean Dillon : Opération Virgin

martin bormann le secrétaire d,Hitler,est t,il mort avec lui? s,est t,il enfuie? nul ne le sait. Staline croyait qu'il avait survécu. Jacob glas le chauffer de bormann affirme

l,avoir vu a Munich,après la

guerre. enfin il y a le témoignage d'un officier ss

selon lequel Bormann embarqua pour l,Amérique du Sud a bord d'un sous marin qui sombra.

si l'on admet cette version

quel secret emportait il.

la réponse se trouve peut être au large des îles vierges,dans les flancs d'un

submersible englouti depuis un demi-siècle.

quarante sept ans plus tard,

un plongeur amateur découvre l,épave par hasard. les documents secrets qu'elle contient parfaitement conservés,

reste assez brûlants pour

déclencher une crise politique en grande Bretagne. une crise politique qui risque de mettre en cause les plus

haut dignitaires du royaume.

sean Dillon, et chargé de les

retrouvé.une belle aventure

au Coeur d une chasse au trésor mouvementé pour le héros de l,aigle c'est envolé,

solo,ou l,irlandais.un triller

où l'on s,ennuie pas.👍
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Luciano

Un des très rares Jack Higgins que j'ai lu en français.

Le plus souvent dans les ouvrages d'Higgins, l'imagination de l'auteur recrée complètement une intrigue sur une vague trame historique qui ne sert que d'arrière fond (guerre froide, complots terroristes, seconde guerre mondiale...).

Ici, c'est presque l'inverse, la participation de la Mafia, menée par Lucky Luciano, au succès du débarquement allié en Sicile pendant la seconde guerre mondiale est un fait historique avéré. Higgins parvient à broder un roman d'action autour de cet événement.
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Saison en enfer

un triller sans temps mort, au pour une fois les femmes sont mises à l honneur.

avec une héroïne qui peut a peut va se révélé moi fragile qu'elle parait. beaucoup de suspense comme toujours dans les romans de jack Higgins, on ne s,

ennuie pas une seconde.👍
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Le Vol des aigles

Ca fait tellement longtemps que je n'avais pas lu de roman de cet auteur. J'ai eu plaisir à retrouver l'ambiance que sait créer Jack Higgins.



Dans ce roman, Harry et Max sont frères jumeaux. Nés d'une mère Allemande et d'un père Américain, pilote lors de la première Guerre Mondiale.

Ils seront, comme leur père, pilotes mais lorsque la seconde Guerre Mondiale éclate, Max se retrouve dans la Luftwaffe et Harry s'engage du côté de la RAF. Harry aura à ses côtés l'ours en peluche porte bonheur, Tarquin, qui appartenait à leur père. Ce dernier est un peu le fil rouge de l'histoire.



L'auteur nous conte donc l'histoire de ces deux frères en utilisant les personnalités de cette partie de l'Histoire et surtout tout ce qui est lié à l'aviation.

Il ne rentre pas dans les détails de cette guerre.

On ne ressent pas de haine envers un peuple mais du respect par rapport aux grades.

L'auteur veut aussi marquer le fait que beaucoup d'Allemands se sont retrouvés bloqués en Allemagne une fois la guerre démarrée.



Une vision bien différente de cette partie de l'Histoire par rapport aux autres romans que j'ai pu lire sur cette époque.

Une écriture agréable, même si j'ai trouvé trop de répétitions, notamment sur les nombreux repas de pâtés dans ce pub, presque de quoi faire une indigestion !

Une fin surprenante.

Un très bon Jack Higgins pour ceux qui aiment les romans se rapportant à cette période.
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Sean Dillon : Terrain dangereux

L’accord de Ch’ung-King

En 1944, un accord prévoyant de prolonger de cent ans la souveraineté britannique sur Hong-Kong est signé dans le plus grand secret par Mao Tsé-tung et Lord Mountbatten concernant le statut de Hong-Kong. Le document est malheureusement perdu lors du crash de l’avion qui le transportait en Angleterre.

1993 : l’échéance se rapproche. Le 1er juillet 1997 aura lieu la rétrocession de Hong-Kong à la Chine. A moins que l’accord de Ch’ung-King ne réapparaisse… Et justement, les services secrets anglais apprennent que le document pourrait être en Ecosse ! Reste à le trouver. Et pour y parvenir, qui de mieux que Sean Dillon, ex membre de l’IRA devenu un agent britannique très précieux ? Mais les anglais ne sont pas les seuls à chercher cet accord : la mafia sicilienne qui a des intérêts très lucratifs à Hong-Kong et qui se verrait bien ridiculiser le Royaume Uni et la Chine en produisant ce protocole, est également sur les rangs.

On prend les mêmes et on recommence ! Après Opération Virgin qui se déroulait dans les Iles Vierges, destination l’Ecosse et ses magnifiques lochs. C’est à peu près la seule différence entre les deux thrillers… L’intrigue est quasiment la même (un document historique compromettant au regard du contexte géo politique actuel à retrouver avant des « méchants »), les personnages habituels sont au rendez-vous (le général Fergusson, Sean Dillon of course qu’une phrase tirée d’un dialogue résume parfaitement « Vous êtes un salaud, mais je ne sais pas pourquoi, je vous aime bien. »), il y a de l’action, des retournements de situation… Aucun ennui mais un peu l’impression d’un copié-collé tout de même ! Je vais laisser passer un peu de temps avant d’en ouvrir un autre de cette série.

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Sean Dillon : Pas de pitié

Lors d’une opération policière antiterroriste Hannah agent secret n’a pas survécu a ses blessures .Pour la venger Dillon et ses hommes vont aller jusqu’au bout, le combat sera impitoyable.
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Confessional

Un des rares Jack Higgins que j'ai lu en français et non en V.O.. Higgins est d'abord et avant tout un conteur d'aventures guerrières qui ne s'embarrasse pas de digressions littéraires. Son vocabulaire est des plus simples, mais ce style délibérément dépouillé convient très bien à l’enchaînement d'action qui est la marque de Jack Higgins.

Confessionnal est un bon exemple de ce style, plus centré autour des deux héros principaux : le tueur Irlandais Kelly, incontrôlable, et l'agent secret Liam Delvin.
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L'aigle s'est envolé

Le 6 novembre 1943, un commando de parachutistes allemands, baptisé "l'aigle" s'envolait à destination de l'Angleterre pour accomplir une des missions les plus stupéfiantes de toute la seconde guerre mondiale : l'enlèvement de Winston Churchill.

Une aventure extraordinaire jusqu'ici peu connue et que l'auteur de ce livre fait revivre dans ce récit à la fois roman et récit historique magistral du temps terrible où malgré les SS qui régnaient encore, il restait des hommes de coeur pour vivre et mourir avec honneur.
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Le Vol des aigles

Max et Harry, des jumeaux, sont les fils de Jack Keslo, un anglais, pilote d'avion de la première guerre mondiale et d'une baronne allemande désargentée, Elsa von Halder.



Comme leur père se tue lorsqu'ils ont douze ans, les voilà séparés, nos jumeaux. Elsa repart en Allemagne avec Max et Harry va chez son grand-père, Abe à Boston.



Ces pauvres enfants grandissent séparés, un en Allemagne, l'autre en Amérique, ne se voyant que pendant les vacances où papy Abe leur offre des cours de pilotage. Un briscard de la Grande Guerre leur enseigne même les ficelles du métier, et les adolescents, à l'image de leur père disparu, deviennent pilotes d'élite.



Ce qui devait arriver arriva : la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe et Max, rentré en Allemagne, ne tarde pas à faire parler de lui. Surnommé "le baron noir", il est de tous les combats aériens et grimpe vite en grade dans la Luftwaffe.



Harry, engagé dans la RAF, a un parcours similaire. Voilà nos jumeaux dans des camps opposés, sorte de Romulus et Rémus des temps modernes parce que, un jour, les deux frères vont se retrouver face à face, piégés par une monstrueuse machination de Himmler.



Vu ainsi, cela pourrait paraître téléphoné, du déjà vu... Mais il n'en était rien. Ce livre, je l'ai bouffé, dévoré, engloutit ! Pas de temps mort, un style agréable à lire et les chapitres s'écoulent comme le temps.



Alternant les chapitres Allemands/Anglais, nous suivons ainsi la trace des jumeaux, leur parcours, leurs exploits. Harry et Max sont pareils, ce que l'un accompli dans un camp, l'autre le fait dans le camp adverse.



La seule différence c'est que l'un est dans le camp des envahisseurs, des méchants de l'histoire.



Quoique l'on puisse penser, à un moment, l'histoire rebondit pour mieux nous étonner. Et ça, j'adore, quand je pense que tout est plié, pouf, ça rebondit.
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Le Vol des aigles

Au départ, l'histoire de ce roman m'a intrigué. J'ai également été attiré par le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Mais à la lecture, c'est une déception. Tout dans ce livre manque de finesse. Les personnages (frères, mère) sont dépourvus d'émotion. L'auteur se contente de dresser un catalogue puéril des célébrités, des modèles d'avions et des grades militaires de l'époque. Et entre deux passages héroïques invraisemblables, il oublie de donner vie à ses personnages.
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Sean Dillon : Opération Virgin

Le protocole Windsor

Berlin 30 avril 1945 : quelques heures avant de se donner la mort, Hitler reçoit Martin Bormann le chef de la chancellerie du parti nazi, dans son bureau et lui remet des documents top secrets. Martin Bormann doit tenter coute que coute de s’échapper de Berlin avant l’arrivée des Russes et de gagner le Venezuela, à bord d’un sous-marin.

St John 1992 : plongeur amateur émérite Henry Baker fait une découverte incroyable au large de la petite ile, après le passage d’un ouragan. L’épave d’un sous-marin allemand datant manifestement de la seconde guerre mondiale repose sur le bord d’une falaise dans une échancrure de corail. Une exploration rapide et partielle lui permet de remonter à la surface un porte document conçu pour résister à la mer et au passage du temps. A l’intérieur, ce qui semble être le journal de bord du capitaine sous-marinier faisant référence à un document sulfureux signé par le Duc de Windsor connu pour ses sympathies avec le régime nazi. Une véritable bombe si ces documents tombaient dans de mauvaises mains et venaient à être portés à la connaissance du public, et qu’il conviendrait de récupérer au plus vite… Pour y parvenir le Général Fergusson sous l’autorité directe du Prime Minister doit se résoudre à faire appel aux services de Sean Dillon, ex de l’IRA et ennemi (repenti) de la Couronne, l’homme idéal pour une mission à très hauts risques.

J’aime beaucoup les thrillers d’aventures qui mêlent astucieusement l’Histoire avec un grand H et la fiction. Jack Higgins réussit cela parfaitement.

Le personnage de Sean Dillon est une sorte de James Bond nonchalant qui ne paye pas de mine mais qui sait se tirer de toutes les situations, même lorsqu’elles paraissent désespérées et qui ne rechigne pas à effectuer les basses œuvres en cas de nécessité (mais rassurez vous la morale est sauve !).

Un thriller dépaysant (très sympa les Iles Vierges, encore plus si on a un compte en banque bien garni…), haletant et sans prétention, qui m’a fait passer un bon moment.

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L'aigle s'est envolé

Dans le domaine de la fiction, tout est possible : dans un décor donné, vous pouvez mettre tous les gens que vous voulez, et leur faire accomplir tout ce qui vous passe par la tête, c'est le principe même de l'imagination. Imaginez par exemple, c'est la guerre, mettons la deuxième guerre mondiale. D'habitude on a les Alliés, et en face les Allemands; les bons, généralement c'est les Alliés (nous), et les méchants, c'est les Allemands (eux). Mais tiens, histoire de changer la donne, si on disait que, pour une fois, les héros sont Allemands ? Dans le fond ce n'est pas si bête, il y a eu des héros des deux côtés, des bons et des méchants des deux côtés.

C'est ce qu'a dû se dire Jack Higgins (1929-2022) quand il a eu l'idée d'écrire "L'Aigle s'est envolé", roman paru en 1975.

Nous sommes en 1943, ça commence à tourner au vinaigre pour les forces du Reich : sur le front russe, en Méditerranée, en Europe, même, où l'Italie a capitulé. Histoire de redorer le blason, Hitler veut rééditer le coup de Skorzeny enlevant Mussolini, il demande à ses généraux de monter une opération similaire pour enlever Churchill. L'amiral Canaris n'est pas très chaud. Mais, bon, l'opération appelée "L'Aigle" est mise sur pied. Elle impliquera un commando de parachutistes, entraînés par le colonel Kurt Steiner, et aura comme contact Liam Devlin, une légende de l'IRA... et c'est ainsi que "L'aigle s'est envolé".

A partir de là, Higgins nous monte un roman d'aventures de grande classe. Péripéties multiples, trahisons, manipulations, tous les ingrédients sont réunis. Bien que les héros soient en principe des "ennemis", on s'y attache parce qu'ils affichent un sens de l'honneur particulier, et qu'ils prennent quelques distances avec les nazis purs et durs.

Roman d'aventure, mais aussi un beau roman d'amour dans la tourmente de la guerre.

Une suite est parue bien plus tard, en 1991 : "L'Aigle a disparu", toute aussi riche en épisodes palpitants.

Jack Higgins, qui vient de nous quitter le 9 avril 2022, est un des plus grands auteurs britanniques de thrillers, autour de deux héros mythiques Liam Devlin et Sean Dillon, ex combattants de l'IRA, mais auparavant il avait écrit des dizaines de romans d'aventures de très bonne facture (sous différents pseudonymes). Beaucoup de ses œuvres ont été adaptées au cinéma.

Si vous aimez les romans d'aventures qui sortent de l'ordinaire, vous allez adorer "L'Aigle s'est envolé" et "L'Aigle a disparu", (car il faut lire les deux), je vous promets que comme Churchill, vous serez ravis...

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Confessional

J'ai trouvé ce livre de Jack Higgins un peu par hasard, car il date et à sa lecture ça se ressent.

Je n'ai pas retrouvé le même dynamisme que j'ai connu avec ses autres romans. Pas retrouvé non plus les personnages que l'on rencontre habituellement, à part le Général Fergusson.

Après recherche Jack Higgins a écrit une série de roman avec comme héros Liam Devlin, que l'on retrouve ici.

C'est un roman d'espionnage et sur celui-ci, arrivée à la moitié du livre, j'avais l'impression que l'histoire pouvait s'arrêter là et me demandais comment l'auteur allait relancer son histoire. Une impression désagréable, comme si l'auteur avait bâclé son livre pour tenir un nombre de pages !

De loin, celui que j'aime le moins de Jack Higgins.
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Confessional

l,action va crescendo
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Sean Dillon : Midnight Runner

Décevant
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