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Critiques de Jack Williamson (42)
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Plus noir que vous ne pensez

Classique du fantastique.

A mi-chemin du roman noir et du fantastique ce roman est une agréable redécouverte. Certes le procédé ("est-ce que je rêve ou est-ce la réalité ?") a un peu vieilli, mais le parti-pris de l'auteur de ne pas faire le tri des gentils et des méchants est très moderne. C'est plutôt bien écrit et on ne s'ennuie pas. Le mythe des vampires et des loups-garous (entre autres) revisité de façon non manichéenne.

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Plus noir que vous ne pensez

Jack Williamson est l'un des papes du Space Opera, auteur entre autres de la Légion de l'espace. Il nous livre ici un récit dans la veine fantastique, une de ses rares incursions hors de la SF.



Le roman Plus noir que vous ne pensez est publié en 1948 aux États-Unis, mais est sorti dès 1940 sous sa forme "pulp". Il est paru en version française en 1961.



L'explorateur Mondrick revient d'une expédition en Asie, avec une caisse dont le contenu est mystérieux, mais qui est censé remettre en question ce qu'on connaissait jusqu'alors sur la race humaine. Will Barbee est chargé du reportage pour son journal, et April Bell pour un journal concurrent.



Certains éléments de l'intrigue sont rapidement clairs pour le lecteur, comme , j'ai bien aimé la façon dont Williamson décrit l'évolution du protagoniste. Mais il nous fait languir jusqu'à la fin pour ce qui est



Un bon petit roman fantastique bien ficelé, mâtiné de roman noir, susceptible de plaire au plus grand nombre.
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Trapped in Space

Un petit coup de coeur pour moi. Nous suivons Ben, un astronaute perdu dans l'espace. Jeff, son petit frère, va monter une équipe de choc pour aller chercher son frère piégé dans l'espace. Le roman est court et se lit vite. A la fin, sans surprise, tout est bien qui finit bien.
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La paix des étoiles, tome 2 : L'enfant des étoi..

Deuxième tome de sa collaboration avec Williamson.



Encore le même univers où la Terre est gérée par la Machine. Semblerait que cela se passe presque 50 ans après le premier tome. Mais la Machine ne semble pas avoir annexé ces disciples de la Liberté sur les Récifs de l'Espace.



Mais elle semble avoir un nouvel ennemi: cet Enfant des Étoiles! Mais qui est cet ennemi? Voilà toute l'intrigue du roman...



Bon ceci dit... Ce roman est écrit d'une drôle de façon. Imaginez ceci. Vous commencez le livre au milieu de celui-ci. C'est ce qu'à fait l'auteur. Donc au début je ne comprenais rien. Là j'arrive à la moitié et donc à la fin du roman. J'ai eut tous les punchs du livre. Et quand je dépasse enfin la moitié alors je commence vraiment le livre... Veux-tu bien me dire comment est construit ce roman??????



Ceci dit le livre n'est pas mauvais!
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The Stone from the Green Star

Richard Smith, surnommé Dick, est kidnappé par inadvertance plus de deux millions d'années dans le futur par le scientifique aveugle, Midos Ken, et sa belle et brillante fille, Thon Ahrora. Incapable de retourner à son époque, Richard rejoint leur quête pour trouver le Catalyseur : une substance rare capable de conférer une jeunesse éternelle. Don Galeen, l'un des éclaireurs de Midos Ken, revient avec la nouvelle qu'il a trouvé ce le fruit de l’immortalité. Cependant, Garo Nark, le Seigneur de l’Étoile Sombre, veut, lui aussi, l'immortalité. Ca se voit que c’est le méchant ? 🙃



Le roman a mal vieilli. L’auteur mentionne la radio et surtout la télévision, alors que l’intrique se déroule dans 2 millions d’années dans le futur.



Comme tous les Space Opera à l’ancienne, il y a une histoire d’amour entre le protagoniste et Thon Ahrora, quelque chose qui me manque dans le Space Opera moderne.
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Les Planètes en sursis

La Terre est sur le point de faire son premier contact avec une civilisation extraterrestre de la planète Denebola IV. Cependant, ces "juges célestes" doivent faire un choix : faut-il laisser la Terre entrer dans le commerce stellaire ; ou, au contraire, faut-il condamner à la Terre à la destruction ?



Il s'agit en fait de plusieurs nouvelles écrites par l'auteur qui se suivent. Oui, un fix-up ! J'ai juste un tout petit reproche à faire : les chapitres sont vraiment longs. Surtout le chapitre II qui est, restons poli, ennuyant.
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Les humanoïdes

Jack Williamson est l'un des grands auteurs de SF. L'homme a connu quasiment un siècle de SF. Il publie sa première nouvelle, The Metal Man, en 1928, à l'âge de 20 ans. Par la suite, jusqu'à sa mort en 2006 (à 98 ans), il n'a cessé d'écrire.



Les Humanoïdes est, avec la Légion de l'espace, l'autre grand succès de l'auteur. L'intrigue se déroule dans un avenir où l'humanité a colonisé d'autres systèmes stellaires. Cependant, un danger les guette. Les Humanoïdes, des robots humanoïdes (comme c'est étrange 😃) arrive sur ces nouvelles planètes et tentent d'empêcher les hommes de s'auto-détruire. Cela semble être une bonne chose, mais faut-il priver l'humanité de tous ses vices pour la sauver ?
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Les humanoïdes

Lecture



Le docteur Forrester veille sur l'arme qu'il a conçue et qui devrait donner le dessus à sa planète aux prises avec des voisins belliqueux.

Il est donc le héros de livre, le héros pas le super héros: la calvitie s'annonce, son genou le titille et il détruit de plus en plus sa vie affective et sociale, sa femme ne le voit plus enterré qu'il est dans son laboratoire secret entouré d'enceintes électrifiées. Mais c'est , croit-il, le prix à payer pour sauver son monde.

Mais avant que la guerre ne se déclenche apparaissent les humanoïdes : des robots dévoués à l'homme, qui s'occupent de son confort, sa sécurité, sa paix. plus de travail , plus de contraintes, bienvenue à Bisounoursland!



Asimov s'inviterait-il chez Wiliamson ?

Non, car si maintenant il n'y a plus de problèmes, il n'y a plus non plus plus de cigares, c'est mauvais pour la santé ; plus de recherche, il y a trop de choses dangereuses à découvrir, plus de vélo, vous pourriez vous blesser ..Ce paradis ressemble beaucoup à l'enfer, et pourquoi certaines des connaissances du Professeur se tranforment-elles en pantins béats et puérils?



Il faut choisir entre sécurité et liberté et le professeur tente de rejoindre la résistance et de contrer ces gardiens par trop bienveillants ...



Avis



J'aime beaucoup Williamson, ce roman date de 1948, il est écrit dans ce style des "Grand maîtres", que j'affectionne: un style fluide, une écriture posée qui prend le temps, une définition du monde et des personnages par petites touches qui laisse une large part à l'imagination. Il donne les éléments clefs, laissant le lecteur construire l'environnement qui lui va. Une histoire qui se développe sans coup de théâtre incroyable.

En même temps, malgré ce classicisme , Williamson est un des meilleurs pour distiller dans ses mondes un malaise et des réflexions subtiles sur la nature humaine.



Et si vous avez aimé le "Happy End" de ce roman, relisez-le en gardant à l'esprit le titre de cette autre oeuvre du même auteur :"Plus Noir que vous ne pensez"



Conclusion:



Un bon moment de lecture facile.



Ma note: 14/20
Lien : http://skorpionnan.over-blog..
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Les Planètes en sursis

j'aime beaucoup relire des SF, des années 60/70, il faut se remettre dans le contexte scientifique de l'époque pour comprendre la dynamique du livre, Là, nous sommes près d'atterrir sur la lune, les autres planètes et surtout le service de la Quarantaine de Dénébola doivent décider si la terre est prête à accéder a la circulation interstellaire, une série de témoignages va se succéder établissant le caractère humain : ces témoignages sont comme des nouvelles racontant trois histoires qui relate le meilleur ou le pire des la race humaine,
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The Legion of Time - After World's End

Deux romans pour le prix d'un. Touts les deux furent écrits en 1938.



#01 The Legion of Time (La Légion du temps)

L'histoire d'un voyage dans le futur pour sauver le futur d'une femme "trop cruelle pour vivre" (c'est le synopsis anglophone qui le dit). Bon roman, mais vers la fin ça traine quand même.



Note => ★★★★☆



#02 After World's End (Après la fin du monde)

Un Space Op. avec des robots. C'est déjà mieux. Dans un Empire Galactique, Barry Horn, après avoir créé des robots pour servir l'humanité, cette dernière est asservie par les robots. Barry Horn se réveil en l'an 1 200 000 et fait la rencontre d'une fille qui est la clé pour sauver l'humanité.



Note => ★★★★★



Dans chacun des romans il y a une petit, mais toute petite histoire d'amour, comme cela se faisait beaucoup à l'époque.



Belle découverte.
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Ceux de la Légion, Tome 1 : La Légion de l'Espace

L'un des tout premier Space Opera, paru dans les années 30. C'est un livre qui a influencé les futurs auteurs de Space Op. et de SF en général. J'aime beaucoup le Space Opera de l'époque (Jack Williamson, Edmond Hamilton, E. E. "Doc" Smith). Je suis déçu de la direction que prend le Space Op. moderne.



Un Space Op. parfait pour découvrir ce sous-genre majestueux de la SF, une oeuvre indémodable (n'en déplaise aux détracteurs).
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La paix des étoiles, tome 3 : L'Étoile sauvage

Troisième tome de la collaboration de Pohl avec Williamson.



Nettement le moins bon des trois volumes.



Cela se passe dans le futur du deuxième tome. Plus de Machine pour le Plan de l'Homme. Ce coup-ci la Terre est un Monde parmi tant d'autres dans les différentes galaxies.



Pour faire suite au deuxième tome ici les Étoiles sont souvent des êtres pensants. D'ordinaire celles-ci s'associent à d'autres espèces pensantes pour former des genres de collectifs.



Mais des scientifiques ont émis la théorie qu'il pourrait exister des étoiles pensantes solitaires.



Mais comme on ne semble pas pouvoir communiquer avec elles cette théorie est mise en doute. Un scientifique décide de créer - oui! oui! - une étoiles sauvage. Le but c'est qu'en ayant une sous la main celle-ci pourra communiquer avec les autres étoiles sauvages.



Mais là je décroche... Écoutez je veux ben croire qu'il s'agit pas mal de space opéra mais quand même. Des êtres humains ne peuvent tout de même pas côtoyer une étoile à quelques mètres de distance???? Pas capable!
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Ceux de la Légion, Tome 1 : La Légion de l'Espace

Décédé quasiment centenaire, Jack Williamson (1908 – 2006) a donc parcouru, la plume à la main, un siècle de science-fiction, puisqu’il débute sa carrière à la glorieuse époque du pulp, fin des années ’20. En 1934 il publie CEUX DE LA LEGION, premier tome d’une saga amenée à définir le space opera avec les œuvres d’Hamilton (CAPITAINE FUTUR / FLAM) et Doc Smith (le FULGUR).

Nous sommes au XXXème siècle et la Légion (pas celle de DC comics) protège la galaxie. Le cadet John Star doit protéger une jeune femme noble, Aladoree, seule détentrice du secret de l’Akka, une arme fabuleuse capable d’arrêter la progression des Méduses, des envahisseurs belliqueux. Mais l’oncle de Star trahit l’humanité et s’associe aux extra-terrestres, enlevant également Aladoree. Star, aidé de trois légionnaires, part à sa rescousse.

Reprenant des éléments des 3 MOUSQUETAIRES (inspiration revendiquée par Williamson) dans un contexte science-fictionnel assez proche des œuvres spatiales d’un Burrough, ce premier tome a plutôt bien vieilli en dépit de sa naïveté. Certes, certains éléments semblent indiscutablement datés mais l’ensemble tient bien la route après plus de 80 ans. Pas sûr que beaucoup de bouquins SF récents encensés par la critique supportent aussi bien le poids des ans.

Une belle princesse en péril, des légionnaires impitoyables mais respectant le code de l’honneur, des vaisseaux qui sillonnent l’espace, des combats spatiaux, des aliens belliqueux, des planètes étranges et hostiles,…nous sommes en plein space opéra militariste à l’ancienne et le tout se révèle rafraichissant, d’autant que, pulp oblige, l’ennui ne pointe jamais son nez. Williamson case un maximum de péripéties sur un minimum de pages et délivre une fresque spatiale épique alors que certains de ses épigones récents présentent encore leur univers à la cinq-centième pages de leur récit en dix tomes. Bref, autre temps, autre méthode de narration ! CEUX DE LA LEGION n’est pas de la hard science ni de la SF complexe, plutôt de l’imaginaire en roue libre avec des personnages attachants, à l’exception d’un Gilles Habibula irritant par son ivrognerie et ses monologues…

Malgré ses défauts, CEUX DE LA LEGION demeure une lecture plaisante, enlevée et globalement divertissante quoique l’on regrette une conclusion bâclée. Après avoir présenté les Méduses comme des ennemis tout puissants et quasiment invincibles toute leur flotte se voit, en effet, balayée par l’invention (littéralement fabriquée avec un bout de ferraille et de la ficelle) d’une jeune fille…Une fin trop facile et expédiée pour que le lecteur ne se sente pas floué mais ce bémol n’affecte pas trop le jugement sur ce space opéra distrayant et relaxant à conseiller en priorité aux plus jeunes ou aux nostalgiques de la SF de grand papa.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les enfants de la lune

La couverture, immonde selon moi, ne reflète en rien l'intrigue du roman. Les enfants de la Lune est une bonne histoire de science fiction des années 1970.

A travers le récit de Kim Hodian, frère de l'un des astronautes ayant rapporté des cristaux noirs de la lune, on suit le parcours des trois enfants, de leur naissance à leur rôle dans la guerre spatiale. Témoin privilégié des évènements qui secouent le monde, Kim en livre un récit fidèle et détaillé, d'autant plus qu'il est très proche des enfants, et donc au cœur des évènements.

L'écriture et simple, et malgré les explications "scientifiques" le roman se lit facilement. Il s'en dégage un certain charme désuet, dû au mélange de techniques d'avant-garde (voyages dans l'espace, stations spatiales, ...) et de techniques typiques des années 70 (vive le super calculateur à bande de papier !!).

En résumé donc, une lecture facile + une intrigue distrayante avec du suspense + un peu de poésie = un bon moment de lecture.


Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Le pont sur les étoiles

Un bouquin qui moisissait au fond de ma bibliothèque et sur lequel j'avais calé dans les premières pages il y a déjà bien longtemps. Nouvel essai ce jour, le pitch en 4ème de couverture, résumé dans le titre, étant très incitatif. À l'épreuve rien d'autre qu'un nanar de série Z. Arrêt (définitif, je pense) à la page 50, au moment où ça commence à devenir un tantinet délirant. Vraiment dommage...
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La paix des étoiles, tome 3 : L'Étoile sauvage

L'étoile Sauvage

Ce livre est à mon avis bien trop court, c'est un univers très riche qui aurait mérité un développement beaucoup plus long, le livre y aurait gagné beaucoup en lisibilité.

Pohl et Williamson sont deux de mes auteurs préférés. on retrouve ici de l'un et de l'autre, du Pohl pour l'anti-héro que constitue le héros qui à bien raté sa vie, ce qui ne va pas sans évoquer les anti héro de "la grande porte"



Comme souvent chez williamson en retrouve un avertissement au sujet des femmes dont l'apparente naïveté peut s'avérer fatale au héro souvent plus naïf que la femme qu'il espère sauver. je pense en particulier à "plus noir que nous ne pensiez".



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Ceux de la Légion, Tome 1 : La Légion de l'Espace

Cette trilogie a bien mal vieillie. Je me suis un peu ennuyé!
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Ceux de la Légion, Tome 1 : La Légion de l'Espace

Difficile d'arriver au bout de ce space opera désuet, pas encore tout à fait illisible mais totalement soporifique... Irritants au possible, les membres de Legion de l'Espace m'ont fait l'effet de vrais têtes à claques. Bref, à ne lire que si l'on est un historien de la SF, et encore...Je dois dire que ce qui m'a le plus énervé, bizarrement, c'est la répétition incessante des patronymes des héros et les monologues de Gilles Habibula : qu'on le tue ou qu'on le laisse mourir de faim ce sale ivrogne...
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Millions de soleils

Dans Brillante étoile, un petit météore se loge dans le cerveau de Mr Peabody alors qu’il fuit la pression dans son foyer. Il est désormais capable de dupliquer des objets à volonté. Au milieu de personnages d’une grande banalité le fantastique surgit pour provoquer la paranoïa, l’incrédulité, la méfiance et refléter une réalité sociale de responsabilité familiale et de désir de richesses.

Dans L’épreuve du pouvoir, son fils raconte l’histoire de Garth Hammond, la trajectoire hors du commun d’un charlatan parti de rien pour devenir le dictateur économique du système solaire. Cette nouvelle est emblématique des années 30 par son aventure grandiloquente et la présence des canaux martiens, mais surtout par l’appétence pour la science et l’ampleur de l’anticipation, un divertissement mené par la prospective et l’esprit de pionnier.

Dans L’égalisateur, un équipage de retour d’expédition découvre la Terre totalement désertée. Le contexte politique totalitaire de cette civilisation disparue et l’ombre de l’utilisation militaire de l’énergie atomique enrobent ces aventures stressées d’une sorte d’hystérie. Le lien entre politique et technologie aboutit à un éloge de la simplicité dans une sorte d’utopie non violente en phase avec la nature, incompatible sous peine de mort instantanée avec une vision globalisée et militariste, la soif de pouvoir et la hiérarchie. Dans ce texte à réaction comme alchimique, une révolution sans violence se base sur l’évidence d’un paradigme oblitérant l’accessoire et le superflu, concrétisant la liberté et l’égalité dans la fraternité.

Dans Les bras croisés, Underhill est un vendeur d’androïdes en difficulté sur le marché des mécaniques électroniques et voit débarquer d’une autre planète des humanoïdes qui surpassent toutes les offres existantes. Cette nouvelle à l’origine de la première partie du roman Les humanoïdes pose les bases d’une dystopie issue de bonnes intentions, de l’avènement d’une machine parfaite hors de contrôle des humains, d’une dictature du bonheur imposée suivant la Prime Directive poussant les hommes à la paresse. L’intelligence artificielle et ses directives étouffent à coup de logique la liberté en provoquant l’assentiment forcé d’une mise sous tutelle humiliante. La paranoïa et l’inéluctable forgent l’ambiance de défiance envers les machines devenues autonomes, en boucle sur des routines triomphantes d’un syndrome de Dieu synthétique, dans une confrontation anxiogène entre l’esprit humain et l’intelligence artificielle centralisée.

Dans L’œil vert, un jeune garçon élevé dans un monastère bouddhiste est envoyé chez sa tante au Kansas. D’une inspiration autobiographique, cette nouvelle est d’une brutalité inouïe, utilisant un fantastique moral et libérateur face à l’étroitesse d’esprit, le racisme haineux, la torture psychologique et le fanatisme religieux.

Dans Le nez du colporteur, un vendeur alcoolique de jouets pour enfants se pose sur Terre malgré l’interdiction de contact avec cette planète primitive. Avec humour et un certain sens du ridicule, la prétendue supériorité d’un peuple extra-terrestre reste vulnérable à un simple mal exotique pour lui, expliquant le sens premier d’une quarantaine.

Dans Guinevère pour tous, Pip Chimberley est un ingénieur cybernéticien envoyé pour la maintenance de Athena Sue, une intelligence artificielle qui a lancé sur le marché des clones simulacres d’une femme irrésistible, provoquant un soulèvement des hommes contre les machines. Dans cette nouvelle à chute l’esprit humain retors, égocentrique et cynique cause une situation de cruelle vacuité, vexé par le pouvoir de création et le savoir de l’ordinateur. La vision d’un outil informatique neutre dévoyé par l’ambition d’un homme est encore d’actualité.

Dans Le grand plongeon, Max Mayfield est un astronaute envoyé sur Atlas, une planète déraisonnablement immense, pour percer son secret. Illustration de l’esprit scientifique, ce texte use de l’image poétique du recul et du plongeon dans la compréhension de l’inconnu, le désir humain de connaissance inductiviste pour le bien de l’espèce.

Dans Jamboree, Joey fait partie d’une pouponnière gérée par les robots, produisant des enfants par l’ingénierie génétique, séparant les deux sexes et ne leur permettant pas de devenir adultes. Cette dystopie post-apocalyptique met en scène la rébellion désespérée contre le joug des machines planificatrices infantilisant une espèce imparfaite terrifiée.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Le Pouvoir noir

Excellent auteur. Je l'ai lu il y a 20 ans et je m'en souviens parfaitement. Un des romans qui a marqué mon imaginaire.
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