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Critiques de Jack Williamson (42)
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Millions de soleils

Dans Brillante étoile, un petit météore se loge dans le cerveau de Mr Peabody alors qu’il fuit la pression dans son foyer. Il est désormais capable de dupliquer des objets à volonté. Au milieu de personnages d’une grande banalité le fantastique surgit pour provoquer la paranoïa, l’incrédulité, la méfiance et refléter une réalité sociale de responsabilité familiale et de désir de richesses.

Dans L’épreuve du pouvoir, son fils raconte l’histoire de Garth Hammond, la trajectoire hors du commun d’un charlatan parti de rien pour devenir le dictateur économique du système solaire. Cette nouvelle est emblématique des années 30 par son aventure grandiloquente et la présence des canaux martiens, mais surtout par l’appétence pour la science et l’ampleur de l’anticipation, un divertissement mené par la prospective et l’esprit de pionnier.

Dans L’égalisateur, un équipage de retour d’expédition découvre la Terre totalement désertée. Le contexte politique totalitaire de cette civilisation disparue et l’ombre de l’utilisation militaire de l’énergie atomique enrobent ces aventures stressées d’une sorte d’hystérie. Le lien entre politique et technologie aboutit à un éloge de la simplicité dans une sorte d’utopie non violente en phase avec la nature, incompatible sous peine de mort instantanée avec une vision globalisée et militariste, la soif de pouvoir et la hiérarchie. Dans ce texte à réaction comme alchimique, une révolution sans violence se base sur l’évidence d’un paradigme oblitérant l’accessoire et le superflu, concrétisant la liberté et l’égalité dans la fraternité.

Dans Les bras croisés, Underhill est un vendeur d’androïdes en difficulté sur le marché des mécaniques électroniques et voit débarquer d’une autre planète des humanoïdes qui surpassent toutes les offres existantes. Cette nouvelle à l’origine de la première partie du roman Les humanoïdes pose les bases d’une dystopie issue de bonnes intentions, de l’avènement d’une machine parfaite hors de contrôle des humains, d’une dictature du bonheur imposée suivant la Prime Directive poussant les hommes à la paresse. L’intelligence artificielle et ses directives étouffent à coup de logique la liberté en provoquant l’assentiment forcé d’une mise sous tutelle humiliante. La paranoïa et l’inéluctable forgent l’ambiance de défiance envers les machines devenues autonomes, en boucle sur des routines triomphantes d’un syndrome de Dieu synthétique, dans une confrontation anxiogène entre l’esprit humain et l’intelligence artificielle centralisée.

Dans L’œil vert, un jeune garçon élevé dans un monastère bouddhiste est envoyé chez sa tante au Kansas. D’une inspiration autobiographique, cette nouvelle est d’une brutalité inouïe, utilisant un fantastique moral et libérateur face à l’étroitesse d’esprit, le racisme haineux, la torture psychologique et le fanatisme religieux.

Dans Le nez du colporteur, un vendeur alcoolique de jouets pour enfants se pose sur Terre malgré l’interdiction de contact avec cette planète primitive. Avec humour et un certain sens du ridicule, la prétendue supériorité d’un peuple extra-terrestre reste vulnérable à un simple mal exotique pour lui, expliquant le sens premier d’une quarantaine.

Dans Guinevère pour tous, Pip Chimberley est un ingénieur cybernéticien envoyé pour la maintenance de Athena Sue, une intelligence artificielle qui a lancé sur le marché des clones simulacres d’une femme irrésistible, provoquant un soulèvement des hommes contre les machines. Dans cette nouvelle à chute l’esprit humain retors, égocentrique et cynique cause une situation de cruelle vacuité, vexé par le pouvoir de création et le savoir de l’ordinateur. La vision d’un outil informatique neutre dévoyé par l’ambition d’un homme est encore d’actualité.

Dans Le grand plongeon, Max Mayfield est un astronaute envoyé sur Atlas, une planète déraisonnablement immense, pour percer son secret. Illustration de l’esprit scientifique, ce texte use de l’image poétique du recul et du plongeon dans la compréhension de l’inconnu, le désir humain de connaissance inductiviste pour le bien de l’espèce.

Dans Jamboree, Joey fait partie d’une pouponnière gérée par les robots, produisant des enfants par l’ingénierie génétique, séparant les deux sexes et ne leur permettant pas de devenir adultes. Cette dystopie post-apocalyptique met en scène la rébellion désespérée contre le joug des machines planificatrices infantilisant une espèce imparfaite terrifiée.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Les Planètes en sursis

j'aime beaucoup relire des SF, des années 60/70, il faut se remettre dans le contexte scientifique de l'époque pour comprendre la dynamique du livre, Là, nous sommes près d'atterrir sur la lune, les autres planètes et surtout le service de la Quarantaine de Dénébola doivent décider si la terre est prête à accéder a la circulation interstellaire, une série de témoignages va se succéder établissant le caractère humain : ces témoignages sont comme des nouvelles racontant trois histoires qui relate le meilleur ou le pire des la race humaine,
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Plus noir que vous ne pensez

« Plus noir que vous ne pensez » est une histoire de loup-garou qui sort de l'ordinaire. Jack Williamson y fait le postulat selon lequel deux espèces humanoïdes se livrent depuis l’aube des temps un combat pour l’hégémonie. D’un côté les humains, de l’autre les hommes-sorciers capable de se jouer de la matière et de se transformer en animal. L'idée est originale et l'auteur l'intègre fort bien à l'histoire de l'humanité, expliquant par exemple les mauvais penchants de l'homme et ses tendances à la schizophrénie par le métissage entre les deux races ou présentant l'inquisition comme l'un des épisodes de cette lutte séculaire.

Le développement de son intrigue est en revanche beaucoup moins passionnant. En dépit d’une chouette ambiance façon « film noir » avec journaliste alcoolo, vamp, et tout, et tout, le récit manque cruellement de punch.

Suite de ma chronique sur mon blog :


Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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La paix des étoiles, tome 1 : Les récifs de l'e..

Un space opera typique des années 60 . Beaucoup d’invention : la dystopie étouffante , la ferme d’organe bien trash (avec un avatar de la créature de Frankenstein) , le biotope original en plein espace avec de drôle de bestioles . Mais le développement est lent , les dialogues lourds et trop abondants , le scénario embrouillé . Quelques clichés très « pulp » ( la demoiselle dans son bain de mousse !) . Cependant ce n’est pas désagréable à lire au total.
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La paix des étoiles, tome 3 : L'Étoile sauvage

Ce titre exhumé des entrailles de ma bibliothèque date de 1968 . Il s’agit d’un bon vieux space-opera à la papa ,qu’on en juge. Dans un avenir lointain ,l’humanité s’est répandue dans un univers largement peuplé d’entités diverses ( E.T. , robots, étoiles pensantes …) . Deux branques ont décidé de fabriquer une étoile (pas dans leur garage mais presque) et mettent en péril le cosmos..En contrepoint , le personnage principal ,le gentillet et fade Quarmodian , veut retrouver sa Molly qui l’a plaqué pour un des deux fabricants d’astres susnommés. L’écart entre les deux arcs narratifs (cosmique et popote) est dur à assumer , le récit manque de souffle, les concepts scientifiques (la pensée d’un bébé étoile !) assez flous , avec cependant une apologie de la coopération et de l’ouverture aux autres plutôt sympathique. Naïf et pour tout dire obsolète.
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Les humanoïdes

"Les humanoïdes" de Jack Williamson.

De nous un roman trouvé en boîte à livre.

Ce roman nous parle d'une invasion de robots venu d'une planète très lointaine qui veut aider l'humanité à ce qu'elle soit heureuse mais également qu'elle arrête toute forme de guerre et de violence.

J'ai plutôt bien apprécié ce roman même si celui-ci reste long à démarrer (j'ai du attendre 100 pages pour avoir un intérêt pour l'histoire).

Le fait que les humanoïdes enlèvent la liberté des hommes à faire ce qu'ils veulent pour les rendre heureux est également troublante. On se demande vraiment si on a envie, pour un bonheur qui est ici donné avec un drogue, de l'avoir mais également si on doit perdre notre libre arbitre pour obtenir ce bonheur.

J'ai pu voir certains ici sur Babelio mais également sur Internet en général parler de la fin comme une bonne fin. Personnellement j'ai été relativement déçu et je ne pense pas que cette fin est vraiment bonne, que ce soit pour nos héros ou l'humanité en général.



En bref, un livre sympa mais qui n'est pas également le meilleur livre de SF que j'ai pu lire de cette époque (Les Robots et Fondation de Asimov sont pour moi ce qu'il se fait de mieux sur cette période en SF).



(6/10)
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Le pont sur les étoiles

Un bouquin qui moisissait au fond de ma bibliothèque et sur lequel j'avais calé dans les premières pages il y a déjà bien longtemps. Nouvel essai ce jour, le pitch en 4ème de couverture, résumé dans le titre, étant très incitatif. À l'épreuve rien d'autre qu'un nanar de série Z. Arrêt (définitif, je pense) à la page 50, au moment où ça commence à devenir un tantinet délirant. Vraiment dommage...
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The Stone from the Green Star

Richard Smith, surnommé Dick, est kidnappé par inadvertance plus de deux millions d'années dans le futur par le scientifique aveugle, Midos Ken, et sa belle et brillante fille, Thon Ahrora. Incapable de retourner à son époque, Richard rejoint leur quête pour trouver le Catalyseur : une substance rare capable de conférer une jeunesse éternelle. Don Galeen, l'un des éclaireurs de Midos Ken, revient avec la nouvelle qu'il a trouvé ce le fruit de l’immortalité. Cependant, Garo Nark, le Seigneur de l’Étoile Sombre, veut, lui aussi, l'immortalité. Ca se voit que c’est le méchant ? 🙃



Le roman a mal vieilli. L’auteur mentionne la radio et surtout la télévision, alors que l’intrique se déroule dans 2 millions d’années dans le futur.



Comme tous les Space Opera à l’ancienne, il y a une histoire d’amour entre le protagoniste et Thon Ahrora, quelque chose qui me manque dans le Space Opera moderne.
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Le pont sur les étoiles

Ce livre traînait depuis un certain temps dans ma pàl quand BazaR m’a proposé de le lire avec lui. C’est un plaisir toujours renouvelé d’échanger autour d’une lecture indépendamment de la qualité dudit livre.



Ce roman (Star bridge, 1955) n’a pas été écrit à quatre mains de manière conventionnelle. « Williamson a d’abord écrit une cinquantaine de pages manuscrites pour le premier jet, et a rédigé environ 150 pages de notes pour l’achèvement du roman. Se trouvant ‘bloqué’ sur le projet, il a remis son matériel à Gunn, qui a terminé le livre. » Ce serait l’agent littéraire des deux auteurs (Frederik Pohl) qui aurait eu l’idée de demander la collaboration de Gunn.



Pour en terminer avec les anecdotes, le roman développe la nouvelle « Breakdown » (1942) qui raconte l’histoire de Roy Kellon aïeul légendaire du peuple doré et l’effondrement de la première civilisation interplanétaire en 2145.



Ce roman est considéré comme un des chefs-d’oeuvre du space opera, « une fable du futur, âpre et lumineuse » (Amalric & Ruaud). Mes 3 étoiles vous indiquent que c’est un avis que je ne partage pas.



La Terre n’est plus que l’ombre d’elle-même. C’est près des ruines de Denver que les dirigeants d’Eron (peuple doré) doivent se réunir pour inaugurer un nouveau tube. Les tubes relient toutes les planètes habitées par un mystérieux système de transport plus rapide que la lumière. Ils sont contrôlés par les Éroniens, cela fait partie de leurs privilèges et leur donne les pleins pouvoirs.



Alan Horn est un mercenaire qui a été engagé à cette occasion pour assassiner le directeur général d’Eron, Garth Kohlnar. Sur sa route, il va croiser Wu (un vieux chinois) et son perroquet Lil qui n’en est pas vraiment un. Une fois son méfait accomplit, Horn va devoir fuir. Je ne me souviens pas avoir lu de chasse à l’homme aussi ennuyeuse.



Il faut dire que l’histoire n’est pas très palpitante. Il y a des longs passages où Horn fait la conversation tout seul et ce qu’il disait n’avait pas beaucoup de sens.



Oui, on se demande qui a bien pu commanditer le meurtre et comment les tubes fonctionnent réellement mais les auteurs n’ont pas réussi à m’embarquer dans leur histoire.



Malgré une fin surprenante je reste sur un sentiment mitigé.











Challenge SFFF 2022

Challenge XXe siècle 2022

Challenge mauvais genres 2022

Challenge duo d’auteurs SFFF 2022
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Le pont sur les étoiles

Au début, j’ai l’impression d’être dans un western : un désert, une mesa, un mercenaire format Clint Eastwood sur un poney : Horn, et même un Chinois blanchisseur tout droit sorti de Lucky Luke : Wu. Accompagné d’un drôle de perroquet : Lil, la vision est plutôt surréaliste. Je me demande où j’ai atterri.

Pas très vif, ce début.



Ça s’anime un peu lorsque lorsqu’on arrive sur le lieu de l’inauguration d’un nouveau Pont des étoiles. Une scène que j’ai beaucoup de mal à visualiser. Heureusement une couverture d’une édition anglo-saxonne m’aide bien (voir dans les commentaires). C’est ma co-lectrice Fifrildi qui l’a dénichée. Elle vous découvrirait une aiguille digitale dans une botte de foin numérique.

Et il se passe une action capitale. Drame !



Mais le soufflet retombe. C’est l’un des gros défauts de ce livre. De longs moments de fuite ou d’exploration, passés à pseudo-philosopher (est-ce bien le moment quand on fuit ?) ou à ouvrir avec inquiétude des portes sur des salles… vides (au bout d’un moment, ça va quoi !)



Mais petit à petit une esquisse de cet empire humain – dominé par la planète Eron d’où partent tous les tubes dorés dont l’intérieur échappe à la physique et permet un voyage interstellaire accéléré – se structure. Il faut bien avouer que c’est original, car pour une fois on voit plus que les « portes » et autres stargates : on voit les chemins dorés entre les portes, ou leur projection 3D filant dans l’espace. Ça claque !

Un empire impitoyable, contrôlé d’un main de fer par Dark Sid…, heu… par les Directeurs, qui anéantit toute opposition et impose ses tubes, son commerce et sa culture. Horn fait partie d’une de ses civilisation assujetties. Ressentiment et pragmatisme se mêlent en lui. Il pense beaucoup, rationnellement. Les auteurs ont privilégié ses réflexions qui tiennent à distance l’expression de ses émotions. On le voit évoluer d’un égoïsme survivaliste vers une acceptation de l’intérêt de l’entraide.

Le personnage le plus intéressant reste Wu accompagné du perroquet Lil. On a du mal à les cerner ; ils ont l’air hors sol. Ils « jouent » beaucoup, en fait. Faut les garder à l’œil.



Les méchants sont identifiés : les Directeurs bien sûr, le pire étant Duchane (un vrai échantillon de méchant standard celui-là). Les innocents qui souffrent, ce sont les peuples. Mais ce manichéisme n’est qu’une façade. Williamson et Gunn vont plus loin. Ils montrent qu’ils ont réfléchi leur récit comme des auteurs architectes.

Beaucoup d’action palpitante dans la deuxième partie. Certaines révélations ont de quoi surprendre. Si par moments l’idéal de la Liberté dépassant toutes les autres vertus (vive Captain America !) semble dominer, le message se nuance à l’avantage du roman.



La fin me bluffe.



Un roman intéressant lu en excellente compagnie. Fifrildi vous expliquera les arcanes de sa création. C’est peu commun.

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Les humanoïdes

Quel avenir pour l'humanité : anéantissement ou asservissement ?



Ce roman de Jack Williamson est un classique de la SF paru aux USA en 1949, à un moment où le monde semblait s'acheminer vers une troisième guerre mondiale.

Anéantissement ou asservissement, c'est le choix que doivent faire les dirigeants d'une planète habitée par les humains au début du roman.

Les siècles ont passé, mais l'humanité n'a pas changé : plusieurs mondes colonisés par l'humanité sont prêts à s'autodétruire...

Pour éviter cet anéantissement, des robots humanoïdes venus d'un monde éloigné proposent aux dirigeants de leur confier l'avenir de la planète en question, car ils veulent servir l'humanité et la protéger d'elle-même : il n'y aura plus ni guerre, ni crimes, ni pauvreté, les robots s'occuperont de tout…

Les dirigeants acceptent.

Et, effectivement, des millions de robots s'occupent de tout, confisquent les armes, empêchent les hommes d'exercer toute activité comportant des risques, veillent à ce que les hommes ne fument plus, ne boivent plus (c'est mauvais pour leur santé), et même ne travaillent plus (les robots font les choses tellement mieux qu'eux !) ...

Le personnage principal est un savant, le docteur Forester, dont justement le travail est la raison de vivre, un étonnant savant d'ailleurs qui est responsable d'une installation abritant des armes atomiques mais qui, en même temps, cherche à découvrir les secrets de l'univers grâce à une pseudo-science concernant le rhodo-magnétisme (une énergie en rapport avec le rhodium).

Le docteur Forester s'oppose aux robots et s'allie à un groupe d'humains dotés de pouvoirs psychiques ; le roman s'acheminerait donc vers un simple conflit entre surhommes et robots si plusieurs autres facteurs n'entraient en jeu : d'une part, un personnage mystérieux, nommé Frank Ironsmith, auquel les robots ont octroyé des privilèges inexpliqués, et d'autre part une profonde transformation de Forester...

Ce roman, après un début rendu pesant par les explications pseudo-scientifiques concernant le rhodo-magnétisme, réserve de nombreux rebondissements et une fin ambiguë qui donne beaucoup à réfléchir.
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Plus noir que vous ne pensez

Jack Williamson est l'un des papes du Space Opera, auteur entre autres de la Légion de l'espace. Il nous livre ici un récit dans la veine fantastique, une de ses rares incursions hors de la SF.



Le roman Plus noir que vous ne pensez est publié en 1948 aux États-Unis, mais est sorti dès 1940 sous sa forme "pulp". Il est paru en version française en 1961.



L'explorateur Mondrick revient d'une expédition en Asie, avec une caisse dont le contenu est mystérieux, mais qui est censé remettre en question ce qu'on connaissait jusqu'alors sur la race humaine. Will Barbee est chargé du reportage pour son journal, et April Bell pour un journal concurrent.



Certains éléments de l'intrigue sont rapidement clairs pour le lecteur, comme , j'ai bien aimé la façon dont Williamson décrit l'évolution du protagoniste. Mais il nous fait languir jusqu'à la fin pour ce qui est



Un bon petit roman fantastique bien ficelé, mâtiné de roman noir, susceptible de plaire au plus grand nombre.
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Les Planètes en sursis

La Terre est sur le point de faire son premier contact avec une civilisation extraterrestre de la planète Denebola IV. Cependant, ces "juges célestes" doivent faire un choix : faut-il laisser la Terre entrer dans le commerce stellaire ; ou, au contraire, faut-il condamner à la Terre à la destruction ?



Il s'agit en fait de plusieurs nouvelles écrites par l'auteur qui se suivent. Oui, un fix-up ! J'ai juste un tout petit reproche à faire : les chapitres sont vraiment longs. Surtout le chapitre II qui est, restons poli, ennuyant.
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Trapped in Space

Un petit coup de coeur pour moi. Nous suivons Ben, un astronaute perdu dans l'espace. Jeff, son petit frère, va monter une équipe de choc pour aller chercher son frère piégé dans l'espace. Le roman est court et se lit vite. A la fin, sans surprise, tout est bien qui finit bien.
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Les humanoïdes

Un classique de la science-fiction, qui soulève des questions que l'on retrouve dans bien des ouvrages - jusqu'où aller pour protéger l'homme tout en lui laissant de la liberté, du libre-arbitre? - mais particulièrement bien traité ici. Un vrai exemple à lire.
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The Legion of Time - After World's End

Deux romans pour le prix d'un. Touts les deux furent écrits en 1938.



#01 The Legion of Time (La Légion du temps)

L'histoire d'un voyage dans le futur pour sauver le futur d'une femme "trop cruelle pour vivre" (c'est le synopsis anglophone qui le dit). Bon roman, mais vers la fin ça traine quand même.



Note => ★★★★☆



#02 After World's End (Après la fin du monde)

Un Space Op. avec des robots. C'est déjà mieux. Dans un Empire Galactique, Barry Horn, après avoir créé des robots pour servir l'humanité, cette dernière est asservie par les robots. Barry Horn se réveil en l'an 1 200 000 et fait la rencontre d'une fille qui est la clé pour sauver l'humanité.



Note => ★★★★★



Dans chacun des romans il y a une petit, mais toute petite histoire d'amour, comme cela se faisait beaucoup à l'époque.



Belle découverte.
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La paix des étoiles, tome 1 : Les récifs de l'e..

Salut les Babelionautes

J'ai abandonné "La fille automate" de Paolo Bacigalupi, je le reprendrai plus tard, pour lire un classique de la SF, "Les récifs de l'espace" de Frederik Pohl.

C'est le premier tome d'une trilogie au nom évocateur "La Paix des étoiles", mais elle n'est pas référencé sur Babelio.

Les deux autre tomes sont "L'Enfant des étoiles" et "L'Étoile sauvage", à noté que c'est une écriture a quatre mains, Jack Williamson ayant participé a l'Aventure.

De quoi sa parle? nous sommes dans un Univers post-apocalyptique et l'Humanité est dirigé par la Machine.

Si vous ne contribuez pas au plan vous êtes envoyé dans une prison ou vous servez de pièces détachées pour les autres.

Steve Ryeland sait qu'il a enfreint gravement l'Ordre du Plan, mais il ne parvient pas à se rappeler la nature de son crime.

Pourtant la Machine va lui confier une mission cruciale, mettre au point la propulsion sans réaction, un défi qu'il n'est pas possible de relever sans aller contre les lois universelles.

Je l'avais lu dans ma jeunesse mais sa relecture fut une redécouverte tant de l'eau avait passé sous les ponts depuis.

Merci a Bruno Martin qui en a assuré la traduction.
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Ceux de la Légion, Tome 1 : La Légion de l'Espace

L'un des tout premier Space Opera, paru dans les années 30. C'est un livre qui a influencé les futurs auteurs de Space Op. et de SF en général. J'aime beaucoup le Space Opera de l'époque (Jack Williamson, Edmond Hamilton, E. E. "Doc" Smith). Je suis déçu de la direction que prend le Space Op. moderne.



Un Space Op. parfait pour découvrir ce sous-genre majestueux de la SF, une oeuvre indémodable (n'en déplaise aux détracteurs).
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Les humanoïdes

Jack Williamson est l'un des grands auteurs de SF. L'homme a connu quasiment un siècle de SF. Il publie sa première nouvelle, The Metal Man, en 1928, à l'âge de 20 ans. Par la suite, jusqu'à sa mort en 2006 (à 98 ans), il n'a cessé d'écrire.



Les Humanoïdes est, avec la Légion de l'espace, l'autre grand succès de l'auteur. L'intrigue se déroule dans un avenir où l'humanité a colonisé d'autres systèmes stellaires. Cependant, un danger les guette. Les Humanoïdes, des robots humanoïdes (comme c'est étrange 😃) arrive sur ces nouvelles planètes et tentent d'empêcher les hommes de s'auto-détruire. Cela semble être une bonne chose, mais faut-il priver l'humanité de tous ses vices pour la sauver ?
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La paix des étoiles, tome 3 : L'Étoile sauvage

Troisième tome de la collaboration de Pohl avec Williamson.



Nettement le moins bon des trois volumes.



Cela se passe dans le futur du deuxième tome. Plus de Machine pour le Plan de l'Homme. Ce coup-ci la Terre est un Monde parmi tant d'autres dans les différentes galaxies.



Pour faire suite au deuxième tome ici les Étoiles sont souvent des êtres pensants. D'ordinaire celles-ci s'associent à d'autres espèces pensantes pour former des genres de collectifs.



Mais des scientifiques ont émis la théorie qu'il pourrait exister des étoiles pensantes solitaires.



Mais comme on ne semble pas pouvoir communiquer avec elles cette théorie est mise en doute. Un scientifique décide de créer - oui! oui! - une étoiles sauvage. Le but c'est qu'en ayant une sous la main celle-ci pourra communiquer avec les autres étoiles sauvages.



Mais là je décroche... Écoutez je veux ben croire qu'il s'agit pas mal de space opéra mais quand même. Des êtres humains ne peuvent tout de même pas côtoyer une étoile à quelques mètres de distance???? Pas capable!
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