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Critiques de Jacques Lanzmann (70)
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Rue des Rosiers, Tome 2 : On a retrouvé David

On a retrouvé David / Jacques Lanzmann

La famille Rosenweig habitait 2 rue des Rosiers dans le quartier du Marais à Paris. Lors de la grande rafle du Vel’d’Hiv de 1942, les jumeaux Rosenweig, Élie et David, furent recueillis par une voisine Rosa Zelasny qui par la suite fut arrêtée sur dénonciation. Les parents, Chaïm et Sarah, furent déportés vers Auschwitz où ils périrent comme des milliers d’autres. C’était le thème de la première partie de ce douloureux roman de Jacques Lanzmann intitulé « Rue des Rosiers.

Dans cette seconde partie, c’est l’histoire des jumeaux qui est contée à Noam Verner par Charme, écrivaine et historienne, petite fille de Charles et Manon Delestaing qui occupèrent l’appartement des Rosenweig laissé vacant après leur arrestation par la Gestapo.

Qui est donc ce Noam Verner qui assiste à la crémation d’Abraham Seltzer cet homme de parole qui rescapé d’Auschwitz jura aux époux Rosenweig de retrouver et veiller sur les jumeaux s’il sortait vivant de l’enfer du camp ?

C’est Charme qui découvre qu’un seul des jumeaux a survécu ; c’est le père de Noam, Raymond Verner. Elle va faire découvrir a Noam qu’il est juif et que sa vie n’a tenu qu’à un fil contrairement à son frère mort tragiquement encore tout bébé.

Dans ce récit bouleversant, le rôle des Justes est bien mis en relief en cette époque de délation, de marchandage et de chantage de la part de personnes insoupçonnables : « le bureau des dénonciations croulait alors sous les faux témoignages et les lettres anonymes. C’était la moitié de la France qu’il aurait fallu arrêter et déporter ! »

C’est ainsi que David fut vendus à des collabos, récupéré par des résistants, sauvé par les Justes. À peine croyable !

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Café-crime

Café-crime / Jacques Lanzmann

Samuel Samuelson, cinquante-cinq ans, est le « nègre » du grand écrivain Jean-Marc Phillips depuis trente ans et un jour lui vient l’idée d’écrire pour lui sous son propre nom. C’est aussitôt la gloire avec son roman Négro-spirituel, et le passage sur toutes les antennes radio et télé. Quelle rage de vivre, quelle revanche sur l’obscur !

Jusque-là mari fidèle durant quinze ans, amoureux de sa femme et attentionné pour son couple de chats siamois, il ne résiste pas soudain à l’envie de rencontrer les lectrices qui lui envoient des courriers, et même de les séduire. Commence alors une vie de tourbillon, de rencontres clandestines avec de gourmandes lectrices enivrées de fantasmes et la remise en cause de sa complicité de plusieurs décennies avec son épouse Guyane pour satisfaire les exigences littéraires de Phillips.

La première lectrice visitée sera Karine, jeune danseuse malade ; une grande première, sorte de passeport pour l’aventure en quelque sorte. Et puis il y aura Mimi, dix-sept ans, le petite maraîchère avide d’acquérir une vraie expérience sexuelle, Kaki la clodocongolaise à la taille mannequin et au verbe surréaliste délirant et parfaitement maîtrisé, Viviane la concierge et son mainate, Géraldine et son bébé…

Mais quand l’affaire dérape et que l’épouse suspecte quelque dérive, arrive un moment où il faut la respecter, la sauver, retourner à la haute fidélité, « cette symphonie où graves et aigus, harmonieusement balancés, s’écoutent des deux oreilles dans l’auditorium conjugal. » Quand sonne l’heure de la révolte de l’épouse, notre auteur peut se demander à quelle sauce il va être dévoré et quel supplice Guyane va lui faire subir.

Un bon roman sous forme de confession impudique et drôle, plein d’amour et d’humour, de tendresse et de sensualité, illuminé par d’inoubliables portraits de femmes et un style talentueux. Un bon moment de lecture avec un épilogue bien surprenant.

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Rue des Rosiers

Rue des Rosiers/Jacques Lanzmann

Un peu d’histoire pour bien comprendre le sujet de ce beau livre.

Le numéro 2 de la rue des Rosiers dans le quartier du Marais, lieu mythique de l’immigration juive, est chargé d’histoire et tout au long de ce magnifique récit, Jacques Lanzmann, par petites touches nous en évoque le passé souvent tragique.

En 1942, c’est la famille Rosenweig qui est propriétaire de l’appartement au moment où Chaïm et Sarah sont arrêtés et déportés vers Auschwitz. Ils ont alors le temps de confier leurs deux jumeaux, Elie et David, à Rosa Zelasny leur voisine.

C’est la famille Delestaing qui s’approprie l’appartement de façon peu orthodoxe comme c’était le cas en cette période. Nous sommes alors en temps de guerre et Charles et Manon Delestaing ainsi que leur fils Louis s’installent et occupent même l’appartement de Rosa, la voisine, qui entre temps a été arrêtée, mais a eu le temps de prévenir sa sœur de la présence des jumeaux dans une cachette.

Après la mort tragique accidentelle des parents, Louis épouse Camille. Ils ont une fille qu’ils prénomment Charme, un prénom curieux et rare, mais non donné par hasard comme on le découvrira.

Le roman commence par la promenade d’un certain Noam dont les pas le mènent rue des Rosiers, ainsi nommée en raison des églantiers qui y foisonnaient au Moyen-Âge. Il est rosiériste de profession, amoureux des roses dont il crée de nouvelles variétés en mémoire des victimes de la Déportation notamment. Noam a toujours eu le sentiment d’un mystère familial et que ses parents, les Verner, n’étaient peut-être pas ses parents.

Charme, devenue écrivain, hantée par les persécutions dont furent victimes les Juifs au cours des siècles, s’est penchée sur l’histoire de la rue des Rosiers. Elle est amie avec Rachel une belle et jeune libraire du quartier qui l’aide dans ses recherches historiques.

La rencontre entre Noam et Charme ne pouvait pas ne pas avoir lieu : Noam était irrésistiblement attiré par cette fille ; elle lui plaisait et à l’exemple de la rose Gallica Superbia, une rose aristocratique d’Anjou, « elle avait quelque chose de médiéval dans la finesse des traits et la transparence du visage… Noam aimait son maintien, son cou gracile, ses reflets roux dans ses cheveux soigneusement coiffés. Il aimait ses lèvres, le soyeux des pétales, le rose des gencives. Il aimait l’ovale de la bouche, sa délicieuse étroitesse. Il imaginait la relative proportion du sexe, le toucher du calice, l’éclosion du bouton sous la caresse du doigt. »

Il faut dire que chez son patron, M. Roux, Noam avait appris les choses de l’amour avec la belle Laetitia Roux et d’innocent, de romantique, il devint goûteur de femmes.

Peu à peu avec l’aide de Charme, Noam devient l’enfant de la rue des Rosiers, héros malgré lui d’une énigmatique tragédie. Est-il le possible descendant d’un de ces jumeaux ? Porteur d’un projet ambitieux, Noam et Charme vont tenter de découvrir ce que sont devenus les jumeaux Rosenweig après l’Holocauste. Ont-ils survécu sous de faux noms ? Noam veut glorifier la mémoire de tous les malheureux auxquels on a volé la vie d’innommable façon. Un sujet qui appartient à Charme et qui habite Noam. Et ce avec l’aide précieuse d’un mystérieux personnage, Abraham Seltzer, revenu d’Auschwitz avec des informations étonnantes.

Un livre passionnant.

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Le Lama bleu

Lanzmann Jacques

Le lama bleu

Je ne connaissais pas mais j’ai pas vraiment aimé et j’avoue que j’ai lu en diagonale. Il est vrai que l’on peut prendre cette histoire au second degré, mais malgré tout, non.

En lisant la 4ème de couverture, soit le résumé de Babelio aussi, on a fait le tour de l’histoire.

Je me permets de la reprendre ici si vous l’autorisé :

« Naitre sous le nom de Cristobal au cœur de la Cordillère des Andes d’une mère quechuas et d’un juif pied noir en cavale au sein d’une communauté qui pense-t-on pratiquait la religion juive et qu’un théologien a identifié comme étant l’une des dix tribus perdues d’Israël, c’est peu commun. Etre surnommé le Lama Bleu puis être vendu à un couple de français qui, à Paris vous rebaptise David, est encore plus inhabituel. Mais lorsque à 13 ans on se retrouve avec sa sœur cadette, échoué dans un petit village péruvien, on finit par se croire destiné à un destin exceptionnel

C’est ainsi que Cristobal-David-le Lama Bleu et sa sœur seront amenés à conduire un groupe de péons de la Cordillère vers Israël la Terre Promise

Commence alors une aventure où l’auteur réunir avec humour l’épopée de deux grands peuples de l’histoire, les juifs, les incas ; mêlant la tendresse et sensualité à la drôlerie et la gravité

Un roman profond et émouvant «

Pour moi non, je n’ai pas apprécié cette histoire rocambolesque et l’humour, bof, sais pas vraiment où il se trouve, c’est pas comique du tout et l’histoire en elle-même parait tellement ridicule que l’on n’a pas envie de poursuivre. Certes il est dit cela sur le résumé, mais je n’y vraiment pris aucun plaisir mais chacun son idée. Heureusement que le livre est tout petit sans quoi il aurait été vite abandonné et placé dans la green box près de chez moi.



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Le Tétard

Mes dix mots inspirés par cette lecture : Terroir - Humour - Ironie - Obsession - Fratrie - Violence familiale - Résistance - Enfance - Sexualité - Destin
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Le Raja

Une lecture facile, charmante, estivale presque! mais malgré tout basée sur des faits réels. Voilà une excellente façon de maudire les méfaits des colonisations, d'apprendre l'histoire indonésienne, de mieux connaitre Bali et le Kabupaten de Badung.
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La Baleine blanche

J'ignorais que j'étais aussi sensible à cela mais j'ai trouvé le style de l'auteur assez vulgaire et cru. J'ai eu du mal à m'attacher à un grand-père menteur et pervers, un garçon qui vit des choses trop adulte pour lui et d'un père finalement assez égoïste. Je pense que ce n'était tout simplement pas un livre pour moi, d'ailleurs je n'aime pas trop non plus l'univers montagnard.
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L'Age d'amour

L’âge n’a pas d’importance en Amour,

L’amour est une vie et l’âge n’est qu’un nombre!



Sans doute, mais chaque âge a ses plaisirs. Pour moi , ce genre d'amour à 14 ans, c'est non. C'est la raison pour laquelle le n'ai pas aimé ce livre. Mais cela n'engage que moi seule.
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Le Raja

Les bouquins de Jacques Lanzmann sont efficaces et un peu faciles. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Je l'ai lu sur une plage avec beaucoup de plaisir. L'histoire des amours improbables d'un jeune colonial et d'une des femmes d'un minuscule Raja de Bali, la quête d'un trésor fantastique sont parmi les ingrédients qui font les bonnes lectures estivales.



Lorsqu'un peu après ma lecture je suis allé à Bali, que j'ai visité les lieux dans lesquels l'histoire se situe et que j'ai appris que le fameux puputan, le suicide collectif, dont il est question dans le livre avait vraiment eu lieu, ce récit a pris une autre dimension. Je traversais les salles du palais, admirais les fresque guerrières ou simplement à la gloire du Raja, foulais les allées de ce qui avait été le quartier des femmes et d'un coup j'ai été touché rétrospectivement par le livre. Donc un bon conseil à tous ceux qui partent pour Bali: emportez ce Raja dans la poche et lisez-le dans les jardins du temple Agung Jagatnatha.
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Le dieu des papillons

Au coeur de la forêt amazonienne, tandis que l'entomologiste Jost Sanderson pourchasse un spécimen rare de papillon qui peut s'autoféconder, les Indiens Mayanas convergent vers le lieu où est apparu un nourisson suspendu à un arbre. Serait-ce la réincarnation de l'Ateou, leur sauveur décapité au XVIème siècle par les conquistadors? C'est ainsi que le présente Xuxui, le vieux chef de la tribu; pour lui cet enfant est le dieu des Papillons.

La situation va inextricablement s'emmêler lorsque le président du cartel sucrier, le cruel Carniceiros, charge Janeiro et sa sufureuse compagne Celia d'assassiner le nouveau Messie! Il ne manquerait plus que les Mayanas se révoltent et réclament la restitution de leurs terres. 



Voilà un récit divertissant mâtiné de violence et de testostérone à l'image du héros Jost qui exhibe volontiers un poitrail musclé. Tout cela sonne très années 1990! Mais il apparaît précurseur par ses propos écologistes et sur la question de la transsexualité avec le personnage de Celia.

Bref un périple haut en couleurs dans l'enfer vert. 



Jacques Lanzmann (1927- 2006) commence une carrière prometteuse de peintre (École de Paris) qu'il abandonne pour parcourir le monde. De ses pérégrinations, il en rapportera des romans à l'image de celui-ci. 

Il est le fondateur du magazine Lui et d'Édition spéciale avec Jean-Claude Lattès. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma et la pupart des chansons de Jacques Dutronc.

Il était le frère de Claude Lanzmann, auteur du film Shoah. 



"La cupidité des hommes est comme la forêt amazonienne, sans limite visible mais pleine de trouées où pousse une végétation moins touffue. L'homme ne change pas, seule la société se transforme. Il y aura toujours des loups et des agneaux. Des loups pour tourner la loi, des agneaux pour la suivre . Des loups pour dévorer les faibles. Des faibles pour servir de pâture aux loups."

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La Baleine blanche

La baleine blanche bien sûr elle revient dans ma vie. Je l’avais déjà lue il y a quelques années. Comme « les chemins de Katmandou » de Barjavel, ce n’est pas une bonne pub pour le Népal. Mais Lanzmann nous parle d’un temps où ce pays si pauvre économiquement est encore victime de l’envahissement de la horde des hippies et du débarquement des tibétains chassés par les chinois. Cela fait beaucoup pour ce peuple coincé entre 1,4 milliard de chinois, et moi et moi et moi et 1,35 milliard d’indiens et des poussières, beaucoup de poussière.

Notre baleine blanche c’est notre obsession celle qui guide notre vie, comme Moby Dick pour le capitaine Achab. Celle d’Alex c’est son père Vince, parolier des chansons de Bobby Laser ; tiens, tiens ça nous rappelle quelque chose. Il baroude le monde à la recherche de son inspiration en oubliant complètement sa famille. Heureusement les droits d’auteur généreusement distribués à intervalles réguliers par la SACEM permettent de faire bouillir la marmite. Avec l’aide de son grand-père Léon Alex part au Népal. Ils seront aidés par Diana une jeune routarde américaine de 19 ans à la vie déjà bien cabossée. Ils entreprennent le trek du sanctuaire de l’Annapurna afin peut-être de retrouver Vince que l’on aurait aperçu là, leur baleine blanche ; faute de yéti ! Alex avec ses douze ans et Léon avec ses quatre-vingt-deux constituent un drôle d’équipage aux couleurs du « vieux campeur » Ce trek comme toujours est une initiation mais celle Alex qui lui fera quitter les eaux calmes de l’enfance se fera dans la douleur.

Jacques Lanzmann ce touche-à-tout de génie restera pour toujours un de mes plus grands inspirateurs, même seize après sa mort ; il fut à l’origine de plusieurs de mes baleines blanches.

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Rue des Rosiers

Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Rue des rosiers de Jacques Lanzmann.



Résumé :

Rue des Rosiers, lieu mythique de l'immigration juive, lieu que les siècles ont chargé d'événements tragiques sans jamais affaiblir sa vitalité prodigieuse. Noam, un jeune obtenteur de génie, amoureux des roses, rencontre Charme, une historienne hantée par les souffrances du peuple juif. Pour s'aimer, ils devront élucider le destin d'une famille disparue, dont Charme habite l'appartement. Les jumeaux Rosenweig ont-ils été sauvés de l'Holocauste pour grandir sous de faux noms ? Noam serait-il par une incroyable coïncidence le fils de l'un d'eux ? Comment apaiser la mémoire des victimes dont les cris obsèdent le couple ? Les forces de la vie finiront-elles par triompher de l'horreur ?



Le résumé m'a beaucoup intrigué,une enquête sur fond de seconde guerre mondiale, je ne pouvais que lire ce livre.

Des jumeaux âgés de 10 mois qui auraient survécu à l'horreur des raffles ? Que sont-ils devenus ? Beaucoup de questions me sont venues en lisant le début de ce roman. J'avais envie d'en savoir plus sur ces bébés, leur famille, les autres habitants de la rue des rosiers... Mais j'ai fini par décrocher. Des personnages du présent qui n'ont pas réussi à me toucher, des longueurs qui m'ont fait refermer ce livre déçue.



Quelle est le dernier livre qui vous a déçu alors que le résumé vous tentait beaucoup ?
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Le Jacquiot

Dans les années 80, j'ai lu le Têtard qui m'avait bien plu. J'avais donc acheté la suite , le Jacquiot, Jacques à 16 ans mais ce livre a traîné dans ma bibliothèque pendant une trentaine d'années ! Et malheureusement, je n'apprécie plus la plume de l'auteur. On suit le Jacquiot pendant la guerre de 39-45, ses mésaventures et son obsession pour le sexe. Les passages crus m'ont dérangées ou plutôt la façon dont ils sont écrits. J'étais à deux doigts de l'abandon mais heureusement la fin, plus réussie, a rattrapé le reste.
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La Horde d'or

Une histoire intéressante proposée par Jacques Lanzmann dans cette histoire duale, où l'on suit à la fois les pérégrinations d'un jeune homme moderne à la recherche d'un lien entre la France et la Mongolie, et celles médiévales des personnages supposément à l'origine de ce lien. Le roman est assez agréable à lire, sans être remarquable d'un point de vue stylistique.



Gros bémol en revanche : les imprécisions historiques, sans être légion, doivent néanmoins être mentionnées. Jacques Lanzmann n'avait visiblement pas été assez exhaustif dans ses recherches, confondant certains personnages historiques, l'erreur la plus criante étant celle de prendre Subotaï, célébrissime général de Gengis Khagan, pour un de ses fils.



Si toutefois l'on est pas trop exigeant quant à cet aspect, le roman demeure agréable, ne serait-ce que pour le cadre dans lequel il nous propose de nous couler, loin de l'Europe...
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La Baleine blanche

Une très belle fable d’un enfant à la recherche de son père au Tibet avec son grand père excentrique mais authentique. Cet enfant nous enchante par un vocabulaire très personnel avec des mots tels que « s’examouracher » et de très belles métaphores enfantines qui ne manquent pas de profondeur : « Mes parents ils ne se disputaient que très rarement et la plupart du temps pour des riens mais quand les riens finissent par devenir des touts, c’est peut-être plus graves que ça n’en a l’air…………….car dans un couple, lorsque le ressentiment a remplacé les sentiments, c’est que le chewing-gum qui colle les cœurs ensemble n’a déjà plus de sucre à force d’avoir été mastiqué », « la vérité, je vous le jure, elle n’est, ni chez les enfants, ni dans leur cartable………………….La vérité, je vous le jure Elle est planquée au fond de soi, Elle est muselée dans son effroi…………………Mais elle est muette comme un poisson » « Au milieu de toutes les contradictions inhérentes à l’existence même de l’homme et qui font que celui-ci est condamné dès sa naissance à retourner au néant encore plus nu, encore plus paumé au départ qu’à l’arrivée, malgré les enseignements dont on l’ abreuvé durant son bref passage sur la planète Terre » « Mourir en marchant au Népal, c’est de toute façon mieux que mourir en gondole à Venise. De toute façon mourir le long d’un chemin c’est mourir en actions, c’est mourir en poursuivant un but, c’est mourir en chassant la grosse baleine blanche qui vous échappe depuis toujours ». Une très belle fable qui finit par cette petite phrase « la vie est plus forte que la mort »
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Le Jacquiot

Les tribulations d'un résistant de 16 ans errant dans la confusion des combats lors de la dernière guerre. Il est miraculeusement préservé de la mort qui rode autour de lui par son obsession de connaître l'amour. L'idéal objet de ses désirs est une prostituée dans un lamentable bordel à soldats.

Le récit regorge de rebondissements avec beaucoup de truculence mais au fond c'est triste, sinistre, sordide.
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L'Age d'amour

DERANGEANT!

la curiosité m'a poussé à vouloir lire ce roman, j'en suis ressortie toute bizarre.

cette lecture est dérangeante, une gamine de 13 ans tombe amoureuse de son voisin, un riche millionnaire, ils vont vivre une histoire, je ne sais toujours pas si on peut la qualifier d'amour.

Elle, gamine, qui ne connais rien à l'amour, lui, homme, marié, en recherche de sexe.

cette Nana, je n'ai pas réussi à la cerner, est-elle amoureuse ou fait elle ca pour l'argent?

comment lui peut il aimer une gamine de 30 ans sa cadette?

je suis sceptique, d'autant que l'écriture est vraiment raconter avec un style et un vocabulaire d'une gamine de 13 ans, c'est une lecture atypique.
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La Baleine blanche

Au cours d'un périple dans l'Himalaya, un grand-père et son petit-fils apprennent la vie pour pouvoir mieux se séparer le temps venu
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Le Pavillon des affreux

Bref, drôle, fascinant, sérieux, et grave à la fois.. agréablement bien écrit et envoûtant...je ne saurais que trop vivement recommander ce petit roman...

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La Baleine blanche

Très émouvant et rigolo!
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