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Citations de James Herbert (322)


Le cancer c'est l'humanité.
De désespoir, il pleure. Impitoyable dans son indifférence, la nuit ne lui apporte aucun réconfort.
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dans les ténèbres,il chercha à repousser la chose invisiblequi lui broyait la poitrine,mais il ne sentit rien sous ses doigts...
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Ce dimanche ne ressemblait pas à l'autre. Le temps était détestable, froid avec de la bruine. Mais tous les sens de Fenn frémissait à l'excitation ambiante comme les les moustaches d'un rat à l'odeur lointaine du sang.
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Elle pourrait peut-être rédiger un article sur le fait d’emménager à la campagne, ou sur la façon de se faire des amis dans un environnement complètement nouveau. Ou peut-être sur ce que ça fait de perdre un enfant qu’on chérit. Non, non, pas ça – elle ne pourrait jamais faire ça.
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- "Vie de chien, comme un chien enragé, malade comme un chien, se battre comme des chiens, temps de chien, caractère de chien, un chien dans un jeu de quilles, métier de chien, coup de chien, traiter comme un chien, mourir comme un chien - pourquoi tant abuser de notre nom ? Dirait-on une vie de hérisson, ou un caractère de lapin, ou une grenouille dans un jeu de quilles ? Les hommes utilisent, c'est vrai, certains noms d'animaux pour décrire un type particulier de personne : ils disent "paresseux comme un loir" ou "sale comme un cochon" ou "bête comme une oie", mais ce ne sont que des descriptions individuelles, qui ne s'étendent pas à toute une espèce. Seul le chien fait l'objet d'un tel abus. Certains noms d'espèces servent également à complimenter : fier comme un coq (faux), brave comme un lion (absolument faux), sage comme un hibou (c'est une plaisanterie ?). Mais enfin, quels compliments réserve-t-on au chien ? L'homme nous aime pourtant, il nous considère comme son meilleur ami. Nous le gardons, nous le guidons, nous savons chasser avec lui, et jouer avec lui. Il fait courir certains des nôtres, il nous fait travailler, et nous lui gagnons des médailles. Nous lui donnons loyauté et confiance, et amour - le moins estimable d'entre les hommes n'est-il pas adoré de son chien ? Alors, pourquoi user de notre nom de manière aussi désobligeante ? Pourquoi ne peut-on être "libre comme un chien", ou "fier comme un chien", ou "rusé comme un chien" ? Une vie malheureuse, est-ce forcément une vie de chien ? Et pourquoi ne pas mettre dehors même un chien par une nuit glaciale ? De quoi sommes-nous coupables pour encourir tant de blâmes de sa part ? De sembler toujours tomber d'un malheur dans l'autre ? D'avoir l'air idiot ? D'être enclins aux excès d'enthousiasme ? D'être ardents au combat et poltrons quand la main du maître se lève sur nous ? D'avoir des habitudes malpropres ? Serions-nous coupables d'aimer l'homme plus qu'aucune autre créature vivante ? Et s'il reconnaissait dans nos infortunes une ressemblance avec les siennes, dans notre personnalité un reflet sommaire de la sienne ? Offre-t-il aux chiens sa pitié, son amour et sa haine parce qu'il voit en nous sa propre humanité ? Est-ce pour cette raison qu'il insulte notre nom ? N'est-ce qu'une façon de s'insulter soi-même ?"
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L'océan sombre bougeait par endroits, des formes noires se dégageaient lentement de la masse ; elles traînaient doucement, difficilement. Mais avec détermination. Des yeux jaunes luisaient. Des sifflements sortaient de leur bouche cruelle.
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L'homme essaya de se dégager, mais Culver tint bon.
- Qu'y a-t-il ? Qu'y a-t-il dedans ?
- Je... Je n'ai pas pu voir, mais d'autres les ont vus ! Ils avaient des entailles et ils saignaient. Ils ont dit qu'ils avaient été attaqués. Je vous en prie, laissez-moi partir !
- Attaqués par quoi ?
- Je na sais pas, hurlait l'homme. Mais laissez-moi ! [...]
- Vous avez entendu ? Il y a quelque chose d'autre dans le tunnel.
- De l'hystérie collective, c'est tout. C'est compréhensible, vu les circonstances. Tout le monde est encore en état de choc.
- Il a dit qu'ils saignaient.
- Je suppose que tous ont été plus ou moins blessés. Peut-être qu'ils ont marché sur un rat ou Dieu sait quoi, qui les a mordus en retour.
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Culver lui saisit gentiment le poignet pour l'empêcher de lui caresser les cheveux.
- Quoi ?
- L'esprit est une remarquable machine, il peut faire plusieurs choses à la fois. Tout en vous aidant à reprendre le dessus, il faisait une mise au point.
- Une mise au point ?
- Par rapport à tous les événements passés. Oh, vous avez eu votre part de cauchemars, de rêves aussi à en croire les sons que vous émettiez, mais pendant ce temps, votre esprit recréait tout le passé, et... le digérait, si vous le voulez. Nous avons dû vivre et revivre certains épisodes de notre vie, et comme vous le voyez, certains ne l'ont pas supporté : il y en a d'autre encore qui ne seront pas capables.
Il lui lâcha le poignet et elle posa sa main sur sa poitrine.
- Le serez-vous ? lui demanda-t-elle.
- Je n'en suis pas sûr. Au début, j'ai pensé que ce serait impossible. Maintenant, je ne sais plus. C'est incroyable ce que l'on peut endurer. Je ne veux pas dire que nous finirons par accepter cette guerre nucléaire, mais je crois que les circonstances nous y forceront. Nous devrons vivre avec ce que nous avons.
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On s'absente une semaine, on s'imagine que tout aura évolué dans l'intervalle ; on revient avec le sentiment d'être devenu étranger et, au bout de cinq minutes, on a renoué avec cette bonne vieille routine.
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Voyez-vous, le Nosferatu/Dracula original était une créature effrayante. Créée visuellement par le réalisateur allemand Friedrich Wilhelm Murnau pour son film Nosferatu, une Symphonie des Grauens (Nosferatu, le vampire) en 1922 et adapté non officiellement du Dracula de Bram Stocker, le vampire y était montré en créature proche d'un rat, avec un crâne énorme, de longs crocs permanents plantés au milieu de sa mâchoire (contrairement aux incisives qui jaillissent magiquement dans les films ultérieurs) et des ongles cruels recourbés qui ressemblaient à des serres. Pour compléter ce portrait à donner la chair de poule, notre homme était bossu et porté par des jambes minces et tordues. C'était la version véritable du mythe, et le genre de type que vous souhaitez sincèrement ne jamais rencontrer dans un supermarché bondé, et encore moins seul à seul, dans votre lit en pleine nuit.
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Les bêlements, les cris de terreur de ses animaux lui parvinrent. Ils s'enfuyaient, ou cherchaient un refuge illusoire entre les murs de la maison. Il ressentit pour eux une tristesse comparable à la pitié qu'il éprouvait pour toute les créatures vivant sur cette planète, si merveilleuse et si maltraitée.
Il tomba à genoux quand les eaux firent irruption dans la vallée, dans un tumulte terrifiant qui interdisait d'entendre tout autre bruit.
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Suicide mystère de 7 000 pingouins

Dans une île au-dessus de laquelle la couche d'ozone est presque inexistante, des pingouins se sont rués à la mort par milliers.
Ce suicide collectif de 7 000 alcidés intervenu sur Macquarie, une île subantarctique inhabitée, déconcerte les experts.

Daily mail, lundi 25 juin 1990
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Chapitre I
Une violente secousse lui fit perdre l'équilibre et tomber à genoux. On avait l'impression que la boutique tout entière s'était mise en mouvement. La vitrine craqua avant de s'abattre, les rayonnages s'effondrèrent, Jessie hurla. Dans le bruit devenu assourdissant, elle voulu s'élancer vers le seuil, mais chaque fois qu'elle tentait de se lever, elle était rejetée au sol, à genoux. La terreur que la maison ne s'écroule sur elle fut pourtant la plus forte : elle gagna la porte en rampant, le corps parcouru de vibrations, sur un sol qui manquait se dérober à chaque secousse.
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Vous êtes peut-être emmurée dans un monde de culpabilité sans issue, vous vivez peut-être votre propre enfer.
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Son Bart Simpson en peluche était enfoui jusqu'au yeux sous la couette tout près de son visage : elle le serra plus fort contre elle d'un geste ensommeillé, pressant son nez contre la joue de la peluche.
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Elles possédaient un sens inné de la ruse, issu d'une sorte de peur intense de leur ennemi naturel ; c'était le résultat d'un événement qui avait affecté leur espèce bien des années auparavant. Un fait qui avait modifié le cours de leur évolution et qui les rendait même étrangères aux créatures de la même race.
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Ash se sentit faiblir, puis glisser dans l'inconscience. Il s'écroula sur l'herbe comme une masse.
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Il s’arrête devant la porte, comme devant une menace tangible....Il pousse le battant et l’obscurité au-delà lui semble plus dense, aspirée par son geste à l’intérieur de la chambre telle une ombre qui s’étale. Ce n’est qu’une illusion, mais l’enfant est encore trop jeune pour la considérer ainsi et il recule, répugnant à entrer en contact avec cette nouvelle épreuve.
Sa vision s’accoutume peu à pau et la noirceur diminue, par sa propre expansion.
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Nous sommes la Terre. Nous faisons partie d'elle comme elle fait partie de nous.
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Dans une ile au dessus de laquelle la couche d'ozone est presqu'inexistante,des pingouins se sont rués à la mort par milliers. Ce suicide collectif de 7000 alcidés intervenu sur Macquarie, une ile subantarctique déconcerte les experts.
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Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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