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Critiques de Jane Harper (442)
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Lost Man

Un ami m'a prêté ce livre, très enthousiaste. Et je le comprends tout à fait, car j'ai trouvé ce thriller excellent!



Bienvenue dans l'outback australien, avec des températures de 45 degrés, un sol rouge aride et sableux, et des propriétés agricoles à une heure au moins les unes des autres...



Et voici Nathan, la quarantaine, solitaire mais qui rompt son isolement pour rejoindre son jeune frère Bub, afin d'identifier le cadavre de Cameron, leur autre frère , mort de facon horrible, de faim et de soif, près d'une tombe perdue au milieu de rien.



Nathan va ensuite retourner dans le domaine familial, pour l'enterrement. Certains détails de la mort de Cameron lui semblent bizarres. Il se pose beaucoup de questions. Suicide? Folie? Ou meurtre sous forme d'abandon volontaire?



Dans ce huis clos étouffant, chacun cache des secrets, chacun est coupable d'un délit, plus ou moins grave. Et les morts révéleront aussi leur véritable visage...Cette atmosphère délétère est très bien rendue.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Nathan, les retours en arrière nous en apprennent de plus en plus sur les raisons de sa vie retranchée dans son ranch, sur ses chagrins profonds, ses regrets. Les circonstances dramatiques vont lui permettre de se libérer du passé.



Je conseille fortement cette intrusion dans l'arrière-pays australien , désertique, oppressant, où les sentiments refoulés se taisent et finissent par s'exacerber. Où la chaleur mène à la colère, à la violence... G' Day, mate! Attention aux dingos...









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Sauvage

Très bon thriller.... Pas de gore, pas trop angoissant.... On est plus dans les doutes et les interrogations dus à un entremêlement soigneux de possibilités.

J'ai apprécié ce roman. J'ai aimé son décor (les montagnes australiennes version hypothermie.... je ne pensais pas que "hypothermie" et "Australie" puissent être associés !), ses personnages, l'intrigue "financière" mêlée à la disparition (meurtre ?).

Vraiment un roman sympa découvert grâce aux critiques de fertiti65 et Millie.

Une envie de découvrir d'autres romans de l'auteure surtout si l'Australie sauvage en sert tjrs de décor !



Un bon roman que j'ai eu du mal à lâcher. C'est signe qu'il est réussi non ?
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Canicule

«Canicule : triple homicide dans un village assoiffé de clim ».



Voilà des années que la sécheresse sévit en Australie. Des habitants confrontés aux rudesses du climat qui influencent indubitablement les caractères explosifs de chacun. Les rivières se tarissent, le bétail souffre et les fermiers désespèrent. Aussi, lorsqu'on découvre que Luke Hadler s'est suicidé après avoir tué sa femme et son fils, n'épargnant que son bébé, on ne s'étonne pas plus que cela dans la petite commune de Kiewarra, située au sud de Melbourne. Pourtant le père du tueur réussit à convaincre un enquêteur à la financière, de creuser l'affaire. Son arrivée jette un froid en pleine canicule. Aaron Falk va donc enquêter avec Raco un jeune policier. Ils retournent le passé…



Une intrigue puissante et brutale qui prend place dans un paysage désolant et, pareil à la fournaise de l'Outback, dans une ambiance étouffante. L'auteure entremêle subtilement les fils du passé et du présent formant bien souvent des noeuds inextricables ; une complexité reliée aux jalousies et vengeances aveugles des personnages si obscurs dans leurs intentions et motivations secrètes.



Au-delà d'un suspense bien agencé et d'une enquête qui avance sur des tisons ardents, Jane Harper nous livre une complicité intéressante entre les deux compères qui, peu à peu, se transforme en une amitié familière.



Pour un premier roman parfaitement maitrisé, Jane Harper signe un remarquable thriller au final renversant, en même temps qu'un tableau sidérant du Bush australien.

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Canicule

Là, je sèche…

Avec un tel titre, ça coule de source. Enfin, non justement ! D’ailleurs la Kiewarra, la rivière qui traverse la ville éponyme, est désormais à sec. Il y a vingt ans, on pouvait encore s’y noyer. Comme Ellie : une vieille affaire… Suicide, homicide ?

Avec un tel titre, le terme cold case sonne surréaliste. Aaron Falk, rien à voir avec Peter, hormis la carte professionnelle, revient pour tenter de résoudre une sale affaire : son ami d'enfance mort, tout comme sa femme et son fils… Décès violent comme souvent dans la région. Circonstances troubles comme toujours dans la région. Tant qu’à refaire le trajet jusqu’à ce coin paumé, Aaron va en profiter pour solder le passé…

Là, je sèche…

En écrire davantage pourrait dévoiler l’intrigue. Dès lors, il ne resterait plus grand chose à se mettre sous la dent. Jane Harper est habile et ce roman se laisse dévorer. Le procédé du flash back en italiques pour bien le distinguer du présent facilite le déroulé de ces deux affaires obscures et passablement glauques, à défaut d’être la trouvaille littéraire de la décennie.

Un bon vieux thriller, donc… Seulement voilà, mes incursions régulières dans la cambrousse australienne se ressemblent un peu : cette nature tellement hostile qu’elle ne peut que cabosser certains êtres, cette ambiance où tous les protagonistes positifs ressemblent immanquablement à Mel Colette ou Toni Gibson à moins qu’il ne s’agisse de Cate Jackman et Hugh Blanchett. Le casting des méchants tient aussi la route, même poussiéreuse, mais pas question de leur donner un nom. Les vilains !

Là, je sèche… Finir ce billet par une pirouette mais mon inspiration est tarie… Cet ami qui ne vous veut pas du bien… « Ça casse pas trois pattes à un wombat… » ? « Le bush à oreilles » ? Déjà écrit…

Foutu soleil ! Les vannes sont en panne et c’est un émeuphémisme… Ouais, pas top ! On la garde quand même, mais pour le prochain polar, direction la Scandinavie, où sécher n’est pas envisageable.
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Les Survivants

Cette fois-ci Jane Harper ne nous emmène pas dans le Bush aride et surchauffé mais en Tasmanie, dernière terre avant l’antarctique !



Fin d’été donc de saison touristique, Kieran est venu avec sa compagne et son bébé passer quelques jours chez ses parents pour aider sa mère à faire les cartons pour déménager.



Il a grandi dans ce village au bord de l’océan quasi glacial et était parti faire ses études à Sidney après un drame survenu lors d’une monstrueuse tempête 12 ans plutôt, où son frère et un ami se sont noyés. Depuis il en a été tenu pour responsable et a vécu avec cette étouffante culpabilité ! Le même jour une adolescente avait disparu.



Quelques jours après leur installation, une serveuse saisonnière est retrouvée morte sur la plage et les souvenirs dramatiques de la tempête remontent au grand jour et délient les langues. Une inspectrice arrive de Hobart pour épauler le chef de la police locale.



Comme dans Canicule, le seul titre de Jane Harper que j’ai lu, elle tisse des toiles qui nous mènent à supputer la culpabilité de plusieurs personnes. La tension va crescendo, largement entretenue par les personnages qui tous étaient présents lors des événements 12 ans plus tôt.



L’histoire est ponctuée de descriptions des paysages côtiers tantôt paradisiaques telle la plage, tantôt torturés et dangereux comme les grottes, englouties à marée haute !



Sacrément dépaysant et prenant. La psychologie de chacun est fouillée, elle structure et anime le récit, nous maintenant en haleine ! Très bonne lecture !



#Lessurvivants #NetGalleyFrance



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Lecture THEMATIQUE mai 2021 : Littérature étrangère
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Canicule

Aaron Falk, flic à la brigade financière de Melbourne, revient à Kiewarra, ville de sa naissance qu'il a quittée précipitamment il y a vingt ans.

En fait Kiewarra n'est qu'un bled paumé dans le sud de l'Australie écrasé par la chaleur où il n'a pas plu depuis des lustres. La population est harassée, tendue et prête à mordre. La vie est pénible, les fermes périclitent et les animaux survivent à peine.

Le meilleur ami de Falk, Luke Hadler s'est tué après avoir abattu sa femme et son fils, laissant la petite Charlotte, un an, en vie.

Le père de Luke a adressé à Falk un message disant : Tu as menti, Luke a menti, sois présent aux funérailles.

Avec le policier local, Raco, Falk va enquêter pour confirmer que c'est bien Luke qui a assassiné femme et enfant et non quelqu'un(e) d'autre.

J'ai beaucoup aimé ce roman pour deux raisons, d'abord parce que c'est très bon, haletant, passionnant, bouquin que l'on a envie de lire d'une traite. Bien écrit (ou bien traduit, rendons un peu hommages aux traducteurs (trices). Ensuite parce que l'Australie je la vis bien, je n'y suis jamais allé, mais c'est un pays continent qui me convient à la lecture. Certes ici pas d'aborigènes, dommage mais le propos est tout à l'affaire et non à la politique du pays. L'autrice, Jane Harper, a réussi la gageure de faire entrer son lecteur dans la fournaise pour transpirer en lisant.

C'est fort! Non ?

Bref , j'ai vécu avec Falk, la chaleur, la haine, le pub, la bière, la désolation, les moutons et les pick-up obligatoires dans le Bush.

C'est un bon moment de lecture avec ce bouquin très bien mis en scène.

Je conseille cette lecture.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Lost Man

’avais beaucoup aimé Canicule de Jane Harper

Dans Lost Man, on retrouve un peu la même ambiance et le même rythme assez lent de l’Austalie profonde

L’isolement les fermes gigantesques et des personnages durs au mal, habitués, à la sécheresse, à la solitude ,à l’entraide entre voisins très éloignés

Alors pourquoi deux frères retrouvent Cameron le troisième frère mort juste à côté de sa voiture qui contient tout le matériel de survie indispensable en ces contrées hostiles

Petit à petit , bien de secrets vont resurgir

L’ambiance australienne ( que je connais bien) est très bien décrite et c’est ce qui fait l’intérêt du livre

L’intrigue se construit doucement, trop doucement à mon goût

Un bon livre donc mais avec certaines longueurs un peu pénibles

Si vous n’avez jamais lu Jane Harper , je vous conseille de commencer par Canicule
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Sauvage

Dernier des livres traduits de Jane Harper et encore une lecture qui m’a accrochée du début à la fin !



Toujours en Australie où les multitudes paysages lui suscitent des idées de thriller qui se démarquent les uns des autres !



Cette fois-ci c’est dans le bush, un endroit qui ne m’a jamais fait rêver, mais que j’ai aimé ici pour le frisson de peur qu’il peut susciter à lui seul ! Un séminaire y a été organisé avec 5 femmes et 5 hommes qui devaient randonner séparément. Au point de rendez-vous, le dimanche midi, seuls les hommes sont là. Quatre femmes finiront par arriver des heures plus tard.



Nous retrouvons l’agent fédéral Aaron Falk que nous avons connu dans Canicule. Il est ici accompagné par Carmen comme lui enquêteur pour la brigade financière car la disparue est leur indic dans le cadre de l’enquête qui vise la société dans laquelle elle travaille.



Les chapitres suivent en alternance les femmes en randonnées et le présent au gîte avec Aaron et Carmen. Petit à petit les caractères se dévoilent et le moins que l’on puisse dire c’est que l’ambiance n’était pas au beau fixe entre les femmes, même avant ce séminaire, qui sera le déclencheur des animosités dévoilées.



Jane Harper nous emmène dans cette virée mortelle et j’ai eu froid, faim et peur avec elles, j’ai eu envie de gifler Alice qui ne connait pas le sens du mot “entraide” !



Quelle ambiance !



Challenge Plumes Féminines 2022

Challenge Mauvais Genre 2022
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Les Survivants

Quand un ami m'a prêté ce livre, j'étais très enthousiaste, ayant beaucoup aimé " Lost man" de la même auteure. Mais j'ai été assez déçue, en fait.



Embarquement pour la Tasmanie! Je ne connaissais rien de cette île, au sud de l'Australie, à part son fameux diable... le dépaysement a eu lieu, certes, mais pas aussi prégnant que dans " Lost man" et sa chaleur désertique.



J'ai aimé une bonne moitié du roman, car, évidemment, le lecteur se creuse les méninges pour savoir ce qu'il y a derrière ces deux disparitions: celle d'une jeune femme , Bronte, découverte morte , assassinée, sur la même plage où , douze ans auparavant, Gabby, quatorze ans, s'est volatilisée et n'a jamais été retrouvée, lors d'une tempête mémorable.



Le livre rend bien compte du sentiment de culpabilité de plusieurs personnages, notamment Kieran, revenu avec Mia et leur bébé chez ses parents, avant que ceux-ci ne déménagent. Son frère Finn, en voulant le sauver pendant le déluge du passé, y a trouvé la mort. Les non-dits de l'époque, les rancunes tenaces vont ressurgir brutalement au présent.



Cependant, que de longueurs! J'ai fini par m'ennuyer un peu, même si j'avais envie de connaître le dénouement . Et quand il est arrivé, déception! Une fin bien terne. Tout ça pour ça, me suis-je dit. Pas de révélation aussi fracassante que les vagues déferlant dans les grottes symboliques de l'histoire...



D'autre part, les personnages ne m'ont pas tellement plu, ils manquaient d'épaisseur et ne créaient pas d'empathie.



Néanmoins, je lirai le premier roman qui a fait connaître l'auteure" Canicule", je pense qu'il est plus réussi.
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Lost Man

Excellent polar de l’« outback » australien, solitude humaine et paysages fabuleux.



On retrouve le corps de Cameron qui semble être mort de soif dans le désert torride. Aucune trace de lutte ou de panne pour expliquer sa présence en ce lieu. Se serait-il suicidé ? À la ferme familiale dont il est le principal propriétaire, c’est la consternation. Il y vivait avec sa femme et ses deux filles, mais aussi sa mère, son frère Bub et Harry, un vieil employé de la famille. Un troisième frère, Nathan, vit sur une ferme voisine, mais à 200 km de là. Divorcé, il rejoindra les autres pour s’interroger sur ce qui s’est passé.



Un polar dépaysant, qui décrit un milieu de vie bien particulier, une nature implacable, où un enfant qui s’égare, sans eau, ne peut survivre que quelques heures. Mais une famille presque aussi implacable, aux relations tordues où la violence n’est jamais loin.

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Canicule

J'ai éprouvé pour Canicule de Jane Harper un véritable coup de coeur. L'auteur joue avec les certitudes de son protagoniste revenu sur les terres de son enfance (malgré lui car il y est mal vu) assister aux funérailles de son meilleur ami qui a fusillé femme et enfant avant de retourner l'arme contre lui, ce auquel il ne croit pas. Elle mène par ailleurs de front, par une construction habile et avec succès deux enquêtes policières à 20 ans d'écart (un homicide familial et un "cold case" en l'espèce), qui nous tient bien en haleine et en fausses pistes jusqu'au final plutôt inattendu ! Jane harper est un auteur qui dresse une vision authentique de l'Australie accablée par la canicule et l'aridité de la vie des fermiers, financièrement étranglés et sous l'emprise de l'alcool. Canicule est le premier roman de Jane Harper, et nous pouvons dire sans nous tromper qu’il est réussi ! Canicule réunit tous les ingrédients d’un bon thriller pour passer un excellent moment de lecture. En outre, la structure de l’histoire est rendue intéressante avec les flashbacks alternant avec le présent. Ce roman a été primé du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2018 (Polar).
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Lost Man

Depuis ma dernière incursion dans l'Outback et ce rendez-vous manqué avec Kenneth Cook, je ne serais finalement pas resté trop longtemps échaudé. Même si, en ce lieu torride, ce qualificatif s'avère parfaitement adapté. La prochaine fois que je mettrai à déshydrater des cèpes, nul doute que j'aurai une pensée pour Cameron, fermier du Queensland, qui a connu ce triste destin de bolet. Dans cette région, la moindre panne automobile peut s'avérer létale. Pourtant, Cameron, régional de l'étape, connaissait les risques d'une avanie et donc les parades… Alors ? Malchance ? Suicide ? Meurtre ? La recherche des causes de ce trépas très peu commun sous nos latitudes va entraîner le lecteur dans une plongée trouble : une histoire familiale qui donnerait des sueurs froides (même si, en ce lieu torride…) à une assistante sociale débutante. Ce huis-clos, qui se déroule dans une ferme grande comme un département français (et pas le 90 !) est fortement addictif. Dans ce décor austère, dont l'auteur parvient à nous donner une image que l'on imagine réaliste à défaut de pouvoir vérifier in situ, l'évolution des différents personnages, en premier lieu celle de Nathan le frère aîné, est savamment distillée. Certains trouveront que le style ne casse pas trois pattes à un émeu mais cette sècheresse (qui, en ce lieu torride…), ce dénuement maintient l'attention jusqu'au dénouement.

Lost Man est une réussite. En cette période où les risques d'inanition ou de dessiccation sont limités, aucune raison de se voir privé de désert. Prenez donc un grand bol d'air chaud (ce qui en un lieu glacial…) !
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Les Survivants

Si j'ai été un peu déconcertée au début du roman par le changement de décor de Jane Harper, j'ai finalement bien aimé faire un tour en Tasmanie plutôt que dans le bush australien .



L'ambiance n'y est bien entendu pas du tout la même . Là, pas de chaleur écrasante mais une mer omniprésente , à la fois attrait touristique et sportif pour cette petite cité balnéaire , Evelyn Bay mais également dangereuse avec des tempêtes et son lot de drames auxquels font référence ces Survivants plantés face à la mer tels des avertissements ou des hommages ...



Kieran Elliot revient sur l'île où vit encore ses parents , c'est pour lui une épreuve car 12 ans auparavant il a été au centre d'un événement tragique qui a couté la vie à deux hommes dont son frère , les gens n'ont pas oublié et certains n'ont pas pardonné .



Le matin suivant son arrivée , une jeune femme serveuse dans le bar où il a retrouvé la veille ces anciens amis , est découverte morte sur la plage . L'enquête va secouer aussi les histoires plus anciennes comme la disparition d'une jeune fille le même jour que l'accident de Kieran .



Jane Harper distille astucieusement par petits fragments les éléments du passé et peu à peu l'histoire se met en place .



On suit Kieran et ses copains à l'époque de leur adolescence lorsqu'ils visitaient les grottes marines par goût de l'aventure et du danger , et pour lesquelles, devenu adulte et jeune père Kieran ne peut s'empêcher de franchir les barrières interdisant l'accès , en quête d'un remède à ses cauchemars



Obsédé par sa culpabilité que même ses parents lui font sentir , il va à la recherche de la vérité , celle qui mobilise les policiers et les habitants et qui va peut-être aussi mener à d'autres plus anciennes.



Haletant du début à la fin , c'est un très bon suspens .
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Canicule

Mon premier roman de Jane Harper et surement pas le dernier.



Un roman bien écrit, une intrigue prenante avec un personnage principal plutôt sympa. L'histoire se déroule en Australie ( j'ai trouvé ça dépaysant ) dans un bled où les gens ont le cerveau aussi aride que leurs terres.



Les secrets resurgissent même 20 ans après. J'ai aimé suivre les deux intrigues en parallèle, de plus je n'avais absolument pas deviné les coupables.



Bref, une auteure à suivre.

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Canicule

Pas loin du coup de coeur ! Un thriller caniculaire dans une petite ville quasi sinistrée avec des personnages arides et blessés dans le bush australien près d'une rivière asséchée !



Falk, natif de cet endroit, revient pour les funérailles d'un ami d'adolescence qui a abattu sa famille avant de se suicider, à ce qu'il semble !



Avec son retour les haines sont exacerbées et de vieilles histoires font surface. Il est certain que son ami n'a pas commis cette hécatombe et il va enquêter officieusement avec le policier local car les autorités ne remettent pas en question cette version.



La violence est omniprésente et le passé pèse sur toute l'histoire ainsi que sur le lecteur ! C'est prenant au possible. Sans rebondissements spectaculaires, l'auteure tricote son intrigue en nous donnant souvent de fausses pistes.



L'ambiance est tout autant caniculaire que glaciale ! le dénouement aurait pu être un peu plus travaillé.



CHALLENGE PLUMES FEMININES 2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

CHALLENGE ABC 2020/2021
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Lost Man

Le deuxième roman de cette auteur que je lis et un vrai plaisir.

Un roman placé sous le signe de la chaleur écrasante et étouffante au fin fond de l'outback australien.

Cameron est retrouvé mort de soif au milieu de nulle part, sans eau et sa voiture est introuvable. Sa mort est d'autant plus incompréhensible pour ses proches qu'il est une règle de survie dans l'outback, ne jamais sortir sans un kit de survie ( eau, radio...) et en cas de panne ne jamais s'éloigner de sa voiture.

Son décès suite à une attitude inexpliquée ravive les non dits dans la famille : ses deux frères, sa mère, la belle veuve et ses deux fillettes. Pour ne rien arranger la chaleur exacerbe les réactions et échauffe les esprits. En effet, cette famille vit en quasi autarcie et très loin de tout, les propriétés font des centaines de kilomètres.

Il n'y a rien de mieux qu'un décès suivi d'un enterrement pour faire une belle réunion de famille qui règle ses comptes et met les compteurs à zéro ou du moins qui essaie de faire au mieux.

Un roman que j'ai encore plus apprécié que canicule, j'aime les atmosphères étouffante et les huits clos que l'auteure crée.
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Canicule

De mémoire de paysan australien, on n’a jamais vu une telle période de sécheresse : à Kiewarra, petite ville de la campagne australienne, on attend désespérément la pluie depuis deux ans. Et deux ans sans pluie, ça n’est pas bon pour la terre. Mais pas vraiment non plus pour les hommes, à fleur de peau et un brin désespérés. La tension grimpe, les esprits s’échauffent, la vengeance et les vieilles histoires remontent…



3 coups de fusil et Luke Hadler a tué femme et fils, avant de retourner son arme contre lui. Un suicide qui ne convainc pas Aaron, son ami d’enfance devenu flic. Revenu à Kiewarra qu’il avait autrefois quitté à l’issue d’un autre drame, il va enquêter dans un environnement hostile où les années passées n’ont pas effacé les rancœurs tenaces.



Canicule de Jane Harper – traduit par Renaud Bombard – est un bon thriller dont j’attendais pourtant davantage après avoir découvert et beaucoup apprécié Lost Man de la même auteure. Si l’ensemble se tient bien et est plaisant à lire, on reste dans un environnement assez convenu : intrigue mélangeant passé et présent qui finissent par se rejoindre ; personnages principaux assez ternes et finalement peu attachants ; ambiance caniculaire insuffisamment exploitée pour donner une force plus importante au roman.



L’ensemble conduit ainsi à un manque de rythme, dommageable pour un thriller qui finalement, ronronne un peu. La chaleur sans doute…

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Canicule

J'ai beaucoup aimé cette intrusion dans le bush australien proposée par Jane Harper à travers son premier roman. Le titre "Canicule" est d'ailleurs très bien choisi car ces températures extrêmes qui y règnent participent activement à l'atmosphère pesante de ce thriller.



Aaron Falk, la trentaine, flic à la brigade financière de Melbourne, est de retour dans son village d'origine qu'il a quitté depuis longtemps, pour assister à l'enterrement d'un de ses amis d'adolescence, Luke Adler. Les premières constatations de la police locale laissent supposer que Luke s'est suicidé après avoir abattu froidement sa femme et son fils de six ans. Dans la lettre envoyée à Aaron par le père de Luke où ce dernier le convie expressément aux obsèques alors que les deux hommes ne se fréquentent plus vraiment, figuraient les mots "Luke a menti.Tu as menti." Pour Falk, cette phrase ne peut que faire référence au drame qui les a poussés à fuir le village, lui et son père, il y a 20 ans : le corps de leur jeune voisine Ellie avait été retrouvé quelques jours après sa disparition, noyé dans l'étang local. L'hypothèse du suicide n'avait à l'époque pas convaincu tout le monde et Aaron avait même été soupçonné du meurtre de son amie. Pour lui, inévitablement, les deux affaires sont liées et malgré son envie de fuir le microcosme de haine qui règne à Kiewarra, il va mener l'enquête avec Raco, le policier du coin, et tenter de faire étaler au grand jour les secrets que chacun dissimule, à commencer par les siens.



J'ai beaucoup aimé la construction du roman qui entremêle habilement passé et présent, dans une typographie différente, à l'intérieur d'un même chapitre. Cela facilite la compréhension : le lecteur sait d'avance à quelle époque les évènements se déroulent. Jane Harper nous restitue fort bien l'ambiance d'une petite ville de campagne où un drame a scellé dans le béton les rancunes personnelles mais où on n'aime pas que "l'étranger" vienne fouiner. La particularité de ce bush australien, c'est que la chaleur extrême exacerbe les sentiments, surtout les plus négatifs. La tension est à son paroxysme tout au long du roman. Le style simple mais efficace reste au service du suspense, car le lecteur ne peut qu'avoir envie de connaitre les origines d'un tel drame. L'auteur a su ménager ses effets car le dénouement est des plus inattendu.



"Canicule" est apparemment en cours d'adaptation cinématographique. Cela signifie que pour un premier roman, c'est une réussite totale. C'est peut-être un léger manque de charisme du héros qui fait que je n'accorde pas la note maximale, mais seulement un 17/20.
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Canicule

L'auteur australienne campe ici son récit sur des terres qu'elle connait bien puisque nous sommes en Australie dans la petite ville de Kiewarra durant la canicule.



Au début de la narration on nous relate un massacre d'une famille une mère et un de ses enfants sont assasinés par balle dans leur maison, le mari lui semble s'être suicidé après avoir commis ce massacre.



Avant l'enterrement de cette famille, le père de Luke (le mari soupçonné d'avoir assassiné sa famille) prend contact avec Aaron Falk ami de Luke durant l'adolescence.



Falk va revenir sur des terres qu'il a du quitter il y a ving ans et de douloureux souvenirs ainsi qu'une autre affaire vieille d'il y a vingt ans va refaire surfaite dans cette petit bourgade.



Le récit alternant entre passé et présent la vie de Luke, Aaron, Gretchen et Ellie pour le passé et avec l'inspecteur Raco pour la partie présent.





Un roman noir, un roman d'atmosphère avec pour fond cette canicule et ce monde rural, il n'y a pas de rebondissement systématique mais le récit fait bien ressentir la tension et le ressenti des personnages.



Pour un premier roman c'est très bien narré, je suivrai les prochaines parutions de cet auteur avec plaisir.
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Lost Man

Cela fait plus d’un an que Canicule attend son tour dans ma PAL, mais c’est finalement la sélection de Lost Man dans le cadre de l’excellent Prix de l’Armitière 2020 qui me donne enfin l’occasion de découvrir le talent de Jane Harper. Et quel talent !



Avec Kenneth Cook, j’avais découvert le bush mais ici, on s’enfonce encore un peu plus dans l’arrière-pays australien avec cette plongée dans l’outback, ce semi-désert aussi grand que dépeuplé. À la tête d’une gigantesque exploitation d’élevage, les Bright y vivent depuis plusieurs générations et désormais, ce sont les 3 fils, Nathan, Cameron et Bub qui sont aux commandes. Jusqu’à ce que Cameron soit découvert mort, desséché et assoiffé bien loin de sa voiture, au pied de la tombe du mystérieux Stockman en plein cagnard.



Cette disparition inexplicable va réveiller les séquelles dormantes d’un passé douloureux pour les Bright : celles du père violent, des graves erreurs de jeunesse de Nathan devenu paria sur son propre territoire, d’une jeune anglaise revenant dans l’outback vingt ans après une soirée chahutée, de la belle Ilse passée d’un frère à l’autre, ou des relations complexes entre Nathan et son fils exilé à Brisbane.



Thriller d’ambiance, à la montée en puissance redoutablement efficace, Lost Man propose surtout une superbe galerie de personnages creusés et attachants, que l’on quitte à regret.



Mais en attendant, Canicule va sortir illico de ma PAL !
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