AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jane Harper (442)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les oubliés de Marralee

L’Australie! Un pays où j’aime retourner, même si ce n’est que par la magie de la littérature.



L’Australie, c’est bien loin et j’ai eu la chance d’y aller une petite fois en personne, mais les polars de Jane Harper me permettent de m’y promener et d’en découvrir d’autres aspects.



Un bébé abandonné dans son landau lors d’une fête au village, sa mère disparue. Certains croient au suicide et d’autres n’ont jamais cessé de la chercher. Un inspecteur qui est là en vacances ne peut s’empêcher de mettre le nez dans l’affaire.



Une vallée vinicole fictive, un polar complexe avec des tensions familiales et des motivations cachées dans un décor des antipodes, une lecture distrayante.

Commenter  J’apprécie          290
Canicule

Un meurtre abominable, un assassin évident donc accusé à tort, une communauté ramassée sur elle-même, de lourds secrets dans la chaleur de l’été... oui, on a déjà lu ça 100 fois et bien sûr le/la coupable est la personne la moins soupçonnable de la bande... Mais c’est bien fait, nettement mieux écrit que la moyenne, alors pourquoi bouder son plaisir ?

Oui mais voilà, il y a des passages écrits en italique. Au début, pas de problème, on comprend bien que cette typographie signale un retour dans le passé et une entrée-par-effraction-dans-la-psyché-du-personnage-principal-hanté-par-de-lourds-secrets (voir plus haut). Ensuite, on peut admettre que les scènes rapportées, à défaut d’avoir été vécues par ledit personnage, sont le fruit de sa puissance de déduction. Mais au bout d’un moment, il faut bien l’admettre, l’italique signale surtout la paresse de l’auteur qui nous balance les meurtres originels sans qu’on ne soit plus dans la tête de qui que ce soit et ça me fait le même effet que les faux raccords au cinéma, je ne remarque plus que ça et ça m’empêche de voir le reste.

Canicule ou pas, bonnes fêtes à tous !
Commenter  J’apprécie          280
Canicule

Canicule est le premier roman d’une auteure australienne qu’il va falloir suivre de près.



Alors que premier roman est parfois synonyme de tâtonnement, la maîtrise affichée par Jane Harper est bluffante. Elle domine son sujet et contrôle les éléments, soufflant sur les braises quand il le faut.



La construction du récit est irréprochable, le style est prenant, les personnages sont criants de réalisme, les dialogues bien sentis, les surprises bien dosées. A l’image de la scène d’introduction, admirable.



L’intrigue se déroule au sein d’une petite communauté rurale australienne où le soleil de plomb a asséché autant les sols que les âmes, et où une horrible tuerie familiale fait ressurgir les démons du passé.



Aucun excès dans la manière de décrire cet environnement aride et acide, on sent que l’auteure connaît cette partie de son pays, loin de toute description en carton pâte. C’est une des premières qualités du roman.



Ne vous attendez pas à un thriller échevelé, Jane Harper construit son intrigue en contenant la combustion jusqu’au bord de l’embrasement, avant un final tout aussi surprenant que touchant.



Plonger dans Canicule est un dépaysement garanti, côtoyant l’habitant et découvrant ce qui fait les racines (du mal) de cette collectivité.



Comment ne pas se sentir touché par ces événements et les protagonistes qui y (sur)vivent ? Canicule m’a pris aux tripes, m’a passionné de bout en bout.



La manière dont l’auteure a insinué le passé dans un présent douloureux, instillant le doute de manière fort intelligente, est un modèle du genre.



Rien de bien novateur sans doute, mais Jane Harper prouve qu’on peut faire du thriller avec sensibilité, en créant des personnages qui sonnent juste. Mon enthousiasme n’est pas près de s’éteindre pour cette Canicule qui est vraiment une belle réussite.



En résumé, une histoire prenante et une belle immersion dans la chaleur torride australienne. A suivre, vous dis-je !
Lien : https://gruznamur.wordpress...
Commenter  J’apprécie          280
Lost Man

Il s’agit d’un thriller psychologique. L’atmosphère, très particulière et très bien rendue, est celle de l’outback australien avec ses fermes isolées, ses paysages quasi désertiques à perte de vue, et le type de vie sociale qui en découle : entraide entre voisins et isolement sinon solitude. La découverte de Cameron mort en plein soleil sans rien auprès de lui interpelle son entourage, à commencer par ses frères, Nathan et Bub. D’autant qu’on retrouve à une dizaine de km de son corps son véhicule qui contient tout l’équipement de survie, en parfait état de marche. Les personnages sont peu bavard, ils ont pris depuis longtemps l’habitude de refouler leurs sentiments. C’est une sorte de huis-clos étouffant, à trois heures de route de la bourgade la plus proche. Il y a peu de personnages (la mère, les frères, l’épouse du mort et leurs deux fillettes, le fils de Nathan, un vieil employé et deux backpackers anglais) et ils se révèlent lentement. Il y a peu d’actions et les distances entraînent un ralentissement, un étirement de bon nombre d’entre elles. J’ai trouvé ce roman bien prenant, remarquablement mené, et son côté minimaliste m’a fasciné alors que ne suis pas fan de contrées et climats désertiques. Une très, très belle découverte !
Commenter  J’apprécie          270
Sauvage

Après avoir eu le plaisir de découvrir la plume de l’auteur avec Canicule, j’avais hâte de la retrouver dans une intrigue prenant sa source dans les paysages australiens qu’elle décrit de manière très visuelle.



Sauvage, est dans la même veine que Canicule et l’auteur confirme son talent pour les intrigues bien construites avec des personnages aux personnalités bien travaillées. En arrière-plan, il y a toujours ces fabuleux paysages qu’elle affectionne et décrit de manière sublime. C’est tellement visuel, que l’on ne peut s’empêcher d’aller zieuter sur le net pour voir de belles photos…



L’environnement, toujours aussi « Sauvage » va servir de toile de fond à une intrigue bien très bien ficelée avec des personnages diablement construits. Une construction narrative en entonnoir, comme on peut les apprécier, permettant au suspense de monter crescendo.



Une alternance de deux intrigues en une, avec une autre en toile de fond, qui est là pour mettre en lumière l’hostilité de la région où tout se déroule.



La rivalité entre les personnages ne fait qu’accentuer le conflit sous-jacent et surtout fait émerger les jalousies qui vont indéniablement conduire à la violence latente. Une violence palpable, mais toujours maîtrisée. Cette violence qui trouve son écho dans les profondeurs de cette nature de plus en plus hostiles…



Plus les conflits et les jalousies sont exprimés, plus les paysages deviennent dangereux. Comme dans son premier livre, Jane Harper offre un parallèle saisissant entre ses personnages et la nature dans laquelle ils se trouvent. C’est un des points forts de l’auteur, qui dans chaque recoin de nature, trouve un point d’ancrage humain. Plus la colère monte plus les sons se font présents, la nature parle et gronde, hurle son mécontentement, comme ces femmes qui vont peu à peu exprimer leur haine…



La psychologie de ces femmes est extrêmement bien construite, les rendant difficiles à cerner par un lecteur qui sera à la fois touché et agacé par les comportements de chacune.



Une descente en enfer dans tous les sens du terme, puisqu’elles sont confrontées à la fois à la faim, la peur, à ces paysages magnifiques qui les enveloppent pour ne plus laisser respirer… Mais surtout à cette peur de l’autre, à cette découverte de l’autre qui devient plus hostile que la nature…



La nature en opposition avec la nature humaine… Pas tant que cela, puisqu’elles sont en osmose et vivent chacune au rythme de l’autre…



Malgré beaucoup de points positifs, j’ai trouvé que « Sauvage » était un cran en dessous de « Canicule » l’intrigue étant plus classique avec quelques passages plus lents, certainement dû au fait que l’alternance entre l’enquête et les jours qui précédent n’est pas toujours respectée, puisque certains chapitres nous permettent de mieux connaitre l’enquêteur emblématique de Jane Harper, mais « cassent » un peu le rythme de l’intrigue.



L’atmosphère est beaucoup moins oppressante que dans « Canicule » alors que l’auteur avait toutes les cartes en main. Elle a préféré se recentrer sur Aaron Falk que le lecteur apprend à mieux connaître.



Malgré tout, j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cette intrigue policière pourtant plus classique. J’espère que l’auteur, dans son prochain livre retrouvera cette puissance narrative dont elle le secret.



Je serais de toutes les façons au rendez-vous pour le prochain, Jane Harper étant une auteure dont j’apprécie la plume, la puissance de ses descriptions et surtout le parallèle qu’elle imagine entre l’Homme et la nature…



Je remercie les éditions Calmann-Lévy et NetGalley pour cette lecture.
Lien : https://julitlesmots.com/201..
Commenter  J’apprécie          260
Lost Man

Première rencontre pour moi avec Jane Harper, qui nous emmène dans le très dépaysant «outback» australien, alternance de plaines et de désert de poussière rouge où règne la canicule et où l'on élève des troupeaux de bétail, sur des terres dont les résidences sont à des centaines de kilomètres les unes des autres. Cameron, un bon père de famille, est trouvé mort dans le désert, de soif et de chaleur, à des dizaines de kilomètres de son véhicule abandonné. Pourquoi ce rancher aguerri aurait-il abandonné la sécurité de son véhicule climatisé sur cette terre sans pitié ? Ou encore...qui avait intérêt à la disparition de ce prospère propriétaire terrien ? L'autrice dévoile à petites doses l'histoire de cette famille et en particulier celle de Nathan, le frère aîné, accablé par les lourdes conséquences d'une erreur de jeunesse... Les apparences sont parfois trompeuses, cette histoire m'a emmenée ailleurs que là où je m'y attendais et me donne le goût de découvrir les autres romans de l'autrice !

Commenter  J’apprécie          240
Les Survivants

Quatrième « polar » publié en français de l’autrice australienne Jane Harper, Les Survivants garde la même construction que les précédents, Canicule, Sauvage et Lost Man : un bout d’Australie isolé, un meurtre non élucidé, des relations complexes entre les habitants, une vérité qui se fait peu à peu jour…



Ici, il est question du meurtre d’une jeune serveuse assurant un job d’été dans la petite ville balnéaire de Evelyn Bay en Tasmanie. Son corps a été retrouvé sur la plage, là où douze ans plus tôt avait été retrouvé le cartable d’une écolière, qui avait disparu un jour de grande tempête. Une tempête qui avait meurtri toute la communauté, puisque, outre des pertes matérielles, le frère aîné de Kieran et son associé étaient morts à bord de leur bateau en tentant de sauver Kieran piégé au pied de falaises par la marée et la violence de la mer. Depuis, Kieran est parti vivre à Sidney. Il vit avec la conscience d’avoir peut-être provoqué indirectement la mort de son frère. De retour au pays pour quelques jours de congé, avec sa femme Mia, originaire elle-aussi du coin, et leur bébé Audrey, Kieran est confronté au déménagement prochain de ses parents qui se préparent à quitter Evelyn Bay (son père est atteint d’Alzheimer). Le nouveau meurtre ramène Kieran aux moments difficiles qu’il a connu, aux commérages qui ont entouré le naufrage du bateau de son frère, à la disparition encore inexpliquée de la jeune Gabby, et à tout ce qu’il a pu vivre durant son adolescence avec ses amis Ash, Sean et Olivia, entre plongées sous-marines et exploration des grottes sous la falaise.



Le contexte global du récit est proche des livres précédents de Jane Harper : beaucoup d’interactions entre les personnages, de secrets dissimulés dans la communauté, de tension psychologique. La recherche du ou des coupables n’est pas l’enjeu majeur du livre. D’autant plus que l’intrigue est déroulée sur les pas de Kieran, qui n’est pas partie prenante à l’enquête de la police et qui ne prend que peu à peu conscience de la réalité des événements.



Les Survivants constitue à ce jour le moins incisif des romans de l’autrice australienne : la mise en place est longue, elle s’accompagne de la présentation de nombreux personnages, appelés à la fois par leurs prénoms et par leurs surnoms, l’explication du drame passé présent dans toutes les têtes n’intervient qu’après plus de cent pages, la partie sur la petite vie de famille Kieran – Mia - Audrey est parfois un peu lourde. L’ouvrage avance bien doucement avant de se réveiller peu avant la fin, assez décevante. Si vous ne connaissez pas encore Jane Harper tentez plutôt Canicule (The Dry), d’autant qu’une adaptation cinématographique en a été tirée récemment.
Commenter  J’apprécie          240
Canicule

J'avais entendu beaucoup de bien de ce bouquin... Et je comprends pourquoi. Un excellent thriller venu de l'Australie ! Harper nous dépeint une petite bourgade que la canicule m'épargne pas.... Terre aride, chaleur insupportable, l'eau qui se fait rare... les fermiers sont à cran. Tellement, qu'un des leurs décident de tuer sa femme et son fils, pour ensuite se mettre une balle dans la tête. Choc. Émoi. Mais est-ce vraiment cette fichue canicule qui est venu à bout des nerfs de Luke, l'amenant à commettre l'irréversible ? C'est ce qu'Aaron, son ami d'enfance, tentera de découvrir. Lui qui a quitté cette terre depuis des années, pour ne jamais y remettre les pieds... Le poids du passé. Il devra donc y faire face, puisque le père de Luke l'a convié aux funérailles par un simple mot : Luke a menti. Tu as menti. Je sais. Une histoire vieille de plusieurs années viendra se mêler au drame familial qui s'est joué... C'est bien ficelé, très bien ficelé même... Un livre captivant, qui vous pousse à toujours vouloir lire quelques pages de plus... question d'en savoir les tenants et aboutissants de cette histoire sordide. Une atmosphère pesante, comme le temps trop chaud par cette canicule. Des personnages très bien construits... Bref, j'ai tout aimé de ce bouquin...
Commenter  J’apprécie          240
Sauvage

L’auteure australienne Jane Harper reprend dans ce deuxième roman le personnage de Aaron Falk, flic de Melbourne, ayant grandi dans le bush. Pour autant, il n’est pas utile d’avoir lu Canicule au préalable pour apprécier cette nouvelle histoire.



Le sujet est assez simple : deux groupes de salariés, hommes et femmes, d’une société de conseil partent vivre un stage collectif en plein cœur des espaces vierges des monts Giralang. Objectif : une randonnée de quatre jours, trois nuits en autonomie. Rien de mieux pour souder un groupe parait-il… Sauf que le groupe des femmes n’arrive pas à l’heure prévue au rendez-vous final. Et quand elles y parviennent, une manque à l’appel. Disparue, engloutie par le bush. Que s’est-il passé ? Pourquoi ce moment de contact avec la nature a dérapé ?



Falk, et sa nouvelle partenaire Carmen, étaient en contact avec la femme disparue, une cadre de haut rang de cette société suspectée de blanchiment de fonds, qu’ils essayaient de retourner pour obtenir des documents compromettants. Est-ce là la raison qui a conduit à son absence ? Ses patrons sont-ils en cause ?



En alternant, chapitre après chapitre, le déroulé de la randonnée qui a mal tourné – avec les oppositions de caractères que la situation a généré – et les recherches de la police et l’enquête de Falk, Jane Harper déroule astucieusement sa pelote. Le lecteur est vite pris dans l’écheveau des relations complexes qui unissent ou opposent les personnages. La tension entre les randonneuses perdues croit à chaque chapitre.



Sauvage est une réussite dans le genre page-turner, même si l’enquête policière n’est pas l’atout majeur de ce polar très psychologique, qui reste au plus prés des personnages, de leur vécu et de leurs attentes.
Commenter  J’apprécie          241
Lost Man

Quel suspense !

Dans la chaleur de l'outback australien, une famille se retrouve endeuillée à la veille de Noël. Qu'est-il arrivé au cadet de la famille partie de sa ferme pour rejoindre le benjamin et retrouvé mort sur une tombe au bon milieu de nulle part ?

On sent le dénouement arrivé lorsque chaque personnage finit par craquer et percer la carapace du lourd passé que chacun traine sauf le coupable. Mais jusqu'à la fin la tension et le poids familial d'une famille brisée.

Ce 3e roman de l'autrice est aussi bien construit que les précédents. Je suis impatiente de découvrir son dernier roman.



J'ai lu l'édition de la loupe. C'est super les gros caractères. Ça repose les yeux.
Lien : https://leslecturesdecallie...
Commenter  J’apprécie          235
Canicule

Aaron Falk, policier, revient dans son village natal, en Australie rurale, pour l’enterrement de son ami d’enfance, Luke, qui s’est suicidé après avoir supprimé sa femme et son fils. Les grands-parents, au désespoir, ne peuvent se résoudre à la réalité et lui demande d’enquêter, au nom de la profonde amitié qui l’avait lié, enfant, à Luke et à sa famille. Mais au coeur de l’été australien qui use les âmes et les corps, qui brûle l’espoir, rien n’est vraiment simple d’autant que dans ce village, les habitants ont de la mémoire et beaucoup, beaucoup de haine…

Un très bon polar, à lire l’été pour plus de sensations fortes!
Commenter  J’apprécie          220
Canicule

Premier roman de Jane Harper où nous faisons la connaissance de son héros Aaron Falk , policier dans la brigade financière de Melbourne, mais l'ordre de lecture n'est pas essentiel car j'avais commencé par le suivant sans problème .



Il revient dans la localité de Kiewarra, où il a passé son enfance appelé par le père de son ami d'enfance Luke Hadler qui a été retrouvé mort après avoir tué sa femme et son fils de 6 ans. Monsieur Hadler père voudrait avoir la certitude que son fils n'était pas impliqué dans la mort d'une jeune fille, Ellie, vingt ans auparavant, une mort suspecte pour laquelle Aaron et son propre père ont été soupçonnés l'un et l'autre d'être à l'origine de la noyade d'Ellie et ont , pour cette raison , du quitter le pays .



Aaron Falk n'est pas le bienvenu dans le village, les habitants le tenant toujours pour le responsable de la disparition de la fille , ils ont la rancune tenace, excédés par cette canicule qui grille tout et les met à bout .



Avec le policier Raco, nouvellement nommé, ils vont tenter de comprendre ce qui a pu amener Luke à ce geste extrême : la sécheresse qui sévit depuis deux ans a mis tous les fermiers sur les genoux et Aaron explore la piste financière .



Les faits actuels sont entrecoupés par les souvenirs de l'époque de l'adolescence d'Aaron et de Luke et des circonstances de la mort d'Ellie .



La torpeur ralentit l'action du roman, effet voulu par l'auteur pour mieux nous faire ressentir toute la complexité de son personnage Aaron, tenté de repartir à Melbourne , rejeté de façon violente par tous ceux qu'il avait connu mais rivé dans ce lieu par la dette morale qu'il a contactée vis à vis des parents de Luke , et pour nous égarer sur les fausses pistes ...



Un excellent thriller !
Commenter  J’apprécie          225
Canicule





Très bonne lecture et découverte de cette autrice. J'ai beaucoup aimé le personnage principal, un deuxième tome existe et je le lirai sans faute !



Roman noir, psychologique, galerie de portraits, non-dits, secrets, ressentiments, beaucoup de thèmes sont abordés.

Aaron Falk est de retour dans sa petite ville d'origine de l'outback vingt ans après en avoir été chassé, retour motivé par un drame. Son meilleur ami a assassiné sa femme et leur fils avant de se donner la mort.

J'ai été tenu en haleine tout au long du roman, curieuse d'en apprendre plus sur les protagonistes, leur enfance et jeunesse, comprendre les origines de ces tragédies.

Suspense très bien dosé pour des révélations finales bluffantes. Je n'avais absolument rien vu venir et ai donc profité de ma lecture jusqu'au dernier chapitre.
Commenter  J’apprécie          210
Canicule

Excellente découverte avec ce polar se déroulant en Australie : en pleine canicule, la sécheresse frappe durement la petite ville de Kiewarra. Plus rien ne pousse et le bétail dépérit. Les fermiers, dont Luke Hadler, croulent sous les dettes. Est-ce cela qui l'a poussé à assassiner sa femme, son fils, puis à retourner l'arme contre lui? Mais alors pourquoi a-t-il épargné sa fille, encore un bébé?

Contacté par le père de Luke, Aaron Falk, son ami d'enfance et maintenant policier à Melbourne, revient au bercail pour les funérailles.

Une rencontre passionnante avec une communauté à l'esprit quelque peu étriqué, mélangeant le poids du passé et une enquête sur ces morts étranges.

Un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          210
Les Survivants

Kieran et sa compagne Mia reviennent dans leur village de Tasmanie avec leur bébé, les vacances ne s’annoncent pas très joyeuses car il viennent aider Verity, la mère de Kieran à préparer le déménagement, parce que le père est atteint de la maladie d’Alzheimer et qu’ils doivent quitter leur île pour un centre de soin. Ils sont partis depuis longtemps, entre autre car Kieran n’est pas très populaire dans sa région. Douze ans auparavant, une terrible tempête a ravagé l’île, il était alors un adolescent superficiel qui ne pensait qu’à s’amuser, malheureusement il avait donné rendez-vous à Olivia sa petite amie dans une grotte dont l’accès était interdit et surtout très dangereux à marée haute. Olivia a pu sortir sans encombre et sans que personne ne sache qu’elle se trouvait là, tandis que Kieran s’est retrouvé pris par la marée, Olivia a appelé les secours, en l’occurrence Finn le frère de Kieran et un de ses amis qui ont pris la mer en pleine tempête pour le sauver et se sont noyés. Kieran s’en est sorti, mais depuis, sa famille et une grande partie des habitants le tiennent pour responsable de la catastrophe. Son père estime qu’il avait l’âge de comprendre qu’il ne fallait pas aller dans les grottes par mauvais temps et lui en veut particulièrement. Une jeune fille de douze ans a disparu le jour de la tempête et on n’a jamais retrouvé son corps, seulement son sac à dos rejeté par la mer. Kieran et Mia arrivent donc dans cette ambiance sympathique, ils retrouvent des amis de l’époque sur la plage et font connaissance de Bronte, colocataire d’Olivia et serveuse saisonnière au restaurant du village. Le lendemain matin, on retrouve son corps sur la plage. Chris Renn le policier local et une inspectrice venue de Hobart mènent l’enquête. Chris était un débutant à l’époque de la tempête, on se déchaîne sur le forum du village et les secrets remontent à la surface.



La nature et particulièrement la mer jouent un rôle important dans cette histoire, on y découvre une Australie bien loin des clichés, avec sa mer glaciale, qui pourtant ne décourage pas les habitants. Les paysages de la côte sont superbement décrits, tout comme la puissance de l’eau qui modèle la vie de la région. Le titre est celui d’une sculpture érigée près du lieu d’un naufrage en 1821, ils surveillent la mer et des plongeurs qui visitent l’épave, mais c’est surtout le statut des principaux personnages du roman. Ils ont survécu à la tempête qui a dévasté leur famille et leur vie, toutefois aucun n’arrivent à sortir de la culpabilité et du deuil, les deux grands thèmes de ce livre. Cet aspect est très bien traité et plutôt convaincant.



Ce qui n’est pas le cas de l’aspect polar à mon avis. On a l’impression que l’enquête patine, comme si ce meurtre ne servait qu’à faire ressortir d’un oubli relatif les évènements liés à la tempête, comme la disparition de Gaby. Il y a très peu d’action, le rythme est monotone et assez ennuyant. J’avais entendu le plus grand bien des polars de Jane Harper, mais j’avoue que le premier que je découvre me laisse un avis mitigé,comme Canicule est dans ma pal, je le lirai pour ne pas rester sur cette impression. J’ai eu le sentiment qu’il s’agit surtout d’un roman sur les secrets d’un village, les non-dits, le poids de la culpabilité et des deuils non faits. Le sujet est intéressant en soi, mais je m’attendais à un vrai polar et dans ce sens c’est plutôt une déception. Il faut dire que cette auteure a une grande réputation et que peut-être j’en attendais trop. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Calmann-Lévy pour cette découverte.



#Lessurvivants #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          211
Sauvage

On savait que le Bush était dangereux, imprévisible, vindicatif et menteur !



Oups, ce n’est pas du même Bush que l’on parle dans cette enquête au coeur du bush, certes, mais Australien !



C’est dangereux et imprévisible, mais on a affaire aux forces de la Nature et pas à l’ancien locataire de la White House. Ouf !



Enfin, p’t’être pas… La Nature peut être terrible elle aussi avec ceux qui s’égarent dans ses forêts, bois et broussailles denses.



Si on me propose 5 jours de randos pour un team-building, je me ferai porter pâle, garantit sur facture ! J’adore la rando, mais là, c’est à vous foutre la trouille de vous perdre. Surtout si vous faites partie de l’équipe des filles…



Si l’opus précédent « Canicule » m’avait mieux emballé (oui, la canicule nous emballe), c’était grâce à la description de tout ce qui faisait la ruralité ainsi que cette mentalité bien particulière des gens qui vivaient depuis des lustres dans trou du cul du cul de l’Australie où régnait une sécheresse canon depuis plus de deux ans.



Attention, la psychologie des personnages du deuxième tome est bien développée aussi, tout le monde est réaliste et l’auteur a su faire monter la pression avec des flash-back nous expliquant ce qui s’est passé dans le groupe des filles jusqu’à ce que l’une d’elle disparaisse. Alice Russell où t’es ?



Niveau tension, ça monte crescendo et c’est là sans doute que le bât a blessé, ou plutôt, le sac à dos… Le début est peut-être un peu trop long à se mettre en place et ça manquait de piment, de sel. J’ai trouvé nos deux agents fédéraux assez mous du genou.



Aaron Falk, tu m’avais habitué à plus de présence et tes introspections donnaient l’impression de tourner en rond, comme un chien après sa queue. Faudra un peu se reprendre, mon loulou !



Si le départ était un peu piano piano, après, le tempo a augmenté, mes pulsations cardiaques aussi, mes neurones fumaient (mais n’ont rien produit d’intéressant) car j’essayais de deviner ce qui avait pu se passer dans ce foutu bush entre ces filles…



Peine perdue, je ne l’aurais pas trouvé, la solution. C’est comme ce maudit sentier que l’équipe des filles a loupé, après, tu tâtonnes à tâtons et tu perds ton chemin dans ce bordel d’arbres et puis, on s’énerve… Restons calme, les filles, on va s’en sortir… Même sans eau, même sans bouffe, même avec des ampoules aux pieds… Maman, je veux rentrer !



Prenez une boussole pour lire ce roman car l’auteur a l’art et la manière de brouiller les pistes avec la psychologie de ses personnages, de nous mener sur des sentiers tortueux, de le faire exprès de nous mener en bateau et de nous opposer à une Nature qui a tout d’hostile, surtout qu’on ne sait pas ce qui rôde là autour…



Même si l’atmosphère était moins oppressante que dans "Canicule", même si le départ était un peu lent, notre agent Falk un peu largué, après avoir un peu ramé sur le départ, j’ai vite pris une allure de marche rapide pour avancer dans ces bois et savoir ce qu’il était advenu d'Alice Russel avant de me retrouver aux prises avec 5 femmes qui devenaient de plus en plus agressives au fur et à mesure que l’auteur s’amusait à les perdre dans le bush.



Si l’Homme est un loup pour l’Homme, la Nature peut-être elle aussi impitoyable (pire que ♫ Dallaassss) et se refermer sur ceux qui pensaient la maîtriser. En tout cas, l’auteur a su la mettre magnifiquement en avant, cette Nature, au point d’en faire un personnage important dans son récit.



J’espère retrouver tout le plaisir du premier tome dans le troisième mais malgré cette absence dans ce tome 2, le plaisir de lecture était tout de même au rendez-vous.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          210
Canicule

Un coin d'Australie rude et indélicat, ravagé par la canicule et la sécheresse, mais aussi par des décennies de secrets, de petites haines, de violences et d'intolérances ordinaires. Aaron Falk y revient car un massacre a eu lieu, son ami d'enfance peut-il en être responsable ? L'occasion de replonger dans leur enfance et leur adolescence, marquée par la disparition de leur amie Ellie.

Tombée par hasard sur ce roman et cette auteure, j'ai beaucoup aimé l'ambiance, l'écriture, l'alternance entre les deux époques, les personnages, le ton... Bon rythme également, situations crédibles, bref, un très bon thriller des grands espaces.
Commenter  J’apprécie          212
Sauvage

Au bout de combien de temps abandonne t'on tout sens de la courtoisie pour se retrouver sur le chemin de la sauvagerie ... Parfois , cela arrive plus vite que ce que l'on pourrait imaginer et chacun se dit : non pas moi , mais devant la conjonction d'avoir perdu son chemin, de ne plus avoir d'eau et de provisions, d'être trempé sans pouvoir se réchauffer, allez savoir ...



Voilà un excellent thriller, très bien construit par Jane Harper , sans doute m'a t'il manqué quelques éléments préliminaires , mais ce n'est pas gênant , ce roman étant le second après Canicule avec le même héros, Aaron Falk ( ce nom ne vous rappelle t'il pas quelqu'un , drôle de hasard , non, à temps de distance ? )

Une randonnée , de type challenge , sur plusieurs jours est organisée dans le bush australien en hiver par le patron d'une entreprise familiale avec une équipe de cinq hommes dont lui-même et une équipe de cinq femmes, dont sa sœur Jill . Chaque équipe prend un chemin différent et doit se retrouver au bout . Or pendant cette randonnée, une des femmes , Alice disparait .

Plusieurs pistes pour expliquer cette disparition sont mises en avant par l'auteur : cet endroit a été le terrain d'action vingt ans auparavant d'un criminel et même si ce dernier est sous les verrous, son fils pourrait être revenu sur les lieux. Falk le policier et Carmen , son binome enquêtent sur des agissements louches de cette même entreprise et Alice est leur indic , des photos compromettantes impliquent les enfants des uns et des autres , sans oublier la nature sauvage et particulièrement peu accueillante du bush en plein hiver .

L'intrigue avance , angoissante avec , entre chaque chapitre, la narration au jour le jour de ce qui s'est réellement passé jusqu'au dénouement surprenant .



Qui est le plus sauvage ? Je vous conseille vivement de le découvrir avec ce roman , quant à moi, je vais me procurer de ce pas , le précédent !

Je remercie vivement Masse Critique et les Editions Calmann Levy pour cet excellent moment de lecture .
Commenter  J’apprécie          210
Canicule

"Canicule"… le genre de mot qui me donne envie de me lâcher et de faire des rimes peu catholiques, je vous le dis !



Le bush australien… Nom de Zeus, j'avais pourtant juré que je n'y remettrais plus les pieds car trop dangereux. Et j'y suis retournée…



Niveau page turner, ça le fait, car une fois entamé, je n'avais qu'une envie : arriver à la fin pour savoir ce qui avait bien pu se passer dans la ferme de Luke Hadler !



Imaginez la scène : vous êtes un livreur, vous finissez votre tournée par une livraison chez les Hadler et bardaf, vous finissez par vomir dans le bas-côté après avoir vu la corps de la maîtresse maison gisant dans une marre de sang, les mouches bourdonnantes autour de son corps froid, malgré les 40° à l'ombre.



Au premier, Billy, le gamin, mort lui aussi… Et le père ? Suicidé dans son pick-up d'une balle dans la bouche. Affaire simple et affaire classée ?? Pas si simple car pour les parents de Luke, admettre que leur fils a massacré sa famille n'est pas évident à avaler.



S'il y a une chose que j'ai adoré dans ce roman, c'est la description de tout ce qui fait la ruralité ainsi que la mentalité des gens qui vivent depuis des lustres à Kiewarra, trou paumé où règne une sécheresse canon depuis plus de deux ans.



Pas une seule goutte de pluie depuis 24 mois ! Les cultures crèvent, les bêtes aussi, les gens sont à sec, les fermiers n'ayant plus d'argent ne font plus tourner les commerces qui crèvent à leur tour… Un cercle vicieux qui est dépeint avec une exactitude qui fait fi des fioritures.



Le bush est sec, l'écriture aussi, elle ne s'embarrasse pas de chichis et le scénario est aussi précis qu'une opération chirurgicale. le tout étant réaliste, que ce soit les personnages, leur comportement débile, les dialogues et je tire mon chapeau à la scène d'introduction ! Magnifique, si j'ose dire, vu le sujet traité et décrit.



Pas le temps de savourer une bière au pub, les gars, car personne ne vous laissera la boire en paix !



Notre pauvre Aaron Falk, flic à Melbourne et revenu pour les obsèques de Luke, son pote d'enfance, traine derrière lui des ragots, de la médisance et de la suspicion : on l'accuse d'être le responsable de la mort de Ellie Deacon, survenue il y a 20 ans.



Et tout le monde le pense responsable et si ce n'est pas lui, alors c'est son père !



Tout est dépeint avec justesse et réalisme, dans ce roman : l'esprit de clocher, les petits esprits étriqués, les gens qui complotent dans votre dos, vos amis qui vous tournent le dos dès que la suspicion s'installe, le père de la fille qui monte tout le monde contre vous car il règne en maître, tel un seigneur sur ces terres ingrates où tous les fermiers lui doivent quelque chose.



Deux enquêtes : une contemporaine avec Luke qui aurait massacré sa famille avant de se suicider et le mystère de la mort d'Ellie, retrouvée noyée il y a 20 ans, dont Aaron voudrait bien laver son nom et celui de son père, eux qui ont dû fuir cette petite ville où tout le monde leur était devenu hostile.



Des flash-back afin de tout nous expliquer, mais petit à petit, sans brûler les étapes, car tout ce pays pourrait bien s'embraser, au propre comme au figuré.



Des personnages attachants, tels Aaron Falk et le policier Raco, qui enquêtent tout les deux, et ce n'est pas facile lorsque la populace vous est hostile; Gretchen, une ancienne amie d'Aaron, la seule qui ne lui soit pas hostile, le directeur d'école, un type qui n'accable par Aaron et qui lui tend la main.



Des personnages mystérieux tels Luke Hadler qui n'aimait que lui, ou carrément salopard, tel Mal Deacon, le père d'Ellie et son neveu, Don.



Des fausses pistes, des nuits blanches, des heures passées sous la chaleur accablante du soleil… du suspense savamment dosé, des mystères, des coups tordus, bref, un putain de roman qu'on dévore à toute berzingue tant on veut savoir si oui ou non Luke est coupable et si non, qui a fait ça alors ?



Un roman noir rural mené de main de maître, où rien n'est laissé au hasard. Un roman noir où règne une chaleur oppressante et une population aussi.



Des gens qui, telle une meute assoiffée de sang, regardent ce pauvre Aaron Falk mener son enquête en n'attendant qu'une chose : qu'il trébuche pour se ruer dessus et sonner l'hallali.



Un excellent roman qui m'a fait passer quelques heures angoissantes à cause de son suspense et de son réalisme.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          213
Lost Man

L'Outback australien est un territoire désertique (chaque voisin est séparé par un minimum de trois heures de route), immense (grand comme les deux tiers de l'Europe) et sacrément hostile (serpents mortels, chaleur infernale…). L'espérance de vie, en cas d'errance pédestre, n'y dépasse pas une poignée d'heures.

Cameron Bright est un natif du coin, aguerri à la survie dans ce milieu inamical. Son véhicule est en excellent état de marche et contient des réserves de vivres et d'eau pour subvenir plusieurs jours. Et, surtout, il connaît LA règle élémentaire à suivre en cas de panne : ne JAMAIS s'éloigner de son véhicule.

Pourtant, il est retrouvé mort, déshydraté, paumé en plein désert à 9 kms de son 4X4. Qu'est-ce qui a pu le pousser à abandonner ce dernier ? Pourrait-il s'agir d'un suicide ?

C'est le choc pour sa famille (Nathan et Bub, ses deux frères ; Ilse, sa femme ; Sophie et Lo, ses deux filles ; Liz, sa mère ; Harry, son beau-père ; Xander, son neveu et fils de Nathan), pour le couple de routards qui travaille actuellement à la ferme familiale ainsi que pour la petite communauté de Balamara dont il était un membre apprécié.

Nathan abandonne sa vie de solitaire reclus pour rejoindre le reste de la famille et préparer les funérailles de son frère. Mais les zones d'ombres entourant ce décès vont l'amener à se poser des questions et à remuer de terribles secrets de famille.

L'Outback australien, magnifique et angoissant, constitue une trame de fond exceptionnelle pour ce thriller ethno-psychologique lent et brillant, avec une histoire familiale prenante aux personnages fouillés. « Lost man » est le troisième roman de Jane Harper, après les succès de « Canicule » et de « Sauvage ». Une très belle découverte que cet auteure, dont je vais de ce pas glisser les deux premiers romans dans ma pile à lire.
Commenter  J’apprécie          201




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jane Harper (1351)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}