Jane Harper

Retour des enquêtes de Falk. Immersion plus importante dans l'espace sauvage Australien que dans le roman précédent.

Le travail en entreprise est déjà une jungle où il faut jouer des coudes pour survivre. La question de survie est d'autant plus forte quand le personnel de l' entreprise est lâché en plein bush avec le minimum nécessaire et un climat à affronter.

Sur fond de blanchissement d'argent Falk et sa partenaire enquêtent sur la disparition d'une des employés en plein bush.

L'alternance enquête et récit du séjour dans le bush nourrit le suspense.

Une belle enquête à suivre.

Canicule et sécheresse à Kiewarra , petite ville du sud est de l’Australie,. Tout le monde se connaît dans Kiewarra Une famille entière est massacrée. Pour tout le monde, c’est le père, Luke, qui a tué sa femme et son fils avant de se suicider.Histoire classée , même par la police

Aaron Falk, policier à Melbourne, est originaire de Kiewarra. Quand il reçoit l’étrange message : « Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles » . Falk va revenir dans sa ville de naissance. Le passé , une noyade étrange, l'obligation de fuir precipitamment Kiewarra pour Melbourne après le drame. Le temps a passé , les souvenirs les secrets sont toujours là. Falk n'est pas le bienvenu mais pourquoi?

Double enquête pour deux crimes qui n'en sont pas : une noyade accidentelle il y a vingt ans et un drame familial classique, le père qui dérape tue sa famille et se suicide. Mais ce n'est pas si simple

L'ambiance est pesante. Dans les fermes le bétail meurt, la faillite est proche et le désespoir aussi.

Le rythme est lent, on passe alternativement de l’enquête actuelle aux événements passés. Pour simplifier la lecture, l’auteur utilise l’écriture normale pour décrire le présent et une écriture en italique pour le passé.

Bonne idée.Tout cela donne un polar rudement bien ficelé pour un premier roman . Ambiance Australie profonde ( un petit clin d'oeil à Kenneth Cook).Un bon moment de lecture en attendant une probable adaptation cinématographique;

Jane Harper nous donne à découvrir une nouvelle région de l'Australie. Après la chaleur et l'outback ici on découvre la Tasmanie, son bord de mer et sa façade rocheuse qui cache multiples grottes dans la petite ville d'Evelyn Bay.



La grosse saison se finit, les habitants regardent les touristes partirent et le corps d'une étudiante, serveuse en ville est retrouvé sur la plage. Qui l'a tuée ?



Ce fait divers replonge la commune dans le drame de la tempête douze ans plus tôt qui a signé la mort de deux jeunes marins, enfants de la ville et la disparition d'une jeune adolescente.



Aujourd'hui la bande de copains qui a grandi, tente de comprendre ce qui a pu arriver à la jeune étudiante venue à Evelyn Bay. Les vieilles rancœurs, les mensonges refont surface.



Jane Harper nous propose un roman policier bien rythmé avec un décor à la fois accueillant et sauvage. Le présent et le passé se mêlent, entre souvenirs et rumeurs.

L'autrice parle de la maladie d'Alzeimer à travers du père de Kieran et les difficultés des familles des malades.



Amour, mensonge, trahison, l'enquête est pleine de rebondissements et de mystères.

Alors que « Canicule » le remarqué premier roman de Jane Harper trainait encore dans ma pile à lire, j’ai découvert l’autrice grâce à « Lost Man ». J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre, qui m’a enthousiasmé par son ambiance et son scénario.



Cette fois-ci, changement de décor. On quitte le soleil et le désert de l’Outback australien pour la mer et les falaises de la Tasmanie. Bien que l’environnement soit radicalement différent, les ingrédients restent les mêmes. Dans un coin isolé du monde, l’autrice met une communauté face à des secrets enfouis. Suite à une nouvelle tragédie, une famille, des amis et des voisins se retrouvent à chercher des coupables parmi leurs membres. Pour ce faire, ils déterrent les vieux souvenirs et commencent à se suspecter les uns les autres. Les tensions entre les personnages se multiplient au fil de l’enquête. Les côtés les plus obscurs de l’être humain apparaissent dans ces situations et tout le monde devient suspect.



Comme dans chacun des livres de l’autrice, la nature est aussi au cœur de l’histoire. Elle joue un rôle important dans les drames. Par leur instabilité et leur force, la mer, le vent, sont des variables qui participent aussi au mystère.



L’action n’est pas le point fort de cette aventure. Naviguant entre passé et présent, le récit s’attarde plutôt sur les protagonistes afin que le lecteur s’imprègne de leurs personnalités et essaye de trouver les solutions de l’énigme. Le suspense repose sur l’ambiance et la complexité des personnages.



Jane Harper s’éclate toujours en huis clos. C’est une atmosphère propice dans laquelle elle peut exercer son talent de créatrice d’intrigues humaines. « Les survivants » est une nouvelle preuve de sa maîtrise du thriller psychologique, qui nous embarque dans ses filets et qui ne nous lâche pas jusqu’à la fin !
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Un cadavre en plein outback australien ! La ou règne une chaleur épouvantable ! Ce cadavre, un touriste ? Non ! Un homme du pays ? Oui ! Cameron Bright, un homme ayant toujours vecu ici ! Alors meurtre ou suicide ? Car les gens de la bas savent bien qu'on ne s'éloigne pas de son véhicule et encore moins sans eau !



Je ne connaissais pas du tout l'auteure ! Quelle belle découverte !



Je suis plutôt habituée au roman ou le climat est plutôt pluie/neige/verglas ! Alors autant vous dire que sur le moment j'étais un peu sceptique ! Un climat chaud ou les suspects sont rares ! Et bien ! Quelle maîtrise de Jane Harper !

Je suis rentrée direct, sans aucun soucis dans ce roman. J'ai découvert une autre façon de vivre, des paysages extraordinaire, les descriptions sont vraiment détaillées !



L'écriture est fluide, mais alors c'est sur que niveau tension c'est pas dans ce roman qu'il faut ce plonger ! Ici tout est psychologique, des secrets de famille, des gens au passé agité, des drames, des secrets...

Nous découvrons peu à peu ce que chaque personnage à vécu et cela nous donne des suspects en plus, ou alors Cameron avait peut être des raisons de vouloir en finir ?



En tout cas une chose est sûre, je vais me procurer les deux autres romans ! Hâte de repartir en Australie !

L’Outback australien, ses étendues sauvages à perte de vue, son climat extrême, ses terres arides.



Des hommes et des femmes du même sang ou apparentés, propriétaires d’une partie de ces territoires.



Un corps, perdu dans cette immensité. Mort (presque) au milieu de nulle part, sans explication sur ses derniers gestes avant de rendre l’âme. Frère, fils, mari.



Un grain de sable perdu dans l’infinité d’un pays peu hospitalier. Des relations interpersonnelles entre gens qui sont durs à la tâche et plutôt taiseux.



Voilà des ingrédients pour un roman noir qui pulse au rythme du pays. Car, même si les relations familiales, les secrets, les non-dits sont au cœur de l’histoire, le personnage principal est L’Australie.



Ce sont ces contrées qui dictent leurs lois, et imprègnent l’atmosphère du récit. Au-delà de l’intrigue, j’ai été étonné et hypnotisé par ce que peut produire cette nature sur elle-même et sur les hommes assez fous pour la côtoyer. Apprendre, par exemple, le processus incroyable des inondations de telles terres sèches, ne cesse encore de me stupéfier.



Mais c’est bien un roman et non un guide touristique. Un récit qui prend son temps, un huis-clos sans murs visibles, des relations bien moins claires qu’elle n’y paraissent, et un sentiment d’étouffement progressif.



Je l’ai trouvé un peu trop long, ce troisième roman de Jane Harper. Oh, rien de rédhibitoire, juste le sentiment diffus qu’il était sans doute possible de faire un peu plus court sans dénaturer l’histoire et les personnages.



Les personnages sont finement dessinés, tout autant que l’environnement. Sans aucune surenchère, sans artifice, l’auteure australienne raconte cette famille avec justesse. Et le mystère de ce mort est le sel qui relève le goût de cette intrigue qui se révèle énigmatique.



Lost man porte bien son nom, pour de multiples raisons. Jane Harper a une patte bien à elle pour raconter son pays fascinant, effrayant parfois, et ses histoires à ambiance, où le terme de thriller est presque un prétexte, même si l’histoire est bel et bien noire.
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Jane Harper avait fait une entrée remarquée dans le monde du thriller avec son premier roman « Canicule ». L’année de sa sortie, je lui avais fait dédicacer un exemplaire lors d’un salon. Présent depuis ce jour dans ma PAL, je n’ai jamais pris le temps de le lire. J’ai donc profité de ce nouveau roman pour enfin découvrir cette auteure.



Commencer cette histoire, c’est déjà plonger dans une atmosphère. Les évènements se déroulent dans une région éloignée, inhabitée et chaude. Les sensations liées à ce climat et à cette topographie sont parfaitement retranscrites. On ressent l’immensité du désert, le son du vide, la puissance du soleil, la moiteur de la sueur…Le dépaysement est total.



Au milieu de ce « nulle part », on entre au cœur d’une famille, dont la tranquillité du quotidien est mise à mal par un drame terrible. Devant l’inexplicable, cette petite communauté se met à douter de ses éléments. Les langues se délient dans cet univers pourtant taiseux et les secrets les mieux cachés refont alors surface. Tout est remis en cause à chaque nouvelle révélation. Un cycle de suspicion se met en marche dans lequel l’ensemble des membres du foyer devient suspect. Les personnages sont pleins de ressentiments et le moment des confrontations est arrivé. Le rythme est lent et la tension palpable.



Malgré l’étendue du décor, Jane Harper crée un huis-clos étouffant. Avec une écriture simple et efficace, elle nous passionne pour le destin de ces personnages tourmentés. L’intérêt de « Lost Man » tient autant à la recherche du coupable qu’à l’observation de cette famille qui déraille lorsque les masques tombent. J’ai aimé ce jeu malsain des non-dits qui bouillonne comme une marmite avant d’exploser. Le résultat est aussi oppressant que stressant ! Belle réussite et je prévois donc de récupérer mon retard sur les livres de Jane Harper.
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Après Canicule et Sauvage, voici la troisième enquête d’Aaron Falk. J’ai lu les deux premières mais je ne crois pas vous les avoir présentées. Pourtant j’avais eu un énorme coup de coeur pour Canicule qui m’a fait découvrir notre autrice australienne.

Alors cette fois, il faut absolument que je vous parle de Jane Harper et de son policier fétiche, attachant et intuitif , Aaron Falk. Aussi voici ma petite chronique.

Mais alors que nous raconte « Les oubliés de Marralee«

L’enquêteur fédéral Aaron Falk est en route pour une petite ville au cœur de la région viticole du sud de l’Australie pour le baptême du bébé d’un vieil ami. Mais le mystère le suit, même en vacances.

Ce week-end marque le premier anniversaire de la disparition de Kim Gillespie.

Il y a un an, lors d’un festival animé dans la ville par une chaude nuit de printemps, Kim a glissé en toute sécurité son bébé endormi dans sa poussette, puis a disparu dans la foule. Personne ne l’a vue depuis. Lorsque la fille aînée de Kim demande à toute personne ayant des informations sur sa mère disparue de se manifester, Falk et son ancien copain Greg Raco ne peuvent pas la laisser sans aide et il décident de s’intéresser à l’affaire.

Alors que Falk s’imprègne de la vie dans la vallée luxuriante, il est accueilli dans le cercle très uni des amis et des proches de Kim. Mais le groupe est peut-être plus fracturé qu’il n’y paraît. Entre l’ami le plus proche de Falk, la mère disparue, et une femme qui l’attire, de sombres questions persistent alors que des vérités d’il y a longtemps commencent à émerger. Qu’est-ce qui pousserait une mère à abandonner son enfant ? Qu’est-il arrivé à Kim Gillespie ?

Vous l’aurez compris nous somme là dans un polar d’atmosphère. Jane Harper nous entraine avec elle dans une petite ville d’Australie , au coeur de la vallée de Marralee. Dans une communauté, où tout le monde connais tout le monde ou du moins où on crois connaître ses amis et ses voisins.

Jane Harper nous conte donc ici la vie de cette petite communauté. Tous les gens des environs connaissaient la disparue et ont été touchés par l’affaire. Pourtant Falk découvre qu’un meurtre non élucidé s’est produit six ans plus tôt. A partir des versions de chaque habitant, il va mettre au jour des secrets enfouis.

Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est l’épaisseur des personnages. Notre autrice a ce don de savoir sonder les mystères personnels et intimes de chacun de ses protagonistes. Elle a cette capacité à créer des personnages pleinement étoffés à la psychologie complexe.

J’ai apprécié aussi que le paysage n’ai pas là juste pour faire exotique mais qu’au contraire il serve l’intrigue. Le décor fait lui aussi partie intégrante du drame qui se noue.

Bien sûr j’aime toujours autant l’écriture de notre auteure, j’aime qu’elle prenne son temps pour installer son histoire. J’aime cette façon qu’elle a à jouer avec les code du polar. Ainsi elle nous offre une intrigue dense, parfaitement agencée qui nous entraine vers un final qui m’a totalement séduite…

Et vous, alors, ne vous tarde-t-il pas de découvrir ou redécouvrir les enquêtes d’Aaron Falk ?

De mon coté un jour ces sûr, je viendrai vous présenter, dans « les livres oubliés de Ge », les deux premier romans de cette trilogie.

A suivre donc !
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Trois étoiles, un compromis entendu entre mon mari et moi pour ce roman policier australien souffrant à mon avis d'une écriture simpliste doublée d'une intrigue aux accents de déjà vu. Un polar, pour être crédible, se doit de respecter certaines règles de base quant au déroulement de l'histoire et celui-ci, permettant à un flic dédié aux fraudes fiscales à Melbourne de s'immiscer dans une enquête de triple meurtre familial, de surcroît à l'extérieur de sa juridiction, a miné considérablement son capital de vraisemblance. Cet accroc à la réalité m'a passablement dérangée et avant la moitié du roman, c'en était fait de mon intérêt. Peut-être avais-je trop d'attente? Ou peut-être qu'après avoir lu les polars d'Olivier Norek et la série Dark Secrets de Hjorth & Rosenfeldt, j'ai plutôt soif de véracité et de réalisme...

Un terrible meurtre à Kiewarra. Pourquoi Luke a tué sa femme et son fils et laissé son bébé en vie ?

Est-ce la sècheresse sans précédent qui touche ce trou perdu du bush australien, et rend fous les fermiers qui désespèrent de voir arriver la pluie?

Aaron Falk revient dans ce bled de son enfance pour assister à l'enterrement de son ami d'enfance et de sa famille, mais il n'est pas le bienvenu. Une vielle histoire de jeunesse lui colle à la peau, à raison ou à tort, va savoir.

On se retrouve au cœur de ce village qui bruisse de rumeurs, de secrets, et on pousse l'enquête avec falk et le policier local Raco.

Entre passé et présent, on va découvrir la vérité, malgré le mutisme de la région et des habitants du coin.

Avec une fin retentissante, on sort de ce roman d'ambiance noire avec le grande envie d'une bonne douche pour se rafraichir et se laver de cette ambiance étouffante.

Outback australien. Une chaleur étouffante, écrasante. Cameron est retrouvé mort de soif. Il était le milieu d’une fratrie. Il n’avait aucune raison de mourir, connaissant cette terre parfaitement, et étant toujours préparer à l’affronter… Que s’est-il donc produit. C’est ce que Harper nous propose de découvrir. Et de façon magistrale. L’autrice maîtrise à la perfection les atmosphères et les histoires de famille. Ce livre est dense, profond… Une petite merveille. Il ne faut cependant pas s’attendre à une enquête policière à proprement parlé… C’est plutôt en dénouant les fils de cette famille que nous connaîtrons le drame qui s’est joué. Deuxième roman de l’autre que je lis, et une deuxième lecture enchantée !!

Un roman qui allie une enquête de nos jours et un Cold Case vieux d'une vingtaine d'années

L'action se passe dans le bush australien : l'agent fédéral Aaron Falk revient sur les lieux de son enfance 20 ans plus tard. Son ami Luke aurait tué sa femme et son fils de six ans et aurait retourné l'arme contre lui.

Aidé par un jeune officier de police, Aaron va interroger les témoins : les voisins, une ancienne amie d'enfance, le médecin, le directeur de l'école.

Les chapitres alternent l'enquête sur ce drame domestique avec les souvenirs d'Aaron sur la mort d'une de ses amies d'enfance : accident, suicide, meurtre…?



Il s'agit d'un thriller assez prenant dans ce petit village qui connaît une sécheresse inédite depuis deux ans …. L'atmosphère est pesante tant physiquement avec ses 50° à l'ombre que psychologiquement au niveau des tensions entre les personnages (chacun a un secret à cacher)

Un roman en plein bush australien. Il manque un peu d'éléments de décor pour se sentir réellement en Australie. Quelques grosses araignées, des références éparses à la nature et énormément de chasses aux lapins envahisseurs mais on ne se sent pas complètement en Australie. Ce qui fait perdre la dernière étoile.

Sinon enquête, personnages histoire tout m'a plu dans ce roman.

Une double enquête, un double mystère. Qui a tué la famille Hadler ? Qui a tué la jeune Émilie il y a 20 ans ? Suicides ? Actes désespérés ? Meurtres ? le secret sur l'identité du responsable reste entier jusqu'à ce que Falk révèle le dénouement de son enquête.

Un bon polar, thriller pour l'effroi des massacres mais pas dans l'écriture.

J'ai passé un bon moment de lecture

« On ne devrait jamais sous-estimer ce que les gens sont capables de faire pour leur enfant. »



Certaines entreprises familiales sont spécialisées dans la limonade, d'autres dans la menuiserie... Chez les Bailey, on est plutôt dans l'expertise-comptable, les "petites" magouilles incluses. Alors quand la police commence à fourrer son nez dans les dossiers, rien ne va plus. Afin de rétablir les liens entre les différents employés, l'entreprise décide d'organiser un petit séjour de randonnée dans la forêt, avec entre autres Beth l'archiviste, Bree l'assistante, la timide Lauren... Même les patrons, Daniel et Jill Bailey, s'y collent. Mais à la ligne d'arrivée, une personne manque à l'appel, et pas n'importe laquelle : Alice Russell, témoin-clé de l'affaire. Alors que la police, cette fois-ci impliquée pour de bon, organise des battues pour retrouver Alice saine et sauve, elle se rend vite compte que la randonnée a mal tourné : perte d'objets indispensables, pression psychologique et la fantomatique ombre d'un tueur en série planqué derrière les buissons...



Excusez mon résumé un peu longuet, mais il faut bien avouer qu'il y a énormément de choses à raconter sur ce bouquin !! Meurtre, manipulation, harcèlement, cyber-harcèlement, on ne s'ennuie décidément pas une seconde. Mon premier coup de coeur 2019 !



Cet été, sous les 45 degrés de l'été 2018, j'avais eu l'occasion de dévorer Canicule, précédent roman de Jane Harper. Je l'avais trouvé excellent bien qu'un peu brouillon par moments, ce que j'avais trouvé dommage (je vous mets ma critique en lien ci-dessous). Et bien, vous savez quoi ? Je ne sais pas si c'est parce que je me suis habitué au style d'écriture de Mme Harper, mais ici, pas du tout ! Au contraire, le style est très direct, ce qui m'a même un peu étonné au début du roman.



Ce qui n'empêche pas Jane Harper de rester fidèle à sa "marque de fabrique" : la nature. le titre anglais, « Force of Nature », est d'ailleurs assez évocateur. Là où le bush brûlant était le théâtre d'un triple meurtre dans Canicule, ici, le bush glacial est celui d'une "randonnée de la mort". Comme dirait The Sunday Times : « La nature incarne une puissance hostile et imprévisible, et l'idée de génie de Harper est d'en faire un révélateur implacable de la faiblesse humaine. » Je n'ai rien d'autre à ajouter tellement c'est un excellent résumé de l'oeuvre de Harper.



Bon, allez, je l'avoue, je me suis légèrement ennuyé vers le milieu du roman. La tension baisse un peu et on sent notre concentration flancher malgré elle. Mais Sauvage reste un excellent thriller, et Jane Harper une excellente auteure, qui est assurément à suivre. D'ailleurs, son nouveau roman, The Lost Man, est en ce moment même sur les étagères des librairies américaines. Et je meurs d'envie d'enfin pouvoir le dévorer en français !



Bonnes lectures =)



P.S : et voici ma critique de Canicule !
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Voilà un bon polar australien, à l’ambiance étouffante ; ambiance bien plus liée aux relations compliquées qu’entretiennent les habitants d’une petite bourgade du bush qu’à la température extérieure.

Aaron Falk a du quitter il y a vingt ans avec son père Kiewarra, injustement accusé d’avoir trempé dans la disparition d’une condisciple, avec laquelle il entretenait une relation sentimentale. Il est devenu flic à Melbourne. La mort de son meilleur copain de jeunesse, Luke Hadler, l’oblige à y revenir. Le coin souffre d’une canicule historique, la rivière est à sec, le bush peut s’enflammer à tout moment. Les agriculteurs sont endettés et leurs exploitations périclitent. Et Luke, éleveur, a pété les plombs, liquidant sa propre famille avant de se suicider. Aaron revient donc dans un contexte hostile. Pourtant, avec Racco, le chef du petit poste de police, ils mettent en doute la version du suicide. Les petits secrets et les inimités d’un monde d’éleveurs parfois violents ressortent.

Les critiques Babelio ne s’y trompaient pas, ce roman policier réussi dépayse. Les fausses pistes se succèdent, ralentissant un peu le rythme au milieu du livre, mais Harper maîtrise son ouvrage. Le final est amené sans grosses ficelles.

L’essentiel du roman tournant autour des relations passées et présentes entre les habitants de Kiawarra, son adaptation annoncée pour le cinéma s’annonce compliquée.

Le bush australien représente un lieu austère et désolé dans l’imaginaire européen. Il semble que cette idée toute faite repose sur une certaine réalité.

En tout cas, c’est bien ainsi que le décrit l’autrice australienne Jane Harper.

Et c’est bien comme ça que le ressent Aaron quand il revient dans sa ville natale alors qu’il est installé depuis 20 ans à Melbourne.

Il est là pour un enterrement, ses souvenirs le prennent à la gorge et il fait une chaleur épouvantable. Il ne compte pas rester longtemps… mais voilà… les circonstances l’amènent à collaborer officieusement avec la police locale.

C’est une intrigue très bien montée, des personnages hauts en couleur dont la psyché est développée sans lourdeur. Une partie de la narration est formée de retours en arrière, d’une façon très fluide et pertinente.

Bref, c’est un très bon polar, j’en redemande ! Je suis impatiente de découvrir la suite des aventures d’Aaron Falk.

Cameron est mort.

Lui le fils préféré, celui à qui tout réussi et qui est aimé de tous est mort.

Et il est mort de manière atroce, mort de soif loin de tout au milieu l'Outback.

Lui qui pourtant y avait grandi dans cet Outback, comment a t-il pu quitter sa voiture qu'il a laissé à des kilomètres de là sans emporter une seule goutte d'eau ?

C'est la question que se pose Nathan, son frère ainé, lui le maudit qui vivote tant bien que mal et d'ailleurs plutôt mal sur une ferme voisine de celle de ses parents dont Cameron avait quant à lui repris la gestion de façon très efficace.

Enfin être voisins dans l'Outback australien, ça veut dire être séparés de plusieurs centaines de kilomètres et de plusieurs heures de voiture, le seul lien entre ces fermes disséminées est la radio.

Nathan va donc retourner passer quelques jours dans la ferme qui l'a vu grandir, d'autant qu'il est avec Xander son fils qui vit maintenant à Brisbane avec sa mère, et qu'ils avaient de toute façon prévu d'y fêter Noël qui doit avoir lieu dans deux jours.

Mais le doute va s'insinuer dans l'esprit de Nathan, Cameron qui semblait avoir bien des soucis en tête depuis quelques semaines a-t-il réellement et délibérément décidé de se laisser mourir dans la poussière rouge du désert ?

L'auteure va peu à peu soulever le voile qui recouvre les non-dits de cette famille.

Un terrible et magistral huis-clos familial, avec toujours en toile de fond cet Outback impitoyable pour ceux qui osent s'y aventurer.

Encore un très bon thriller de Jane Harper où j’ai beaucoup apprécié le panel de personnages et le décor. On y retrouve Aaron Falck, précédemment découvert dans Canicule. Cela dit, il n’est pas du tout nécessaire d’avoir lu ce dernier avant de s’attaquer à Sauvage.

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L’histoire alterne entre le récit du challenge dans le bush, lors duquel Alice a disparu, et le récit des investigations actuelles sur sa disparition. Disparition accidentelle, meurtre ? Une construction qui entretient le suspense, d’autant plus que la demoiselle n’était pas particulièrement sympathique. Plusieurs personnages, plusieurs caractères, des accrochages, bref, une ambiance parfaite pour un thriller.

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Avec Jane Harper, pas de rythme survolté enchaînant les rebondissements, mais plutôt une intrigue posée et une tension qui s’insinue page après page. Que s’est-il réellement passé durant ce challenge ? Une question qui n’a de cesse de rendre le roman addictif, et je dois dire que jusqu’à la fin, je n’étais pas tout-à-fait certaine du dénouement.

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Une autrice que je suis avec plaisir depuis ma découverte de Canicule et qui fait partie de mes romancier·es préféré·es.

Tout m'a plu dans ce thriller dépaysant : le décor de bord de mer de la Tasmanie, la galerie de portraits des protagonistes, l'intrigue, basée grandement sur le passé et les souvenirs des personnages. Tout commence par le meurtre d'une jeune serveuse, trouvée sur la plage. Et cela rappelle bien des morts, survenues une dizaine d'années plus tôt...

Toujours aussi efficace Jane Harper, décidément j'aime beaucoup cette autrice !

Une histoire comme je les aime... Au cœur de l'outback australien, le corps sans vie de Cameron, fermier du coin, est retrouvé, desséché par le soleil. Il faut dire qu'il y fait chaud, sur ces terres hostiles, et les deux frères de Cameron vont tâcher de comprendre ce qui a bien pu se passer pour que leur frère se laisse avoir ainsi par la canicule...

On suit surtout le frère aîné, Nathan, dont on apprend peu à peu qu'il est devenu un paria, et pourquoi... Ses relations familiales sont complexes, entre son fils, son ex, sa belle-sœur, son frère cadet un peu simplet mais pas complètement, et l'ombre flottante d'un père violent...

Une enquête sans enquêteur, donc, puisque le poste de police est à plus de 100 bornes.

Au milieu de nulle part, cette famille va déterrer ses petits et grands secrets...

J'ai dévoré ce livre, littéralement happée par cette histoire et par l'ambiance, le décor, etc...

Coup de coeur !