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Critiques de Jane Harper (442)
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Sauvage

Coup de cœur pour ce thriller dévoré dans la nuit.



Quand vous aurez lu "Sauvage", je pense que vous réfléchirez à deux fois avant d'accepter un de ces fameux stages collectifs qui visent à resserrer les liens entre les salariés d'une même entreprise.



Le décor a de quoi faire rêver : le bush australien.



Le concept est simple: 2 groupes de salariés (5 hommes et 5 femmes) partent en randonnée pédestre dans les monts Giralang équipés de sacs à dos, de toiles de tentes, d'une boussole et d'une carte.

Objectif: partir d'un point A pour rejoindre un point B.

Une randonnée de 4 jours, trois nuits en autonomie.



Le jour du RDV, l'équipe des hommes est même en avance. Les femmes ont beaucoup de retard. Et lorsqu'elles arrivent, dans un état pitoyable, une femme , Alice Russel , manque à l'appel.



Que s'est-il passé? Accident dans cette nature sauvage? Une chute? s'est-elle perdue? A -t-elle été tuée?



Alice, cadre de l'entreprise, devait fournir des documents importants à l'agent fédéral Aaron Falk de la brigade financière.



J'ai beaucoup aimé la narration. Jane Harper alterne entre l'enquête d'Aaron et la randonnée proprement dite.



On sent bien monter la pression. On comprend comment dans le bush on peut vite perdre tous ses repères et partir en vrille.



Beaucoup de suspense, une histoire qui m'a tenue en haleine et à laquelle j'ai adhéré dès les premières lignes.











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Les Survivants

Keiran est revenu chez ses parents à Evelyn Bay qu’il a quitté, à la suite d’un drame douze ans plus tôt. Sa mère est plongée dans les cartons pour déménager, son père atteint d’une maladie d’Alzheimer, tente de donner un coup de main, mais il vaut mieux le tenir à distance car il pose un sachet de thé prévu pour la poubelle dans un carton contenant des pulls par exemple.



Il ne tenait pas trop à revenir, car un drame s’est produit, il y a douze ans, alors qu’il flirtait dans les grottes sur la plage, avec Olivia. Une tempête s’est levée, il s’en est sorti de justesse, mais deux personnes, son frère Finn et son ami y ont laissé leur vie, leur bateau s’est échoué tandis qu’ils essayaient de lui porter secours.



Finn était le fils préféré des parents, et on a bien fait comprendre à Keiran qu’il était responsable de leurs morts par son imprudence. Il a quitté la ville pour prendre de la distance et tenter de vivre avec sa culpabilité, repris des études et a épousé Mia, qui était ado à l’époque du drame. Ils viennent d’avoir une petite fille Ashley. Il sait très bien que ce retour ne va se passer au mieux, mais il faut bien s’occuper un peu du père.



Pendant cette tempête, une ado de quatorze ans, Gabby, l’amie de Mia a mystérieusement disparu, mais son sac à dos ayant été rejeté par la mer, les recherches se sont arrêtées là autrefois, ce que sa mère n’a jamais accepté, et cherche des réponses.



A peine Kieran a-t-il mis les pieds à Evelyn Bay, mal accueilli par les habitants de la communauté d’ailleurs, que Bronte, une jeune serveuse du bar-restaurant, le Surf & Turf, où tout le monde se retrouve, et colocataire d’Olivia, est retrouvée morte sur la plage. Tous les fantômes vont se réveiller, chacun suspectant l’autre, et le suspense grimpe en flèche.



La plage et les grottes (qui depuis sont interdites d’accès) sont sous la surveillance d’une immense sculpture « Les Survivants », érigée en mémoire des personnes qui ont été englouties lors du naufrage du Mary Minerva censée être visible en mer comme sur terre et tout le temps !



J’ai beaucoup aimé ce roman, qui renferme des non-dits, secrets de famille, des choses qu’on pense enfouies et qui ressurgissent avec ce nouveau meurtre. On découvre des personnages intéressants, tel Ash qui se désole de voir la maison de sa grand-mère et surtout son jardin qu’il avait mis du temps à aménager, qui appartient maintenant à un célèbre écrivain, lequel fait un nettoyage par le vide pour mieux se l’approprier, ou encore Sean et son entreprise de plongée sous-marine qui veille jalousement sur son neveu Liam, dont le père a disparu avec Finn lors de la tempête…



Une scène, en particulier, est touchante : la mère de Gabby jetant un sac à dos rempli de cailloux, du sommet de la falaise, à l’endroit où sa fille a été vue pour la dernière fois, pour voir s’il va être ramené vers la plage, comme est censé l’avoir fait le fameux sac il y a douze ans, à la recherche de la vérité qui lui a été volée, puisque l’enquête a été arrêtée. Peut-on s’arrêter d’espérer quand on ne retrouve jamais le corps de son enfant ?



Le décor est fabuleux bien-sûr, et j’ai eu tellement de plaisir à retrouver l’Australie, plus précisément, la Tasmanie, j’avais des images plein la tête en refermant ce roman bien ficelé.



Je suis tombée sous le charme de Jane Harper avec « Canicule », découvert grâce à Lydia, et depuis, chaque fois que je vois passer un nouveau roman, je fonce ; seul « Sauvage » m’a échappé par inadvertance, simplement parce que je ne l’ai pas vu lors de la parution ! mais je vais bientôt réparer cette erreur…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Levy qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume d’une auteure que j’apprécie particulièrement.
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Les Survivants

Un polar de l’autre bout du monde, un meurtre sur une plage de Tasmanie.



Cet événement tragique survient au moment où Kieran et sa femme Mia sont de retour dans la petite ville balnéaire d’Evelyn Bay d’où ils sont originaires. Ils sont venus aider la mère de Kieran qui prépare son déménagement à cause de l’état avancé de l’Alzheimer de son époux.



En parallèle, des chapitres racontent de douloureux événements survenus 12 ans plus tôt, où une grande tempête avait frappé la ville et emporté le frère de Kieran et son associé. Une jeune fille était également portée disparue.



Si son père perd la mémoire, Kieran, lui, se remémore les événements et est torturé par les remords. En plus du deuil, il ressent de la culpabilité et on apprendra peu à peu pourquoi.



Un polar qui commence lentement, mais accélère le tempo par la suite. Il parait qu’on peut traduire « page-turner » par « accrolivre » et c’est l’impression que j’ai eue, devenir accro jusqu’au dénouement.
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Canicule

Qu'est ce j'ai eu chaud en lisant ce roman. J'ai eu l'impression de sentir le souffle chaud sur ma peau, de griller sous un soleil de plomb. J'ai eu soif. J'ai senti mes lèvres se gercer.

Canicule est un roman que j'ai adoré. L'atmosphère et le décor sont tellement bien plantés, que j'avais l'impression de vivre à Kiewarra, une petite bourgade à 1h de Melbourne cernée de toute part par le bush australien. La canicule sévit. la sécheresse rend la vie des habitants et des animaux bien difficile. Le feu menace de prendre au moindre faux pas. Les animaux crèvent. Les gens n'ont plus d'argent. Les commerces ferment. La souffrance suinte de partout.

Est ce ce qui a poussé Luke Hadler, un fermier, à assassiner sa femme et son gosse puis à se tirer un coup de fusil dans la tête? Trop de dettes?

Les parents de Luke ne croient pas à la culpabilité de leur fils et réclament la présence d'Aaron Falk de toute urgence.

Aaron était l'ami d'enfance de Luke. Il a dû quitter Kiewarra en catastrophe 20 ans auparavant. Le moindre que l'on puisse dire c'est qu'il n' a aucune envie d'y remettre les pieds. Et on le comprend car l'accueil qu'il y reçoit est glacial malgré la canicule. Courageux, il accepte cependant de mener l'enquête (il est devenu policier) pour le père de Luke.

L'histoire est super bien menée. L'atmosphère bien retranscrite. Des personnages touchants. J'ai passé un très bon moment de lecture.

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Lost Man

Lost Man, troisième roman de l’australienne Jane Harper, mérite toujours aussi peu le qualificatif de roman policier. Certes, il y a un cadavre : celui de Cameron, « Cam », le deuxième d’une fratrie de trois éleveurs de bétail dans l’Outback australien. Certes, la mort de Cam est inexplicable : il connaissait le terrain comme sa poche, circulait dans un véhicule bien entretenu, avec des réserves d’eau suffisantes. Pourtant, il a été retrouvé mort, sans doute d’épuisement face à la chaleur qui règne dans ces parages vers Noël. 40 à 45°, un soleil de plomb, pas d’humidité, et la terre rouge qui colle aux vêtements. Et, surtout, pas un voisin ou un touriste à des dizaines de kilomètres. L’Outback, c’est vide et chaud la plus grande partie de l’année. Cam avait toujours vécu là, il en connaissait les dangers. Et il a pourtant été retrouvé à plus de six kilomètres de sa voiture prés d’une tombe datant du siècle dernier : celle du Stockman, à propos duquel se propagent plusieurs légendes locales.

Son frère Nathan, qui vit seul dans l’exploitation voisine, c’est à dire à plus de trois heures de voiture, tente de comprendre ce qui a pu se passer. Cam était il suicidaire ? Son caractère avait parait-il changé ? Qu’est-ce qui le perturbait ainsi ?

Avec son fils Xander qui l’accompagne pour un des très rares moments qu’ils passent ensemble, vu que l’enfant, devenu un grand ado, vit avec son ex-femme à Brisbane, Nathan rebaigne dans le contexte familial. Sa mère Liz, son deuxième frère Bub, rejeton tardif et peu fiable, et la femme de Cam, Ilse, un ancien amour de jeunesse de Nathan. S’y ajoutent l’employé-régisseur, les deux filles de Ilse, et le couple d’anglais engagé par Cam pour tenir la maison. Un micro-monde, isolé de tout.



Comme l’explique l’auteure, ces exploitations agricoles de l'Outback couvrent des dizaines de kilomètres carrés d’une terre plate, asséchée, où des bovins quasi-sauvages traquent de quoi manger. Quand vient la saison des pluies, l’eau ruisselle sur le sol et les fermes situées sur les quelques hauteurs deviennent des îles pendant plusieurs semaines. Dans l’Outback, l’isolement est le quotidien. Les fermiers ne vont que rarement à la ville voisine à des dizaines de kilomètres. L’infirmier du poste de secours doit tout savoir faire. Le policier local couvre un immense territoire. L’école se fait à distance. Les fermes vivent grâce des groupes électrogènes qu’on coupe la nuit par souci d’économie. Le désert. Le vide.



Jane Harper procède par petites touches. Elle explique le contexte singulier, puis la situation de chacun, avant d’attaquer ce qui fâche : les relations entre toutes ces personnes obligées de cohabiter. Le désert est leur horizon. C’est aussi une prison.



La psychologie des personnages devient primordiale. Ce qui est arrivé à Cam passe au second plan. Lost man est un roman. Pas un policier. Une remarquable description d’un monde à l’autre bout de la terre. Brillant.

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Canicule

J’ai beaucoup aimé ce polar que j’ai dévoré, canicule oblige: trente sept degrés chez moi, c’est quand même plus supportable que la sécheresse en Australie…

Décrivant de manière hyper réaliste le quotidien de ces fermiers accablés par la chaleur, qui voit leur bétail mourir, Jane Harper sait admirablement bien brouiller les pistes, alternant les morts actuels: Luke, sa femme et son fils avec une mort ancienne, celle d’Ellie, l’amie d’enfance d’Aaron et Luke.

S’agit-il du meurtre commis sur sa femme par Luke, sur fond de désespoir, qui finit par se suicider ensuite ou y a t-il eu un crime commis par une tierce personne? Étant donné le passé tumultueux de Luke toutes les spéculations sont permises…

J’aime bien ce style d’enquête alliant un meurtre en cours et un « cold case » et Jane Harper excelle à entretenir le suspense, faussant les pistes, sur fond de drame des fermiers, étranglés financièrement, certains voulant maintenir les autres sous leur emprise, sur fond d’alcoolisme…
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Canicule

Ma lecture du week-end m’a fait sortir de la grisaille hivernale du moment et m’a fait voyager dans le sud-est australien en pleine canicule. Autant vous dire que rien qu’avec ça, le dépaysement a été total. C’était aussi une première rencontre avec l’auteure Jane Harper, qui est de plus en plus populaire et je dois dire que j’ai été conquise par Canicule.



On fait la rencontre d’Aaron Falk qui revient dans le village de son enfance après que son meilleur ami Luke, ai tué sa femme et son fils avant de retourner l’arme contre lui. C’est en tout cas la version officielle mais les parents de Luke doute de la culpabilité de leur fils et lui demande de mener l’enquête officieusement. Mais Aaron n’est pas forcément le bienvenu et beaucoup de gens se montrent hostiles sur son passage.



Aaron est attachant tout comme Raco. A eux deux, ils forment une belle équipe d’enquêteurs. Luke, lui, est plus difficile à cerner et je ne sais toujours pas quoi penser de lui. Et puis gravite autour d’eux une ribambelle de personnages qui sont tous très bien dépeint par l’auteure. L’intrigue est très prenante et ce dès les premières pages et j’ai dévoré ce roman car je voulais connaitre le fin mot de l’histoire. L’auteure nous ballade et nous emmène sur une série de fausses pistes et bien sûr, je n’avais absolument pas suspecté la bonne personne.



Vous l’aurez compris j’ai adoré ce voyage au cœur du bush australien et au fils des pages, je me suis régalée avec cette histoire prenante et cette enquête très bien menée. Il me tarde maintenant de découvrir d’autres romans de l’auteure, notamment Sauvage pour retrouver Aaron.
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Canicule

" Lost man" m'avait beaucoup plu, ce premier roman de Jane Harper encore davantage!



Dans le bush australien qui subit depuis deux ans une sécheresse exceptionnelle, tout s'échauffe: la nature, les esprits, les rumeurs vengeresses...Car après les meurtres atroces de plusieurs membres de la même famille, attribuées au mari et père, sur un coup de folie, revoilà Aaron Falk, et il n'est pas le bienvenu. C'était l'ami d'enfance du présumé coupable, qui se serait ensuite suicidé.



Mais Falk cherche, aidé par le shérif local, d'autres pistes. Très dangereuse initiative... L'auteure rend à merveille l'ambiance survoltée , la tension extrême de cette petite ville isolée et qui périt économiquement, conséquence de la canicule. Et le passé douloureux ressurgit, lui aussi...



J'ai trouvé le personnage d'Aaron très intéressant:tourmenté par un fait de son adolescence traumatisant, il pensait avoir réussi à exorciser le passé en vivant à Melbourne, mais celui-ci le rattrape brutalement, à son retour. Il n'a alors qu'une obsession : trouver des réponses.



Ce n'est pas un livre d'actions mais plutôt d'observation méticuleuse des pensées, des mensonges de chacun, de révélations progressives. La part psychologique est au coeur de l'histoire. Entrez dans la fournaise, découvrez avec Aaron ce qui se cache sous les apparences, fouillez la complexe âme humaine. Vous ne le regretterez pas.
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Sauvage

Lost man fut assimilé à un WAOUH !

Sauvage n'est pas loin de lui voler l'onomatopée.



Il est de coutume, pour une boîte, d'effectuer moult activités dans le but de resserrer les liens entre employés.

Qui de son p'tit concours d'apnée dans les beïnes, de sa découverte du périph' en sens unique à l'aveugle ou de sa dégustation d'huile de foie de morue au beurre salé.

Pouf-pouf ce se-ra-un-trek-dans-l'bush.

M'oui...mais non.

Territoire hostile, conflits larvés entre pseudos collègues, je la sens pas cette sortie.

Et voilà ! Qu'est ce que je supputais pas une ligne plus haut !

Si les hommes, de leur côté, s'en tirent tous indemnes, du côté des femmes, Alice Russell manque à l'appel.

À charge, pour les agents Aaron et Carmen, de lever le voile sur ce guilleret séminaire qu'allait pas le rester bien longtemps.



Avec Jane Harper, en plus de déguster un récit particulièrement bien torché, on respire !

Grands espaces. Somptueux paysages de carte postale à perte de vue. Comme l'impression d'y être à moindre frais.

Certes, la nature n'est pas forcément une amie ne te voulant que du bien mais nous, bien calés sur le canap', au coin du poêle, on s'en fout. Le risque d'y laisser sa peau reste relativement minime. Gaffe, cependant, à l'étranglement sournois de bretzel, nous glisse facétieusement Bush 00.



Jane Harper sur peloche, ça aurait une sacrée gueule.

Car l'environnement, inamical de préférence, fait partie intégrante de ses récits. Enfin des deux à ma connaissance.

Outre le sentiment d'être systématiquement considéré comme un intrus par mère nature, merci pour l'accueil, l'interaction entre les divers protagonistes ne favorise que très rarement le sentiment d'évoluer au sein d'un climat apaisé où l'on se donnerait tous la main en chantant des cantiques sur la paix dans le monde et l'amour de son prochain.

Non.



Harper aura su parfaitement développer deux récits parallèles tout en y instaurant une charge émotionnelle analogue.

Trek virant au cauchemar et enquête au cordeau se partagent ainsi la vedette.

L'on en ressort avec le sentiment affirmé de vouloir furieusement refuser tout éventuelle sortie commune, entre collègues, à but non alcoolisé.

La nature peut s'avérer sauvage à l'insu de son plein gré.

L'humain tout autant lorsqu'il est poussé dans ses derniers retranchements.



L'Australie vient de se trouver une nouvelle pépite en matière de littérature.

Jane Harper est son nom.
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Canicule

Aaron Falk est maintenant policier de la finance à Melbourne où il a fait sa vie. Vingt ans plus tôt, par contre, il vivait à Kiewarra qu'il a dû quitter. Quand on dit quitter, c'est un grand mot. Son père et lui ont déguerpi vite fait, victimes de harcèlement suite à la mort d'une copine d'Aaron, Ellie, retrouvée noyée dans la rivière Kiewarra. Adolescent donc, Aaron fut pointé du doigt comme suspect potentiel pour la mort de la jeune Ellie, fille d'une espèce de boétien, intimidant tout le monde en ville.

Encore stigmatisé par les événements survenus il y a plus de vingt ans, Aaron n'est pas bien vu ni bienvenu dans la ville. On a la mémoire longue dans le outback.

Aaron revient, après vingt ans donc, pour les funérailles de son ami d'enfance, Luke, de sa femme et de son petit garçon, à la demande insistante du père de Luke. Luke aurait commis l'horrible. Un familicide. N'aurait eu la vie sauve que Charlotte, le petit bébé. Pour les parents de Luke, c'est insensé, impossible et on demande donc à Aaron de rester, d'enquêter sous le couvert, afin de comprendre, d'expliquer cette horreur, si un tel geste peut s'expliquer.

Ce qu'il fera. Et commence donc la recherche de la vérité, en fait, de deux vérités. Celle qui explique la mort de toute une petite famille et celle d'une adolescente il y a des années. Aaron, pris en otage par les secrets du passé, souffrira à revoir les lieux de son enfance, de son adolescence, les quelques amis qui lui restent...

L'Australie et ses climats si particuliers, et ici, ses terres ingrates sur lesquelles on s'acharne, cette chaleur moite, étouffante, ce soleil qui rend fou, ces fermiers qui peinent et perdent tout. Kiewarra souffre. Une sécheresse depuis deux ans, une rivière à sec, des terres dures comme le roc, du bétail qui meurt. C'est ce qui fait la particularité de Canicule. Cet univers surréaliste dans lequel est campé ce premier roman de Jane Harper. Un univers dans lequel je prends plaisir à me plonger.

PS. Il y a 3 titres avec le personnage d'Aaron Falk: Canicule, Sauvage (traduits en français) et Exiles.

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Lost Man

Outback, début d’été peu avant Noël, deux des frères Bright, Bub et Nathan se retrouvent près de la clôture de leurs ranchs, où le corps du troisième fils a été retrouvé, mort de soif et cuit par le soleil implacable de ce désert. Pourquoi était-il là ? Où était sa voiture ? Autant de questions que la famille et les autorités vont se poser, tout comme nous d’ailleurs. Et voilà je suis accrochée jusqu’à passer la nuit à lire sans interruption !



Cameron gérait le domaine familial où vivent sa femme et ses filles, sa mère, son jeune frère Bub et Harry, oncle par ancienneté dans le ranch. Nathan habite à trois heures de voiture et son fils en vacances restent séjourner dans le ranch et petit à petit Nathan revient sur sa vie, sur leurs vies, sur les silences, sur les interdits de cette famille, des habitants de la région et l’ambiance s’alourdit jusqu’à l’angoisse !



La poussière s’insinue dans nos pensées comme dans leurs vêtements et leurs poumons et nous fait imaginer peu de choses en regard de la réalité ! Que savons-nous de la vie dans de telles immensités inhospitalières ? De la solitude éprouvée ? De l’entraide obligatoire, des haines incontournables et de la violence invisible mais perceptible ?



Pas de gros événements, pas de grandes révélations, l’histoire se dévoile petit à petit comme on enlève un pansement en se disant que ça fera moins mal ! Et comme pour les autres romans de Jane Harper, avec peu elle fait beaucoup et bien. A chaque fois je finis épatée par une telle aisance à jouer de la psychologie. J’ai autant de remerciements pour la traduction, après tout je ne lis pas en VO et c’est via une autre personne que je suis touchée.



Challenge Plumes Féminines 2022

Challenge Mauvais Genre 2022

Challenge Pavés 2022

Pioche POLAR janvier 2022
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Canicule

Vingt ans qu'Aaron Falk n'a pas mis les pieds à Kiewarra. Depuis qu'avec son père il a quitté la ville, poursuivi par la vindicte du père d'Ellie. Il avait seize alors et il était soupçonné du meurtre de son amie. De l'eau a coulé sous les ponts et Aaron est désormais policier à Melbourne, spécialiste des affaires financières. Un drame l'a fait fuir, un drame le fait revenir. Luke, son ami d'enfance, presque un frère, vient de tuer sa femme et son fils avant de se suicider, ne laissant derrière lui que sa petite Charlotte, âgée de treize mois. Sans le mot du père de Luke, - ''Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles'' - il se serait épargné ce retour vu d'un mauvais œil par les gens du coin qui n'ont rien oublié du passé qu'il a voulu enterré. Mais le mot l'a intrigué. Ce terrible drame familial pourrait-il être lié à la mort d'Ellie ? En tout cas, la mère de Luke ne croit pas un instant à la thèse du double meurtre et du suicide, aussi demande-t-elle à Aaron de mener l'enquête.



Ambiance oppressante, étouffante, caniculaire pour ce polar qui nous emmène en Australie, aux confins de l'Outback. Une bourgade agricole, deux drames à vingt ans d'intervalles et un flic confronté à l'hostilité d'une population d'autant plus nerveuse qu'elle n'a pas vu une goutte de pluie depuis des mois.

Canicule est un polar classique avec une structure classique qui va du mystère jusqu'à sa résolution. Et pourtant, c'est aussi un roman envoûtant, un page-turner qu'on ne peut lâcher une minute, un roman d'ambiance qui nous plonge au cœur d'un bled paumé australien. Les difficultés de cette communauté perdue au bout du monde, son isolement, sa pauvreté, son combat contre une nature hostile, tout cela est parfaitement bien décrit et on se met dans la peau de ces gens bourrus qui scrutent le ciel avec, au ventre, la peur de tout perdre. Certains restent chaleureux, cordiaux, solidaires, d'autres lèchent leurs plaies et grognent. Perdu entre passé et présent, intrus parmi les siens, Aaron Flack est l'autre atout du roman. Un flic comme il y en a tant, abîmé par la vie, empêtré dans ses souvenirs, qui sans se l'avouer revient aussi dans sa ville pour tenter de faire la paix avec son passé. Accusé, calomnié, il va chercher la vérité malgré les menaces et les coups.

Rondement mené et addictif, ce polar est un vrai coup de cœur.
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Lost Man

Un homme est retrouvé mort, de soif. Il s’est traîné tout autour de la tombe du Stokeman, qui date de plus d’un siècle et on ne compte plus le nombre de légendes qui se racontent depuis des décennies à son sujet. En tout cas, notre homme a tenté de suivre la course du soleil, ou plutôt de l’ombre car en plein hiver en Australie, il fait plus de 45°.



On a retrouvé sa voiture, très loin, le coffre plein de boissons et de nourriture, il connaissait la région et savait qu’il ne fallait jamais s’éloigner sans emporter de l’eau avec soi.



Après vérification, il s’agit de Cameron Bright, le fils cadet de la famille, aimé de tout le monde, sympathique, rendant service etc. qui a repris la ferme et l’élevage à la mort du père.



Nathan, le fils aîné, a bien-sûr le profil du fils maudit. Il a épousé la fille d’un fermier voisin, qui lui a offert en cadeau de mariage une terre inculte sur laquelle il peine à survivre. Son mariage a capoté grâce aux manœuvres de son beau-père et après une dispute, il croise la route de celui-ci qui malade lui demande de l’aide.



Évidemment, sur le coup de la colère, Nathan ne s’arrête pas et quand, pris de remord, il fait demi-tour, quelqu’un s’est arrêté pour lui porter secours (comble de malchance, quand on sait le nombre de voitures qui circulent dans ce désert !). sa réputation est faite, c’est un voyou, désormais, il n’a plus le droit d’entrer en ville et personne ne l’aide jamais….



Le troisième fils, Bud, un peu attardé, aidait Cameron à gérer la propriété, en traînant les pieds car il rêve d’autre chose.



Nathan, qui accueillait pour les vacances son fils, Xander, est bien obligé d’aller rejoindre sa famille qu’il n’a pas vue depuis au moins deux ans.



Dans la famille, il y a aussi la mère, et la femme de Cameron, ainsi que leurs deux filles. Tout ce petit monde va se côtoyer et cela va faire des étincelles.



J’ai beaucoup aimé ce roman, qui ne se résume pas à une enquête policière, mais raconte l’histoire de l’Outback, l’histoire de cette famille, où les secrets sont lourds, bien enfouis, mais finiront pas sortir. La violence des lieux, des liens familiaux, sont très intéressants, et le pervers narcissique, violent n’est pas forcément celui qu’on croit.



Jane Harper entretient le suspense, et on s’attache de plus en plus aux protagonistes, on arpente cette terre rouge, aride, où il est difficile de faire pousser des cultures, où quand il pleut, une fois par an, les terres sont inondées et il ne faut pas avoir oublié de faire des réserves pour pouvoir tenir le coup.



Seul petit bémol: le résumé de l’éditeur dévoile trop de choses… mais la couverture est tellement belle qu’il faut se précipiter sur ce livre!



J’ai choisi ce roman, car j’ai beaucoup aimé le premier opus de Jane Harper : « Canicule » et j’ai retrouvé ce rythme particulier qui m’avait alors tenue en haleine ….



Je n’ai pas encore lu son deuxième livre, mais c’est prévu au programme.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Lévy qui m’ont permis de dévorer ce livre.



#LostMan #NetGalleyFrance
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Les oubliés de Marralee

J’aime Jane Harper. J’aime la façon qu’elle a de nous parler des petites communautés rurales, des gens qui les composent, des interactions et des relations interpersonnelles. J’aime ses personnages, étoffés, vrais, complexes, ambigus parfois mais toujours intéressants et séduisants.

L’action de ses romans c’est l’Australie. La grande. Et elle nous y promène. Les paysages et la composition de ceux-ci ne sont pas là que pour le plaisir des yeux. Ils sont partie prenante du récit, ils le font vivre et me le fait ressentir.

Les histoires de Jane Harper n’ont rien d’anecdotiques. Elles sont toujours bien ancrées dans ces communautés dynamiques, isolées mais toujours soudées; dans ces lieux sauvages, inhospitaliers parfois et ça me plaît, ça me parle.

Ici, j’ai retrouvé Aaron Falk, connu dans Canicule, qui se retrouve à Marralee dans la famille de son ami Greg Raco pour le baptême de son fils dont Falk est le parrain. Baptême qui a lieu en même temps que la Fête du Vin, fête gourmande, bacchanale s’il en est. Le vignoble de Charlie Raco reçoit toute la famille pour cette occasion.

Toutefois, la Fête du vin et le baptême seront teintés d’un très mauvais souvenir. Kim Gillespie, l’ex de Charlie Raco, mère de Zara et Zoé, maintenant épouse de Rohan, est disparue il y a pile un an lors de cette même fête du vin. Et à l’initiative de Zara, la grande fille de la disparue, il y aura cette année un appel à témoin.

Et c’est sans parler de la mort tragique de Dean, ami de la famille, il y a six ans déjà. Mort accidentelle, Dean happé par un chauffard jamais identifié et donc jamais retrouvé. Accident qui reste toujours dans les mémoires communes.

Bien sûr, Falk, durant cette semaine de vacances, sera mis à contribution afin de revisiter, revoir, repenser les éléments de l’enquête rassemblés, entre autres, par son ami Greg.

Jane Harper n’est pas pressée. Et le lecteur doit être patient. Elle a bien pris le temps, avec délicatesse et subtilité pour nous révéler les secrets de cette communauté, de ces gens, de ces amis.

On y résout une énigme oui mais c’est plus qu’un polar ou alors un polar teinté d’ambiance, d’analyse de comportements mais surtout un portrait de ce que sont les relations personnelles dans les petits milieux. Un portrait très tendre et très réussi, un récit achevé, bref une réussite.

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Canicule

Torride. Le premier roman très réussi de Jane Harper capte notre attention dès le départ, avec son personnage principal Aaron Falk, qui revient après plus de vingt ans dans son bled natal, Kiewarra.



Son retour, qui était au départ prévu pour quelques heures seulement - le temps d'assister à des funérailles - ne fait pas l'affaire des habitants du coin, car Falk avait déjà bien mauvaise réputation lorsqu'il est parti avec son père presqu'à la sauvette alors qu'il sortait tout juste de l'adolescence. Les langues n'ont jamais continué d'aller bon train à son sujet, les commérages s'étendant comme une traînée de poudre. Malgré un accueil des plus froids, celui-ci décidera pourtant de s'attarder plus longtemps que prévu car quelque chose cloche dans les événements récemment survenus. Il s'agit de son ami d'enfance, Luke Hadler, qu'il connaissait pourtant très bien et il décide de creuser l'affaire. Quelqu'un, quelque part, pour l'en dissuader, se met à le menacer en se servant de son passé, ce qui accroît le malaise et les soupçons d'Aaron.



Dans l'outback australien, on a chaud, on a soif, on crève, on souffre. On ressent tout le ressentiment entre les ruraux. L'auteure transmet parfaitement l'ambiance des lieux, du contexte d'un hameau où tout le monde se connaît, où on se fait salir sa réputation sans preuves et comment on fait pour vivre et grandir avec des colportages qui nous collent à la peau depuis tellement longtemps. Aaron Falk tient bien se défendre, faire toute la lumière et prouver à tous son innocence ! Un petit roman pas trop long, toujours accrocheur, qui nous fait voyager en Australie.



Un titre qui colle superbement à son climat et aux circonstances. À recommander !
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Les Survivants

Dans Lost man, l'outback, ses terres arides et mortelles, était un des personnages de l'histoire. Ici ce sont les longues plages de Tasmanie, sa mer agitée, qui tiennent le premier rôle.

Après 15 ans d'absence, Kieran est de retour dans sa ville natale avec Mia sa compagne et sa fille. Il y rejoint sa famille (une mère fatiguée par la démence de son père) et Olivia, Sean, Ash, ses amis de lycée. Il y retrouve surtout l'ambiance pesante de sa petite bourgade où on lui tient rigueur d'avoir provoqué la mort, du fait de son imprudence, de 2 membres émérites de la communauté.

Mais la vérité est-elle bien celle annoncée ?

Si vous aimez les romans de Jane Harper, vous serez forcément épaté par ce nouveau récit qui mêle habilement tension, non dits, secrets de famille et paysage sublimes (La nature y est vraiment dans tous ses états)

J'ai fini l'histoire ébahie (et essorée), avec l'envie furieuse d'aller en Australie et accessoirement, de manière plus prosaïque, celle de lire un autre roman de cette autrice épatante (j'ai encore Canicule dans ma PAL :-)

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Canicule

Un bon petit polar australien qui m'a permis de passer un agréable moment.

Un double meurtre suivi d'un suicide fait revenir un policier dans sa ville natale. Un retour qui est très moyennement apprécié car il fait remonter une vieille histoire, le meurtre non élucidé d'une jeune fille il y a bien des années qu'il connaissait très bien.

Ce roman, comme son titre l'indique, se déroule sous une chaleur écrasante, qui participe à sa façon à l'histoire. Elle exacerbe les tensions, dans cette petite ville les récoltes et les hommes souffrent, tout le monde se connaît.

Pour un premier roman, c'est bien réussi, le style m'a plu, quelques longueurs mais c'est un premier roman.

Une auteure à suivre, le deuxième roman qui vient de sortir me tente bien.
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Lost Man

J'ai dévoré avec grand plaisir ce huis clos magistral où un homme questionne son passé et sa famille après la mort de son frère, grand propriétaire terrien, retrouvé déshydraté dans l'Outback à proximité d'une tombe, au milieu de nulle part. Ce décès inexplicable va contraindre notre héros et son fils à retourner vivre quelques jours dans la ferme de son frère, pour préparer l'enterrement de ce dernier en compagnie de sa mère, sa belle-soeur, ses nièces, son plus jeune frère et quelques employés. Ce retour ne va pas se faire sans mal et va être source de découvertes pour Nathan, le tout dans une ambiance aride comme le désert...Un récit passionnant et sans temps mort, où les sentiments exacerbés des différents protagonistes sont parfaitement rendus (jalousie, peur, solitude...) et où l'Outback s’avère un personnage à part entière. Pas sûre d'avoir envie d'y vivre. Du grand roman noir.
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Canicule





Alerte incendie pour une petite bourgade au milieu du bush australien. Chaleur et poussière. Luke Hadler, un fermier plutôt apprécié par ses voisins, était-il désespéré au point de se suicider après avoir tué son épouse et son jeune fils ? Ses parents en doute, et Aaron Falk, son ami d’enfance devenu flic à Melbourne, décide de mener l’enquête.



Fouiller dans le passé ne se fera pas sans douleur. Un drame vieux de vingt ans n’attendait que cela pour refaire surface : une jeune fille retrouvée noyée, meurtre ou suicide, l’affaire ne fut jamais élucidée. Aaron Falk n’est vraiment pas le bienvenu dans la ville de son enfance.



Voyage au cœur de l’Australie rurale, loin des grandes métropoles, fermes immenses, petite communauté où tout le monde se connait depuis des générations. Rancœur, jalousie, raison du plus fort, heureusement quelques personnes bienveillantes réussissent à maintenir un équilibre bien fragile. Unité d’action, de temps et de lieu, la canicule qui fait bouillir les sentiments, Jane Harper tient bon son lecteur.



Du passé au présent, c’est l’histoire d’une petite ville sans espoir d’avenir, refermée sur elle-même qui devient le théâtre de ce polar étouffant.



Un très bon voyage au pays des kangourous et des opossums. « Canicule » est en cours d’adaptation pour le cinéma, avec David Fincher (vœu pieux) aux commandes, cela pourrait faire un sacré bon film.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Canicule

Polar australien de misère sociale et climatique.



Un policier de la brigade financière de Melbourne, Aaron Falk, retourne dans son patelin d’origine pour assister aux funérailles de son ancien copain. C’est particulièrement dramatique, puisque l’homme se serait enlevé la vie après avoir tué sa femme et son fils. Dans le village, on comprend la détresse du fermier, car la nature est implacable, la sécheresse dure depuis deux ans, les animaux meurent, de quoi devenir fou.



Lorsque la mère du meurtrier demande à Aaron de rester quelques jours pour vérifier les finances de son fils, le policier hésite, car il n’est pas bienvenu à Kiewarra. Il a dû fuir après la mort d’une jeune fille qui l’a il y a vingt ans. Il devra aussi tenter de dénouer les fils de son passé.



Un très bon polar, avec une intrigue complexe, une variété de personnages et surtout, le dépaysement du décor de l’Australie avec le paradoxe des grands espaces et l’étroitesse sociale d’un village isolé.

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