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Critiques de Jane Harper (442)
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Les Survivants

« Tout au bout, les trois statues en acier, grandeur nature, montaient la garde. Les Survivants. »

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L'intrigue se situant sur une île proche du continent australien, Les Survivants se présente comme un huis-clos. L'autrice prend le temps d'installer le cadre de son histoire, de présenter les personnages qui vont la composer et les liens qui les unissent. On apprend vite que cette île porte en elle une blessure qui ne cesse de saigner. Douze ans auparavant, une terrible tempête a emporté les deux propriétaires du Nautilus Blue, et engendré la disparition d'une adolescente.

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Trois pertes. Trois, comme les monumentales statues des Survivants du Mary Minerva qui se dressent au-dessus des vagues.

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Depuis cet évènement, la vie de chacun a profondément changé. Culpabilité, démence, solitude, tristesse, dépression… Autant de sentiments qui ont amené certains à fuir pour oublier.

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Aujourd'hui, la découverte du corps sans vie d'une étudiante sur la plage, va conduire à la libération des secrets qui, accumulés depuis tant d'années, sont devenus bien trop lourds à porter.

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J'ai été happée par l'ambiance installée par Jane Harper. J'ai entendu le bruit des vagues et le souffle du vent comme si j'y étais. J'ai ressenti beaucoup de compassion pour certains personnages, un peu moins pour d'autres, que j'ai trouvé plus distants mais tout aussi intéressants. Toujours est-il que le suspense est à son comble dans ce thriller véritablement passionnant et addictif. Un excellent moment de lecture !

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Me voici une nouvelle fois conquise par la plume de Jane Harper, que j'avais découverte dans l'inoubliable Canicule.

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Ma chronique complète est sur le blog.
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Canicule

« Canicule », un livre bien rouge, bien chaud vous pensez ? Eh bien non… en fait si !



« NON » car de canicule il n’en est que très peu question. Un peu au début du roman, un peu à la fin. Les personnages ne sont pas harassés par la chaleur, la soif, la langue qui gonfle, le soleil qui brûle, le « soleil redouté » comme dirait Michel Bussi.



« OUI » car l’intrigue est vraiment très bonne, l’histoire très bien ficelée et superbement bien écrite ; ça chauffe vraiment à ce niveau, la voilà LA canicule. On tourne les pages si rapidement pour connaître le fin mot de l’histoire que cela nous rafraîchi !



N’hésitez pas une seconde si ce livre vous passe entre les mains, il ne vous les brûlera pas, il vous chauffera juste un peu le cerveau !



Bonne lecture !

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Canicule

Les corps de Luke,de sa femme et de son fils sont découverts dans leur ferme en pleine canicule...

Falk, le meilleur ami de Luke, revient sur les lieux de son enfance pour les funérailles...

1 thriller implacable !!!
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Canicule

Un très bon thriller qui nous vient de l'autre bout du monde.



Nous avons déjà tous vu ces magnifiques photographies de l'Australie, ses plages, ses grattes-ciel, ses musées. Nous avons déjà tous rêvé de visiter cette splendide oeuvre d'art qu'est l'Opéra de Sydney, avec ses irrésistibles ailes de papillon se détachant sur le soleil couchant. Mais étonnamment, personne n'a encore rêvé de faire un road-trip sur les chemins de terre poussiéreux et un soleil aveuglant. Pourquoi ? La parole est à Jane Harper.



En effet, quelque part dans un trou paumé de l'Australie profonde, à des centaines de kilomètres des côtes et de cette chère Sydney, un petit patelin a été le théâtre d'une horrible tragédie. Qu'y a-t-il de plus poignant, en effet, que la découverte des cadavres ensanglantés d'une mère de famille et de son enfant ? Et qu'y a-t-il de plus révoltant qu'apprendre que, après avoir commis ce crime, l'auteur du massacre s'est suicidé dans une clairière non loin de là ? Cerise sur le gâteau, l'assassin n'est autre que... le mari de la malheureuse femme, et donc également le père de l'enfant. Face à cette inexplicable tuerie, les paysans du coin sortent de leur torpeur, les langues se délient et l'affaire devient encore un peu plus incompréhensible...



J'ai vraiment été conquis par ce sombre polar et son univers étouffant. Je l'ai découvert grâce à un e-mail de Babelio "Toutes les actualités du livre", qui annonçait sa publication en Livre de Poche, ce qui m'a poussé à en savoir un peu plus sur cet ouvrage. Et finalement, j'ai craqué et le voilà sur ma liseuse !



J'ai beau l'avoir en e-book depuis désormais quelque temps, j'ai tout de même un peu résisté et j'ai attendu la canicule de ce mois d'août pour le commencer. En effet, le moins que l'on puisse dire, c'est que ma lecture a été immersive, sous une chaleur à en réveiller les morts et sans parler des ventilateurs qui tournaient à s'en décrocher les pales. J'ai également eu droit aux mouches à viande mentionnées dans le prologue. Que d'ambiance !



L'histoire alterne donc constamment entre passé et présent. Moi qui d'habitude, ne suis pas un fan des retours en arrière à répétition, je suis revenu sur ma position grâce à la plume joliment maîtrisée de Jane Harper. de même, la narration est fluide et on s'attache énormément à Aaron Falk, le personnage principal du roman. Chapeau, Mme Harper !



Il faut tout de même avouer qu'au début du roman, l'auteur prend un malin plaisir à nous perdre parmi les différents personnages. Ainsi, dans les premières pages, j'ai souvent confondu "la fille aux cheveux blonds et à la taille fine", "la fille aux cheveux noirs et au regard décidé", etc. de même, les noms australiens ne nous facilitent pas la tâche, tels "Aaron", "Gretchen", "Deacon", et j'en passe. Sans compter le côté parfois un peu "indigeste" de ce thriller, qui nous noie sous une multitude d'informations dont nous ne comprendrons la signification que bien plus tard, d'où la petite demi-étoile en moins. Mais même avec ça, notre plaisir de lecture reste intact, c'est ainsi que j'attends avec impatience l'arrivée de l'hiver, afin de dévorer Sauvage, suite de ce roman se déroulant cette fois-ci... dans le grand froid.



Bonnes lectures !
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Canicule

Premier roman de cette autrice et agréable surprise. Nous sommes plongés directement dans l'ambiance du titre, une vraie canicule, il fait chaud, très chaud et les esprits s'échauffent aussi vite que le bétail périclite. Le ton est donné. Quitte à suffoquer autant le faire vite. D'eau, il ne faudra rien espérer.



L'histoire est somme toute basique. Le présent rappelle à lui le passé et inversement le passé est resté dans les esprits des protagonistes. Sous cette fournaise, aucune chape de plomb ne peut se poser, aucune quiétude dans la touffeur. Le temps passe, mais les esprits sont restés les mêmes ; rancœur, étroitesse et vindicte populaire. Ils n'attendent qu'une chose, en faire un brasier. C'est ce qui arrive lorsqu'une famille est retrouvée tuée dans sa ferme. Une étincelle qui craque, tout s'enflamme. Un ami de longue date est invité à l'enterrement et à nouveau les esprits virent au rouge. L'alerte incendie est donnée pour toute l'histoire.



J'ai beaucoup apprécié le travail de l'autrice pour les raisons suivantes : son style, sa manière de jouer avec les éléments sans tomber dans le prévisible ni le grotesque, sa capacité de créer des personnages féminins qui ne soient pas neuneus, mais aussi des personnages avec un esprit des campagnes reculées sans oublier un décors australien que l'on pourrait situer sur une carte.



Un bon roman noir et d'ambiance. Pour un premier titre, c'est assez bien construit et donne envie de continuer à lire son nouvel opus.



Rat des villes et rat des champs. Tout crame encore dans le bush de ce bled.
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Canicule



Kiewarra, Australie, est une petite ville sans histoire, où les fermiers luttent contre la sécheresse et où les esprits s'échauffent ainsi plus vite que d'habitude. Un jour, on découvre Karen et son fils Billy assassinés chez eux, et le mari, Luke, semble s'être suicidé à la suite de ce geste désespéré. Son meilleur ami Aaron est convié à la cérémonie d'adieu par ses parents, assorti d'un mot énigmatique "Luke a menti. Tu as menti", qui fait référence à une sordide disparition 20 ans plus tôt...



C'est un polar agréable à lire et au dénouement pour le moins inattendu dans la résolution des 2 affaires à 20 ans d'écart. Même si cela manque parfois de rythme, le point fort de ce roman est d'intercaler, parfois même au sein d'un dialogue, des scènes du passé en italique afin de mieux comprendre les personnages et leurs secrets. On retrouve bien l'atmosphère oppressante qu'on imagine au fin fond du bush, et les querelles qui en découlent, surtout autour des terres, du bétail et de l eau. J'ai bien aimé le partenariat entre Raco, le policier fraîchement nommé à Kiewarra, et Aaron, que seuls les parents de Luke et sa vieille amie Gretchen accueillent correctement. Néanmoins, vu qu'il travaille dans une brigade financière à Melbourne, on s'interroge sur la crédibilité de l'histoire bien qu'il travaille officieusement pour résoudre l'enquête et tenter de disculper son meilleur ami.
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Lost Man

Nathan, Cameron et Bub Bright sont trois frères élevés à la dure dans l'Outback australien. Ils élèvent des vaches dans leurs ranchs respectifs aux frontières communes. Ils connaissent l'aridité et la chaleur sans pitié de ce pays.

Alors quand ils retrouvent Cameron mort de soif au pied de la tombe du stockman, à 9 km de sa voiture garée au bord de la piste, ils ne peuvent que s'interroger : pourquoi s'est-il aventuré à marcher autant alors qu'il savait s'exposer à une mort certaine? Que leur cachait leur frère?

Une plongée dans la sécheresse du désert, la dureté du paysage et des cœurs de cette famille australienne mais aussi dans les méandres de leur passé.

Une très bonne lecture même si la structure narrative m'a beaucoup (trop) fait penser à celle de Canicule.
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Les Survivants

Un regard à la dérobée, une pression de main, un ressac assourdi, l'écriture de Jane Harper fourmille de ces détails qui suspendent le temps, une parole, une action, rendent palpable la tension d'une situation ou des personnages.

Le style tient de l'entomologie humaine jusqu'au dénouement décevant, retardé à l'excès. J'ai attendu vainement un rebondissement; je me suis noyé dans la communauté frileuse D'Evelyn Bay, sous l'oeil des Survivants, statues mémoires d'un passé tempétueux.

Un drame colle aux basques de Kieran, mine le présent qu'il va falloir éclaircir en fouillant les grottes du passé. Gare à la marée montante.

J'avais déguerpi depuis un bon bout de 150 pages. Mon troisième Harper est un coup dans l'eau. Dommage, pour une valeur sûre du polar "psy".













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Canicule

L'histoire se situe à Kiewarrra dans le sud-est de l'Australie. La canicule sévit depuis plusieurs mois.



Le livre s'ouvre sur les obsèques de trois personnes : Luke, Karen, son épouse, et Billy , leur fils. Compte tenu des conditions dans lesquelles ils sont morts l'enquête conclue à l'assassinat de Karen et Billy par Luke qui ensuite se serait suicidé. Une survivante Charlotte, la petit fille âgée de quelques mois. Sur demande forte du père de Luke, Aaron Falk, ami d'enfance de Luke, se rend aux obsèques et accepte de rester quelques jours pour comprendre ce qui s'est passé.



La présence d'Aaron ravive le souvenir d'événements anciens et alourdit le climat qui pèse déjà sur la petite ville du fait de la sécheresse.



Très bon thriller. Tout est bien décrit : personnages identifiables, ambiance lourde de la petite ville, animosité des uns vis à vis des autres, conséquences de la canicule sur la nature et sur les gens. Du suspens jusqu'à la fin !
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Lost Man

L'Outbach australien, désertique, rude, caniculaire. 3 frères dont un meurt presque sur la tombe du stockman, vraisemblablement d'épuisement, de soif. Quels secrets cache cette famille ?



C'est un roman noir, à l'atmosphère très bien rendue. La vie est ingrate. Le paysage âpre déteint sur les personnages qui sont très bien décrits. Un véritable voyage dans cette Australie hostile. Un très bon roman.
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Lost Man

Après « Canicule » que j’ai beaucoup aimé, « Sauvage » que je n’ai pas encore lu, voici le troisième thriller australien de Jane Harper : Lost Man.



J’ai adoré ! L’ambiance, le décor, l’intrigue, les personnages. Tout.



L’histoire tourne principalement autour de trois frères : Nathan, l’ainé, Cam (pour Cameron) le deuxième qui est ce fameux lost man retrouvé mort de soif dans le désert, et enfin Bub le plus jeune frère.



Jane Harper pose son intrigue au cœur de l’Outback australien, autrement dit ce grand désert aride et impitoyable qui occupe la majeure partie de l’Australie.



Cam est retrouvé par Bub au pied d’une ancienne tombe, mort de soif. Son 4x4 étant quant à lui découvert à neuf kilomètres de là, intact, et le coffre plein de nourriture et d’eau.



Qu’est-ce qui a poussé cet enfant du désert à s’aventurer si loin de son véhicule, sans eau et sans avoir tenté un contact radio pour signaler un quelconque problème ?



Toute l’intrigue se déroule ensuite à travers les yeux et les souvenirs de l’ainé, Nathan.



On sent dès le début que quelque chose cloche dans cette mort. Il y a un manque de logique dans cet acte tragique, et on devine que quelqu’un est derrière ce drame. Mais qui ?



Au fil des pages, la famille Bright est mise à nu. Les deux frères restants, leur mère, la femme et les filles de Cam, les employés… tout le monde y passe. Les trahisons sont révélées, les souvenirs refont surface, les vieilles querelles, les blessures et traumatismes communs. Le passé est exhumé pour tenter de percer le mystère de la mort de Cam.



J’ai porté mes soupçons sur les uns et les autres, mais la fin m’a soufflée. Vraiment, je ne m’y attendais pas… Telle une touriste égarée, je me suis perdue dans l’outback, j’ai erré, espérant trouver La source d’eau, mais au final j’ai tourné en rond et j’ai bien failli mourir de soif, avant les toutes dernières pages révélatrices.



Au-delà de l’intrigue, on apprend pas mal de chose sur cet univers particulier, la vie des gens dans ce coin reculé, l’organisation des fermes démesurées qui quadrillent ces terres arides, sableuses, rocailleuses, stériles. Le soleil et la chaleur qui ne pardonnent pas et obligent à une vigilance de chaque instant.



Lost Man est un excellent thriller : dépaysant, les personnages sont bien mis en relief et l’intrigue est redoutable.



A lire absolument !


Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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Canicule

Aaron Falk, revient à Kiewarra, où il a passé son enfance, pour l’enterrement de son meilleur ami, qui a mis fin à ses jours après avoir assassiné sa femme et son fils.



Jane Harper, nous emmène dans le bush australien, en pleine période de canicule, un paysage aride tellement bien décrit qu’on le visualise parfaitement. Les personnages sont imprégnés de cette chaleur qui met leurs nerfs à vifs et les rend aussi rude que l’aridité de cette terre qui ne leur donne rien !



Deux tragédies se croisent et se recroisent tout le long de ce livre et on a le sentiment parfois que l’explosion est à son apogée ! Découvrir la vérité sur ces deux affaires, rendra le bonheur aux habitants de Kiewarra et apportera la pluie salvatrice qui lavera tout ce mal.



Un livre d’une grande maîtrise, d’une très grande qualité narrative doublé d’une belle écriture. La traduction n’est pas en reste, car sans cette qualité, l’intrigue et les sentiments seraient passés à la trappe !



Des flashbacks apportent des indications sur une tragédie vieille de 20 ans, dont Aaron ne s’est jamais remis et qui peu à peu éclate. Une sombre histoire de famille, de maltraitance, dont tout le monde connait le mal, mais que tout le monde tait !



De multiples rebondissements jalonnent les chapitres de Canicule, on pense que l’étau va enfin se resserrer sur le meurtrier, mais c’est sans compter sur le talent de l’auteur, qui maîtrise parfaitement son intrigue et arrive à nous balader entre passé et présent jusqu’à une révélation totalement inattendue.



Un livre qu’on a du mal à refermer, qui m’a réchauffer les sens en plein froid hivernal



Un véritable coup de coeur . Un très bon thriller rural comme on les aime, le paysage est un personnage à part entière, les personnages sont écrasés par leur quotidien complètement imprégnés par cette météo qui n’apporte aucun réconfort et les rend tellement noirs et mauvais.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Canicule

Il fait dégueu donc on est bien obligé de se la jouer pensée magique et de lire des livres aux titres comme “Sous le soleil de satan”, “La guerre du feu”, “saison sèche” et bien sûr, “Canicule” de Jane Harper.



L’Australie, pays d’origine de l’autrice, est un pays très grand et constitué surtout de déserts. Parfois il ne pleut pas pendant très longtemps et les pauvres fermiers se rongent les ongles en espérant la pluie. Quand l’un d’entre eux dégomme sa famille avant de retourner l’arme contre lui, les habitants de Kiewarra ne sont pas vraiment étonnés. Le désespoir et la faillite rôdent au milieu des terres desséchées… Pour Aaron Falk, flic exilé à Melbourne et revenu pour assister aux funérailles de celui qui fut son ami d’enfance, la version officielle ne tient pas debout. Malgré l’accueil glacial que lui réserve la ville, il est bien décidé à mener l’enquête.



Un polar très efficace même s’il pioche abondamment dans les clichés du genre. Jane Harper a su en effet tirer parti du contexte géographique pour sortir du lot: le bush australien et la sécheresse ne se contentent pas uniquement de planter le décor, ils font partie intégrante de l’histoire et jouent un rôle clé dans le développement de l’intrigue. Ne cherchez cependant pas ici du thriller terrifiant, on est plutôt sur un slow burn, sans mauvais jeu de mots!
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Lost Man

Ah, départ pour l’outback australien, plus je regarde des reportages là-dessus (quand je daigne jeter un œil à la TV) moins j’ai envie d’y aller tellement il y a des bestioles monstrueuses mais bon, dans les livres, je prends, ça me convient, je voyage, je déconnecte. Poussière rouge, étendue désertique à perte de vue, ça y est j’y suis. Il faut dire que l’auteure sait nous mettre dans l’ambiance et c’est extra comme sensation.



J’ai beaucoup apprécié cette lecture, on ne va pas tourner autour du pot, il y a des choses qui m’ont plu plus que d’autres mais dans l’ensemble, je suis vraiment satisfaite et je l’ai véritablement dévoré.



Alors oui, à un moment, j’ai tout de même eu cette sensation de lenteur extrême où tout tournait en rond sans que rien ne se passe, Cam est mort, il était stressé, bouh c’est triste, il avait des problèmes? bon un peu OK, sur un trop grand nombre de pages, ça ne passe pas. Alors oui, ça te met dans l’ambiance mais finalement c’est vide, heureusement, ça va repartir après parce que sinon, j’aurais morflé pendant un long moment (environ 350 à 400 pages 🙂 ).



C’est un roman qui, même s’il est considéré comme un thriller, n’a pas d’enquête véritable. Il n’a de thriller que le fait d’attendre pendant 500 pages pour savoir comment s’est arrivé, en remettant les choses dans leur contexte, en plongeant dans le passé pour savoir si Cam était vraiment celui qu’on croyait et en fait, petit à petit, les langues se délient et la vérité refait surface, des secrets émergent. C’est très bien fait et très bien écrit, on se demande jusqu’au bout comment. Pas pourquoi , juste comment.



Rien de gore, pas de surenchère de meurtres, voilà qui pourrait ravir les personnes qui aiment frissonner et enquêter. J’ai beaucoup apprécié et je me rends compte que j’apprécie souvent les livres australiens, ils sont comme leur pays, vaste, dur et pourtant beau.



Je me plongerai bien volontier dans un autre roman de l’auteure, et quelque chose me dit que cette fois, c’est moi qui prêterai le livre à ma mère.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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Canicule

Auteure australienne, Jane Harper nous présente son premier thriller récompensé par plusieurs prix. Il se déroule sur sa terre natale, dans une contrée inhospitalière, où l'humain s'évertue à vivre malgré une canicule installée depuis plusieurs mois.

Le rythme de ce polar est plutôt lent au début, voire parfois ennuyant. Et puis, tout se précipite à la fin. Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié l'intrigue et ce cadre dépaysant.



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Canicule

Un polar poisseux mais sans eau ... On se laisse prendre par cette ambiance en dehors du temps et caniculaire avec des caractères bien trempés. Deux enquêtes se mêlent et si celle actuelle est bien menée et le coupable pas facile à identifier, je suis restée un peu mitigée sur la première 20 ans avant, à croire qu'il n'y a eu aucune enquête. Mais c'est un très bon polar !
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Canicule

Le soleil brûlant du sud de l'Australie peut cacher bien des mystères. Pourtant le drame qui touche la petite ville de Kiewarra semble limpide : Luke Hadler, un fermier sans doute désespéré par deux années de sécheresse, vient de tuer sa famille avant de se donner la mort... Un fait-divers de plus qui s'abat telle une seconde chape de plomb sur cette petite ville. Mais est-ce vraiment si simple ?



Quand son ami Aaron Falk revient pour son enterrement dans cette petite bourgade après des années d'exil, il pense lui aussi qu'il s'agit juste d'une tragédie familiale. Mais quand les proches de Luke lui demandent d'enquêter, les doutes vont arriver aussi rapidement que les ennuis. Peut-être n'aurait-il pas dû revenir remuer le passé.



Polar d'ambiance au suspense haletant, Canicule ne se lâche pas facilement. Jane Harper nous offre un roman étouffant qui tient toute ses promesses jusqu'à la fin. Un vrai bon policier, réaliste et dépaysant qui vous emmènera au cœur du bush Australien mais attention, là bas on n'aime pas trop les étrangers et particulièrement les fouineurs...
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Canicule



Je recommande.

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Canicule

Bienvenu en dans les terres arides d’Australie.

Une enquête officieuse est menée par Falk après l’assassinat de la famille de son meilleur ami Luke (dont il est le seul suspect). Aaron revient dans sa ville d’enfance où il n’a pas laissé que des bons souvenirs.

Voici un bon polar australien. Pas de suspens au niveau des personnages, du pur polar. Une enquête, des indices et retrouver le coupable au milieu de la cambrousse d’Australie où il ne fait pas si bon vivre.

J’ai lu Canicule dans le cadre d’un challenge Babelio et je ne savais pas à quoi m’attendre. Je suis plus thriller psychologique que polar. J’aime être surprise ou être tenue en haleine. J’aime avoir des frissons et être prise d’empathie pour l’enquêteur voir parfois le meurtrier. Dans Canicule, nous sommes dans la tête d’Aaron Falk, qui n’a pas confiance en lui et du coup rend le polar monotone. Il même son enquête sans prise de risque et vraiment nous avons un peu d’action qu’à la fin et encore.

Des personnages qui apparaissent, disparaissent, se font remarquer pour au final on ne s’attache à personne. Même celui qui fait peur ne donne pas la trouille. Un village où tout le monde parle sur tout le monde mais qui n’est pas assez exploité. Et un fantôme du passé qui attend d’être libéré mais qui fait un flop complet.

Vous l’aurez compris je n’ai été conquise par l’histoire en elle-même. Je trouvais l’intrigue au départ intéressante mais le résultat ne m’a pas conquise. Une histoire fluide, une ambiance bien réaliste on s’y croit dans le fin fond d’Australie mais du coup on est tellement plongé quand j’en suis ressortie sans plus. Pas de frissons, juste une histoire que j’ai vu défiler devant moi. D’ailleurs s’il fallait noter l’ambiance, j’aurais été plus que positive mais je dois plus me pencher sur le polar.

L’auteure nous offre deux trames que je trouve on fait un petit flop quand elles se sont rejointes et je suis restée perplexe. Et puis je vais être honnête le personnage principal je l’ai trouvé mou au possible. Après ma lecture j’en avais oublié son nom.

Dommage pour un premier essai. Ambiance bien décrite mais personnages et histoires qui font un mauvais mélange pour moi.

Note : 1,5/5
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Canicule

Canicule est un livre que je n'ai pas su lâcher avant de l'avoir terminé! L'ambiance est lourde et pesante comme cette terrible sécheresse qui s'abat sur cette partie de l'Australie. La canicule fait de lourds dégâts, les terrains sont asséchés, la population devient de plus en plus tendue et craint pour l'avenir si la pluie ne revient pas faire vivre les cultures. C'est dans cette atmosphère qu'Aaron va revenir pour l'enterrement de son ami d'enfance Luke qui aurait assassiné sa femme et son petit garçon avant de se suicider. Aaron n'a pas vraiment eu le choix du retour, un secret bien gardé (ou pas) de 20 ans plane sur sa tête.



Mais son retour ne va pas faire que des ravis, lui-même redoute sa présence au sein de cette communauté à cran par la canicule mais aussi par ces meurtres abominables! De part sa fonction de policier et à la demande pressante des parents de Luke, il va être quelque peu obligé de mener l'enquête en duo avec le policier local. Cette enquête sera ardue, terriblement difficile à vivre car elle va faire remonter l'animosité que la communauté éprouve à son égard et les douloureux souvenirs remonteront à la surface. Des souvenirs terribles qui ont fait que Aaron et son père ont dû fuir Kiewarra il y a 20 ans, un secret entre Aaron et Luke bien lourd en conséquence.



Aaron regrette d'être revenu, il va plonger tête baissé dans une terrible histoire, on va suivre pas à pas son enquête pour au final être choqué des révélations tant sur Luke que sur ce secret datant de 20 ans. Je suis encore abasourdie sur ces révélations car je ne m'y attendais pas du tout! J'avais tout de même des doutes concernant ce secret (et j'avais raison) mais pour le reste c'est la stupéfaction!



Un très bon roman où on ne voit pas le temps passer tout comme les pages défiler. Le style de l'auteur est net et précis, pas de détails inutiles ni de futilités. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture et j'espère pouvoir relire prochainement un autre roman de Jane Harper.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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