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Critiques de Janis Otsiemi (123)
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Tu ne perds rien pour attendre

Jean-Marc collationna peu la boutade de Roger mais il ne rouscailla pas. Cette citation c'est tout l'esprit de ce livre: histoire banale ( pour un polar) mais une langue et des situations savoureuses.
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Tu ne perds rien pour attendre

un polar qui se lit bien et qui fait découvrir l'Afrique corrompue....
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Tu ne perds rien pour attendre

« Tu ne perds rien pour attendre » est le premier roman de la collection Sang Neuf chez Plon. Vendu comme un Dexter à la mode gabonaise. D’après son portrait dépeint aux Quais du Polar, Janis Otsiémi est venu au polar par effraction. Il a été nourri à la double sauce du polar français et américain.



Je m’attendais donc à un thriller haletant, un policier avec un sens douteux de la morale et de la justice mais quand même terriblement attachant. Finalement, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Peut-être était-ce dû aux courts chapitres qui fragmentent la lecture ou bien aux nombreuses expressions et au vocabulaire auquel il est difficile de s’habituer. Cela dit, le style particulier, cash et direct, de l’auteur permet aussi de créer une ambiance qui peut avoir un certain charme.



Le pitch du roman ? C’est l’histoire de Jean-Marc, un policier qui après avoir croisé le fantôme de Svetlana, jeune femme assassinée plus de deux ans auparavant, se donne pour mission de résoudre ce crime.

La quasi-intégralité du récit raconte le déroulement de l’enquête et finalement, ce qui a cruellement manqué pour moi c’était de voir les personnages dans d’autres contextes. Je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages, j’ai lu, regardé cette enquête de loin et c’est peut-être mon principal reproche.



Critique complète sur le blog
Lien : https://lepetitcrayonblog.wo..
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Tu ne perds rien pour attendre

Janis OTSIEMI nous emmène dans les bas-fonds de LIBREVILLE avec son inspecteur Jean-Marc OSSAVOU, homme respecté et respectable. Mais comme tout bon Gabonais qui se respecte, Jean-Marc aime beaucoup la compagnie des femmes et boire de la bière entre hommes.



L'intérêt de ce polar réside en fait dans le dépaysement auquel il invite, avec des descriptions si précises de LIBREVILLE qu'on s'y croirait et des allusions au mode de vie gabonais assez éloigné du nôtre. Janis OTSIEMI, à travers son intrigue, nous explique l'approche particulière des policiers gabonais de leur mission. Il y a une certaine désinvolture professionnelle - malgré une évidente efficience - peu envisageable en France et une corruption palpable à tous les échelons.



L'auteur nous offre un regard sur la mort, la vie, les femmes et autres totalement particulier à cette partie du monde. Il nous plonge directement dans la culture africaine et ses croyances. Car c'est un fantôme qui va initier son enquête et le ménera sur la piste d'un trafic de drogue international. Sans en avoir l'air, cet auteur gabonais met en évidence les agissements des corses installés dans ce pays d'Afrique et il dénonce leur omniprésence dans le milieu du jeu et les combines frauduleuses auxquelles ils se livrent...



La plume de Janis OTSIEMI est fleurie d'expressions locales, ce qui fait une des richesses du récit, c'est très imagé et drôle à lire malgré le contexte.



Janis OTSIEMI propose une intrigue bien ficelée et des personnages hauts en couleurs et efficaces. Cette première découverte du polar africain est une belle surprise qui se lit avec plaisir et grand intérêt.


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Tu ne perds rien pour attendre

Grâce à BABELIO et aux Editions PLON, et à l'occasion du lancement de leur nouvelle collection polar SANG NEUF, nous avons reçu les épreuves non corrigées de TU NE PERDS RIEN POUR ATTENDRE, le dernier ouvrage de Janis OTSIEMI, et nous avons également eu la chance de le rencontrer le 16 mars dans les locaux de PLON, le jour même de la sortie de son livre.



Jean-Marc OSSAVOU est un policier gabonais dont la vocation est née lorsqu'enfant, sa mère et sa soeur ont été tuées par un chauffard jamais condamné parce que fils de ministre. Puisque la Justice n'a pas su faire son oeuvre, lui ourdit sa vengeance jour après jour, et en attendant se défoule sous couvert de ses fonctions sur les ordures qui minent LIBREVILLE, et offre aux victimes la revanche qu'on lui a refusée. Un soir, il drague une jeune femme dans la rue et lorsqu'il se présente le lendemain chez elle, il tombe sur sa mère qui lui apprend l'impensable...



Sous peine de s'estimer trompé, ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, qui promet un "Dexter à la mode gabonaise". Si l'on peut y croire au début, avec une scène digne de ladite série, brutale et presque dérangeante de par l'identité de celle à qui OSSAVOU offre sa vengeance, on retombe très vite dans un polar beaucoup plus policé et classique. Mais très efficace pour autant. C'est juste qu'il ne faut pas faire croire au lecteur qu'il trouvera dans ce livre une violence outrancière, des descriptions violentes et le récit d'un Justicier qui applique les méthodes de ceux qu'il entend stopper.



J'ai beaucoup aimé l'écriture de Janis OTSIEMI, auteur que je découvre avec TU NE PERDS RIEN POUR ATTENDRE. L'histoire est fluide, rythmée; les savoureuses expressions gabonaises ("On ne se perd pas d'oreilles" par exemple) et les croyances africaines relèvent le classicisme de ce polar très plaisant à lire. On s'évade au GABON, littéralement.



Le personnage d'OSSAVOU est charismatique et les personnages secondaires sont pittoresques.



Janis OTSIEMI, sous couvert d'une enquête policière, décrit avec précision un peuple gabonais perpétuellement déchiré entre modernité d'une part, poids de la tradition, croyances ancestrales et rapport à la mort d'autre part. Le voyage au GABON qu'il nous offre est aussi le prétexte pour évoquer le monde du jeu dominé par le milieu corse qui mine toute la société gabonaise, et l'impact de la lutte contre le terrorisme sur la route de la drogue.



La découverte de ce polar africain est très concluante, d'autant qu'elle s'est doublée d'une rencontre avec l'auteur, ce qui a rendu ma lecture encore plus enrichissante.
Lien : http://cousineslectures.cana..
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Tu ne perds rien pour attendre

Nous voici plongés dans une ambiance africaine méconnue(enfin en ce qui me concerne) où nous côtoyons le quotidien fait de traditions, de croyances et aussi de magouilles, complicités flics véreux, clans mafieux (mais cela n'est pas finalement une spécificité gabonaise !....) Bon enfin toujours est-il que notre héros se pose en justicier, souhaitant rétablir ou du moins ayant la volonté que les affaires, dont il est en charge, soient menées jusqu'au bout y compris lorsque des "personnalités" sont impliquées et malgré les obstacles que certains au bras long, mettent sur le chemin de son enquête. En cela, la comparaison avec Dexter car il n'est ici pas question de la description de scènes sanguinolentes comme dans la série bien connue.

L'écriture est agréable et fluide, l'ambiance et les lieux décrits nous font voyager, c'est peut-être ce qui m'a fait regretter un dénouement "trop facile ou rapide".

Après avoir rencontré Janis Otsiemi, je comprends mieux son envie de montrer la réalité de sa ville natale et en même temps la pudeur ou la retenue de son texte. En tout cas, bravo Janis pour ce challenge que vous avez entrepris. Nul doute que nous retrouverons votre héros dans d'autres aventures....et merci de la "justice pour tous" que vous défendez à travers votre écriture.
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Les voleurs de sexe

J'ai découvert Janis Otsiemi avec "les voleurs de sexe". Un roman noir jouissif par son optimisme et ses anecdotes dont on ne sait s'il faut en rire ou en pleurer. Un style percutant, très visuel, jeune qui tient en haleine.

À lire, pour découvrir le Gabon et les liens qui tissent sa société, pour rire du noir, pour comprendre une autre culture, et surtout pour toutes ces expressions très imagées et percutantes qui font le style original d'Otsiemi.

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La bouche qui mange ne parle pas

Libreville , la corruption de sa police , ses quartiers chauds , ses délinquants en tout genre , ceux qui volent les banques , ceux qui volent des voitures ... et tous les trafics possibles vente de cannabis, chantage etc... La vie quoi !



Ces derniers temps pourtant , de nouveaux crimes apparaissent , des enfants raptés sont retrouvés morts, monstrueusement mutilés . La police doit donc retrouver à tout prix ceux qui agissent ainsi
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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La vie est un sale boulot

Pourquoi faire tordu quand tu peux faire simple. Surtout si ça dépote. Pourquoi faire logorrhéique quand tu peux faire bref. Surtout si ça envoie. Loin, très loin des performances des géniteurs de pavés - « Qu’on dirait des parpaings ! » comme me le suggère mon amie Penny - Janis Otsiemi est accoudé à sa fenêtre et te propose ces 144 pages qui déglinguent épais. Le Gabon de la rue c’est pas un cadeau, je te le dis. Faut faire gaffe aux grosses allemandes qui démarrent en trombe...

La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2014/06/ca-canaille-au-gabon.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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African tabloid

Après « Le chasseur de lucioles », c’est avec gourmandise que je me suis plongé dans « African tabloïd », avec toujours le secret espoir d’y retrouver mon passé. Janis Otsiemi, par le biais de trois enquêtes distinctes, menées par la PJ et la gendarmerie, nous brosse un tableau sans concession du Gabon et de sa capitale Libreville, où les bâtiments ultramodernes voisinent avec les « matitis », bidonvilles sans eau ni électricité, desservis par des pistes de terre, à un jet de pierre du centre-ville. Ce Gabon qui malgré tous les atouts dont il est doté, peine encore à entrer dans le XXIème siècle. L’intrigue en elle-même n’a rien de particulièrement palpitant, ce qui fait l’intérêt de ce roman est la peinture qu’Otsiemi fait de la société Gabonaise, de ce pays peuplé par des dizaines d’ethnies différentes, de la corruption endémique qui y sévit à tous les étages de l’administration, et même les policiers de base tout en accomplissant leur mission de manière efficace, cèdent régulièrement à la tentation du racket et des brutalités policières. Les pratiques héritées de la Françafrique ont laissé des traces profondes dans ce pays, dont on ne sait si elles pourront s’effacer un jour, étant tellement ancrées dans les mentalités. Ensuite, il y a le style, cet humour désabusé et ce talent de conteur, de griot, dans ce texte, pimenté d’expressions du cru qui renouvellent la langue française, qui m’ont fait sourire tant elles sont explicites dans leur originalité.

Un bon polar, ancré dans une Afrique désenchantée, qui ravira tous ses amoureux.
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African tabloid

Nous sommes à Libreville, Gabon, en 2008. Cette ville réputée comme la petite Suisse de l'Afrique, policée, riche par son pétrole, stable politiquement, est une capitale qui fourmille de vices, de débauche, de corruption de meurtres. Koumba et Owoula enquêtent, avec leurs moyens limités, sur le vol de la carte bleue d'un ministre dont quelqu'un se sert impunément, l'échappée d'une voiture dont le chauffeur a pris la fuite après avoir renversé une femme et son enfant, la mise en ligne de vidéos pédophiles... Et puis, il y a cet homme, un journaliste d'investigation qui s'intéresse notamment aux magouilles du pouvoir en place, retrouvé mort d'une balle dans la gorge, deux doigts coupés, sur la plage de Libreville, près du Palais présidentiel.



African tabloid est un polar à la fois très classique, avec ses enquêtes à mener, ses policiers sur les dents avec leurs rivalités internes, ses crimes louches... Et à la fois, comme il n'est pas courant de lire un polar contemporain qui prend ses quartiers dans un contexte gabonais urbain et réaliste, on a là un roman singulier qui transpire cette moiteur africaine, ses bas-fonds où macèrent vie et mort, sa réalité sociale où la corruption a depuis longtemps étouffé les espoirs de justice, où les inégalités hommes-femmes continuent d'engendrer tant de deuxièmes bureaux... Et Janis Otsiemi, après avoir inclus une description historique du Gabon, ne se prive pas pour utiliser avec délectation les expressions locales, le vocabulaire imagé et propre au pays, ni pour faire de belles allusions à la situation politique actuelle en la transposant à demi-mots autour de ses personnages politiques (mais bien évidemment, toute ressemblance avec des personnes existantes serait fortuite).



Ce polar somme toute classique ne prend pas réellement aux tripes, mais il a le mérite d'intéresser, et ses personnages initient une sorte de petite fresque de la société gabonaise d'aujourd'hui. J'ai apprécié que le roman soit étoffé par la multiplication d'enquêtes parallèles qui doivent être menées par les services de police. Cela permet de balayer différents travers contemporains. Et les reprises de manchettes de journaux qui viennent souvent clore les chapitres ont eux aussi un rôle intéressant dans le brossage d'une réalité banale mais néanmoins grave.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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La vie est un sale boulot

En introduction du livre, on trouve un extrait de L'instinct de mort de Jacques Mesrine. Il y est dit : "Un ex-condamné ne sera jamais quitte de sa dette, même après l'avoir payée." Et voilà tout le drame qui se joue dans ce petit roman de 130 pages. Avec une intrigue classique, Otsiemi nous offre un voyage à Libreville, Gabon. Les personnages sont bien dessinés, et après nous avoir décrit le parcours de Chicano, il nous plonge dans les méandres de la corruption de la police judicière.



Car la grande qualité de ce roman est bien là : grâce à sa grande faculté à raconter des histoires, Otsiemi nous fait voyager. Son style est empreint du langage de là-bas, les dialogues viennent de ces contrées lointaines, les ambiances sont alourdies par le soleil, les expressions viennent du parler local. Tout au long du bouquin, je n'ai pas arrêté de m'extasier devant ce Français adapté. Et n'ayez crainte, on comprend parfaitement l'histoire.



Par ce voyage sur ce grand continent que je n'ai pas encore visité, je vous conseille vivement de lire ce livre, qui restera dans ma mémoire comme une carte postale colorée. Une très bonne découverte.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Tu ne perds rien pour attendre

18//202



Découverte gabonaise, intéressante mais pas efficace pour le coup :/



On est ici sur une trame minimaliste de moins de 170 pages où l'on suit un policier usé, qui se lance à cœur perdu dans une enquête sur le meurtre non élucidé d'une serveuse deux ans plus tôt. Sauf que ce qu'il va déterrer va faire des vagues...



C'est donc évidemment une trame vue et revue, et si l'auteur a réussi le pari de nous immerger dans la société de Libreville, c'est beaucoup trop superficiel pour y voir les us, coutumes, trafics, excès et autres faits de corruption dont on nous vend les mérites dans le quatrième de couverture. Quelques expressions locales et deux ou trois plats sont bien trop peu pour garantir un dépaysement. Quant à l'histoire policière, on est malheureusement sur un récit très pauvre, avec un point de départ original, mais pour le reste dans une enquête menée sans l'aval de sa hiérarchie le héros démonte un trafic international de cocaïne et fait tomber un réseau dans les vingt dernières pages.



Gros souci donc de fond et de forme, malgré un tempo et des chapitres qui se lisent vite, mais trop vite au vu du manque de matière malheureusement :(
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African tabloid

Ca n'engage que moi : Un polar haut en couleurs. Dans les rues très animées mais pas forcément rassurantes de Libreville, la police essaye, tant bien que mal, de faire régner un semblant d'ordre. Corruption, excès, violence, pauvreté, trafics sont le quotidien des policiers. Le ton est donné et les pratiques dénoncées.

Grâce à un humour purement local, la rigolade est aussi au rendez-vous.

En résumé, entre crimes, abus de pouvoirs, tromperies et éclats de rire, j'ai pris un réel plaisir à découvrir cet univers que l'auteur connaît et décrit si bien.
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Le chasseur de lucioles

Janis Otsiemi m'a fait la bonne surprise de se loger parmi les romans policiers de la petite bibliothèque que je fréquente : par curiosité, j'aimerais savoir (ce) qui l'y a amené... Parmi la cohorte d'Anglo-saxons qui surpeuplent les étagères, c'est un étrange plaisir de trouver un auteur francophone extra-européen... et la découverte sera à la hauteur de ma surprise : heureuse !

La photo de couverture m'a intriguée, le dos de couverture encore plus, où il est fait allusion à la truculence d'un Frédéric Dard, sans oublier le bandeau qui n'était pas sur mon exemplaire " L'écrivain qui fait des bébés à la langue française ".

[à suivre]
Lien : https://ocommecolomb.blogspo..
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Le festin de l'aube



J'avais découvert l'auteur Janis Otsiemi, il y a deux ans avec le roman Tu ne perds rien pour attendre dont vous pouvez vous plonger dans la chronique ici (https://aufildesevasionslivresques.blogspot.com/2017/05/tu-ne-perds-rien-pour-attendre-de-janis.html), c'est donc en terrain connu que je me suis adonnée à ce nouveau roman, sorti chez Jigal Polar.



J'ai retrouvé dans ce roman ce que j'aime chez cet auteur : une intrigue efficace et passionnante, un côté très réaliste et spontané, et une évasion totale avec les expressions gabonaises qui sont pleines de poésie. Des personnages qui sont très communs et pour qui on ressent de suite de l'empathie.



Dans Le festin de l'aube, deux histoires totalement différentes vont se croiser et révéler bien plus que ce qu'elles paraissaient être.



Une lecture que j'ai bien appréciée. Je garde un gros bémol pour la résolution de /des affaire(s) qui est beaucoup trop précipitée pour moi, j'aurai aimé plus de confrontation entre le cerveau de l'affaire et les forces de l'ordre : ceci étant totalement personnel comme avis, bien sûr car ça n'enlève en rien la qualité de l'intrigue et l'écriture de l'auteur :)



Un auteur que je relirai avec grand plaisir tant il sait parler avec amour et réalisme du Gabon et principalement de la capitale, Libreville.


Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Les voleurs de sexe

Un roman où j’ai eu un peu de mal à entrer ... mais que j’ai été triste de terminer !

S’y trouvent mêlées plusieurs affaires : des voleurs de sexe (oui !) qui sèment la panique dans les rues de Libreville, des photos compromettantes du Président en passe d’être vendues à la presse et le braquage de la paie d’une usine

Le tout dans une langue locale très imagée qui fait le charme et l’exotisme de ce roman policier pas comme les autres

Un auteur que j’ai découvert par hasard, mais dont je vais rechercher l’es autre sur productions !
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Le festin de l'aube

Pendant que les lieutenants Boukinda et Envame, de la Direction générale des Recherches de Libreville, enquêtent sur le meurtre atroce d'une jeune femme, les capitaines Koumba et Owoula de la PJ s'occupent eux de l'inquiétant vol d'un gros stock d'armes dans un camp militaire. Les deux équipes vont être amenées à se rencontrer au cours de leurs enquêtes respectives...



Un nouveau polar qui plonge le lecteur dans la moiteur et les zones sombres et guère fréquentables de Libreville. On retrouve le style d'Otsiemi, un peu abrupte mais ponctué d'expressions gabonaises qui rythment et agrémentent le récit et offre une peinture de la capitale (ou du moins une partie). L'intrigue ne m'a pas passionnée outre mesure, mais elle a le mérite de souligner certaines caractéristiques sociétales et politiques du Gabon actuel, de nous familiariser un peu avec cette ville et ses habitants qui paraissent souvent pris dans des logiques complexes.



Encore un grand merci à Babelio et son opération Masse Critique, ainsi qu'aux éditions Jigal pour leur envoi !
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African tabloid

Dépaysement garantit, avec ce roman de Janis Otsémi, grâce d'abord à la langue employée, du français de là-bas avec pleins d'expressions cocasses, colorées. Grâce aussi à l'ambiance africaine, dans les rapports entre les protagonistes, dans le manque de moyens technologiques, la débrouille. Sinon, l'intrigue, ou les intrigues sont assez banales, on suit un peu le cours des événements comme dans le 87è district d'Ed McBain, mais transposé dans une capitale africaine. Agréable à lire.
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Tu ne perds rien pour attendre

Un roman noir qui se lit en quelques heures tant l'écriture et l'intrigue est addictive. L'écriture de Janis Otsiemi est une réelle découverte, elle se lit avec aisance et nous plonge dans le Gabon en nous révélant des expressions locales à chaque page, une vraie invitation au voyage.

Je regrette que la quatrième de couverture ne tienne pas toutes ses promesses, le personnage de Jean-Marc est, certes hors des sentiers battus, mais le résumé est surestimé, on n'est loin de retrouver tout ce qui est promis et en aucun cas un Dexter en puissance, gabonais ou non^^

Une histoire simple qui mêle meurtres, intimidations, corruption, drogue, viol et malfrats face à un flic qui ira jusqu'au bout, quelles qu'en soient les conséquences...

Un polar noir bien ficelé que je vous recommande pour la découverte d'un auteur à suivre
Lien : http://aufildesevasionslivre..
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