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Citations de Jean-Christophe Grangé (1617)


Mon désir envers Sarah était inextinguible. Deux heures d'étreintes n'avaient pas suffi à m'apaiser. Il ne s'agissait ni de jouissance ni de plaisir, mais d'une alchimie des corps, attirés, attisé, comme destinés à brûler l'un pour l'autre. Pour l'éternité.
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À la Gestapo, on ne cherchait pas les criminels, on les inventait...

(page 45).
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-"Pas une feuille ne tombe ici sans que j'en sois averti."
- Ça ne vous gêne pas de citer le général Pinochet ?

p81
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Ce ne sont pas des Tziganes. Ce sont des Yéniches. [...]
Il savait à peine qui c'était. Un peuple de vanniers aux origines inconnues, qui s'était disséminé en Suisse, en Alsace, en Allemagne. Sa grand-mère en parlait comme de fantômes blancs. Selon elle, ils hantaient les joncs des marécages et tressaient des paniers capables d'emprisonner les âmes ...
p236
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Son visage sombre était jeune, mais au moindre sourire son expression prenait la beauté ambiguë d'un couteau.
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Pour Freud, les rêves étaient exclusivement sexuels. Il n'était pas d'accord. Comme disait Otto Gross, un psychanalyste génial devenu clochard qui s'était laissé mourir de faim en 1920: "Si Freud voit du sexe partout, c'est qu'il ne baise pas assez!"
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-"Nono était traumatisé, bien sûr, mais il possédait une force de caractère peu commune. Les enfants disposent toujours d'une réserve d'innocence qui leur permet de triompher de beaucoup d'abjections;"
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Mes cauchemars étaient toujours là, sous ma peau, mais les oiseaux, clairs sur le bleu du ciel, constituaient la corde à laquelle je me cramponnais.
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"- Ca va bien au delà des croyances ! C'est une métaphysique. La trame même de l'existence. Chez les Noirs, il n'y a pas de hasard ni de fait inexplicable. Entre Dieu et les hommes, il existe un entresol : l'étage des esprits, des forces occultes. un congolais meurt du sida : version occidentale. Vérité arficaine : un de ses fils est sorcier et l'a tué en lui envoyant la maladie."
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La haine est le don le mieux partagé.
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Les hommes n'aiment que l'extérieur, les femmes ne sont intéressées que par l'intérieur. Nous aimons le fruit et sa saveur. Ils se contentent des épluchures. ( page 461 )
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Chaque gout bouleversait votre métabolisme, violentait vos nerfs, vous faisait comprendre à quel point la mort est déjà là, dans la pulpe d'un fruit, dans le piment des sauces, dans la tiédeur de la pluie...
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L'indifférence, la vraie, est un boulot à plein temps.
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Il ouvrit les yeux et découvrit, stupéfait, des menottes autour de ses poignets.
- Qui... qui êtes-vous ?
- A ton avis ?
L'autre fouillait ses poches. Il en extirpa plusieurs grammes de cocaïne.
- C'est la police, papa ! lui cria le Noir à l'oreille. Les Stups ! (Il considérait le sachet en souriant.) Putain, y a au moins dix grammes là-dedans. T'es bon pour le trou. A partir de maintenant, t'es...
- Mais... vous êtes tous les deux noirs ?
- Qu'est-ce que tu crois, connard ? Que dans la police c'est "un Blanc, un Noir" ? tu nous prends pour qui ? Des putains d'Oreo ?
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Bernard Pavois était un colosse à l'immobilité de marbre. Assis derrière son bureau, il devait mesurer un mètre quatre-vingt-dix et peser dans les cent vingt kilos. Ses épaules faisaient bloc contre la baie vitrée. La cinquantaine épanouie, un visage carré, une chevelure ondulée serré, jadis blonde, aujourd'hui grise, et des lunettes d'écaille. Les traits étaient placides mais les yeux dorés derrière les verres évoquaient des glaçons au fond d'un whisky. Une gueule on the rocks.
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- Le préjugé du sang est vieux comme le monde, continua la magistrate. Durant la Seconde Guerre mondiale, en Afrique du Nord, les soldats allemands mouraient plutôt que de recevoir du sang juif ou arabe. Quand aux soldats américains - les Blancs -, ils avaient fait savoir à la Croix-Rouge qu'ils refuseraient toute transfusion de sang noir, jugé dangereux.
Jeanne conservait le silence. Elle était surprise par cette parenthèse historique. Elle se rendit compte, la honte au cœur, qu'elle n'accordait pas beaucoup de crédit à Eva Arias, côté culture. Inconsciemment, elle considérait la juge comme une paysanne tout juste évoluée. Encore le mépris...
Mais l'Indienne était en verve ce soir-là :
- La vente du sang en Amérique latine est toujours synonyme d'exploitation et de misère. Les pays pauvres n'ont que deux choses à vendre : leurs filles et leur sang. Au Brésil, chaque année, les laboratoires qui rémunèrent les dons connaissent une augmentation d'activité avant le carnaval de Rio. Les Brésiliens vendent leur sang pour pouvoir se payer leur costume...
L'attention de Jeanne décrochait. La violence de la scène qu'elle venait de vivre revenait la fouetter. Les geysers d'hémoglobine. Les hurlements des tueurs. "Hija de puta !" Ces flashes agissaient comme des électrochocs, qui la secouaient encore.
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La peur, c'est comme le froid, il faut bouger, s'agiter pour ne pas se laisser emprisonner par elle.
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Loïc, dans ses délires bouddhistes, lui répétait souvent que l’on est peut-être que le produit d’un rêve.
Il avait l’impression en cet instant d’être craché par un pur cauchemar.

(Albin Michel, p. 265)
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- Ma tante, patron, elle s'appelle Mouna. Elle est très respectée ici. Elle s'occupe des femmes violées qui viennent du Nord. Alors tu restes poli, d'accord?
- Mais bien sûr, je...
- Ces femmes-là, elles sont irradiées, tu comprends ?
Salvo chuchotait presque alors que les mugissements du vent tournaient autour d'eux, soulevant des bouffées rouges.
- Irradiées par quoi ?
- La honte, la soufrance, la souillure... (Le Noir lui saisit le bras). Le viol, c'est notre bombe atomique à nous, tu piges ? Ces victimes, elles sont contaminées pour toujours, elles meurent à p'tit feu...
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Jeanne poursuivit son examen. Le meurtrier avait ouvert le ventre de sa proie, de l'abdomen au pubis, et déroulé les intestins jusqu'au sol, couvrant ainsi le visage. Sous les viscères, on distinguait les traits enflés, violacés de la victime. Ainsi que sa gorge béante...
Restaient au sol, des traces de sang, de chair, de fibres - abandonnées ou régurgitées. Des os et des cartilages, grattés, sucés. Pas de feu, pas de méchoui barbare pour cette nuit. Le cannibale s'était contenté d'un repas cru.
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