AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean-Christophe Grangé (1617)


Il détestait les groupes, les clans, les corporations. Tous ceux qui avaient besoin d'être plusieurs pour être quelqu'un.
Commenter  J’apprécie          190
De leur pied droit, elles dessinaient lentement un arc de cercle sur le sol, révélant leurs soques de bois hauts de vingt centimètres, tout en fléchissant l'autre jambe, puis elles marquaient un temps d'arrêt avant de faire une nouvelle boucle.
Des compas féminins, traçant des courbes mystérieuses, appliquant des calculs nés d'une féerie inconnue...
Commenter  J’apprécie          193
L'innocence est tellement rare de nos jours qu'elle suscite tous les soupçons.
Commenter  J’apprécie          190
Les Japonais ont une métaphore pour décrire le phénomène : ils se comparent aux bonsaïs, à la fois soutenus et entravés par de minuscules tuteurs. Libérez-les dans la nature et ils se déploient aussitôt. Impossible de les replacer dans leur pot.
Commenter  J’apprécie          190
On dit beaucoup de choses au Chili...Un chanteur a écrit : "Un pays plein d'espoir où personne ne croit en l'avenir, Un pays plein de souvenirs où personne ne croit au passé".
Commenter  J’apprécie          190
Simon avait un petit corps mais beaucoup d'esprit. Très vite. S'en prendre à lui était devenu dangereux. On ne lui cassait plus la gueule parce qu'on redoutait son intelligence. Il avait pris quelques coups, oui, mais les coupables avaient écopé de surnoms qui ne les avaient plus quittés. Les bleus guérissent, les vannes ne s'effacent jamais.
Commenter  J’apprécie          180
Quand sa route le menait dans les bras du diable ,ce n'était jamais pour une petite baise rapide, mais pour le grand chelem .
Sous la fine couche des évidences ,un abîme l'attendait.
Comme toujours .
Commenter  J’apprécie          180
La population ,derrière ses sourires ,sa gentillesse , était encore accablée par la violence du siècle dernier . Le sang hantait toujours les esprits .Une sorte de veillée funèbre désincarnait les âmes . Trois siècles d'exploitation américaine . Quarante ans de dictature sanglante . Une révolution .Une contre-révolution . Tout ça pour sombrer dans une corruption larvée , endémique , incurable …
Pas vraiment de quoi être optimiste .
Commenter  J’apprécie          180
- J'ai bouffé au mess, fit-il sans lever les yeux. Y avait du superpoulet.
- C'était du cabillaud.
Commenter  J’apprécie          182
Nous associons toujours psychiatrie et croyance. Il n'est d'ailleurs pas dit que cela soit moins efficace qu'une vision stictement clinique. Dans la mesure où un patient croit aux diables qui le possèdent, on peut dire qu'ils existent, non ? La raison n'est qu'un certain réglage de la lucidité. Tout est vrai, puisque tout est perception...
Commenter  J’apprécie          180
Freire se dit qu'il n'avait qu'une faible chance d'en savoir plus sur son passé. Et une chance plus faible encore de le guérir...
Être psychiatre, c'était ça.
Écoper une barque qui coule avec un dé à coudre.
Commenter  J’apprécie          180
Google. Enfants. Guerre. L’horreur se resserra d’un cran, passant des crimes particuliers aux crimes de masse. Enfants-soldats du Mozambique. Enfants-cannibales du Libéria. Enfants-coupeurs de mains de la Sierra Leone. Enfants-monstres, hallucinés, drogués, vicieux, indifférents, qui se répandaient sur l’Afrique comme un cancer incontrôlable…

Un clic, et l’horreur se déporta en Amérique Latine, Colombie. Bolivie. Pérou. Les gangs. Les « baby-killers » des narcotrafiquants. Dans ces pays, la plupart des contrats sont assurés par des gosses de la rue, défoncés, élevés dans la haine et la violence.
Commenter  J’apprécie          180
- A votre avis, à quoi reconnait-on les gens comme vous ? Je veux dire : les nazis ?
- C'est facile. Nos vêtements empestent la chair brûlée.
- Quoi ?
Nouveau rire. Une poussière sonore parmi d'autres.
- Je plaisante. Rien ne nous distingue des êtres inférieurs. [...]
Commenter  J’apprécie          181
L'esprit humain ne peut assimiler qu'une certaine quantité de vérités à la fois.
Commenter  J’apprécie          180
Passan admirait ces êtres qui ne craignaient pas la mort. Des hommes pour qui le devoir et l’honneur étaient tout, pour qui la sinistre joie de vivre des « gens heureux » ne comptait pas. Naoko ne supportait pas cette admiration morbide. Pour elle, c’était encore une manière de stigmatiser son peuple. Toujours la même rengaine d’une culture tragique, oscillant entre perversité sexuelle et mort volontaire. Des clichés qui la mettaient hors d’elle.
Olivier avait renoncé à discuter. Il préférait peaufiner sa propre théorie. Pour un Japonais, l’existence est comparable à un fragment de soie. Ce n’est pas sa longueur qui compte mais sa qualité. Peu importe d’en finir à vingt, trente ou soixante-dix ans : il faut que l’existence soit sans tache ni accroc. Quand un Japonais se suicide, il ne regarde pas devant lui (il ne croit pas vraiment à l’au-delà), mais derrière. Il évalue son destin à la lumière d’une cause supérieure – shôgun, empereur, famille, entreprise… Cette soumission, ce sens de l’honneur, c’est la trame du tissu. On ne doit y déceler ni scorie ni souillure.
Commenter  J’apprécie          180
De retour à la villa, un orage éclata. Un bel orage de fin d'été, franc, sonore, faisant trembler les verres et les nerfs. Un bouleversement du ciel qui impliquait aussi un mouvement des profondeurs, quelque chose de sismique... Après le travail des basses, I'irruption des aigus. La pluie, qui va, qui vient, au-dessus de vous, et au-dedans aussi. Ce qu'une telle rumeur a à vous dire ,vous le savez déjà. C'est le murmure des origines, la voix de la mère sur l'oreiller, le bruissement de la vie ,soudain matérialisé, qui court en vous aussi sûrement que le sang et les larmes.
Commenter  J’apprécie          170
Le linguiste partit ensuite dans un long dithyrambe sur la cuisine tsigane (il caressait le projet d'ouvrir un restaurant de spécialités, à Paris). Le " clou " de cette gastronomie était le hérisson. On le chassait le soir, au bâton, puis on le gonflait afin de mieux ôter ses épines. Cuisiné avec de la zumi, une farine spécifique, puis coupé en six morceaux égaux, l'animal était, selon Marcel, un vrai délice.
Commenter  J’apprécie          170
Durant quelques secondes, elle observa le décor. Simon avait tout conçu lui-même, afin justement de rassurer ses patientes (il n’accueillait que des femmes). Des murs peints, blanc cassé, un fauteuil « éléphant » en cuir brun et une méridienne en guise de divan, un épais tapis de laine aux motifs Kandinsky qui vous donnait l'impression de marcher sur des nuages, une bibliothèque vitrée dans laquelle il avait soigneusement placé ses ouvrages de référence, et surtout, son fameux bureau Art déco à caissons sous lequel, à l'abri des regards, il avait coutume de se déchausser.
Commenter  J’apprécie          170
Comment reconnaître l’Aryen idéal ? Facile. Il est blond comme Hitler, grand comme Goebbels, svelte comme Göring.
Commenter  J’apprécie          170
- Cette année est particulière, insista Rachel. J'espère que le feu effacera tout. Les drames qui sont survenus, les scories qui ont pollué notre monde, les parasites qui se sont glissés parmi nous en inventant des histoires pour nous arracher des secrets qui n'existent pas...
Ivana lui lança un regard.
- Tu veux dire... comme moi ?
- Oui. Exactement comme toi.
Commenter  J’apprécie          170



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Christophe Grangé Voir plus

Quiz Voir plus

Jean-Christophe Grangé et qqs uns de ses titres (polar, thriller)

Année de naissance de Grangé ?

1941
1951
1961
1971

8 questions
253 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-Christophe GrangéCréer un quiz sur cet auteur

{* *}