Citations de Jean Dufaux (1668)
Il y a l'abeille qui construit au soleil, et la fourmi qui creuse vers l'ombre. Dans les deux cas, c'est tout une stratégie de l'anéantissement qui se met en scène.
Mon ami est amoureux. Non pas de celle qu'il devrait aimer, mais de celle qu'il lui est interdit d'aimer. C'est ce qui s'appelle chercher son plaisir dans la souffrance.
-Vous connaissez tous mes secrets à présent.
-Je n'aurai pas cette naïveté. L'on ne connait jamais tous les secrets d'une femme. et c'est bien ainsi.
Les armes apportent la peur et l'injustice.
Ils sont furieux ! Et je les comprends ! Tuer son hôte n'est pas vraiment un geste des plus hospitaliers...
- Ne tentez jamais votre chance avec une Djinn. Vous ne tiendrez pas la distance.
- Mais aussi, comment résister à tant de sortilèges, de beauté, de grâce ? Près d'elle, un homme ne peut être qu'heureux....
- .... Ou se perdre. Tu me diras que l'un ne va pas sans l'autre.
Ils sont toujours deux. Deux rapaces à veiller sur la ville. Deux rapaces qui ont choisi leur liberté.
Les nuits sont longues pour Aznar Akeba. Drago et Camilla sont ses cauchemars. Drago et Camilla sont ses regrets. Le sang sèche à ses bottes. Une croix brille dans sa main. Cette croix qu’il lui faudra remettre, un jour, à celle qui a choisi, comme lui, le long chemin…
Les nuits sont longues pour Vicky Lenore. Drago et Camilla sont ses cauchemars. Drago et Camilla sont ses regrets. Le sang sèche à ses bottes. L’épée des Molina brille dans sa main. Cette épée qu’il lui faudra remettre, un jour, à celui qui a choisi, comme elle, le long chemin…
Les humains réclament protection. Les dieux réclament fidélité. Que la fidélité de chacun soit la fidélité de tous...
Un dieu qui ne prend pas de risques est un dieu qui ne survit pas dans la mémoire des hommes. cela tu l'as senti..et tu as admirablement réagi en introduisant à nouveau dans la course l'inattendu, le danger..oui le danger.. cette épice tant appréciée des divinités.
"Il est des territoires qu'i vaut mieux éviter si l'on ne veut pas s'y perdre corps et âme..."
- L'on reste toujours maître de ses silences, Corbulus, La parole, elle, vous enchaîne.
- Tu ne reverras plus mon fils. Je te suis reconnaissante de l'affection que tu lui as portée. Tu as agi en parente loyale. Je ne t'oublierai pas. Mais, à présent, sa place est à la cour. De grands projets l'attendent. Il ne peut plus se laisser distraire... Ici, il s'amollit. Alors que son coeur doit se bronzer.
- Son coeur?... Tu parles de coeur, Agrippine?... Sais-tu donc ce que c'est?...
- Rassure-toi ! le mien bat aussi ! Mais au rythme que je lui impose. Et il n'a pas le droit à la parole !
Notre erreur est de croire que nous pouvons dominer nos passions. Alors que ce sont elles qui nous emportent. Pour m'en préserver, je les étudie, je les étale au soleil... jusqu'à ce qu'elles pourrissent... La difficulté, c'est que nos passions naissent souvent de causes justes.
Comme chacun de nous Pavane possède ses pas de danse… Trente pas exactement. Pas féminins. Essayez d’attraper ce mouvement et nous découvrirons l’endroit exact où elle a dissimulé la plume. Laissez-vous guider, c’est tout ce que je vous demande. Attention… Tenez-vous prête. Un… Deux… Trois. Levez la jambe gauche ! Pliez le genou… Faîtes tourner le pied e gauche à droite, trois fois. Quatre… Cinq… Six… On tourne douze fois sur soi en relevant le bas de sa robe. Un œil fermé, petits doigts levés. Un peu plus vite, s’il vous plaît ! Dix-sept… Dix-huit… Dix-neuf… Grand écart, tête touchant le pied droit… On se relève en jouant des rotules que l’on plie gracieusement… Gracieusement ! À quatre-vingt-dix degrés. Vingt-deux… Vingt-trois… Vingt-quatre… On s’élance dans les airs en pirouettant, pour retomber sur la jambe gauche qui glisse de trois mètres sur le plancher… Trois mètres ! Pas un centimètre de plus ! Deux culbutes. Un tourniquet. Tête entre les genoux. On se redresse, on crache en l’air. Et… Et… Vingt-neuf… Trente ! Nous y sommes ! C’est cette armure ! Vous êtes tombées pile dessus.
La chambre de Lady Habanera ! Les appartements de Lord Charleston… L’étude de Gavotte, la soupente de Passepied… Tout Blacktales figé sur la toile ! Chacun dans son décor, ses gestes quotidiens… Surpris dans ses pensées d’hier, ses audaces de demain… Et c’est bien inquiétant. Oui, songez-y : notre destin semble reposer sur ses toiles ! Comme s’il y était inscrit à l’avance ! Et ce destin est accessible, lisible pour toute personne circulant dans ces couloirs. Alors oui, qui a pu peindre ces fresques ? Qui a pu épingler ainsi nos âmes sur ces toiles ? Nous privant en quelque sorte de notre libre arbitre ?! Cette question ne t’effraie pas toi ? Et ce regard ? Ce regard qui saisit tout ?!!
Des empires peuvent disparaître tandis que montent la bassesse et la corruption. Ainsi va notre monde. Mais tant que je suis en vie, je combattrai la vilenie, l’injustice et l’irrespect envers nos dieux…
La jungle, c’est le territoire des tueurs Otomis, à la peau rouge. Ils nous cherchent sans répit, nuit et jour. Je les ai vus s’acharner sur Gomes, lui arrachant la peau alors qu’il vivait encore… Rien ne leur échappe. Aucune trace… Aucun signe…. Ils ne nous lâcheront jamais !
Ah ! Enfin un discours viril ! Je te trouvais un peu mou ces derniers temps…
Bah ! Le peuple gronde toujours ! Quand ce n’est pas de faim, c’est de rancœur. Ce sont là des plaintes auxquelles je ne prête plus guère attention.