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Critiques de Jean-Luc Bannalec (305)
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Enquête troublante à Concarneau

Vous me connaissez maintenant, il suffit d’une enquête troublante pour attiser ma curiosité, oui je suis faible. Ajoutez à ça la couverture et le résumé et me voilà avec une énorme envie de découvrir ce thriller. Je me trompe très rarement en choisissant mes lectures et, encore une fois ce roman en est la preuve, car je n’ai pas vu les pages se tourner et j’ai passé un bon moment. De plus, le fait que ce thriller tourne atour du roman « Le chien jaune » de Georges Simenon m’a donné envie de découvrir ce chien jaune que, honte à moi, je n’ai jamais lu.



En commençant ce roman, il ne faut pas s’attendre à être dans l’action dès la première page, mais ces petits moments d’évasion au départ et entre deux dans l’enquête sont super agréables. Il est vrai que j’aime les thrillers qui bougent et qui nous tiennent en haleine du début à la fin, mais de temps en temps, j’aime aussi m’évader. D’ailleurs, les moments d’évasion comme celui du début sont assez poétiques et du coup, on a vraiment l’impression d’être étendu dans l’herbe en compagnie du commissaire Dupin et on s’imagine le moindre détail avec bonheur. Depuis un an, depuis les changements qu’on a vécu, dès que je peux partir en voyage tout en étant dans mon lit, c’est un réel plaisir et, ici, on se retrouve en Bretagne. Si vous avez envie d’évasion tout en enquêtant, c’est juste le roman qu’il vous faut. D’ailleurs, je vous mets un petit extrait, rien que pour vous permettre de (re)découvrir la plume de l’auteur.



Comme vous l’avez compris, vous aurez beaucoup de descriptions de la Bretagne, mais pas que. On suit Dupin qui veut faire une surprise à sa femme, mais rien ne va se passer comme il le veut, car, oui ses beaux-parents vont débarquer, mais l’enquête va aussi s’en mêler. Il va recevoir un coup de fil de Madame Chaboseau, la femme du docteur qui va annoncer la mort de son mari. À partir de ce moment-là, on va vraiment être dans la peau de Dupin et on va enquêter avec lui et on va trouver Madame Chaboseau assez bizarre. Là aussi, au niveau de l’enquête et des personnages, on aura beaucoup de détails, certains trouveront que c’est peut-être un peu trop, mais, de mon côté, je n’ai pas trouvé, car on sait qu’on n’est pas dans un thriller au rythme effréné.



Ce thriller va se dérouler sur trois jours et donc en trois parties. Ce seront trois journées assez intenses où on va continuer à enquêter. J’avoue que je ne me suis vraiment pas attachée aux personnages, à part Dupin. J’ai plus été attachée à l’enquête qu’aux protagonistes. Est-ce une volonté de l’auteur ou est-ce mon cerveau qui s’est plus intéressé à l’histoire ? Bonne question ! Au cours de notre lecture, on va rencontrer plusieurs personnes qu’on pourrait soupçonner et l’auteur va nous mettre sur de fausses pistes en compagnie de Dupin et j’ai été surprise à la découverte du coupable, je ne m’y attendais pas. Et, bien sûr, au cours de la lecture, il y a de l’action, des rebondissements, des révélations et des découvertes qu’on prend plaisir à faire en compagnie de Dupin.



Quant au final, il n’était pas vraiment obligatoire, mais ça permet de faire connaissance enfin avec une personne qui a de l’importance dans la vie de Dupin et ça nous permet de nous évader et de rêver encore un peu avant de tourner la dernière page.



Et, bien sûr, n’oublions pas l’importance du Chien jaune dans l’enquête. Si vous voulez en savoir plus, il faudra découvrir ce roman.




Lien : https://geek-o-polis.com/202..
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Un été à Pont-Aven

Le commissaire Dupin, mûté depuis quelques années en Bretagne, est confronté au meurtre de Pierre-Louis Pennec, un hôtelier réputé de la région.

Celui-ci consacrait toute sa vie à son hôtel autrefois fréquenté par Gauguin.

Il avait appris récemment que ses jours étaient comptés.

Pour quelle raison l'a-t-on alors tué?

Dupin doit mener rapidement cette enquête car cette histoire commence à faire beaucoup de bruit et il est mis sous pression.

Ce flic taiseux, work-addict, n'est pas vraiment attachant. Avec lui, peu d'humour, juste de l'efficacité mais l'intrigue est intéressante.

Pourtant, j'ai bien aimé cette histoire. Il manque juste un peu de vie, de sentiment ... tout ce qui fait qu'on peut s'attacher au personnage central d'un roman.







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Un été à Pont-Aven

Voilà que je rentre de vacances, et déjà la Bretagne me manque.

Aussi comme j’ai sous la main quelques livres de poches qui ressemble beaucoup à du polar de terroir, je vais pouvoir à nouveau m’évader en Bretagne. Et en plus, dans le Finistère sud, un endroit que j’adore et que j’ai adopté il y a déjà plus de 20 ans.

Et puis repartir du coté de Pont Aven alors que je suis dans les transport parisien quoi de mieux pour reprendre en douceur.

Mais qui est donc ce Jean-Luc Bannalec dont je n’ai jamais entendu parler. Pourtant je connais bien la commune de Bannalec entre Concarneau et Quimperlé. Juste au dessus de Pont Aven justement. Alors ce Jean Luc Bannalec serai-il un régional. Et bien non, car Bannalec est le pseudonyme d’un écrivain allemand qui a trouvé sa seconde patrie dans le Finistère sud. Mais ça vous le savez déjà puisque je vous ai présenté plus haut notre auteur. Cependant lorsque j’ai eu ce bouquin dans les mains la première fois, je ne doutais nullement de tout cela. J’étais certaine d’acheter un livre 100% bretons ! Mais pas grâve, je vais essayer ce polar germano-breton.

Allez je me lance !

Ah Pont-Aven et sa fameuse école de peinture.

Je me suis lancé avec avidité dans cette enquête iodée. J’ai envié le commissaire parisien Georges Dupin, muté au cœur du Finistère. Dans ce petit coin de paradis où il suit la piste de suspects tout désignés – héritiers gourmands et impatients – après le meurtre d’un riche hôtelier et la disparition d’une toile de Gauguin…

J’ai aimé cette balade policière en pays bigouden.

Alors que le commissaire Dupin, auparavant rattaché à Paris, goûte avec joie aux plaisirs de sa vie finistérienne, il est confronté à l’assassinat du propriétaire du célèbre hôtel-restaurant de Pont-Aven, le Central. Pierre-Louis Pennec, propriétaire d’un imposant hôtel du centre-ville de Pont-Aven, est retrouvé baignant dans une marre de sang.

La saison est sur le point de s’ouvrir, et le commissaire va devoir se dépatouiller avec un crime qui le laisse perplexe. En effet Dupin enquête et découvre bientôt que Pennec était en possession d’un Gauguin inédit d’une valeur inestimable, remplacé depuis par une copie. Heureusement, il peut compter sur l’appui d’une jeune experte en art. Car tout, ici, se rapporte à Gauguin. Le Central, le meurtre, la vérité. Et le célèbre peintre, à défaut de pouvoir être l’accusé, n’est peut-être pas non plus totalement innocent…

J’ai aimé ce mélange entre polar régional et guide touristique et culturelle. J’ai plongée dans cette belle bouffée d’air. J’ai suivi avec plaisir les déambulations de ce commissaire attachant. J’ai eu envie de retournée au musée d’Orsay pour revoir les toiles des maîtres de Pont Aven. J’ai surtout eu envie de retournée sur les traces de ces peintres. Comme eux, je suis tombé en amour des paysages champêtres bordant parfois l’estuaire de l’Aven ou la belle côte rocheuse. J’ai humé les embruns, senti le vent et le sel marin sur mon visage. J’ai humé la houle du coté de Port Manec’h entre Aven et Belon. J’ai pris un café à l’Hôtel Marrec.

Oui j’ai fait une belle balade en compagnie du très attachant commissaire Dupin, gourmet et bon enfant. Georges Dupin,un nom choisi en hommage à l’enquêteur d’Edgar Allan Poe (Double assassinat dans la rue Morgue, Le Mystère de Marie Roget et La Lettre volée). Mais qui n’a fait furieusement pensé à un autre Georges et à son commissaire. Oui je parle bien ici du commissaire Maigret et de Georges Simenon. Oui j’ai osé la comparaison et aussi j’en profite pour vous conseiller la lecture de ce titre.

Perso je vais poursuivre cette série avec grand plaisir.

A bah tiens, puisque je suis retournée en Bretagne avec Dupin , pourquoi ne ferai-je pas un détour du coté de Concarneau avec Maigret en relisant Le Chien jaune.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Péril en mer d'Iroise

C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé le commissaire Dupin, et cette nouvelle enquête criminelle qui se déroule une fois de plus le long de ces côtes Bretonne que Jean Luc Bannalec, l'auteur de ce polar affectionne tout particulièrement.

J'étais en vacances dans le Lubéron, et j'avais choisi ce roman policier, car j'aime cet auteur qui page après page, nous invite à un voyage touristique en Bretagne. Nul mieux que lui ne sait décrire cette merveilleuse côte Bretonne, ses senteurs de goémon, sa lumière si particulière, ses maisons typiques et sa gastronomie.

Cette fois, cet auteur nous entraîne dans une enquête criminelle dirigée par le fameux commissaire Dupin, dont la toile de fond se situe tout d'abord, dans la baie de Douarnenez ou est découverte la première victime, et ce dans l'univers de la pêche, puis ensuite sur l'Ile de Sein, théâtre du deuxième meurtre, une chercheuse spécialiste du monde des dauphins, et enfin, troisième lieu, troisième victime, un professeur de biologie sur la presqu'ile de Crozon.

Si j'ai beaucoup aimé ce nouveau polar de Jean Luc Bannalec, je veux cependant y décerner quelques petits bémols. Tout d'abord, je pense que cette fois, l'intrigue est un petit peu compliquée, avec une galerie de personnages dans laquelle on se perd parfois. Ensuite, l'auteur s'égare un peu trop dans le vaste domaine des mythes et légendes Bretonnes, et la lectrice que je suis, à parfois perdu le fil de l'intrigue, tant les narrations sur ce thème sont longues et fastidieuses. Enfin, je dois avouer que malgré la résolution de l'enquête par Georges Dupin et son équipe, la fin laisse un sentiment d'inachevé….J'ai tourné les dernières pages, pensant à un dernier rebondissement, mais en vain…Dommage. Il me reste à penser que l'auteur imaginera une suite dans une nouvelle enquête du commissaire Dupin.



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L'inconnu de Port Bélon

Cinq ans déjà que le commissaire Dupin, digne émule parisien de Maigret, a été muté à Concarneau en raison d'une bavure dont il n'était pas vraiment responsable. Mais ce qui constituait une sanction aux yeux de sa hiérarchie s'est révélé une bénédiction pour le policier, qui s'est profondément épris des paysages armoricains et que deux au moins de ses collaborateurs (son assistante Nolwenn et l'un de ses adjoints, Le Ber) initient à marche forcée aux arcanes de la culture bretonne et plus généralement celtique. En fin de compte, Dupin, grâce à quelques succès dont le préfet Guenneugues, son supérieur abhorré, s'attribue invariablement tout le bénéfice, va passer divisionnaire, et ça ne l'enchante guère : c'est le terrain qui l'intéresse, pas la paperasserie.

Peu de jours avant la petite fête organisée en son honneur, un corps inanimé est aperçu par une vieille dame effectuant sa promenade quotidienne au bord du Bélon. "Aperçu" car lorsque les policiers se rendent sur les lieux, il a disparu. Dans le même temps, un cadavre est découvert dans les monts d'Arrée et il s'avère que les deux faits sont liés. Y a-t-il un seul ou deux meurtriers ? Quel est l'arrière-plan de cette mystérieuse affaire ? Une magouille autour des huîtres plates si prisées et si lucratives, un règlement de comptes en rapport avec de récents vols de sable sur les plages, un différend entre deux écoles druidiques qui aurait mal tourné ?

Tous ces sujets assez typiquement bretons donnent lieu à des exposés quelque peu pédagogiques qui, parfois, agacent le commissaire, mais celui-ci a besoin de toutes ses facultés pour résoudre une énigme, nous non...

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Un été à Pont-Aven

Toujours égal à lui même ce brave commissaire Dupin. Un voyage dans le monde des peintre de Pont Aven. Je n'ai pas lu les romans de Monsieur Bannadec dans l'ordre, mais cela ne gâte en rien l'intérêt de l'intrigue. L'auteur est un passioné de la Bretagne peut être parfois un peu trop car au bout de trois livres on retrouve un peu toujours les mêmes remarques mais les descriptifs des paysages sont très fouillés et "on s'y croirait".
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Les marais sanglants de Guérande

Troisième volet des enquètes du commissaire Dupin, deuxième pour moi n'ayant pas lu le premier, ce que je vais faire sans tarder. Ici c'est la vie autour des marais salants qui est décortiquée. ?Notre commissaire se retrouve à enquêter avec une collègue commissaire elle aussi mais d'un caractère complètement différent vont-ils pouvoir travailler ensemble ? Il faut lire le roman pour le savoir ...
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L'inconnu de Port Bélon

Quatrième enquête du commissaire Georges Dupin depuis cinq ans en Bretagne, en provenance directe de Paris. Après le très bon Un été à Pont-Aven, le Étrange printemps aux Glénan de même niveau et le un peu moins bon Les marais sanglants de Guérande, Dupin revient pour un bon cru. Si la Bretagne cherche un laudateur, un amoureux fou de cette région capable d'en faire une publicité très élogieuse, qu'elle ne cherche plus Jean-Luc Bannalec (écrivain allemand) est là. En bon chauvin (bon d'accord, je suis Nantais, mais quand même Breton), je suis évidemment tout à fait en accord avec tout ce qu'il écrit sur la région, sur les paysages à couper le souffle, sur la gastronomie -qui ne se limite pas aux galettes de sarrasin-, sur les Bretons gens étranges aux caractères bien trempés que semble bien aimer l'auteur : "Un point, cependant, était décisif : en règle générale, les Bretons étaient indifférents à l'eau du ciel. Une conduite très sage, selon Dupin. Ils n'étaient pas pour autant habitués à la pluie. Cette attitude reposait sur deux raisons essentielles : d'une part, il ne s'agissait tout de même que de météo. Il existait des choses plus importantes : la vie par exemple. Il ne serait venu à l'esprit de personne, ici, d'annuler l'une ou l'autre des nombreuses festivités traditionnelles à cause de quelques gouttes. D'autres part, les Bretons détestaient se laisser dicter quoi que ce soit par un élément extérieur, qu'il s'agisse du temps ou de mesures prises par un gouvernement centralisé. Une réplique était très populaire, quand on se plaignait du climat : "En Bretagne, il ne pleut que sur les cons."" (p.22). On frise parfois le dithyrambe, mais comme c'est dit par un non-Breton -qui mériterait d'être naturalisé ou au moins fait citoyen d'honneur- il faut le croire sur parole. Le contexte étant placé et formidablement décrit, qui prend une place très importante dans les romans de JL Bannalec, intéressons-nous aux personnages et à l'enquête. Georges Dupin est omniprésent et sa vie privée qui change est assez largement décrite. C'est bien, j'aime lorsqu'une série policière dresse des portraits assez forts et minutieux des personnages récurrents. On pourrait attendre un peu plus sur les collègues du commissaire, mais peut-être dans d'autres épisodes.



Pour l'enquête, elle avance doucement, toutes les pistes sont minutieusement suivies jusqu'à ce qu'elles débouchent sur des informations ou qu'elles soient abandonnées. Quatre jours d'enquête pour Dupin et son équipe dont sa fidèle et précieuse collaboratrice, puits de science bretonne, Nolwenn. Son adjoint Le Ber est assez calé également, et l'on apprend plein de choses sur les huitres, l'élevage, l'affinage, les différences entre les plates et les creuses, les différentes crises parfois très graves lorsque les exploitants sont vraiment menacés à cause d'une bactérie qui tue les mollusques. Vous ressortirez de ce roman en en sachant beaucoup plus sur l'ostréiculture et surtout avec l'envie de manger des huitres de Bretagne -mais pas que, il y a aussi tous les fruits de mer et toutes les spécialités qui font le bonheur des protagonistes. Finalement, ma seule -très relative- déception vient de la résolution de l'intrigue qui ressemble un peu à des choses déjà vues ou lues -ou alors c'est l'habitude de lire des polars et donc d'être moins surpris-, mais comme elle arrive en toute fin et que tout le reste est très bien, j'aurais tendance à pardonner au romancier. Néanmoins, s'il pouvait trouver des énigmes un peu plus pêchues, mon plaisir serait décuplé.



Un petit voyage en Bretagne vous tente ? Laissez-vous faire, Jean-Luc Bannalec et Georges Dupin vous guident.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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L'inconnu de Port Bélon

Port Bélon, petite merveille nichée au coeur du Finistère, bien connue pour ses huitres incomparables, est le théâtre d’un meurtre. Un homme a été découvert gisant près d’un parking. Une vieille dame charmante, par ailleurs ancienne gloire du grande écran, fait la macabre découverte et appelle la gendarmerie.



Mais lorsque la maréchaussée débarque, le corps a disparu. Le commissaire Dupin et son équipe du commissariat de Concarneau sont envoyés sur place afin d’enquêter sur la scène de crime, vierge de tout cadavre.



C’est alors qu’un second cadavre fait son apparition, toujours à Port Bélon. Deux meurtres pour un aussi petit village, ça fait beaucoup, d’autant que surgit une histoire de vol de sable sur laquelle enquêtait en douce l’inspecteur Labat, l’insupportable adjoint de Dupin, soupçonné par le préfet de prendre part au trafic.



Heureusement, notre commissaire peut toujours compter sur son efficace assistante Nolwenn et sur le fidèle Le Ber pour démasquer l’assassin d’autant que son médecin lui a interdit toute consommation de café, lui l’accro à la caféine, va-t-il garder son calme ?



La fine équipe découvre alors que les défunts sont écossais et ostréiculteurs et qu’ils ont pris part à un hold-up quarante ans plus tôt…



J’avais découvert le commissaire Dupin dans sa première enquête publiée il y a trois ans déjà Un été à Pont-Aven, et depuis je retrouve avec grand plaisir Dupin à chaque printemps : Étrange printemps aux Glénan, Les marais sanglants de Guérande. Le voici donc de retour dans une quatrième enquête, L’inconnu de Port Bélon.



Cette série policière classique ne brille pas par un suspens de fou, mais l’auteur allemand Jörg Bong qui a pris pour nom de plume Jean Luc Bannalec, se révèle être un formidable conteur de la Bretagne et il a l’art de nous tricoter des intrigues policières qui tiennent la route et rien que pour ça, ils valent la peine d’être lus.



Lire une enquête du commissaire Dupin, c’est avant tout lire la Bretagne, Bannalec n’a pas son pareil pour raconter la Bretagne et ses légendes ainsi que ses spécialités gastronomiques, Dupin était un épicurien et fin gourmet dans l’âme, pour moi c’est à chaque fois un réel bonheur de mettre mes pas dans ceux de ce commissaire breton d’adoption (comme moi).



Comme je le disais plus haut, c’est un polar tranquille, l’important est ailleurs, dans l’atmosphère, dans la galerie de personnages, dans les dialogues toujours savoureux avec une pointe d’humour bien dosée. On ne s’ennuie jamais avec Dupin et au contraire ses intrigues se révèlent plutôt passionnantes.



L’auteur se documente très bien sur chaque coin de Bretagne qui sert de décor à l’enquête et nous fait pénétrer ici dans l’univers des ostréiculteurs et de ce point de vue c’est réussi et diablement intéressant même lorsque l’on ne mange pas d’huitres comme moi.



Quant à l’intrigue policière, elle est de qualité même si elle est comme toujours très classique, ce qui pour moi n’est pas péjoratif, bien au contraire. En bref, si vous aimez les policiers classiques et la Bretagne, précipitez-vous sur les enquêtes du commissaire Georges Dupin !
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Un été à Pont-Aven

Pierre-Louis Pennec, figure de Pont-Aven, propriétaire d’un très ancien hôtel et mécène de nombreuses associations artistiques est retrouvé poignardé dans la salle de restaurant de son hôtel. Employés et amis assurent tous au commissaire Dupin qu’il n’avait aucun ennemi. Bien sûr l’enquêteur n’en reste pas là et gratte le vernis des apparences.

C’est un roman policier agréable à lire, assez classique. J’ai quand même passé quelques pages un peu trop descriptives de la Bretagne.
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Un été à Pont-Aven

Si vous aimez les descriptions de la Bretagne, et particulièrement de Concarneau et de Pont-Aven, ce livre est pour vous... tant que vous ne descendez pas à l'Hôtel Central.

Lieu d'hébergement très renommé, son propriétaire de 91 ans est assassiné, une nuit, dans sa salle de restaurant.



Le commissaire Dupuis, "étranger", puisque muté dans cette région depuis Paris trois ans plus tôt, se lance dans une enquête qui ne sera pas facile



Qui a pu tuer ce vénérable vieillard apprécié de (presque) tous?

Un inconnu? Un ami? Un proche?



Le mystère s’épaissit quand un tableau (vrai ou faux?) de Gauguin estimé à quarante millions d'euros disparait...Pour cette somme, n'importe qui tuerait père et mère, non? Alors entre en jeu une jolie spécialiste des peintres de Pont-Aven, Mademoiselle Cassel, prête à tout pour rendre service au commissaire, qu'elle ne laisse pas indifférent.



Une lecture agréable, facile d'accès, mais qui m'a parfois donné l'impression d'un guide touristique pour passionnés de paysages breton. Beaucoup de description, tout y est joli, charmant, agréable...On sent un auteur qui aime les paysages de la région.



Tient, l'auteur, parlons-en...Bannalec est un nom qui sonne bien breton? On se dit alors que c'est un auteur local qui met en valeur sa région, mais non... Ce n'est que le pseudo d'un auteur allemand (par ailleurs langue d'écriture de ce roman traduit) qui va régulièrement en Bretagne depuis un an.
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Piège mortel à Belle-Ile

ce roman ne serait-il pas plus un guide touristique qu'un roman policier?

j'ai déjà lu deux ou trois enquêtes de Dupin, je commence donc à connaître ses migraines, son goût pour le café et la bonne chère, son mal de mer... je sais que l'auteur aime décrire les couleurs de la Bretagne ( on ne fréquente les mêmes lieux, moi je vois plutôt les verts ^-^), bref si j'enlève tout ça du livre, et voyant que le commissaire semble très fatigué, il ne reste pas beaucoup beaucoup à découvrir.

ah si!

un mot que je ne connaissais pas, jamais lu ni entendu : boilles. après recherche sur le net, il s'agit d'un terme suisse pour les bidons de lait ( même contexte ici).

un tableau de Monet "les Pyramides de Port-Coton"
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L'inconnu de Port Bélon

Une enquête de plus de ce cher Dupin, et elle passe comme une lettre à la poste, j'aime beaucoup retrouver son univers à chaque fois, la Bretagne, évidemment mais aussi Nolwenn, Labat, Le Ber, Georges et Claire. L'intrigue est assez complexe, mais bien ficelé, j'ai littéralement dévoré ce tome. J'ai déjà hâte de lire la suite, même si j'aime laisser un peu de temps entre deux lectures. J'aime bien également regarder l'épisode de la série inspiré du tome juste après la lecture, celui-ci n'est pas totalement fidèle mais les deux versions sont excellentes. Vivement la suite.
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Un été à Pont-Aven

Plutôt sympa grâce au personnage principal Dupin. Assez atypique, on s’attache néanmoins à lui et à ses méthodes peu conventionnelles. L’histoire nous permet de voyager en Bretagne et d’apprécier sa mer et son coté terre. On sent le sel et la terre sans quitter son bouquin. J’ai bien aimé me faire balader sur la coté autour de Pont-Aven. Ça m’a presque fait penser à Bussi et à sa Normandie surtout avec son thème des peintres. On y vient mais parfois le thème se perd durant des dizaines de pages pour réapparaitre. Dans l’ensemble, plutôt plaisant.
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Les marais sanglants de Guérande

Ce roman est la quatrième enquête que je lis de notre commissaire Dupin, oui j'ai lu le 4 avant le 3, mais ça n'a pas été gênant.

On retrouve notre cher commissaire et son équipe, au cœur des marais salants de Guérande, ville que je chéris et qui m'a donné l'impression de repartir en vacances en Bretagne. Car il faut le dire, que seraient les romans de Jean-Luc Bannalec sans un voyage à travers la Bretagne et les Pays de la Loire, où l'on découvre en plus de l'enquête une région, une histoire, des descriptions magnifiques, qui personnellement me plaisent autant que l'enquête policière.



Dupin va d'ailleurs rapidement être plongé dans l'action puisque dès les premières pages il se retrouve au milieu d'une fusillade dans les marais à Guérande, après avoir suivi la piste d'une amie journaliste. Malheureusement celle-ci va le payer de sa vie et n'étant pas sur son territoire, Dupin va devoir mener son enquête avec la commissaire Rose du commissariat de Guérande. Et malgré le caractère autoritaire de sa coéquipière, ils vont former une bonne équipe épaulée par Le Ber, Labat et bien sûr Nolwenn, toujours là pour conseiller son cher commissaire.

L'enquête est bien menée, les nombreux personnages aux alibis bien ficelés nous font douter et jusqu'à la fin je n'avais pas trouvé le coupable des meurtres.



Ce roman m'a également permis d'en apprendre plus sur la récolte du sel, et toutes les étapes qui la précèdent. J'ai trouvé cette partie très instructive. On lit ce roman au rythme des marées, du soleil et du vent; un véritable dépaysement pour moi qui ai passé mes dernières vacances au Croisic. Quant au commissaire Dupin, il continue de nous fournir ses meilleures adresses en Bretagne pour déguster les meilleures spécialités de la région!



Un roman que j'ai lu avec beaucoup de plaisir comme les précédents.



Note : 16/20

https://labibliojoe.blogspot.com/2023/05/commissaire-dupin-tome-3-les-marais.html

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Crime gourmet à Saint-Malo

C'est le 9eme tome des enquêtes du commissaire Dupin, pour ma part c'est ma première rencontre avec ce policier hors du commun… Pour ceux qui pensent être en présence d'un bon vieux polar pur et dur, passez votre chemin!

Pour ceux qui ont envie de se balader sur la côte bretonne et redécouvrir Concarneau et ses environs, alors embarquez avec moi 😉

Une femme en poignarde une autre en plein marche, elles sont toutes les deux connées de la communauté puisque qu'elles sont restauratrices, et pour couronner le tout, ce meurtre a lieu pendant une séminaire qui rassemble un bon nombre de préfets tous enclin a donner leur avis sur cette enquête…

Oui je sais c'est un peu confus comme "résumé" 🙃🙂 mais sincèrement je me suis amusée à me "promener" dans cette région que je connais (que j'ai connu dans mon enfance). Si vous voulez vous divertir, n'hésitez pas une seule seconde 😊





#crimegourmandàsaintmalo #pocket #PocketEdition #coupdecoeur #coupdecoeurlitteraire #livredepoche
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Crime gourmet à Saint-Malo

Neuvième enquête du commissaire Dupin dans le milieu de la gastronomie et le cadre enchanteur de Saint-Malo et de ses environs.

Le commissaire Dupin a quitté sa base de Concarneau et participe avec ennui à un séminaire des forces de police bretonnes à Saint-Malo quand, à la faveur d'une pause, il est le quasi-témoin du meurtre en plein marché d'une cheffe étoilée de Dinard par sa sœur cadette, elle-même cheffe montante. Dupin et deux commissaires présents au séminaire prennent l'affaire en main.

Coup de folie ? Arrêtée, la coupable reste mutique sur son geste et ses motivations. On sait seulement que les sœurs rivales se vouaient une jalousie et une haine féroces : les enquêteurs mettent au jour les coups fourrés qu'elles fomentaient l'une contre l'autre et découvrent la situation financière précaire de la cadette.

Et puis, coup sur coup, le mari et l'ami antiquaire de la victime sont retrouvés assassinés... et le mystère s'épaissit à mesure que surviennent les coups de théâtre.

Pas la meilleure enquête de Dupin à mon goût mais un joli voyage dans la région de St Malo
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Un été à Pont-Aven

Dans la série "Une enquête du commissaire Dupin", Un été à Pont-Aven a été écrit avant Étrange printemps aux Glénan, qui m'avait enchantée.

Ici, l'auteur semble chercher son rythme et s'inspire de manière beaucoup plus évidente de Simenon.

Le personnage principal est lourd et grognon et l'enquête avance gentiment.

Dans la dernière partie, cependant, tout semble s'accélérer, surtout parce que le commissaire se met à donner des ordres et des consignes dans tous les sens, sans qu'on ait vraiment d'explications.

Les personnages sont moins bien dessinés et moins attachants que dans le tome suivant.

Arrivée à la fin, j'ai dû relire le dernier quart, je n'avais pas compris le dénouement, très dilué.

Il y a bien sûr la description des magnifiques paysages bretons, on voit que l'auteur aime vraiment la région.

Pour cela, la lecture de ce roman reste agréable. J'essaierai de voir dans un volume plus tardif si l'amélioration se confirme.
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Crime gourmet à Saint-Malo

Ce roman est le neuvième opus des enquêtes du commissaire Dupin en Bretagne. Je l’ai découvert au cours de ma lecture et cela ne m’a absolument pas gênée. Le commissaire Dupin est témoin d’un meurtre en plein marché alors qu’il est à Saint-Malo pour un séminaire. Il s’agit de Blanche Trouin, une cheffe étoilée qui est assassinée par sa soeur Lucille Trouin, elle-même cheffe. La coupable refuse de s’exprimer et d’autres meurtres vont avoir lieu pendant sa garde à vue. Dupin et deux autres commissaires mènent l’enquête.

J’ai découvert, ici, le commissaire Dupin et j’ai plutôt apprécié le personnage. Il ne respire pas la joie de vivre mais il n’est pas bourru ou taciturne comme d’autres enquêteurs. Il a ses travers qui le rendent humain : il est accro à la caféine, il ne refuse pas un petit verre le soir après le boulot. Il se fie à son instinct et ça lui réussit. On vit l’enquête en même temps que lui, on a les mêmes informations que lui. J’ai bien aimé le découpage des chapitres en fonction des jours de l’enquête. On prend vraiment conscience que chaque minute compte pour la résolution d’un crime.

J’ai beaucoup aimé les descriptions des restaurants et surtout des paysages et des maisons à Saint-Malo et aux alentours. Ça m’a donné vraiment envie de retourner en Bretagne, surtout que je ne connais pas la cité corsaire. Mais même si j’ai beaucoup apprécié ces descriptions, je me suis quand même parfois demandé si ça ne prenait pas le pas sur l’enquête en elle-même.

J’ai apprécié l’enquête. Les motifs et la réalisation des crimes sont plutôt réalistes mais j’ai trouvé certaines incohérences notamment au sujet de la garde à vue de la suspecte. Et ça m’a fortement gênée. Ce sont des scènes importantes et à chaque fois, je me suis posé des questions sur leur réalisme. Je n’ai pas été captivée par le dénouement de l’enquête…



Conclusion :

Une lecture plaisante.
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Etrange printemps aux Glénan

Le pitch : trois cadavres de notables sont trouvés sur une plage des Glénan. La police de Concarneau va enquêter.



L'auteur, malgré son pseudonyme breton, est allemand, mais depuis quelques années, il partage sa vie entre la Bretagne et son pays d'origine.

L'amour qu'il porte à cette région transparaît dans ce roman. Il décrit magnifiquement les îles, l'océan et ses tempêtes.

Il traduit aussi l'âme bretonne et l'attachement historique des habitants pour leur archipel et leur école de voile.



Son héros, l'inspecteur Dupin, parisien exilé en Bretagne, est certainement un autoportrait, au moins partiellement.

Celui-ci, depuis 4 ans qu'il est basé à Concarneau, sent qu'il est toujours "le Parisien". C'est vrai qu'il n'est pas très habile dans ce qui fait les habitudes des bretons de la côte. Il n'aime pas naviguer, il est maladroit dans les manoeuvres les plus simples, il accroche les noms bretons. Il fait cependant des efforts, il est très fier d'avoir appris à prévoir la météo, évidemment très changeante dans le coin.

Pour faire sérieux, il s'efforce de cacher son enthousiasme enfantin lorsqu'il rencontre des dauphins ou qu'il peut voir une épave.



L'auteur nous offre de beaux portraits de femmes fortes : Nolwenn, l'assistante efficace, qui initie le héros aux particularités bretonnes, Solenn Nuz, la propriétaire de l'auberge, Muriel Lefort, la responsable de l'école de voile, et son assistante Maela Menez, Angela Barrault, responsable du club de plongée, championne d'apnée.

Quelques portraits d'hommes, moins fouillés : sympathiques (le gendarme Kireg Goulch, le biologiste Marc Leussot), ou désagréables (le préfet, le maire,

le médecin légiste, le directeur de la station).



L'enquête se déroule sur 3 jours, au gré des tempêtes, marées et coupures de réseau téléphonique. Elle est ponctuée par la caféinomanie et la gourmandise du policier.



J'ai lu ce roman d'une traite, j'ai senti les embruns, j'ai goûté le meilleur homard du monde, et je vais de ce pas chercher d'autres romans de l'auteur.

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