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Critiques de Jean-Luc Bannalec (303)
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Péril en mer d'Iroise

Un an que Claire, la compagne du commissaire Dupin, a pu le rejoindre en Bretagne. Un an, et pourtant, ils ne parviennent pas à se voir aussi souvent qu’il le désirerait. Ce sont des choses qui arrivent, surtout quand les deux compagnons ont des vies professionnelles très prenantes. Justement, le commissaire a un meurtre, suivi d’un deuxième puis qu’un troisième qui ont lieu, en une seule et même journée. Pour ne pas changer les mauvaises habitudes, le préfet met un peu de pression sur le commissaire.

Heureusement, le commissaire peut compter sur son équipe, même s’ils restent égaux à eux mêmes, efficaces, certes, mais passionnés. Dupin, lui, essaie de rester le plus rationnel possible, même si Le Ber lui raconte la légende de la cité d’Ys en long, en large, et en travers, et qu’il n’est pas le seul à relayer les légendes bretonnes. Comment parvenir à rester logique jusqu’au bout quand vous-même vous doutez des renseignements que vos sens vous envoient ?

J’anticipe, j’anticipe dans le déroulement de cette enquête qui traite de problèmes très contemporains (la pêche intensive, la contrebande) au coeur de la Bretagne. L’auteur aime cette région, cela se sent à ses nombreuses descriptions, riches et variées et il fait tout pour partager cet amour avec ses lecteurs. Il faut dire que le commissaire Dupin est particulièrement sympathique, tout comme Nolwenn, sa très dynamique collaboratrice.

A bientôt pour une prochaine enquête.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Un été à Pont-Aven

L'auteur nous fait part de son expérience "d'étranger" en Bretagne.



La Bretagne. C'est une région qui fascine, c'est aussi des habitants qui sont très solidaires. Il y a des régions comme ceci en France où c'est évidemment très beau, cela attire beaucoup de monde. Mais on a le sentiment d'être certes très bien accueilli mais pas totalement adopté en fin de compte. Ce sont des régions très identitaires et nous avons peut être le loisir de râler un peu sur cette identité mais c'est incontestablement ce qui fait leur charme. La Bretagne, on a envie d'y passer ses vacances mais on fantasme sur le fait d'appartenir réellement à la région. Un peu à l'image du commissaire Dupin, parisien catapulté en Bretagne, qui adore cette région et qui a le sentiment de ne pas y être intégré.



Aussi, nous avons des yeux amoureux qui vous décrit les paysages. Mais des yeux qui constamment se font rappeler qu'ils ont été Parisiens et qui ne sont pas Bretons. Ce sont des rappels constants au folklore, des rappels constants des habitudes régionales que font les autochtones au Commissaire Dupin. On sent que c'est fait dans un bon sentiment, celui d'intégrer de Commissaire, mais qui quelque part l'exclut car il connaît déjà ses points de détails. L'avantage est que le Commissaire s'accroche, est une montagne de tolérance. On sent qu'il accepte et qu'il aime aussi les Bretons pour leur prévenance exacerbée.





En dehors de ce phénomène culturel, une petite enquête bien prenante.



En effet, l'enquête soumise au Commissaire Dupin nous rappelle celles menées par les Maigret, les Columbo et autres flics qui se reposent sur le raisonnement plutôt que sur l'action. Le Commissaire Dupin utilise les méthodes d'investigations propres aux enquêteurs français, ce qui est un régal à la lecture. Recherches, mystères, discussions à bâtons rompus, petits secrets familiaux et historiques. Cela fleure bon le bon polar, mais cela fleure bon aussi la fleur de sel et la mer.



Jean-Luc Bannalec a réussi, avec son âme étrangère (rappelons que l'auteur est Allemand), a nous produire un polar typiquement français, voire typiquement local, nous tenant en haleine tout au long des pages. Nous trouvons des pistes qui nous égarent, d'autres qui nous mènent sur la voie, sous la baguette de l'auteur. J'ai aimé être baladée tout au long de ce roman, comme si j'étais partie en vacances et que je lisais mon livre de détente. J'ai été emmenée en voyage dans ma chère Bretagne où j'ai pu à la fois résoudre un mystère, sympathiser avec un Parisien (ce qui est chose rare) et faire un peu de tourisme.



En bref, un livre à lire sur la plage, avec le bruit des vagues comme compagnon. Merci à Babelio et aux Editions des Presses de la Cité pour cette découverte.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Un été à Pont-Aven

Peu féru de roman policier, c'est sans à priori que je me suis plongé dans cette enquête du commissaire Dupin, et son "Eté à Pont-Aven".



A mon sens, ce livre s'adresse à 3 types de lecteurs : les amoureux de romans policiers, ceux de l'Histoire de l'Art, et ceux de la Bretagne. Si vous réunissez ces trois conditions, la plongée devrait faire sans accrocs, et sans doute avec beaucoup de plaisir.

Pour ma part, comme je le disais, les policiers ne sont pas ma tasse de thé (ou plutôt devrais-je dire de café, drogue favorite de Dupin), je ne connais rien à l'Art, et je n'ai jamais mis les pieds à Pont-Aven. (Quand je vous disais que je partais sans à priori !)



Une fois la dernière page tournée, qu'en reste-t'il ?

Un policier ma foi extrêmement classique pour le genre ou l'image qu'on s'en fait, un commissaire renfermé, accro au café, qui ne se ménage pas mais qui tente de paraître sympathique, une enquête qui revisite l'histoire artistique de Pont-Aven et son Ecole, le paysage Breton aussi (surtout).



Bref, peu de choses m'ont vraiment percutées, sans pour autant que le livre ne me tombe des mains.

L'histoire est intéressante et ressemble à s'y méprendre à un policier télé de début de soirée tels que les diffuse France 3. Dupin a eu et aura sans doute d'autres aventures, mais je n'ai pas encore trouvé mon compte pour vouloir m'y plonger.



PS : Par contre, ça m'a follement envie de passer des vacances à Pont-Aven, le coin a l'air magnifique !!!
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Enquête troublante à Concarneau



Avec cette nouvelle enquête du commissaire Dupin, Jean Luc Bannalec nous offre une nouvelle fois une promenade dans cette magnifique Bretagne qu’il connait si bien. Tout commence par le meurtre d’un notable de Concarneau, le docteur Chaboseau qui a investi une partie de sa fortune dans de nombreux domaines divers et variés : collections de tableaux, projets immobiliers, conserveries locales, brasserie et même construction navale. Notre brave commissaire Dupin a du pain sur la planche, car il doit mener des investigations dans tous ses domaines et cela même alors qu’une partie de son équipe est en vacances.

L’enquête se complique avec de nouveaux meurtres et de nouvelles pistes font surface, mais c’est sans compter avec le calme et la sagacité légendaire de notre commissaire.

Enquête troublante à Concarneau est aussi le prétexte de nous faire découvrir les joyaux de ce port de pêche et de sa cuisine locale, car comme toujours, les enquêtes du commissaire Dupin servent de toiles de fond à une découverte touristique des lieux et de leurs passés historiques.

Ce nouveau livre est aussi un hommage à Georges Simenon, qui avait en son temps choisi la ville de Concarneau pour l’enquête de son célébrissime commissaire Maigret dans le « chien jaune », et Dupin ni voit-il pas certaines similitudes ?



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Crime gourmet à Saint-Malo

Deuxième rencontre avec Georges Dupin, commissaire à Concarneau. Il participe à un séminaire interdépartemental qui l'assomme. Heureusement témoin d'un meurtre alors qu'il fait des emplètes de spécialités locales sur le marché de Saint-Malo, il pourra se dispenser, en grande partie à participer à ce pensum.

Une nouvelle occasion de me balader, par la lecture dans la cité malouine et bien au regret de ne pouvoir participer aux agapes du commissaire.

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Enquête troublante à Concarneau

Une petite cousine vient d'être recrutée par l'équipe de tournage d'un nouveau téléfilm (12 -ème)consacré au commissaire Georges Dupin, comme décoratrice, accessoiriste.

L'envie d'en connaître plus sur Jörg Bong, alias Jean-Luc Bannalec et sur son personnage favori, le commissaire gourmet et gourmand, incarné à l'écran par Pasquale Aleardi. C'est une découverte plaisante qui permet, par cette lecture, de passer quelques heures et de visiter la belle cité de Concarneau.

L'intrigue est alléchante, l'épilogue quelque peu décevante pour moi

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Crime gourmet à Saint-Malo

Une nouvelle enquête du commissaire Dupin.

Pour les fans de ce personnage emblématique de J-L Bannalec, c'est un véritable délice.

Georges Dupin est contraint d'assister, loin de Concarneau, à un séminaire avec les préfets de Bretagne, à Saint-Malo.

Petite pause dans la résolution d'affaires ? NON ! Bien sûr que NON! Quel que soit l'endroit où Dupin va, un crime doit être résolu ! Cette fois, Dupin n'est pas maître du jeu, car il n'est pas sur son terrain. 3 commissaires se réuniront pour découvrir le fin mot de l'histoire.

On découvre donc un Dupin différent, obligé de ronger son frein et de suivre les protocoles d'enquête.

Pour tous les fans de Bannalec, on chausse ses pantoufles et on déguste la belle aventure à Saint-Malo (extrêmement bien décrite).





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Piège mortel à Belle-Ile

Pour sa dixième affaire, nous retrouvons le commissaire Georges Dupin sur la bien nommée Belle-Ile, où il enquête sur le meurtre de Patrick Provost, personnage particulièrement déplaisant, qui s'est mis à dos la majorité de la population, multipliant le nombre de suspects. L'examen du bateau de Provost, riche propriétaire terrien, dont la famille descend directement des Acadiens venus se réfugier sur l'île, n'ayant rien donné, le commissaire et son équipe envisagent que le crime s'est déroulé quelque part sur l'île, et que le cadavre a ensuite été jeté à la mer dans l'espoir que la marée ferait disparaître son corps.

Mis à part les lettres de menace retrouvées à son domicile, l'enquête de proximité ne dévoile aucun indice qui dévoilerait une piste sérieuse. Après le second meurtre, le commissaire comprend qu'il a affaire à un assassin déterminé et sans scrupules et qu'il va lui falloir mettre les bouchées doubles s'il veut résoudre cette affaire au plus vite .



Mener une enquête sur une île, même assez grande, représente une gageure: le seul moyen d'y accéder ou de la quitter étant le bateau, il est difficile de surveiller chaque port ou chaque digue. Ce qui rend le concept intéressant est que la victime est propriétaire de six maisons des sept qui composent le hameau dans lequel il vit, notamment celle de son ex-femme.

Au fil des pages, Jean-Luc Bannalec, allias Jörg Bong, éditeur allemand, laisse libre cours à l'amour profond qu'il voue à la Bretagne, où il vit une partie de l'année. Ses couleurs, ses odeurs, sa faune et sa flore, ses paysages aussi somptueux que changeants, ses traditions et son histoire. Au point que parfois l'intrigue semble reléguée au second plan.

A mon sens, Piège Mortel à Belle-Ile est moins abouti que les tomes précédents, l'enquête menée de façon moins rigoureuse: le manque de fermeté du commissaire quand il interroge Micheline Corbel après le second meurtre, est peu crédible. La boulangère qui l'interrompt pour lui proposer du chocolat, des biscuits, de la crème caramel, me paraît bien fantaisiste...

Cela dit, ce dixième tome de la série vous fera passer un agréable moment de lecture et découvrir de magnifiques paysages. Sans doute, après avoir fermé la dernière page, aurez-vous envie de découvrir ce joyau qu'est Belle-Ile, si vous ne la connaissez pas encore.
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Les disparus de Trégastel

Conseillée par une amoureuse de la Bretagne, et tout particulièrement de la côte de granite rose, j'ai découvert les enquêtes du commissaire Georges Dupin (subtil mélange, je suppose, entre le nom de Lupin et celui de son plus célèbre interprète, Georges Descrières). Le livre se lit bien ; un style assez fluide, pas de scènes sanguinolentes, des digressions nombreuses (un peu trop, quand même) sur la gastronomie bretonne et les paysages "splendides" de la côte... Bon. On l'aura compris, le livre se lit vite mais s'oublie vite aussi, et il vaut mieux être un amateur des charmes bretons si l'on veut s'enthousiasmer. Le rythme, du moins au début, est assez lent, Dupin manque un peu de relief, et ses tentatives pour échapper à l'ire de sa douce épouse (qui veut lui imposer des vacances et du repos alors qu'il ne rêve que d'action et d'enquête) virent un peu au comique de répétition. Je dirais donc que c'est un bon petit livre de poche à emporter en vacances, sans prise de tête ni violence gratuite. Ce n'est déjà pas si mal !
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Les marais sanglants de Guérande

Un polar qui nous emmène en Bretagne découvrir le Golfe du Morbihan et ses paludiers.



Une histoire qui démarre doucement pour ensuite nous offrir de plus en plus de suspects et autant de raisons d'avoir joué de la gâchette.



Une histoire qui nous inciterait à faire défiler les pages mais le récit devient vite redondant et une petite lenteur s'installe.

Une intrigue qui prend son temps et qui court aux quatre coins du golfe, encore et encore.



On comprend rapidement l'engouement de l'auteur pour la Bretagne mais à force j'ai presque eu l'impression de lire un dépliant touristique au détriment de l'enquête.

D'ailleurs cette balade j'aurais bien aimé la faire avec un petit plan ça aurait beaucoup aidé à me localiser dans le récit.



Sinon c'est un petit polar sympa qui se lit très facilement et sans prise de tête.
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Piège mortel à Belle-Ile

Grâce à l'opération Masse Critique estivale, j'ai le plaisir de découvrir le Commissaire Dupin, petit phénomène éditorial et télévisuel sur fond de granit et beurre salé. Je remercie donc les Presses de la Cité et Babelio pour cette ballade bretonne.



Le cadre insulaire offre aux intrigues policières un huis clos particulièrement séduisant et cette ficelle est exploitée à fond par l'auteur, et la Bretagne apporte sa touche rugueuse et mystérieuse au projet. Sur cette veine j'avais lu l'île au rébus du britannique Peter May, qui m'avait à moitié convaincue.



Jean-Luc Bannalec, nom de plume du chercheur allemand en littérature Jorg Bong, est amoureux de la Bretagne, c'est un fait et c'est sûrement le principal moteur de son projet littéraire. Il prend son temps pour la révéler dans ses mille couleurs, pour plonger avec son lecteur dans la contemplation des paysages et de leurs contrastes, pour partager les traditions et l'art de vivre local.



Cet ancrage breton, une forme de maladresse et les manifestations d'épicurisme (assez classiques du genre), sont les principales caractéristiques du personnage du Commissaire Dupin qu'on peine à appréhender. Il est vrai que j'arrive après 9 épisodes mais cet aspect évanescent du personnage m'a surprise. J'ai été encore plus troublée en découvrant le visage de l'auteur qui incarne le Commissaire dans la série éponyme, qui ne correspondait pas du tout à l'image que je m'étais faite! C'est souvent le cas.



C'est peut être l'originalité de cette série d'utiliser un personnage principal relativement transparent pour mettre en valeur le cadre et le décor qui sont apparemment les vrais stars du récit. C'est un ressenti que je devrais confirmer en lisant d'autres épisodes.

De la même façon, l'intrigue policière est assez classique et on comprend vite les tenants et aboutissants. Malgré cet aspect prévisible, le récit est bien ficelé et on prend plaisir à suivre le fil du dénouement.



Un petit polar dépaysant où la lumière des paysages prime sur la noirceur des crimes. À offrir aux amateurs du genre et à tous les amoureux de la Bretagne, un petit plaisir bien moins calorique qu'un kouign amann à savourer sans complexe !
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Etrange printemps aux Glénan

Avec cette enquête bretonne du commissaire "de Paris" on s'immerge totalement et rapidement dans l'univers particulier des îliens ou tout se sait mais rien ne se dit. On ressent et comprend l'attachement de ces habitants de la mer pour leur territoire ou plutôt celui qu'ils partagent avec beaucoup d'autres êtres vivants qu'ils respectent avec humilité et simplicité. Un très bon roman et une belle enquête qui nous transporte et nous fait aussi réfléchir à l'essentiel.
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Etrange printemps aux Glénan

Dans ce roman de Jean-Luc Bennalec, nous suivons le commissaire Dupin dans une nouvelle enquête : un matin du mois de mai sont retrouvés trois cadavres sur une île des Glénan. Dupin se lance alors dans la traque du coupable.



Ce que j'ai apprécié est la fluidité de la lecture, le personnage de Dupin qui m'a fait beaucoup rire (même s'il était un peu cliché) ainsi que tous les mystérieux habitants des Glénan. En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs tout au long du livre surtout par rapport au dénouement final. Beaucoup de péripéties et de retournement de situation pour un résultat que j'ai trouvé beaucoup trop "simple", trop évident. Dommage car ma lecture était vraiment agréable.



En bref, un bon roman que je recommande mais une fin un peu trop simple, peut-être pas assez travaillée.
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Les secrets de Brocéliande

3 étoiles parce que agréable à lire.

Jean luc Bannalec a une écriture fluide, douce, précise, pas de longueurs.

Je ne me suis pas ennuyée dans cette forêt de Brocéliande.

Mais seulement 3 étoiles parce que je ne suis pas fan du commissaire Dupin, il s'agite beaucoup, (c'est un gros buveur de café,) mais il est sans fantaisie.

Il reste donc une enquête assez classique, mais sans grande surprise, qui se laisse lire agréablement, et ce n'est déjà pas si mal !
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L'inconnu de Port Bélon

Je confirme : je suis fan de Dupin et de sa Bretagne.

Alors, ce ne sont pas forcément des chefs d'oeuvre, mais j'aime beaucoup me plonger dans les enquêtes bretonnantes, autant pour l'enquête justement que pour tout ce que j'y apprends sur le Bretagne. Et retrouver des coins traversés pendant les vacances est toujours agréable, surtout accompagnée de personnages et de dialogues sympas. Eh oui, ce sont des livres policiers... mais qui se lisent avec un petit sourire.
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Etrange printemps aux Glénan

Macabre découverte pour ce pêcheur des Glénan. Trois corps, lacérés par les brisants, ont vraisemblablement été victimes de la furieuse tempête de la veille. Anonymes, ils ne le resteront pas longtemps. Deux d'entre eux sont des personnalités de l'archipel. Ils n'avaient pas que des amis. Alors, accident ? Vraiment ? C'est ce que Georges Dupin va devoir découvrir.

Cette deuxième enquête, il va la boucler en trois jours. Mais le lecteur, lui, a l'impression qu'elle dure beaucoup plus longtemps. Les recherches sont lentes et longues. Elles mènent Dupin et ses assistants sur plusieurs pistes. Il leur faudra faire de nombreux allers-retours entre les îles et le continent, au grand dam du commissaire qui, s'il aime beaucoup la mer, déteste y naviguer.

L'archipel des Glénan semble situé dans une autre dimension. Par exemple, alors qu'il fait beau à Concarneau, la seule île habitée essuie un tel grain que nos policiers pensent leur dernière heure arrivée. Le bâtiment dans lequel ils ont trouvé refuge tremble et gémit. On dirait qu'il va s'arracher à ses fondations.

La première partie du roman est consacrée à l'identification des corps. Sans un papier ni un téléphone, abîmés par l'eau et les rochers, ils n'ont plus apparence humaine.

Ensuite viennent les questions : très bons marins, pourquoi ont-ils pris le risque de partir en mer alors qu'une tempête s'annonçait ? Pourquoi pas sur leur bateau personnel ?

L'intérêt principal du roman n'est pas la découverte d'un coupable. Jean-Luc Bannalec décrit les particularités de ces îles dont certaines semblent apparaître ou disparaître comme par magie. Il évoque des métiers liés à l'endroit. Muriel Lefort gère avec passion l'école de voile, un groupe de plongée est très actif, des chercheurs se soucient de l'équilibre écologique, des archéologues sont spécialisés dans les prospections sous-marines. Les Glénan abritent aussi des pêcheurs, les restauratrices qui travaillent en famille au « Quatre vents », les ramasseurs de coquillages, palourdes ou ormeaux, les chasseurs de trésors.

L'auteur aime beaucoup régaler son lecteur de vieilles légendes : celle de la sorcière Groarc'h, de la Baie des Trépassés, de la ville d'Ys.

Il évoque d'appétissantes recettes qui mettent l'eau à la bouche.

Il aborde également quelques fléaux de notre époque, dont le moindre n'est pas la corruption, spécialité d'hommes d'affaires sans scrupules, qui ne pensent qu'à tirer un maximum d'argent en bâtissant des complexes sportifs luxueux et des hôtels tape à l’œil dans le plus grand mépris des ressources écologiques, de la flore et de la faune.

Ce n'est pas le suspense qui m'attire dans cette lecture. J'y découvre une mine de renseignements sur la Bretagne, une ambiance bien particulière, des lieux que j'ai envie de visiter, et, bien sûr, Dupin, un rebelle comme je les aime.
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Péril en mer d'Iroise

Merci aux Presses de la Cité et à Babelio pour la découverte de ce titre.



Entre Douarnenez et l'Ile de Sein le Commissaire ne sait plus où donner de la tête. Trois cadavres à trois endroits différents. En apparence, rien ne relie les victimes entre elles mais c'est sans compter sur la ténacité du commissaire et de son équipe.

Pourtant, j'ai eu du mal à terminer ce livre. Une étrange impression de tourner en rond. Trop de descriptions de la Bretagne et de ses traditions. Cela n'apporte rien à l'enquête. Parfois un regain d'intérêt me poussait à continuer ma lecture. Malheureusement, je n'ai pas été séduite par l'écriture ni l'histoire.

Ça arrive de passer à côté.

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Péril en mer d'Iroise

Un polar breton



Le commissaire Georges Dupin, aidé de ses lieutenants Le Ber et Labat, et de son assistante Nolwenn, va devoir enquêter sur une série de meurtres. Qui a tué la pêcheuse Cécile Kerckroum, Laëtitia Darot la delphinologue, et l'ex virologue Philippe Lapointe ? Quel lien unit ces personnes ?

L'histoire est un peu banale, certains éléments arrivent comme « un cheveu sur la soupe ». Mais l'auteur a rendu ces personnages authentiques. Il y a des rebondissements.

J'ai été transportée dans ma Bretagne natale. Par ces descriptions, parfois un peu longue surtout au début du livre, l'auteur nous fait voyager. Le goût, les odeurs, le charme des villages bretons, les légendes tout y est. Il n'oublie pas non plus les difficultés que peuvent rencontrer les pêcheurs.

Quand j'ai postulé sur Netgalley pour la lecture de ce livre, je m'attendais à découvrir un nouvel auteur breton, quelle ne fût pas ma surprise de découvrir que l'auteur est allemand.
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Etrange printemps aux Glénan

J'ai adoré ce livre, tout comme le premier (Un été à Pont-Aven). Je pense en revanche qu'il faut être amoureux de la Bretagne pour vraiment l'apprécier car l'enquête n'est pas des plus palpitante. Ce que j'ai le plus apprécié, c'est qu'en le lisant j'avais l'impression d'être dans la Bretagne que j'aime car l'intrigue se déroule exactement aux endroits que j'affectionne tout particulièrement.
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Un été à Pont-Aven

Ce roman ravivera les couleurs des cartes postales que les amoureux de la Bretagne, et en particulier de sa côte sud, gardent en mémoire. On sait maintenant que son auteur n'est breton que d'adoption : c'est un éditeur allemand qui possède une résidence secondaire du côté de Pont-Aven, à Bannalec peut-être, commune limitrophe de Pont-Aven, dénomination bien bretonne dont il a fait son pseudonyme. Quoi qu'il en soit, il connaît comme sa poche cette petite région du Finistère sud et il nous en fait la promotion mieux qu'un dépliant touristique car on sent bien qu'il la chérit autant que son pays natal.

Plus que le commissaire Dupin, qui mène l'enquête à sa façon encore plus bourrue et individualiste que Maigret, c'est la petite ville de Pont-Aven l'héroïne de l'histoire, et en particulier son "école" de peintres dont Gauguin est le plus connu. Les investigations du commissaire et de ses adjoints, à la suite du meurtre d'un vieil et riche hôtelier, tournent assez vite autour des héritiers de celui-ci, situation classique, et aussi du monde de la peinture, contexte moins courant qui explique l'apparition à un moment de l'affaire d'une jeune historienne de l'art. Cette spécialiste est attachante et on imagine assez volontiers une idylle entre elle et le commissaire ; peut-être la retrouvera-t-on dans l'épisode suivant qui se déroule, paraît-il, dans les Glénan.

Pour les Bretons de souche, dont je ne suis pas, ce polar plutôt sage est sans doute une accumulation de clichés ; et pour les amateurs de romans noirs bien sanglants ou mettant en scène des psychopathes, c'est assurément de la guimauve. Mon côté romantique y a trouvé un aliment sinon délicieux, du moins point trop épicé.
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