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Critiques de Jean-Marie Laclavetine (154)
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Une amie de la famille

Annie, la seule fille au milieu de trois garçons ; décédée à 20 ans à Biarritz. Dans la famille, personne ne prononce son prénom. Aux amis qui demande qui est cette jeune fille sur la photo, les parents répondent : une amie de la famille.



50 ans après, l’auteur décide de ranimer les mémoires pour brosser le portrait de cette sœur morte trop tôt.



Chaque chapitre enserre les souvenirs des membres de la famille et les siens sur cette journée dramatique.



Enfin, le témoignage du fiancé qui a failli se noyer avec elle vient éclairer d’une lumière nouvelle cette jeune fille des années 60.



J’ai aimé découvrir cette jeune fille rebelle à travers les différents souvenirs des membres de sa famille.



J’ai aimé la façon dont l’auteur vivait et parlait de ce drame qui a laminé ses parents.



Un bel hommage à Annie.



L’image que je retiendrai :



La photo de l’accès à la Chambre des amants maintenant interdite au publique.



Quelques citations :



Je suis née dix ans après ta disparition, mais je n’ai pas pu combler le vide que tu as laissé, consolé ceux qui t’aimait à qui il manquait un morceaux de chair, qui continuaient leur vie avec un trou béant dans le cœur. (la fille de l’auteur qui écrit à Annie de façon posthume) (p.27)



Du mal à vivre avec toi, si présente de ton absence (p.28)



Ce jour où tout s’est figé, où le temps s’est arrêté. Cette douleur comme au premier jour que les enfants qui naîtront après toi porteront sans savoir d’où elle vient. (p.28)



Je grelotte encore de l’eau glacée de la vague, ou de ne pas avoir pu sauver Annie, ou de sentir que je viens d’entrer simplement dans le froid de la vie. (Le fiancé à l’auteur) (p.118)
Lien : https://alexmotamots.fr/une-..
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Train de vies

11 nouvelles, remarquablement écrites,où l'auteur mêle, (tel qu'en lui même?) noirceur, ironie voire désespoir....."vivons plus ou moins heureux et souriants en attendant la secousse finale, violente ou dérisoire" ,tel pourrait être la façon dont j'ai perçu ces textes, d'un grand écrivain , splendide et glacial
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Nous voilà

Roman nostalgique sur le temps qui passe de génération en génération. C'est l'histoire de l'enlèvement du cercueil de Pétain, d'où le titre.
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Paris mutuels

Bien qu'original, ce livre ne m'a pas séduite à 100%.

C'est l'histoire d'un perdant (un looser comme on le dit de nos jours), et les anti-héros ne font pas partie de mes personnages préférés.

Les personnages de ce livre m'ont paru peu crédibles, leur histoire et leurs destinées également.

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Matins bleus

Qui ne s'est pas demandé, lors d'une attente entre deux trains, quelle était la vie et les buts de tous ces gens partageant fortuitement cet espace entre -deux ? En voici un exemple romanesque et un peu dangereux, comme le sont les gares.
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Première ligne

Le héro est un petit éditeur en prise avec des manuscrit de personnes qui sont atteinte de la maladie d'écrire mais qui n'ont pas le talent.

Un voyage de l'autre côté du miroir.
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Nous voilà

J'avais retardé la lecture de ce livre à cause d'une indigestion d'ouvrages autour des deux guerres mondiales... Mais quel plaisir de retrouver la plume de Jean-Marie Laclavetine ! C'est drôle, tendre, le suspens est toujours au rendez-vous mais l'auteur ne se prive pas des belles pauses de description comme il sait si bien les faire... J'ai également versé quelques larmes... Bref : une palette d'émotions au service d'une histoire improbable pour un livre que l'on n'arrive plus à poser une fois entamé.
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Une amie de la famille

L'auteur se transforme ici en archéologue des souvenirs. Avec beaucoup de délicatesse comme s'il s'agissait de tesselles de mosaïque, il plonge dans sa mémoire et recueille les témoignages de ses proches afin de reconstituer le portrait de sa sœur disparue. Un beau moment de lecture.



une très belle critique dans le journal "la croix"

https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/amie-famille-Jean-Marie-Laclavetine-2019-03-28-1201011861
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Matins bleus

Remarquable écrivain observant ,à la façon d'un entomologiste, les personnages se débattant, avec plus ou moins de bonheur, au sein de ce huis clos qu'est la salle des pas perdus d'une grande gare

C'est féroce, parfois drôle ,parfois glaçant , toujours distancié....Laclavetine n'aime pas ,ne compatit pas...il observe cette humanité avec talent, humour... et froideur!
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Et j'ai su que ce trésor était pour moi



Les lignes vertes des appareils qui accompagnent le coma de Julia tressautent parfois lorsque la voix de Marc prononce un mot, un nom qui s'insinue dans les tréfonds d'un cerveau endormi et réveille mystérieusement un semblant de vie. Version masculine de Shéhérazade, cet écrivain vieillissant, accompagne la jeune femme dont il est éperdument amoureux en tentant de la réveiller avec des histoires que leur relation clandestine n'ont jamais cessé de créer au fil de rendez-vous alliant passion charnelle et amour des intrigues romanesques. Profitant de cette enveloppe intime qu'est la nuit, les histoires inventées en des temps plus heureux vont revivre, s'étoffer, s'enchevêtrer, pour tisser un roman où fiction et réalité se mêleront avec élégance.

Jean-Marie Laclavetine, avec une impressionnante facilité d'écriture, nous embarque dans un tourbillon d'histoires où la notion de couple sera empoignée avec ferveur, malaxée, malmenée mais aussi glorifiée, surtout lorsqu'elle sort des sentiers battus de la fidélité et du mariage. Amours, passionnelles, violentes, inabouties lorsque le désir d'enfants s'en mêle, mais amours toujours et sous tous les modes de la narration. Romantiques, teintées d'érotisme mais aussi d'ironie, façon thriller ou récit d'aventure, les relations à deux dépeintes nous embarquent jusqu'au bout de la nuit. Même si dans cet entrelacs de récits, celui sur la vengeance serbe sur fond de grève générale et de semi guerre civile m'a un peu moins passionné et convaincu, l'ensemble se dévore avec ferveur car Jean-Marie Laclavetine est un conteur aussi facétieux que talentueux. Il manie, verbe et intrigues avec un bonheur jubilatoire, en grand amoureux des livres et du plaisir de lire qu'il rend très sensuel dans sa relation avec Julia.

Le livre refermé je n'ai pu m'empêcher de repenser à un autre roman, du même éditeur et sorti le même jour : "Celle que vous croyez" de Camille Laurens qui lui aussi, jouait sur un même thème, celui des récits enchâssés.

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Et j'ai su que ce trésor était pour moi

Il est des livres dont on a envie de parler juste après avoir refermé la dernière page, de peur de perdre l'émotion dans laquelle ils nous ont emportés. C'est le cas de « Et j'ai su que ce trésor était pour moi » de Jean Marie Laclaventine. Je l'ai emmené en Suisse, je le lis avec infiniment de plaisir en quelques soirées dans un confort ouaté, face à la montagne enneigée.

Quel luxe que de pouvoir mettre son talent au service de son histoire d'amour ! Julia et Marc ont celui des mots et de l'écriture. Alors, ils se parlent, ils s'écrivent. Tantôt pour se dire comme ils s'aiment, tantôt pour le faire dire aux acteurs des scénarios qu'ils s'offrent l'un à l'autre. Dans ce rituel amoureux, où le faux se révèle toujours comme une métaphore sentimentale, leur histoire d'amour prend une forme de réalité augmentée.

Je vais laisser se dissoudre lentement la densité émotionnelle de ce roman que le faux quotidien et les chassé-croisés des personnages ne fait que renforcer. S'il faut partager des histoires pour se dire plus de ce que l'on ressent pour l'autre, alors à défaut de savoir les écrire, partageons celles écrites par d'autres. Partageons des livres, celui-ci absolument … et des fleurs de thé vert.
Lien : http://tabourot.fr/et-jai-su..
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Les Pontons flingueurs, tome 1

Charlie Oraison, un veuf voit partir sa fille en classe verte avec une tristesse certaine. De retour chez lui, il se retrouve en face d'un huissier venu lui réclamer une énorme dette... Un tueur à gage de la mafia sicilienne passe sa toute dernière journée à pratiquer son métier dans Marseille... En coulant du béton pour construire un immeuble, un chef de chantier s'aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond. Il lui en faut une quantité anormale. Il va voir s'il n'y aurait pas une fuite dans l'hôtel mitoyen... A Marseille, une femme abandonnée et apeurée prend un car à destination de Gênes. Elle s'imagine qu'elle se trouve assise à côté d'un quintuple assassin recherché par la police... Un homme prépare un suicide par électrocution... Un vieux capitaine de navette du port de Marseille a trouvé un moyen radical de faire une fin... Un homme découvre un cadavre flottant sur les eaux vertes du lac d'Annecy... Deux pilleurs d'épaves se livrent à leur lucrative occupation sans se soucier le moins du monde des victimes d'un accident de la route...

« Les pontons flingueurs » est un recueil de huit nouvelles à classer dans le style roman noir qui ont été compilées en hommage au Festival éponyme de la ville d'Annecy. Huit auteurs différents ont proposés huit textes de longueur, style et inspiration différents. L'ensemble donne une impression mitigée. Le lecteur y a trouvé de l'excellent comme la nouvelle ouvrant l'ouvrage, « Les vivants au prix des morts » de René Fregni. Ou comment un brave homme, aussi aimable que serviable peut se transformer en monstre sanguinaire. Une histoire gore à souhait qui justifie à elle seule le détour. Mais également du moyen comme « Le dernier voyage » (une bonne idée mais un peu trop tirée à la ligne), « Demain, j'irai au chantier en bus » ou « Mauvais virage » (défaut inverse, beaucoup trop courte. On reste sur sa faim..) Et malheureusement du plutôt faible et même du médiocre sur lequel il ne s'étendra pas. Trois auteurs, qu'on ne nommera pas, ont dû s'en tenir au service minimum. Une fois encore, cette lecture permet de constater que la nouvelle est vraiment un art difficile et qu'il ne suffit pas de tartiner une vingtaine de pages pour pouvoir rivaliser avec Maupassant.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr
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Première ligne

Jean-Marie Laclavetine, né en 1954 à Bordeaux, est un éditeur, romancier et nouvelliste français. Traducteur, on lui doit des traductions d'Alberto Savinio, Giuseppe Antonio Borgese, Leonardo Sciascia, Alberto Moravia… Première Ligne lui a valu le Prix Goncourt des lycéens en 1999.

Cyril Cordouan est éditeur, une petite maison d’édition qui promeut la belle littérature. Tous les jours Blanche, son assistante, empile sur son bureau des manuscrits de jeunes auteurs certains d’avoir écrit le livre du siècle au grand désespoir de Cyril qui après quelques lignes à peine les jette à la poubelle tant ils sont mauvais. Un jour, Martin Réal écrivain dont le manuscrit a été refusé, se suicide devant ses yeux et tache de sang les murs de son bureau. Prenant conscience de sa responsabilité d’éditeur, Cyril se fixe une mission, créer un club d’entraide (le club des Auteurs Anonymes) pour désintoxiquer les jeunes auteurs qui s’imaginent écrivains, la première ligne étant la ligne d'écriture qu'il ne faut pas écrire pour ne pas tomber dans cette forme de toxicomanie…

Tout se qui tourne autour du petit monde littéraire est très amusant, la critique est sévère, éditeurs, écrivains, journalistes, tout le monde en prend pour son grade, les premiers ne s’intéressent plus vraiment aux livres mais à leur business, les seconds sont trop nombreux et beaucoup très mauvais, les derniers ne lisent pas les ouvrages et leurs commentaires sont intéressés plus que sincères. Laclavetine, écrivain et éditeur, connait le système d’un bout à l’autre de la chaine.

Il sait aussi que limiter son roman à la critique/moquerie de ce petit monde risquait de donner un livre un peu court aussi y adjoint-il une partie plus romanesque où il est question de la liaison difficile entre Cyril et sa compagne Anita et un petit suspense avec la veuve de Martin Réal qui va tenter de se venger de Cyril.

Un bouquin pas trop mal foutu où l’écriture est au centre d’un drame insoupçonné, le bonheur d’écrire et les joies qu’on en tire étant en conflit tout aussi fort avec les souffrances endurées par l’écrivain durant la rédaction de son roman et pire encore quand ce qu’il espère d’un éditeur ne répond pas à son rêve.

Ecrivains en herbe, ce bouquin est pour vous.

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Descente au paradis

Des vaches pataugent dans la boue. Un pêcheur sur sa barque, caché sous un ciré, sort un poisson de son filet. Une main tient une grappe de raisin en gros plan: sans doute du gros-plant? Un chemin détrempé serpente parmi des vignes.



Les ciels sont gris et bas, la brume, le brouillard, la pluie sont de presque toutes les images, renforcés par le choix du noir et blanc. Quelques photos couleur n'échappent pas au glauque. Bref, des images sombres, presque effrayantes, de cette paisible Touraine. Jamais un seul ciel bleu. Le photographe, Jean-Luc Chapin, évite visiblement de faire dans la carte postale.



Le problème est qu'à trop vouloir éviter les clichés, on y retombe. Jean-Luc Chapin use et abuse du flou, de la pose lente, qui donnent aux eaux du fleuve un aspect de mousse boueuse en sortie d'égout. Quant au texte de Jean-Marie Laclavetine, il n'échappe pas non plus au convenu: le petit road-trip pittoresque qui consiste principalement à aller visiter des potes âgés pour casser la croûte et descendre un verre de pinard local. Avec bien sûr de temps en temps un soupçon d'histoire, une anecdote, et quelques réflexions philosophiques. Un carnet de voyage sympa, sans plus.



Quel intérêt alors dans ce livre? L'opposition entre le texte et les images. Laclavetine fait l'éloge de ce territoire béni des dieux, pendant que Chapin concocte des photos sinistres. Des amis complémentaires, en somme...



Quelques photos sont superbes, je garderai en mémoire l'image de cette barque sous une pluie battante, les gouttes dessinant sur le fleuve une mosaïque régulière de ronds dans l'eau, à l'image de ces anciennes fenêtres dont chaque vitre possède une forme circulaire déformant légèrement la vue.
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Et j'ai su que ce trésor était pour moi

C’est le premier livre que je lis de l’auteur, et c’est un vrai régal de littérature. Il a une belle écriture littéraire, fluide, lyrique. Son texte brille de couleurs, nous enivre d’odeurs, nous invite au voyage par des descriptions imagées, sensuelles et délicates.

Julia, une jeune femme est hospitalisée, dans le coma. Son amant, Marc, écrivain, vient chaque soir la visiter et lui fait le récit d’un texte qu’il a rédigé. Ce texte peut être la continuité d’une fiction qu’ils avaient imaginée ensemble car Julia est elle aussi écrivaine. Ainsi, chaque soir, il poursuit le récit de la veille, agrémenté d’une suite, ou bien il lui offre une histoire nouvellement créée, ou bien plus subtilement, il ose entremêler les créations entre-elles. Sur l’écran du moniteur qui contrôle les paramètres vitaux de Julia, il surveille ainsi les courbes qui indiquent les réactions aux stimuli.

Chaque bout de texte récité contient en réalité la déformation ou l’interprétation de leur liaison, car c’est un roman à tiroir. Au fil des pages, et au milieu des autres récits d’aventure, il nous dévoile la vérité de leur relation amoureuse, des secrets de Julia et de sa double vie. C’est palpitant, original et romanesque.

Un livre à conseiller.


Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Une amie de la famille

Interrogé par des amis sur l’identité de la jeune femme figurant sur une photo, Dominique l’un des frères du narrateur-auteur répond : « Une amie de la famille ». Dominique se sent alors coupable d’une trahison, c’est dire le silence autour de la disparition d’Annie, leur sœur, enfermée dans « un sarcophage de plomb ».

Une amie de la famille est un très beau récit. Le 1er novembre 1968, à Anglet, une vague déchaînée balaie les rochers de « La chambre d’amour » où Annie, son fiancé Gilles, les frères d’Annie se promènent. Une lame emporte Annie et son fiancé. Les secours tardent à arriver. Des surfeurs ramènent Annie sur la plage où elle meurt d’épuisement. Gilles survit. C’est la sidération. Annie avait vingt ans, l’auteur en a quinze. Le silence sur ce drame va durer cinquante ans. Et le récit débute ainsi : « Je suis né à quinze ans. » L’auteur est convaincu qu’il faut un évènement particulier pour entrer en littérature. Poussé par ses filles qui veulent connaître la vérité sur la mort de leur tante, Jean-Marie Laclavetine s’interroge sur la façon d’entretenir la mémoire, le souvenir d’un défunt. Comment donner une place à Annie parmi les vivants ? Comment lever le tabou familial maintenant que les parents ne sont plus là ? L’auteur interroge la fratrie, rencontre Lydie, l’amie, retrouve Gilles, étudie photos et correspondance, décrypte ses rêves. Mais les mots transforment, les photos font écran, la mémoire est peu fiable, défaillante, menteuse parfois. A travers les lettres que ses parents se sont échangées, l’auteur nous livre un





témoignage sur la France des années 1950-1970 et les valeurs d’un couple de catholiques progressistes. Il s’interroge sur la mission de la littérature, pour lui écrire ne répare pas, écrire fait circuler ce qui est enfoui, écrire c’est mettre de l’ordre dans le chaos , écrire c’est « coudre ensemble les lambeaux épars que la mémoire accroche dans les recoins de nos consciences . »
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La Vie des morts

La vie des morts de Jean-Marie Laclavetine fait partie de ces livres qui se nourrissent de la sève d’une souche portée déjà par le tuteur d’un ouvrage publié 2 ans auparavant sous le titre Une amie de la famille. Les deux parlent d’Annie, disparue accidentellement le 1er novembre 1968, emportée par une vague sur une plage de Biarritz. Cinquante ans après ce drame, l’auteur tente de redonner vie aux souvenirs d’une époque qui n’appartient plus qu’à un « tombeau de silence » où gît désormais cette grande sœur absente. Arrivera-t-il à lever cette malédiction et prononcer enfin son nom ? C’est tout le sens de ce récit frissonnant d’émotion sous l’empreinte d’une présence qui n’ose s’écrire qu’avec une timide plume par le petit frère qu’est Jean-Marie Laclavetine.



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Une amie de la famille

L'amie de la famille, c'est en fait la sœur de l'auteur, disparue jeune dans un accident (noyade). Un jour où l'on demande à son frère qui est cette jeune femme en photo, il répond "oh, une amie de la famille". C'est dire si le deuil a été difficile pour ses trois frères, et si le silence a été long autour de ce décès brutal.

Jean-Marie Laclavetine détricote cinquante années d'une vie de famille placée sous le signe du silence, mais pour mieux rendre hommage à cette sœur qui nous apparaît morcelée, par des souvenirs en vitraux.

Une sorte d'enquête, aussi, de retour aux sources, même douloureux. Très belle écriture.
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La Vie des morts

Dans ce récit bouleversant, JM Laclavetine fait revivre sa soeur Annie plus de cinquante ans après sa mort, semble-t-il pour conjurer sa propre peur de la mort. Un récit qui semble quémander l'empathie du lecteur en faisant renaître chez lui ses propres souvenirs de deuils.
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La Vie des morts

Il aura fallu attendre 50 ans pour briser le silence ets écrire : " Une amie de la famille" cette sœur noyée, emporté par une vague scélérate. Suite à ce livre Jean Marie Laclavetine a reçu des courriers , des mails,de lecteurs qui se sont reconnus , d'autres qui l'avait connue ,des amis qui souhaitait apporter leurs témoignages.

L'auteur prend le parti de s'adresser directement à sa sœur et en cela emploie le tutoiement qui la rend plus vivante.

" La vie des morts" est le témoignage des réactions des Lecteurs qu'il veut revivre avec sa sœur. Il lui raconte ce que l'on dit d'elle. Lui donnant des nouvelles de ses amis, de membres de la famille qu'il avait perdu de vue,de ce qui sont partis la rejoindre.

En un hommage émouvant, il lui présente tous ses morts : des proches, des familiers, des amis, des artistes, des auteurs qu'il a aimé et qui sont allés la rejoindre dans ce jardin " La vie des morts".

Il lui parle aussi des vivants ce qu'ils sont devenus . Les retrouvailles avec Jacques Voltage, le surfeur qui l'a secourue et qui porte en lui l'échec traumatisant de n'avoir pu la sauver, échec qui sera renforcé par une autre perte quelques années plus tard.

C'est un témoignage émouvant, hommage à Annie qui régit entre ces lignes et c'est aussi un hommage à travers ses amis de son amour de la littérature.
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