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Critiques de Jean-Marie Laclavetine (154)
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Paris mutuels

Il y a des gens qui portent la poisse en eux. À qui il n’arrive que des tuiles, des trucs improbables, impossibles… Des gens pris dans une sorte d’engrenage, de cercle vicieux de malheurs et qui auront un mal fou à s’en sortir. Vincent est de ceux-là, et pourtant tout semblait si bien parti… Il flambe avec bonheur l’argent gagné sur les hippodromes, se balade en Porsche Carrera, arbore des Ray bans, bref se la pète un max lorsqu’il tombe sous le charme de « la tarentule ». La tarentule, ainsi que la baptisera rapidement son meilleur (et son seul) ami Angelo, c’est la belle Léa, une superbe antillaise que Vincent n’aurait jamais imaginé séduire. Miser sur Vendredi 13 lui porte chance. Enfin, c’est ce qu’il croit au début…



Car la belle Léa, on l’apprend vite, puisque c’est Vincent lui-même qui nous narre l’histoire, avait repéré ce futur gogo et planifié cette rencontre. Elle avait même tout prévu pour le sucer jusqu’à la moelle et lui piquer tout son argent, compte en banque, appartement, Porsche, et même le club de sport créé avec Angelo. Léa est non seulement belle, mais intelligente. Et sans morale aucune. Elle porte la manipulation à un degré élevé et fait de Vincent un toutou obéissant, rampant devant ses désirs.



Et lui, gentil, amoureux, serviable, benêt, se laisse faire… C’est donc l’histoire d’un naïf qui se fait avoir à chaque fois. C’est aussi l’histoire d’un homme aveuglé par son amour, qui tombera bien bas juste parce qu’il est candide (stupide même parfois et on aurait envie de lui botter les fesses). Il se laisse mener en bateau et par le bout du nez et se retrouve vite truand à la petite semaine sans avoir compris vraiment ce qu’il lui arrive. Il est cependant toujours sincère et si on regrette qu’il se laisse manipuler aussi facilement, le lecteur ne peut s’empêcher de s’attacher à ce type qui, bien que tombant dans la délinquance, reste plutôt droit au fond de lui. Il est honnête avec ses principes, ses convictions.



Léa fait donc main basse sur tout, et Vincent se retrouve sans un sou. Marié et père. Logeant chez son beau-frère. Sauf que le beau-frère serait plutôt un comparse de la belle, et que leurs malversations mènent bientôt Vincent en prison : quelle idée se dit-on, d’avoir accepté d’être gérant et signé tous les papiers de son nom ? À sa sortie de prison, il deviendra racketteur et même plutôt doué pour ce « métier », ses manières de récupérer l’argent étant légèrement différentes de celles de ses collègues. Mais un racketteur ne doit pas avoir d’états d’âme, et Vincent est faible…



Une des grandes qualités du personnage – et du roman- est que Vincent est parfaitement conscient du fait qu’il se fait entuber. Il admet lui-même être trop faible pour dire non, surtout à celle qu’il ne peut cesser d’aimer, même s’il sait qu’elle ne lui amène que des ennuis. Il n’apprend cependant pas de ses erreurs passées et tombe dans chaque piège qu’on lui tend, jusqu’au dénouement, jubilatoire.



Voici donc un roman noir, pas vraiment un polar, mais qui est drôle de bout en bout et très gai. L’écriture de Jean-Marie Laclavetine est un régal, pleine d’humour, fine et acérée, et cet antihéros est tout à fait captivant.
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Paris mutuels

Vous n’allez pas aimer Vincent. Vous aller même le détester. Surtout si vous êtes de ces hommes qui ont parfois des bouffées de testostérones qui vous poussent à montrer que vous n’êtes pas du genre à vous laisser marcher sur les pieds, ou vous faire mener par le bout du nez.



Car voyez vous Vincent ne vous ressemble pas. Il est de ces êtres là, qui tel un bouchon sur la mer, se laissent porter au gré du vent et des bourrasques. Pourtant il n’est pas un loser, ni un déprimé, encore moins un réfractaire à la société dans laquelle il vit.



Non Vincent, son problème, c’est qu’il a horreur de devoir faire des choix.



"Je n'ai jamais choisi. La vie me traîne ici ou là, je vais où elle me conduit, je me laisse porter. J'ai tout accepté, toujours. Par manque d'intelligence, peut-être, à cause d'une forme particulièrement lamentable de lâcheté, c'est possible, mais plutôt en raison d'une résignation congénitale, d'une absence absolue de croyance, d'un doute de tréfonds. Rarement rencontré, le bonheur m'étouffe ; le sachant éphémère, je préfère hâter sa fin pour retrouver le lugubre confort de la mélancolie ; quitte à perdre ce qui m'est cher, autant que ce soit de mon fait ; voilà pourquoi je détruis tout. "



Alors il laisse le hasard décider pour lui. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour Vincent, le hasard fait bien mal les choses.



Ancien champion de savate, il a monté une salle d’entrainement avec son pote Angelo. Si son ami s’affaire auprès des sportifs, Vincent lui s’occupe du tripot clandestin qu’il a crée en annexe à l’étage. Turfiste plutôt chanceux, il aime à trainer sur les hippodromes.



C’est là que l’amour va lui tomber dessus comme un pot de fleurs projeté avec élan du cinquième étage.



Enfin l’amour, c’est peut être un bien grand mot me direz vous, mais Vincent voudrait bien y croire pour une fois. Pourtant, Léa, c’est le nom de sa dulcinée, n’a rien d’une princesse échappée d’un conte de fée. Elle serait même plutôt du genre « tarentule » (comme la surnommera Angelo). Elle enfagote sa proie dans sa toile, l’immobilise et finit par lui sucer le sang.



Car c’est par effraction que la belle s’engouffre dans la vie de Vincent. Sa rencontre à l’hippodrome était savamment calculée, tout comme le cambriolage de son existence qui va s’en suivre.



Peu à peu elle s’immisce dans les affaires de Vincent au point d’en prendre le contrôle et provoquer le départ d’Angelo qui se désole de voir son ami passer sous la coupe de Léa sans réagir.



La petite salle de sport, va alors rapidement étendre ses activités à la vente de poudre et autres petites pilules aux vertus rarement reconnues par la sécurité sociale, mais si prisées des sportifs prêt à s’arranger avec la philosophie de Pierre de Coubertin.



Comme une tornade de Monsieur Propre, Lea chamboule la vie de Vincent du sol au plafond. Lui fait abandonner sa porche, quitter son appartement pour s’installer chez son frère Fred. Un gars sympa Fred, et si proche de sa sœur !



Suivra ensuite le mariage. Elle lui doit bien ça Léa vu que toutes ses petites affaires sont au nom de Vincent. Autant lui mettre la corde au cou pour mieux le tenir en laisse. Et généreuse avec ça, qui en guise de dote va offrir à son mari quelques années à l’ombre derrière les barreaux d’une prison pour malversations financières.prison



Mais loin de se révolter Vincent se sacrifie ! Après tout, Léa ne lui a-t-elle pas appris qu’il allait être père ? Il ne va quand même pas laisser une femme enceinte, à fortiori la sienne, aller en taule, même si l’idée d’être père l’enchante autant que celle de boire une cuillère à soupe d'huile de foie de morue !



Alors bien sûr le lecteur que vous êtes ne manquera pas de pester et de se demander quand diable va-t-il enfin se réveiller, relever la tête et se révolter contre cette sangsue.



Je me garderai bien de répondre à cette question et vous invite à lire le livre, mais je vous promets une fin truculente.



« Paris mutuels » est un petit bouquin sans prétention, comme tous ceux sortis dans la collection « Vendredi 13 » des éditions de la Branche , mais qui se savoure, se sirote au fil des pages et vous fait passer un agréable moment, le sourire aux lèvres.



Car si d’entrée, vous n’allez pas aimer Vincent tant sa conception de la vie est diamétralement opposée à la votre, vous finirez pourtant par l’apprécier, l’agacement laissant progressivement la place à l’empathie, et vous l’accompagnerez dans ses déboires.



Et c’est là toute la finesse de Jean Marie Laclavetine que de nous raconter une histoire particulièrement sombre avec une écriture empreinte de beaucoup d’humour, qui donne ainsi une saveur toute particulière à ce petit roman.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Paris mutuels

Vincent, narrateur de cette histoire, est un être immature, naïf, nul en affaires, pitoyable en amour, déloyal en amitié, et nombre de ses comportements sont impossibles à justifier. Pour sa défense on plaidera que s'il n'avait pas rencontré Léa, un jour funeste sur un champ de courses, sa vie aurait pu prendre un tour plus acceptable. Hélas il y eut Léa, et avec elle arrivèrent les malheurs dont on découvrira ici l'enchaînement fatal. (extrait de la 4e de couv').





Paris mutuels n'est pas l'histoire d'un amour entre un homme et une femme. Dans ce roman, il n'y a rien de romantique. Et pourtant, tout part d'une rencontre : celle de Vincent et de la très séduisante Léa dans un hippodrome à Paris. Léa jette son dévolu sur Vincent, banal, pas très brillant ni ambitieux, et il tombe fou amoureux d'elle. Ambitieuse, Léa l'est et elle prend très vite le contrôle de la petite affaire de Vincent, qu'il tient avec son ami Angelo, et la diversifie : le club de boxe française amateur devient petit commerce de cocaïne, ectasy, érythropoïétine... Et elle ne s'arrête pas là. Elle prend littéralement le contrôle de Vincent, de son argent, de sa vie, le poussant même à aller en prison à sa place pour des fraudes qu'elle a commises. Bref, on se demande comment Vincent a pu être aussi aveugle et se laisser berner par Léa, alors même qu'il avait été mis en garde dès le début par son fidèle ami Angelo, celui qui restera auprès de Vincent, même dans les pires moments. Car des moments difficiles, Vincent va en connaître...



C'est avec beaucoup d'humour noir que Jean-Marie Laclavetine nous fait partager le quotidien de Vincent. Le point fort de roman est de nous avoir fait apprécier Vincent. On finit par s'attacher à ce personnage faible, manipulé par une femme infecte et détestable, qui devient une brute au service de riches malfrats, mais qui heureusement, reprend du poil de la bête dans le deuxième partie du roman. Écrit entièrement selon le point de vue de Vincent, on suit ses pensées et ses faits et gestes qu'il nous fait partager rétrospectivement. Car ce récit se veut instructif afin de prévenir le lecteur des excès de l'amour, et Vincent, dans ce qu'il a d'humain, en est le parfait exemple.



Autre point fort du roman : le style de l'auteur. Jean-Marie Laclavetine écrit de façon simple et juste. Il alterne les courts chapitres et son roman se lit d'une traite, sans jamais provoquer d'ennui chez le lecteur.

Le seul reproche que je puisse faire, c'est sur l'aveuglement de Vincent, parfois peu crédible, sur sa femme Léa. Heureusement, la fin est jubilatoire et jouissive, et on prend enfin notre revanche avec Vincent !
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Nous voilà

Le parcours du maréchal est particulièrement savoureux, et j'aurais apprécié quelques méandres supplémentaires dans son itinéraire. Par contre j'ai survolé certaines pages du récit (trop long) des relations de Paul et Lena.
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Voyet

Ce magnifique ouvrage regroupant des tableaux de Jacques Voyet mérite le détour.

On peut aimer ou rejeter ce style de peinture, l'essentiel n'est pas là. Il faut essayer de comprendre la finalité de l'œuvre de ce peintre, aujourd'hui disparu. Qu'a-t-il voulu faire passer comme messages au travers de ces portraits que l'on dirait tout droit sortis d'un album photographique ?

Jean-Marie Laclavetine tente de nous l'expliquer en retraçant une partie de la vie de l'artiste qui fut obnubilé durant toute son existence par la relation et l'opposition entre la vie et la mort, fixant ses personnages dans une perspective très sombre : les paupières closes, figés pour l'éternité tels des morts-vivants mais que seul le talent du peintre parvient à ressusciter devant nos yeux ébahis.

Son œuvre n'est pas sans rappeler les clichés photographiques d'antan, les cartes postales anciennes représentant des scènes de la vie un peu désuètes aujourd'hui.



J'ai été agréablement surprise par cet ouvrage judicieusement commenté par le romancier. Il m'a permis de découvrir la qualité d'écriture de l'écrivain et une partie des oeuvres originales de l'artiste-peintre. Une belle découverte de deux talents conjugués qui ont harmonieusement couchés sur le papier glacé des instants de vie, pour la postérité…

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Première ligne

Un livre que mon père m'avait offert il y a vingt ans, et que je me suis finalement décidée à lire pendant les vacances. J'ai eu du mal à comprendre les nombreux "chapitre 1" qui jalonnent le livre et entrecoupent l'histoire et cela a même failli me faire arrêter ma lecture. L'explication arrive assez tardivement et ne m'a que moyennement convaincue même si j'y vois une certaine originalité.



Pour l'histoire en elle-même, je l'ai trouvée intéressante même si le personnage de Cyril Cordouan, éditeur très exigeant, méprisant les aspirants écrivains qui lui envoient des manuscrits, m'a paru caricatural, excessif.



Plein de bonnes idées dans ce roman, je trouve. le club des auteurs anonymes, une belle trouvaille.



Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture !

Livre déposé, pour de nouvelles aventures, dans une boîte à livres de St Brieuc !
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Matins bleus

Une gare et tous ses passagers d’un instant, ses travailleurs du quotidien, ses badauds, au destin entremêlés par le passage de la même gare au même moment. Une sorte de nouvelle où l’on saute d’une vie a une autre pour en découvrir un fragment, et où on s’arrête sur certains personnages pour les suivre lors de cette journée du 19 Mai dans une gare probablement parisienne. Une course contre la montre pour chacun des personnages principaux, où le narrateur se délecte de leur leur vie et de leurs aventures.

Un roman de gare, de plage, de transports du quotidien selon les saisons.
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La Vie des morts

Au fil d’une minutieuse enquête dans la mémoire des vivants, ponctuée de hasards saisis comme des mains tendues, Jean-Marie Laclavetine se délestait d’un secret fondateur, tout en offrant une nouvelle existence à la défunte.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Un recueil de textes courts par une trentaine d’écrivains et écrivaines, sur le thème du train et du chemin de fer, en soutien aux cheminots en grève en 2018. Comme souvent dans ce genre d’ouvrage, il y a du très bon et des textes moins mémorables, mais l’ensemble est plutôt plaisant à lire, et engagé.
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La Vie des morts

Ce livre est intéressant Laclvetine( qui est aussi l'éditeur de Leïla Slimani chez gallimard) y entreprend un histoire familial en partant de celle de sa sœur morte de noyade, à vingt ans en 1968 c'est aussi pour lui l'occasions de revenir sur sa carrière dans l'éditions et les rencontres marquante d'être disparus dans sa vie. J'ai trouvé ce livre intéressant, quoiqu'un peu nostalgique. Il faut lire je pense "une amie de la famille pour comprendre toute l'histoire. c'est le livre précédant.







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La Vie des morts

La vie des morts est un livre émouvant que l’auteur consacre à sa sœur Annie, emportée par une vague en 1968 alors qu’elle se trouve avec ses frères sur les rochers de la Chambre d’Amour à Biarritz. Elle a 20 ans. Gilles, son amoureux, survit. Le silence sur cette disparition s’installe pendant 50 ans dans la famille Laclavetine. Quand en 2019 paraît Une amie de la famille des personnes qui ont connu Annie se manifestent auprès de l’auteur. Tout ce que Jean-Marie Laclavetine recueille alors au cours de ses échanges avec des témoins, « ce sont des fils qui re rejoignent pour former la trame d’une tapisserie ». La vie d’Annie devient un récit par la force des mots qui offrent une nouvelle vie aux disparus. La littérature a « une mission d’agent de liaison. » Dans ce livre, l’auteur s’adresse à sa sœur, il lui raconte la vie après elle, avec Jacques Fagalde, un des surfeurs qui a repêché le corps d’Annie, il reconstitue en 2019 les moments du drame et comprend alors que lui, sa sœur, leurs frères et Gilles ont été trompés par le calme apparent de la mer le jour de la tragédie. Même si « la littérature ne répare pas », une fête rassemble en juillet 2019 ceux qui ont connu Annie. Et comme la littérature permet « d’arracher les larmes, la nuit, la mort à la contingence de l’instant , (et de ) les transfigurer », l’auteur redonne vie dans le récit à nombre de ses amis morts.
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Une amie de la famille

Quel texte, quelle écriture et quelle émotion surtout. En 1968, Jean-Marie Laclavetine a 15 ans et perd accidentellement sa sœur aînée, emportée par une vague au bord de l’océan à Biarritz. Annie avait 20 ans.

50 ans se sont écoulés depuis le drame. 50 ans c’est aussi le temps qu’il a fallu à l’auteur pour parvenir à évoquer cet événement, à parler de sa sœur, à briser enfin ce silence qui s’était installé dans toute la famille, perturbant même les jeunes générations et tentant, involontairement sans doute, de faire disparaître jusqu’au souvenir bien trop douloureux de cette jeune femme pourtant tant aimée.

Jean-Marie Laclavetine trouve les mots, des mots retenus si longtemps, trop longtemps peut-être et si lourds de tendresse et d’amour.

Un livre qui vous happe et vous bouleverse dès que l’on en débute la lecture et surtout un livre que l’on n’oublie pas et qui nous permet de réaliser combien nos morts nous accompagnent tout au long de notre existence, que l’on ai continué à les évoquer ou que l’on ai tenté de voiler leur souvenir.
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La martre et le léopard : Carnets d'un voyage..

Préparant un voyage en Croatie, je me suis plongée avec envie dans ce livre. Finalement, je n'ai pas accroché car j'ai trouvé cela trop descriptif, sans âme ni émotion. Peut être faudrait-il le lire après avoir fait le voyage car là, aucun lieu ne m'évoque rien. Le récit ressemble à un guide touristique très factuel.
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La Vie des morts

L’écrivain évoque une nouvelle fois sa sœur disparue dans un récit émouvant et lumineux.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Première ligne

L'auteur s'interroge sur le besoin d'écrire en vue d'être publié et présente les cas qu'il a certainement rencontré au cours de sa carrière de personnes persuadés de leur talent et déçus de ne pas être retenus pour parution. Tout cela est fait avec une certaine dose d'humour et autour d'un intrigue amoureuse qui permet au lecteur de poursuivre sa lecture jusqu'au bout.

L'emploi de mots imagés est le point fort de l'auteur et confirme son talent pour raconter une histoire de vie, une histoire de notre vie aujourd'hui avec ses collègues, son conjoint, sa compagne ses rencontres ses habitudes son patron de café en bas de la rue (il en existe encore mais seulement à Paris ou dans les grandes villes) ses enfants et leur entrée dans la vie du XXIe siècle, et sans oublier les références aux petits et grands vins de "derrière les fagots" avec une prédilection pour cette grande région viticole qu'est la Touraine.
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Une amie de la famille

Ce livre a été une belle découverte .Un auteur que je ne connaissais pas du tout et dont le roman autobiographique m'a touchée par sa sensibilité et son désir de reconstituer le plus objectivement les circonstances du décès de sa sœur pour mettre fin aux dérives de son imagination

Il nous fait partager sa quête comme si nous etions amis et la redecouverte de cette soeurdisparue trop tôt est touchante
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Ce qu'ils font est juste

Lu pour Carole Martinez dont j’avais lu le cœur cousu
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En douceur

Tuer sa femme, garder et vivre avec son perroquet que le regard culpabilisant ne laisse pas en paix, voir sa vie monotone chamboulée par l’arrivée de la fille d’une première union...

Les bases de ce roman noir sont posées, l’imagination du romancier nous donne assez de plaisir pour ne pas lâcher l’histoire.
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Une amie de la famille

Un livre délicat offert avec beaucoup de générosité par son auteur. Il s'agit en effet d'une introspection familiale et personnelle autour de l'attachement aux personnes chères disparues, aux souvenirs et aux manques et non-dits qu'elles laissent derrière elles.

Comme Tzvetan Todorov le rappelle « la littérature est la première des sciences humaines » et c'est ici une belle démonstration de la force des sentiments et de la capacité de la partager.
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Une amie de la famille

Le narrateur tente d’écrire sur sa sœur morte en 1968. Une quête vertigineuse.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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