Jean-Michel Thibaux

C’est tout à fait fortuitement que j’ai emprunté ce livre à la bibliothèque. La quatrième m’a séduit et autant dire, je ne suis pas déçu.



1870, en Provence, au pied de la Sainte-Victoire.

A la Braconnerie, tandis qu’Antoine, paysan dans l’âme, travaille d’arrache-pied pour faire fructifier la terre de ses ancêtres, son père Louis dilapide la fortune familiale lors de folles parties de poker.

Dans sa lutte contre cet homme tyrannique, Antoine ne peut compter que sur une alliée : Maryse, une domestique bossue. Elle se met en tête de marier son jeune maître à la magicienne de la Bastide verte, Claire Charme. Surnommée Colère, qui vit en marge de la société, elle est redoutée pour ses dons surnaturels.

Sur les flancs de la Sainte-Victoire, les bruits de bottes des Prussiens semblent loin. Pourtant Antoine perdra tout dans la guerre qui éclate. A l’exception d’un terrain maudit dont personne ne veut, sur lequel se dresse l’olivier du Diable…



Ainsi, j’ai pensé que le mélange d’un peu d’Histoire, d’ésotérisme pouvait faire une bonne lecture.



Ce livre, dans sa première partie, se rapproche d’un roman de terroir.

Les personnages qui habitent le récit sont très typiques, bien trempés. Les insertions de phrases en provençal créent une couleur et des odeurs locales très marquées. Les croyances et les superstitions dénotent bien de l’époque où se déroule l’intrigue.

Cette partie se déroule avec les rumeurs d’une possible guerre.



Antoine est mobilisé et là commence la seconde partie. C’est la guerre avec son cortège d’horreurs et la déchéance de l’impératrice Eugénie que nous allons vivre au travers des périples d’Antoine.



Cette partie fait la force du livre. Les descriptions des événements sont bouleversant de réalisme et racontent, une fois de plus, l’incurie de l’Etat Major français lors de la déclaration de cette guerre, l’insurrection de Paris et la fuite de l’impératrice.



Les chapitres sont courts ce qui donne un bon rythme au récit. Le style est simple.

Bref une lecture agréable.

Encore un livre sur Vercingétorix ?! Oui, mais non. L’H/histoire est connue, pliée. Brassé, dépeint sous toutes ses coutures, le personnage de Vercingétorix n’en finit pas moins d’intriguer. A cause de sa jeunesse ? De sa pugnacité ? De son charisme sublimé par ce que l’on sait, croit savoir ou projette sur lui ? De sa victoire à Gergovie ? Du calvaire d Alésia ? De sa mort misérable ? A chacun ses raisons. Quoi qu’il en soit, le « roman » de la Guerre des Gaules témoignage u/inique de César, décrypté, a perdu au fil du temps sa pseudo substance scientifique pour laisser place à une interprétation, à un imaginaire que nombre de rêveurs, de passionnés et d’écrivains ne se lassent pas d’investir. Dans cet ouvrage, l’auteur déroule sa version romancée de l’épopée de Vercingétorix en l’insérant dans le contexte historique que l’on connaît et en synergie avec les rebellions d’autres peuples gaulois. Il lui confère une personnalité bien trempée, modelée par les événements tragiques dont furent victimes ses parents, relate sa jeunesse auprès d’un vergobret arverne et la manière dont les druides, pour le meilleur et pour le pire, penchèrent leurs barbes au-dessus de sa destinée. Au-delà de son appartenance à son peuple, Vercingétos l’Arverne, fils du Chêne et de la Pierre, est puissamment enraciné dans l’identité celtique. Héraut bouillonnant et visionnaire, il traverse l’Histoire d’un galop fougueux, figeant dans son sillage les traces d’une civilisation qui, débarrassée de la poussiéreuse strate romanisante, renait enfin. L’écriture dépasse les évènements, s’envole au profit d’une approche ésotérique et poétique qui s’ouvre sur un monde palpitant où l’âme celte rejoint le cosmos. Un roman habité et sensible.

Bien que n'ayant pas lu les ouvrages qui ont précédé ce roman (étant donné que je l'ai trouvé dans "les trésors" que m'a donnés l'amie de mes parents...eh oui, il y en a encore pas mal !), je me suis facilement faufilé dans l'histoire car le lecteur comprend rapidement et, si on peut dire, cet ouvrage peut facilement constituer un roman à lui tout seul étant donné qu'il a un début et une fin.



L'histoire débute à Toulouse en janvier 1894. mais le personnage principal, celui qui nous intéresse demeure en réalité à Rennes-le-Château dans la région du Razès. Son nom est Bérenger Sauvière et il est l'abbé de cette paroisse. Bien qu'il soit respecté de tous et bien que Bérenger ait placé toute sa confiance en Dieu, il est loin d'être un saint. En effet, non seulement, il entretient deux maîtresses, l'une à Paris, une célèbre cantatrice du nom d'Emma Calvé, et l'autre chez lui puisqu'elle n'est autre que sa servante, Marie mais il s'est également lié à l'ordre de Sion qui s'est placé aux côtés des Habsbourg, la famille royale d'Autriche qui, sont, comme lui opposés (c'est un peu paradoxal pour un prêtre mais bon, retenez bien que dans cette histoire, rien n'est moral ni même normal) au pape Léon XIII.

Aidé par son ami prêtre Gélis et d'Elie Yesolot, de croyance juive mais qui détient certains pouvoirs surnaturels, le but suprême de Bérenger est de trouver l'arche contenant un fabuleux trésor ayant appartenu jadis aux Wisigoths, trésor qui lui apporterait également la Toute-Puissance.



N'est-ce pas là un jeu très dangereux sur lequel s'aventure Bérenger puisqu'en obtenant tous ces trésors et cette puissance, cela reviendrait à dire qu'il surpasserait Dieu ? N'est-ce pas contre la morale du christianisme et n'est-ce pas en revenir à provoquer le Diable en duel ?



Dans cet ouvrage, attendez-vous à être surpris, à sortir de l'ordinaire pour vous aventurer vers un monde qui dépasse toute entente logique et à découvrir le monde étrange du surnaturel, pour ne pas dire celui de la sorcellerie.



Un livre très bien écrit mais dans lequel je me suis parfois un peu égarée en raison de tous les noms se rapprochant à l'histoire du christianisme depuis la nuit des temps et, bien que j'ai reçu une éducation catholique, j'avoue mon manque de connaissance dans ce domaine-là.

A découvrir !

C'est un roman sur la première guerre mondiale que l'on traverse en suivant deux personnages, Louis qui vient de Toulon et Antoinette qui vit à Fismes dans la Marne. L'un est soldat et doit affronter les combats et les horreurs , l'autre est une jeune fille promise à un homme qu'elle déteste et qui souhaite être infirmière. La guerre va avec fracas lui permettre de réaliser son rêve et de rencontrer le beau Louis.



La romance est discrète, elle sert de léger fil conducteur. Le gros du gros c'est la guerre. Je n'en suis pas à mon premier roman sur 14/18 et celui-ci n'est pas le meilleur, trop adouci, mais c'est toujours un choc de penser à tous ces hommes, des deux côtés, morts, abimés, souffrants, terrifiés, seuls...



C'est un roman facile à lire, il y a un bon nombre d'éléments historiques sur le front, l'arrière et le contexte politique mais l'ensemble manque, à mon goût, de consistance et ne fait qu'effleurer la souffrance des hommes.
Lien : http://theetlivres.eklablog...

Un roman assez mal connu qui, à mon sens, n'a pas obtenu le succès qu'il méritait. De sa plume élégante, Jean-Michel Thibaux nous conte ici l'étrange histoire de l'abbé Saunière. Si ce prêtre atypique a fait couler beaucoup d'encre, peu d'écrivain ont su lui prêter vie avec autant d'intelligence et de subtilité. Ecrit vingt ans avant le Da Vinci Code, ce roman fiévreux et passionnant nous dévoile les dessous de certaines sociétés ésotériques très en vogue à l'aube du XX siècle.

Une version romanesque de la troublante énigme de Rennes-le-Château. A découvrir ou redécouvrir.

Après avoir lu de nombreux livres racontant la vie de l'abbé Bérenger Saunière, ce curé de Rennes-le-Château ayant découvert un trésor et attisé toutes les convoitises, je trouvais intéressant un roman mettant en scène sa fidèle servante, Marie Denardaud, dépositaire d'un secret. Il est bien question d'un cahier rédigé par Saunière qui semble être le véritable "héritage", mais hormis que sa couverture est rouge, on n'en saura pas plus.

Par contre, tout le long du roman on est submergé par des récits d'une multitude de sociétés secrètes qui cherchent à s'approprier le trésor. L'absence de dialogues avec les principaux protagonistes ne permet pas une histoire cohérente.

Une lecture décevante.

j'ai adoré cette histoire familiale d'héritage, de jalousies, de pièges et de rancœurs un livre riche en émotion

L'abbé Saunière, ou "le curé aux milliards", tel qu'il était surnommé ainsi continue d'entretenir le mystère sur ce qu'il a trouvé lors de la rénovation de son Eglise et sur lui-même. Homme de foi devenu riche, mais aussi homme à femmes, il suscite l'intérêt de la gent féminine, à commencer par sa bonne, Marie Denarnaud. Dans ce livre, la découverte de sociétés secrètes et de trésors mystérieux sont au rendez-vous. Bienvenue dans le petit mais non moins fascinant village de Rennes-le-Château!

Sarah, gantière juive et veuve, et sa fille Mireille, sont la cible des virulents antisémites du petit village provençal de Barjols où elles résident. Mais une période bien plus sombre se cache, tapie dans l'ombre prête à surgir....



Rapide à lire, ce livre, dans l'ensemble manque de consistance. Les personnages peinent à sauver le côté binaire du roman. Les méchant sont le stéréotype même de la méchanceté, alors que les gentils, eux sont beaux et généreux.

La Bête noire, pourtant l'un des personnages phares du roman aurait été plus captivante, si elle avait été plus développée.



lJ'ai aimé toutefois le cadre du petit village barjolais, provençal par excellence et la vie de ses ouvriers et des tanneurs, qui bien que passionnante est restée trop superficielle.

C'est avec la plume de Jean-Michel Thibaux, tantôt raffinée et élégante, tantôt crue et directe, que nous faisons connaissance avec Marie Gaspari, dite la gasparine, fille d'immigrés italiens installés à la Sauvagère depuis trente ans, en Provence, pourtant toujours considérés comme des "estrangers".



La Gasparine, c'est la fille du village qui fait tourner la tête à tous les hommes à cause de sa beauté, celle qu'ils rêvent tous d'avoir tout en la méprisant, mais celle qui ne se donne à personne et sur qui les langues de vipère et les commères s'en donnent à cœur joie. Marie est forte et indépendante. Elle est très belle. Elle est capable de clouer le bec à une vingtaine d'hommes à la fois. Elle connaît toutes les plantes et leurs vertus. Et elle rêve du prince charmant ; alors quand ce dernier pointe le bout de son nez au moment opportun, pile poil au moment où la princesse en détresse a besoin d'être sauvée, elle en tombe amoureuse dès le premier regard...



En-dehors de ces énormes clichés et de cette romance plutôt prévisible, l'auteur a su insérer à l'intrigue un secret de famille qu'il ne dévoilera qu'à la fin et qui maintiendra le mystère et l'envie de continuer à lire. L'époque et le lieu dans laquelle se déroule l'action, peu de temps après la fin de la Première Guerre mondiale, en plein cœur de la campagne provençale, cadrent agréablement bien l'histoire et lui donnent une jolie vue.



Loin d'être désagréable et très bien écrit (bien qu'étant un peu vulgaire), j'ai passé un bon moment, sans en être époustouflée pour autant, malgré les belles descriptions de la nature provençale entourant les protagonistes. C'est une lecture sympathique mais qui, je ne pense pas, me laissera un souvenir impérissable.

Voici un roman historique, un vrai de vrai. Contrairement à beaucoup de romans historiques de ces derniers temps j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus.. sérieux, plus convaincant en fait. L'écriture est dense mais ce qui apporte le plus de crédibilité au récit ce sont les nombreuses précisions politiques dont se sert l'auteur pour poser le récit.



Le contexte politique et historique est particulièrement intéressant. L'histoire commence en 1192. Jérusalem est alors aux mains de Saladin et des musulmans. Conrad, le roi chrétien de Jérusalem est assassiné sous l'ordre du Vieux de la montagne, un célèbre tueur à gage mandé par Saladin. Richard Cœur de Lion décide de reprendre la ville, poussé par ses conseillers et sa femme, alors que son cœur lui crie de rejoindre au plus vite l'Angleterre dont Jean-sans-Terre, son frère, est en train d'usurper le trône. Richard est aidé par Henri de Champagne à qui on offre la main d'Isabelle, la veuve de Conrad afin de le faire roi. Il reçoit l'aide des Templiers et des Hospitaliers afin de mener à bien cette affaire.



C'est dans cet imbroglio assez intense que nous rencontrons nos deux personnages principaux, ceux qui vont donner au récit un côté beaucoup plus personnel et sentimental. (Mais pas trop, comme précisé plus haut.)



Gisla est une jeune fille de huit ans. Sa mère est la célèbre Mahaut d'Acre, l'archère verte, qui aurait tué à elle toute seule plus de trois cents musulmans. Malheureusement, la guerrière est tuée et la petite se retrouve seule, orpheline. Orpaz, une mystérieuse sorcière vivant sous le cimetière de Jaffa la recueille et lui apprend de quoi survivre dans cette jungle, lire, écrire, mais aussi l'art des potions et des poisons.



Asselin a quant à lui dix ans et a grandi au couvent de Montrieux-le-Vieux. Il en est le petit protégé, un véritable prodige. Celui-ci possède en effet le don des langues et une intelligence hors-normes. Le prieur compte en faire son successeur mais le petit garçon rêve d'aventures, de découvrir le monde. Il veut devenir chevalier, tout simplement.



Finalement, nous retrouvons nos deux héros dix ans plus tard. Gisla, devenue Gislain, est écuyer d'Isabelle de Jérusalem. Asselin, lui, est devenu troisième secrétaire du pape Innocent III. Les temps sont toujours aussi difficiles, celui-ci essaye en effet de lancer une nouvelle croisade afin de tenter à nouveau de libérer définitivement la ville des musulmans. Malheureusement, de nombreux obstacles se mettront sur leurs chemins. Des horreurs commises de tous les côtés, des complots, des trahisons, des jeux de pouvoir, autant de choses qui finiront par mener au sac de Constantinople.



J'ai passé un excellent moment avec ce livre. Si je ne devais lui reprocher qu'une seule chose, cela serait la rigueur de l'écriture qui se manifeste par une profusion de descriptions.. de batailles. Un point qui me plaisait beaucoup au début mais que j'aurais apprécié retrouver avec plus de parcimonie. Je dois avouer qu'à la fin j'ai trouvé que cela alourdissait quelque peu l'ensemble du roman, surtout après 300 pages. Néanmoins cela ne m'a nullement déplu car tout cela était passionnant! Je ne suis pas du tout une spécialiste des Croisades et j'ai appris énormément de choses, d'évènements. J'y ai découvert la vie quotidienne, les rues sales et pleines de fanges, les hommes lubriques esseulés, le côté réel et beaucoup moins glamour que ce que l'on croise habituellement dans les romans historiques. J'y ai vu des assassinats d'enfants, la vie dissolue de l'Eglise, le pouvoir dangereux des Templiers, la soif de pouvoir d'hommes prêts à tout l'acquérir. J'ai apprécié pouvoir découvrir cela aux côtés de deux personnages intelligents, puissants mais ayant réussi à garder un coeur pur. Que ceux qui ont peur de la romance ne s'effrayent pas, celle-ci prend à peine quelques lignes dans tout le récit mais cela suffit pour alléger un peu les longueurs abordées plus haut.



Un très bon roman donc qui m'aura permis de découvrir une partie de l'Histoire dont je ne savais, au final, que très peu de choses. On sent que l'auteur maîtrise son sujet et l'on ne peut que partager son engouement pour une période tragique mais tellement intéressante! J'ai été ravie de cette plongée au douzième siècle et ne dirais absolument pas non pour une suite.. (Monsieur Thibaux, si vous me lisez un jour..)
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..

En 1885, le jeune abbé Saunière est nommé curé du village de Rennes le Château, modeste paroisse du Haut-Languedoc. Dès son arrivée, il est choqué par l'état de délabrement de l'église et du presbytère. Avec l'aide de la mairie, il entreprend des travaux de rénovation qui lui permettent de découvrir des parchemins étranges dissimulés dans un des piliers de l'autel et qui le lancent sur la piste du mythique trésor des Wisigoths, fruit du pillage de Rome. Fougueux et sensuel, Saunière deviendra vite l'amant de sa servante Marie Denarnaud dont il fera sa compagne et son héritière et celui d'Emma Calvé, la plus célèbre cantatrice de l'époque. Il se rendra vite compte qu'il est manipulé par les représentants du Prieuré de Sion eux-mêmes en butte aux attaques des terribles « Johannistes » prêts à tout pour s'emparer du trésor. Saunière en récupérera une partie et se lancera dans d'énormes travaux de fouilles et de constructions (Maison Magdala, tour Béthanie, réfection de l'église etc...). Avait-il fait un pacte avec le diable ?

Se basant sur un fait historique qui a fait et fait toujours rêver et couler beaucoup d'encre, « l'énigme de Rennes le Château », Jean-Michel Thibaux nous propose un roman qui tient plus du thriller à la Dan Brown que du traité historique à proprement parler. Malgré une documentation sérieuse et abondante, il s'écarte nettement des thèses les plus sérieuses en donnant une importance primordiale au Prieuré de Sion, cette société secrète, soit-disant parallèle au Temple, mais malheureusement inventée de toutes pièces en 1956 par un certain Pierre Plantard. Il fait également la part belle à l'idée d'une lignée christique par Marie-Madeleine et les Mérovingiens dont les Habsbourg seraient les lointains descendants. La kabbale, tous les courants ésotériques et satanistes de l'époque viennent encore compliquer une intrigue au suspens maintenu de bout en bout. Si on le prend pour ce qu'il est, c'est à dire uniquement un livre de détente et d'évasion, ce roman reste passionnant, bien écrit et rempli de situations rocambolesques et de personnages bizarres comme Elie, l'ami juif, inquiétants comme l'homme à la tête de loup ou attachants comme ce pauvre curé de campagne embarqué dans une affaire qui le dépasse.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Un excellent roman historique racontant la fin de la 3eme croisade ainsi que la 4eme croisade dans sa totalité.



On sent que Jean-Michel Thibaux a passé de nombreuses heures à effectuer des recherches sur le sujet car cela fourmille de détails précis concernant la vie quotidienne, la religion, etc, au Moyen Orient, à cette époque. On y apprends également plein de choses tout en se détendant...



Les personnages, c'est à dire Asselin et Gisla, sont attachants, généreux,, intelligents, fins observateurs, tout en acceptant ce que leur offre la vie. On leur souhaite que le meilleur pour eux.



Le dénouement appelle une suite, mais, Jean-Michel Thibaux étant décédé en mars 2015, ce titre fait donc partie des 3 derniers romans (avec le Rappel du Tambour en 2014, et, La Croisades des voleurs en 2015) écrits et publiés par l'auteur. Je resterais, donc, sur ma faim quant au devenir des jeunes héros Asselin, et, Gisla.

Très déçue, j'ai même abandonné après avoir lu des 2/3 du livre car j'ai trouvé l'histoire lassante. L'auteur veut tellement rendre l'histoire mystérieuse que tout reste un mystère et cela rend l'histoire peu intéressante.

Jean-Michel Thibaux revient dans L’or du forgeron révéler quelques secrets enfouis au cœur de la Provence, sa muse d’inspiration. Outre une galerie de protagonistes riches et variés, le village de Signes est un personnage à lui tout seul. Fort d’une histoire chargée de moult évènements - Guerres, assassinats, sorcellerie, résistance, coutumes séculaires etc. -, Signes est évoqué, avec une solide connaissance de la part de l’auteur, sous toutes les coutures. Une fusion parfaite entre Histoire et fiction. Une porte ouverte sur le passé que le lecteur ne peut que franchir tant l’intérêt est grand pour la vie du jeune André. Comment un simple forgeron, bâtard de surcroît va devenir un homme d’importance malgré la haine et le mépris d’une communauté ? C’est à une quête initiatique faite d'aventures et de dangers que nous convie Jean-Michel Thibaux. Malgré un dénouement abrupt laissant présager de nouvelles péripéties templières - entre autre -, voilà une lecture idéale en cette saison qui unit habilement passé historique, forces occultes, intrigue amoureuse et quête d'identité.
Lien : http://au.fil.de.mes.lecture..

L’auteur nous mêle la grande histoire et la petite histoire dans son livre.

La grande histoire, celle de la première Croisade qui entre 1095 lors de son départ jusqu’en 1099 à la prise de Jérusalem a vu des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants prendre la route et parfois la mer pour aller en découdre avec les Arabes qui avaient fermé le chemin de la Ville Sainte aux chrétiens.

Et dans ce roman, nous allons faire la connaissance toutes les grandes figurent de cette croisade, dont le plus connu reste Godefroy de Bouillon.

Mais si toutes les dates et tous les faits de ce livre sont réels, c’est en réalité Anne une jeune toulonnaise qui nous allons suivre sur les chemins qui passant par l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Turquie, le Liban l’emmènera en 3 ans depuis Toulon jusqu’à Jérusalem.

Anne prendra la route de Jérusalem pour suivre celui qu’elle aime, même si cet amour et impossible, le jeune homme est un noble, alors qu’elle est la fille d’un voleur, et voleuse elle-même.

Et petit à petit Anne se transformera en véritable guerrière et finira par totalement adhérer à la cause des croisés et vouloir libérer Jérusalem.

L’auteur nous rappelle cette tranche d’histoire qui a eu lieu il y a presque 1000 ans dans des contrées dont le sol ne pouvait plus même boire le sang tant il y eu de massacres de part et d’autre, contrées qui 1000 ans plus tard n’ont toujours pas réussi à trouver la paix.

Hélas, si les temps changent, les hommes eux, ne changent pas…..

Une immersion dans la première croisade avec le petit peuple: l'héroïne est une petite voleuse de Toulon, partie par amour d'un beau comte et qui ira jusqu'à Jérusalem. On y croise les Normands de Sicile hérs de Viviane Moore, les grands comtes de Bordonove ... On notera le crû des mots et des scènes parfois, la violence donnée et reçue. j'ai apprécié la lecture, sans plus.

Le secret de l'abbé Saunière est inspiré d'une histoire vrai, celle d'un prêtre mystérieusement richissime qui aurait caché un trésor au coeur de sa paroisse de Rennes-le-Château. L'auteur nous plonge dans la vie de cet homme partagé entre la Foi et le péché et qui lutte contre ses démons intérieurs. Approché par le Prieuré de Sion il est à la porte du secret le mieux gardé du monde, enfoui sous la colline de son village et auquel sera lié son destin. C'est avant tout le réçit d'une vie , on plonge progressivement dans le mystère, la magie et les paysages du Midi au fur et à mesure que l'abbé s'enfonce dans les galeries souterraines où règne le Diable chargé de garder le trésor.

La Provence comme toile de fond nous inspire à respirer ses senteurs et connaître les vertus médicinales de ses multiples plantes et fleurs qui parsèment la garrigue, où notre héroîne se débat pour son honneur et ses valeurs au sein d'une terre moins hostile que ses habitants qui la tourmente. Fraicheur et simplicité d'un roman régional.

Lu le début, impossible d'accrocher, j'ai laissé tomber ! C'est la première fois de ma vie que j'abondonne un bouquin en cours de route.