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Critiques de Jean Ray (331)
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 10

Dixième volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez Marabout.5 nouvelles :Les trois cercles de l’épouvante/Le fauteuil 27/l’énigme du sphinx/Les yeux de la Lune/L’affaire Bardouillet. Divinité égyptienne, sectes asiatiques (on pense à « la marque jaune »),confrérie monastique médiévale,ou plus classique affaire de chantage , de vol de bijoux Jean Ray mêle fantastique et enquête policière
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 4

Quatrième volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez Marabout.5 nouvelles aux titres aguichants : Le lit du Diable/Le Fantôme du Juif errant/Le vampire aux yeux rouges/Les vengeurs du Diable/La tête à deux sous.Grands classiques du fantastique (vampire,diable,juif errant,) ,mystères de l’histoire ( trésor des rois de France) se mêlent pour le plaisir de l’imagination.
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 3

Troisème volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez les éditions Lefrancq. 10 nouvelles dont 4 originales conçues par Jean Ray (les meilleures) et les couvertures des fascicules qui l’inspirèrent.Inquiétants et mortels insectes ,scorpions(La maison du scorpion),araignée (où la femelle dévore le mâle),substances annihilant la volonté,hypnose, tout est bon aux malfrats pour atteindre leurs buts.Mais Harry Dickson veille ! Attention tout de même l’amour aussi est dangereux (Ray pompe un peu sur Conan Doyle).
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Harry Dickson - Intégrale, tome 4

» Quatrième volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez les éditions Lefrancq. 10 nouvelles dont 4 originales conçues par Jean Ray (les meilleurs) et les couvertures des fascicules qui inspirèrent Ray. Le monde de Dickson grouille de terroristes très originaux(les étoiles de la mort) ,de croyances délirantes et mortelles (La pierre de Lune),d’espions évidemment allemands (le mystère de la forêt/l’île de la terreur) ,il y risque sa peau sans cesse et s’en sort sans arrêt.
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Harry Dickson, tome 1 : Cric-Croc, le mort ..

»Premier volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez les éditions Lefrancq. 20 nouvelles plus une préface d’Henri Vernes (Bob Morane une de mes lectures d’enfance !) et les couvertures des fascicules qui inspirèrent Ray.Ne cherchez pas du style dans ces aventures ,ce n’est pas le but, mais quelle fête de l’imagination ! En particulier celles qui sont réécrites par Jean Ray.Ces nouvelles firent le bonheur de mes 15ans et elles continuent à me séduire .Dans ce volume j’aime particulièrement « Les vengeurs du diable » (un mix de Fu Manchu et d’Eugène Sue).On y relève aussi quelques uns des aspects plus sombres de l’auteur (racisme..).
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Les contes du whisky

Receuil de nombreuses histoires courtes, dans un atmosphere regulierement sombre, fantastique. Cependant pour plusieurs d'entres elles, l'interet est faible.
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Les contes du whisky

J'avais bien apprécié Malpertuis. Je poursuis la découverte de l'oeuvre de Jean Ray. Ces contes du Whisky sont très bien charpentés. Le principe est simple. Chaque histoire (pas vraiment des contes mais bon...), le whisky met le doute sur le fantastique de l'affaire ou pas. Un troquet malfamé permet aux personnages plus ou moins récurrents de se retrouver et de raconter. Des marins plus ou moins pirates échoués, noyant leur folie ordinaire dans le liquide ambré. Le fog englobe tout. Est-on certain de ce que l'on voit ? C'est efficace, varié, sans faille. J'avais déjà lu le gardien du cimetière. Le vampirisme réinvesti. La nouvelle version des éditions Alma se lit très bien. Bon parfois je tique sur un antisémitisme, qui j'ai pu lire est plus celui des personnages que de l'auteur... Tâchons de distinguer l'œuvre de l'auteur. Quoi qu'il en soit c'est un très beau travail de réédition et un grand auteur remise à disposition. Merci !
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Harry Dickson - Intégrale, tome 2

"L'ermite du marais du diable" possède une remarquable atmosphère, digne des meilleurs contes de Jean Ray. Le décor du marais, classique et gothique, est d'ailleurs très présent dans son œuvre. Y adjoindre l'univers du cirque est audacieux et réussi, malgré un final prévisible. "Le démon pourpre" vaut surtout pour son incursion dans les quartiers difficiles d'Hambourg et le folklore germanique. Quant au "signe de la mort", nous avons un intrigue policière et d'espionnage, rationnelle et inhabituellement complexe.
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Malpertuis

LA référence du fantastique belge ... Malpertuis de Jean Ray a connu une adaptation osée à la télévision ... c'est un récit fantastique certes, mais qui parle encore et toujours de problèmes bien présents tels que la spéculation, la prostitution, les mariages arrangés, les relations contre nature, la recherche de la pureté, le racisme, l'eugénisme ... ce n'est pas qu'un récit fantastique, loin s'en faut, c'est un récit de psychologie ! Livre à tiroirs, à multiple narrateurs, à multiples héros, roman mythologique creusant les fondements mêmes de la nature humaine, il exploite avec d'immenses variations lumineuses les errances de la vie "petit bourgeois" comme autant de critique envers la société ... à lire à de multiples niveaux, plusieurs fois, en exploitant toutes ses connaissances historiques, psychologiques et mythologiques, je l'adore !
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Les contes du whisky

Tremblez misérables mortels, car le fog de Londres vous suit, vous enveloppe…



Dans ce recueil de conte de Jean Ray, se côtoient des marins qui chantent les rêves qui les hantent, des marins qui meurent pleins de bière et de drames…



Mais on a aussi des prostituées de Whitechapel, des rôdeurs, des mendiants, des voleurs, bref, la lie de Londres et d’ailleurs.



C’est sombre, c’est un puits sans fond, ce sont des âmes en perdition, des gens qui se noient dans le whisky pour oublier ou pour nous conter leurs histoires, comme si nous étions leur confident privilégié.



Mon édition n’est pas celle qui a été réédité de manière complète mais ce n’est pas grave… J’avais entre les mains un vieux livre qui crisse, du papier qui sent le vieux papier, un livre qui a vécu et qui finira ses jours dans ma biblio, jusqu’à ce qu’il recommence une nouvelle vie à la fin de la mienne.



Peut-être que s’il avaient bu des mojitos, tous ces personnages qui hantent ces pages auraient été plus gais, avec des récits colorés, joyeux, amusants.



Le whisky fait broyer du noir et les histoires racontées sont sombres mais inégales en plaisir littéraire comme en pages.



J’ai aimé la première, avec l’homme hanté par les fantômes des marins morts et qui se transforme, petit à petit en… [No spolier], j’ai frémi avec "Minuit vingt", j’ai été horrifiée par "Le singe" mais j’ai eu aussi beaucoup de mal avec le style d’écriture de Jean Ray, fort lyrique, parfois un peu brouillon dans le "qui dit quoi" et répétitif dans ses récits.



Par contre, ses descriptions de l’Angleterre brumeuse, sale, crasseuse et de ses quartiers peu recommandables, étaient d’un réalisme tel que je n’aurais pas été étonnée de voir surgir du fog en pleine journée ensoleillée ou d’entendre la pendule sonner minuit alors qu’on était l’après-midi.



Le fait de lire quelques récits sur la journée et d’étaler cette lecture sur plusieurs jours, en la coupant d’autres, m’a permis de mieux l’apprécier, que si j’avais cherché à tout lire le même jour.



Un recueil de nouvelles pour les amateurs de récits fantastiques, d’âmes tourmentées, de personnages louches, de marins qui ne sont pas d’eau douce, de vagabonds, de péripatéticiennes, de voleurs sans cols blancs, d’assassins à la petite semaine, de bandits, de prêteurs sur gage, ainsi que d’ivrognes qui hantent les bars, et qui boivent et reboivent et qui reboivent encore. Ils boivent à la santé des putains d’Angleterre…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Harry Dickson - Corps 9, tome 8 : Une Cheva..

trois nouvelles aventures/enquêtes qui nous font voyager dans un autre temps :) les délices d'une lecture démodée mais non dénuée de charme.
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Malpertuis

Malpertuis est une oeuvre majeure de la littérature fantastique du XXème siècle. Par son ambiance, par sa construction, par le style d’écriture de Jean Ray, par le malaise qui s’en dégage, le roman s’impose comme une très grande réussite.

Qu’est-ce que Malpertuis ?

C’est un bâtiment. Une maison, dans une “cité” dont nous ne connaîtrons jamais le nom. Une maison sombre et étrange, dont le plan nous restera incompréhensible. On sait qu’elle est très grande, et qu’il s’y trouve une boutique. Ceci mis à part, nous n’en aurons jamais une description exhaustive, juste des bribes utiles à planter le décor et l’ambiance.
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Harry Dickson - Intégrale, tome 6

Si le vampire aux yeux rouges est un excellent cru, digne de son auteur, sanglant, astucieux, remplis de belles descriptions, l'épisode suivant, la flèche fantôme est plus classique dans son schéma holmien et dans sa forme. La touche africaine est néanmoins appréciable, bien qu'un peu trop décorative. La dernière aventure, les chevaliers de la lune, retient notre attention. L'esprit pulp y est vif, avec des enjeux importants, un village étrange, un décor écossais, de l'action rondement menée qui débouche sur un affrontement avec un ennemi connu de Harry Dickson.
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Harry Dickson, tome 20 : Le Vampire aux yeu..

Cet épisode porte bien la patte de Jean Ray, avec ses descriptions lugubres, son appétence pour la bonne nourriture et ses scènes de panique. Un détournement astucieux du thème du vampire. On note cette fois un goût pour le grand guignol. Le sang coule à flot. Des péripéties folles, menées par Harry Dickson, personnage qui donne le rythme infernal.
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Harry Dickson - Corps 9, tome 2 : Le profes..

Si le personnage de Harry Dickson est surtout connu grâce aux traductions du néerlandais par Jean Ray qui a décidé par la suite d’imaginer de nouvelles aventures au célèbre détective surnommé le Sherlock Holmes américain en s’appuyant sur des illustrations de couvertures, il ne faut pas oublier non plus qu’il fut d’abord édité en France grâce à des traductions, non signées, de Gustave Le Rouge en autres.



En effet, cet auteur prolifique a traduit les six aventures au cours desquelles Harry Dickson et son fidèle ami et élève Tom Wills vont être confrontés à l’ennemi public numéro 1, le professeur Flax, qui est un peu une émanation de personnages malfaisants dont le plus représentatif est peut-être Fantômas. Sans oublier, mais il n’est pas Français, l’horrible Fu Manchu du britannique Sax Rohmer, un malfaisant incarnant le péril jaune souvent utilisé pour l’édification des jeunes et moins jeunes lecteurs.



Ces aventures totalement débridées (de nombreuses poursuites à dos de cheval ont lieu), paraissent invraisemblables dans leur démesure, tout comme le furent les épisodes consacrés à un autre héros le célèbre Furax. Et pourtant, malgré les débordements parfois outranciers des épisodes qui se succèdent sans répit ni relâche, ces textes possèdent encore de nos jours un parfum de nouveauté loin des aventures policées qui étaient publiées à cette époque.



Dans La prisonnière du clocher, nous retrouvons Harry Dickson dans la région de l’Epire, chevauchant seul en compagnie d’un léopard et arrivant près d’une auberge. Muni de documents officiels, il est pris pour un ministre. Les habitants sont effrayés à la vue du léopard mais cela ne les empêche pas de se presser auprès de l’étranger. Le maire annonce que le prêtre du village a été assassiné une heure auparavant, probablement par un des brigands qui infestent la région. La bonne du curé, qui voudrait bien en peut point, lui apprend que quelques jours auparavant une jeune fille, apparemment de bonne famille, s’était entretenue avec le prêtre puis était repartie à cheval dans la nuit.



En compagnie de son léopard qui lui sert de chien, cherchant des traces et des empreintes dans la cave, Harry Dickson découvre le corps emmuré d’une femme en costume macédonien. La servante reconnait en cette dépouille l’inconnu qui s’était entretenue avec le prêtre. Une lettre est découverte signée Flax, qui se fait désormais appeler Mustapha Bey. Aussitôt il se décide à se rendre à Jannuia où Flax s’est probablement rendu pour se diriger ensuite vers Constantinople.



Harry Dickson prend le train, placé dans un compartiment où est déjà installé un voyageur endormi. Mais le léopard, de par ses mouvements, déclenche une machine infernale reliée à un revolver. L’animal décède. Un piège qui était destiné à Harry Dickson. Le contrôleur du train n’était autre que Flax et le combat qui devait s’engager entre les deux hommes est perturbé par l’attaque d’Albanais.



Le train est arrêté et l’un des jeunes Albanais se fraie un chemin entre les agresseurs. Il parvient à monter sur le marchepied du wagon : il s’agit de Tom Wills, l’élève et apprenti de Dickson.



L’aventure continue pour les deux amis jusqu’en Chine où Flax les a précédé, continuant ses méfaits. Et dans la capitale chinoise, Dickson et Tom Wills vont affronter leur ennemi jusqu’à un clocher où est attachée une jeune femme dont la vie ne tient qu’à un battant de cloche. Ce qui justifie le titre de cet épisode.



Suivent deux autres épisodes tout aussi échevelés, hauts en couleurs et en péripéties improbables, Flax et Dickson possédant l’art du grimage et du déguisement.



Sommaire :



La prisonnière du clocher



Le rajah rouge



Le bourreau de Londres



Postfaces de Jacques Bisceglia et Gérard Dôle.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Harry Dickson, tome 9 : Les illustres fils ..

J'avais déjà lu je ne sais plus quand deux nouvelles de Harry Dickson par Jean Ray, et je n'en avais pas gardé de mauvais souvenir, à l'inverse de mon conjoint qui me répétait que c'était creux, inintéressant, mal fichu. Et depuis le temps que j'entendais chanter les louanges de Jean Ray, notamment à propos de Malpertuis, ou encore des Contes du whisky, je ne pouvais croire que les aventures de Harry Dickson fussent aussi mauvaises que ça.... Hélas, trois fois hélas !





Est-ce dû au fait que Harry Dickson ne soit pas une invention de Jean Ray lui-même, mais une série qu'il fut chargé de traduire du néerlandais, et qu'il jugea si mal écrite qu'il la retoucha d'abord, puis la réécrivit carrément au fur des années ? Était-ce pour Jean Ray un travail purement alimentaire ?





Toujours est-il que les deux nouvelles ici présentes m'ont plongée dans un forme de consternation. Pour ce qui est des Illustres Fils du Zodiaque, je serais incapable d'en retirer la moindre qualité, y compris la plus conventionnelle du genre. Une vague histoire de société secrète criminelle à laquelle, oui, peut-être, on croit au début, mais qui est si mal fagotée qu'elle perd bien vite tout intérêt. Non seulement on voit venir de loin certaines astuces de Jean Ray, mais on ne comprend pas bien non plus ce que le détective recherche, courant sur les toits à la moindre occasion tout en faisant preuve d'une désinvolture, d'une naïveté et d'une absence de méthode étonnantes pour celui qu'on surnomme "le Sherlock Holmes américain". Et le lecteur de s'ennuyer à voir Harry Dicson "se fier à sa bonne étoile" (à croire que c'est une méthode d'enquête).





Le Vampire qui chante pouvait laisser espérer mieux, avec son histoire mystérieuse de meurtres visiblement liés les uns aux autres au sein d'une petite commune, avec à chaque fois pour point d'orgue le chant étrangement mélodieux d'une créature insaisissable. Ça peut faire penser, par exemple, à Sleepy Hollow de Tim Burton (mais non pas à la nouvelle de Wahington Irving). En moins bien. Seulement, une fois qu'on a le mot de la fin, ça fait surtout penser que Jean Ray s'est allègrement servi dans les œuvres de Gaston Leroux : on a là un mélange bien dosé du Fantôme de l'Opéra et du Fauteuil hanté, romans écrits bien avant la nouvelle de Jean Ray. Hélas, trois fois hélas !





J'espère de toutes mes forces que Malpertuis, lorsque je m'y mettrai, ne me réservera pas de telles déconvenues...
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Le carrousel des maléfices

Pour ce dernier recueil, le maître de Gand semble s'être assagi, du moins au niveau du style. Les phrases sont moins chargées. La narration ultra-rapide, les récits se précipitent vers les chutes redoutées. Mais Jean Ray est heureusement toujours aussi féroce et cruel envers les petits bourgeois, les naïfs, les médiocres. L'horreur surgit hors des pages, en trois dimensions, agressant le lecteur comme aucun écrivain n'est arrivé à le faire. L'humour noir ravage les esprits dans ses "histoires drôles". Les apparences sont trompeuses. Pourquoi se méfier de trois petites vieilles? D'une riche dame qui invite des pauvres hères à de fastueux dîners? Du croquemitaine inspiré par Gilles de Rais (ou Ray)?
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Les derniers contes de Canterbury

Un recueil d'une surprenant cohérence de Jean Ray. Les fantômes de différentes époques racontent des horreurs. On se rapproche parfois de la cruauté de Maupassant, avec des personnages médiocres et méchants. On entre dans les contes comme "un couteau dans la chair" selon les propres mots du maître. Toujours l'excès du vocabulaire, des figures, des projections sanguinolentes, la richesse culinaire. Un excellent recueil.
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Les contes du whisky

Chez Jean Ray, la terreur est au bout de la rue. Le brouillard aux vapeurs d'alcools forts fait tanguer le quidam, marin en goguette ou simple bourgeois.

Ici, c'est un savant mélange des univers de Poe et de Dickens, le tout écrit avec un réalisme cru.

Nous sommes immerger dans cette atmosphère indicible, le brouillard partout présent, et ces hommes pour la plupart, seuls, ruinés, désespérés, se plongeant dans un verre de whisky pour oublier cette réalité crue, ou encore ces usuriers sans le moindre scrupule...

Bref une immersion dans un univers empli de mystères et de fantastique... un vrai plaisir de lecture.
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Harry Dickson, tome 5 : Le temple de fer - ..

Les deux courts récits proposés sont très représentatifs de l’univers d’Harry Dickson. Sans rentrer dans les détails des intrigues pour ne pas vous gâcher la (rapide) lecture, sachez que vous y trouverez des morts mystérieuses, des savants fous, du mystère et des déductions un brin improbables. Harry Dickson mérite bien son surnom de Sherlock Holmes américain. On a d’ailleurs affaire à un pastiche totalement assumé par l’auteur, l’action se déroulant à Londres avec le concours de Scotland Yard et le duo formé par Dickson et son élève Tom Wills faisant évidemment écho au couple Holmes / Docteur Watson. Mais il s’en écarte par le recours au fantastique qui fleure bon les récits d’aventure et policier du début du siècle et qui, bien que datant beaucoup, conserve un certain charme vintage un peu suranné. Et on passe en définitive un très agréable moment de lecture sans se prendre la tête, en suivant les enquêtes improbables de ce détective si infailliblement holmesien.
Lien : https://instagram.com/Mangeu..
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