Ce deuxième tome m'a encore plus intéressée que le premier. Que d'intrigues dans les cours! Quelle époque passionnante! Les personnages, réels ou fictifs, sont très attachants. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'aime bien ce bon vieil Henri IV! Bref, je me réjouis d'attaquer aujourd'hui le troisième et dernier volume.
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J'ai un sentiment très mitigé sur cette lecture. J'étais intéressée pas un ouvrage sur la destruction de l'ordre du temple, un de plus, mais qui s'affranchit des fantasmes omniprésents sur ce thème pour revenir à la réalité historique.
La première partie raconte avec un certain talent l'arrestation des templiers, et l'obsession du roi pour les trésor de l'ordre. Ce qui enrichit considérablement le récit est la description du Paris de ce début du 14ème siècle et de ceux qui y vivent. Tout particulièrement la Seine, ses abords et les maisons sur pilotis, et les moulins sous les ponts. Une course poursuite dans cet environnement est assez savoureuse.
Mais quand commence le seconde partie, un long préambule résume l'histoire. Il semble qu'à l'origine il y ait eu deux tomes différents, donc c'est acceptable même si on s'ennuie un peu.On enchaine avec une réunion au sommet entre le roi et ses conseillers assortie d'une description encyclopédique de la mode de l'époque, incompréhensible sans un dictionnaire spécialisé. C'est long, très long.
La suite du roman oscille ainsi entre une histoire intéressante et plutôt bien écrite, et des pages entières uniquement didactiques.
A plusieurs reprises, Guillaume de Nogaret est baptisé Philippe. Le seul Nogaret connu sur internet s'appelle bien Guillaume, mais j'ai du mal à croire qu'un livre édité par les presses de la cité contienne une telle erreur ....
Malgré tout, ce livre ne m'a déplu, rien que pour la belle promenade dans le Paris médiéval.
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Très historique !
Ben oui, il faut quand même arriver au bout des cent premières pages clairement professorales pour arriver à la partie dynamique et romancée, mais pas trop, du récit pour bien saisir ce roman :-p Voilà, c’est fait et c’est pas mal du tout, faut juste un peu, beaucoup de persévérance et de curiosité historique ;-)
Un lieu qui est resté mystérieux longtemps malgré les quelques traces dans les archives, un personnage bien connu des chroniques même si certains passages de sa vie restent flous, une ville au passé chargé qui maintenant est juste une manne à touristes, un thriller finalement où les meurtres s’enchaînent et où les meurtriers font preuve d’originalité.
Un auteur que j’aime souvent et qui parfois m’énerve car il est trop pointu sur des détails qui n’apportent rien au récit. Une lecture assez ardue et qui pourtant mérite le détour.
PS : Un plan de la ville d’Aix aurait été un petit plus pour mieux comprendre les tribulations des personnages ;-)
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Dans ce deuxième tome de la trilogie "La Guerre des trois Henri", l'auteur nous donne beaucoup moins de cours d'histoire que dans le premier tome où il devait nous présenter la situation générale de l'époque. Dès le prologue, nous fonçons dans les aventures de cape et d'épée pour n'en sortir qu'en refermant le livre, en attendant de vite ouvrir le troisième tome pour connaître la suite des amours contrariées de Cassandre et Olivier ainsi que de réviser l'Histoire des trois Henri. Cette histoire qui comme chacun devrait s'en souvenir se terminera par l'assassinat du meilleur d'entre eux en 1610.
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4 étoiles pour cette nouvelle, parallèle à Rouen 1203. Non pas à cause de la qualité du récit mais... J'ai trouvé quelques coquilles et ça m'énerve toujours un peu. Particulièrement lorsque la coquille est le nom d'un personnage car cela embrouille le récit.
En ce qui concerne le récit, justement. Pas de déception. J'adore, et je trouve que ça démontre chez Jean D'Aillon un talent hallucinant, j'adore donc ces nouvelles qui viennent agrémenter le récit. Cette sorte de "Et pendant ce temps..." qui permettent de comprendre ce qu'il se passe, comment se construisent les intrigues.
Dans cette nouvelle, notre chevalier troubadour fait plus que de frôler la mort puisqu'il l'a trouve mais je n'en n'écris pas plus pour ne pas spoiler.
En tout cas, le cas de Peyragas, lui, ne fait plus de doute.
Je laisse le suspens entier.
Ce qui est à retenir c'est qu'il faut sans tarder découvrir cette nouvelle.
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Courte nouvelle qui fait suite au tome "Londres 1200", et qui redonne un peu de vigueur au récit.
Dans ce tome, le chevalier troubadour est au mains avec un étrange "miracle" au sein de la mythique abbaye de Cluny.
Bien entendu, il arrivera à résoudre cette énigme avec brio et, dans cette nouvelle, on retrouve le talent de conteur de Jean d'Aillon.
La nouvelle se lit très vite, 38 pages seulement, et se vit à un rythme soutenu. C'est ce qu'on aime dans cette série : l'action, le suspens.
Je suis contente d'avoir retrouvé le Jean d'Aillon du début de série car le tome précédent était un temps soit peu "lent" et soporifique.
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Marseille. 1198. Juste après l'échec de la troisième croisade, la ville de Marseille est âprement disputée par de nombreux seigneurs. Philippe Auguste, Richard Coeur de Lion, le seigneur des Baux, le pape Innocent III ou encore le conte de Toulouse. C'est justement ce dernier qui mandaté le chevalier-troubadour Guilhem d'Ussel pour se renseigner à propos d'une alliance proposée par les Baux, marquant ainsi le début d'une formidable aventure.
J'ai beaucoup apprécié ce roman. Le contexte historique est parfaitement respecté mais l'auteur ne se prive guère d'une certaine fantaisie. Guilhem se voit ainsi rejoindre par Averroès et Robert de Locksley, le fameux Robin des bois! Le style est alerte et enlevé avec un lexique très précis qui témoigne de l'érudition de Jean d'Aillon. L'itinéraire de Guilhem regorge de péripéties et le romancier sait insuffler du suspense en créant une alternance entre des scènes de cape et d'épée et des moments où le récit se fait plus posé. Le début du roman peut rebuter car l'auteur prend le temps de situer le contexte.
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"Episode" deux des aventures de Guilhem d'Ussel, ce roman est très court. D'après ce que j'ai pu comprendre, cette nouvelle n'existe qu'en version numérique et fait le lien entre le premier tome, qui a été écrit après la série, et l'épisode 3, "Férir ou périr".
J'ai pris le parti de lire la série de façon chronologique dans la vie de Guilhem, je ne sais donc pas encore la plus-value qu'amène "la Charte maudite".
En tout cas, ce qu'on en comprend, c'est que Guilhem va réussir à mettre la pression sur le seigneur de Chissey afin qu'il respecte ses engagements.
De là, naitra une charte. Quelle sera la suite ?... à voir.
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Jean d’Aillon. L’énigme du clos mazarin. 10/18. 5 étoiles.
Je découvre l’auteur par la lecture de ce livre-ci.
Globalement : très bien quoi qu’il y ait quelques incohérences / sensibilités mal placées.
Exemple :
p 100 : les héros tombent sur des bandits de grand chemin. Apparemment à l’époque c’était eux ou vous. En général quand ils se faisaient prendre, ils se faisaient pendre.
Contre toute raison, Louis fait le sentimental et les relâche. Cela n’a pas de sens par rapport à l’époque.
P 155 : Louis donne toutes les informations sur son garde du corps. Alors que se taire semble l’attitude la plus normale quand on est en mission dangereuse
P 159 : il voit un cadavre et ses jambes flageolent…mais à l’époque, des cadavres on en trouve tous les jours dans les rues de Paris. Sensiblerie d’aujourd’hui.
Le tour de la ville d’Aix est interminable. Et il n’y a aucun plan qui permettrait au lecteur de suivre.
P 165. Louis dit : Nous sommes suivis (et on leur veut du mal). Et ils ne prennent aucune dispositions ?
P 169. En mission…C’est mieux d’éviter de boire 😊
P 192. L’auteur parle d’objet en acier…Mais la fabrication de l’acier a été découverte au 19 ème siècle
P 252. Louis fait cavalier seul ? Incohérent
P 311. Pourquoi ne pas quitter l’auberge et éviter de se faire attaquer ?
P 317. Quand on est encore sous adrénaline d’avoir risqué sa vie, on ne laisse approcher personne et certainement pas un inconnu armé.
…
On dirait que Louis et Gaston manquent de jugeotte… 😊
Malgré tout le récit est plaisant et sans prétention…
On sent que l’auteur a envie de nous faire plaisir. Et il y réussi.
Pour les amateurs de récits historiques sur cette période : Alexandre Dumas (« Vingt après ») est mon préféré.
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Aliénor d'Aquitaine souhaite avant de mourir récupérer une relique, un drap où le visage du Christ apparaît avec sa couronne.
Le Maçon avide de pouvoir et de reconnaissance va s'approprier la relique... Guilhem D'Ussel le Chevallier troubadour découvre le meurtre de certains de ses hommes, il part à la recherche des meurtriers...
L'intrigue tourne autour de reliques et de vengeance. Il y beaucoup de personnages et beaucoup de rebondissements.
J'ai trouvé que l'histoire était longue à se mettre en place.
J'ai aimé voyagé en terre sainte puis à Marseille et à Rouen.
Une bonne lecture où les meurtres et les complots sont très présents.
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Louis Fronsac, marquis de vivonne, est engagé par le roi lui même afin d'enquêter sur la mort de Mr de Cusac, apparament tué par son propre fils. Mais pourquoi le roi, Louis le quatorzième s'intéresse t'il autant à cette histoire ? Pourquoi autant de secret ? Une enquête une fois de plus de Louis plein de danger et de mystère.
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Pour moi qui ai passé un temps certain à étudier des villes de l’Antiquité romaine, sur place et dans les livres, j’ai eu l’impression de déambuler dans les rues d’Aquae Sextiae (Aix en Provence) et dans la campagne alentour, de me retrouver chez moi ! Sans doute est-ce également dû à une disposition d’esprit de ma part, particulièrement concentrée et disponible au voyage au moment de cette lecture, mais il est indéniable que l’érudition totale de l’auteur et son talent descriptif soutenu par un style fluide, souple et riche mais sans fioritures, ont la part belle.
Moi qui ne suis pas grande amatrice de roman policier, j’ai trouvé l’intrigue, qui se complexifie de manière progressive, ouvrant régulièrement de nouvelles pistes, bien ficelée et mettant bien en valeur les jeux de pouvoir dans l’Empire romain, à l’échelle de la colonie autant que de l’Empire.
J’y ai bien trouvé quelques longueurs (des aller-retour par nos héros qui se font trop fréquents entre la ville pourtant cadenassée et la campagne), quelques invraisemblances (un personnage grimé qui veut passer incognito qui se permet de relâcher sa comédie ; passer plusieurs heures dans une taverne au vu de tous ne me semble pas une cachette idéale pour des fuyards…) et certaines répétitions (notamment les traits descriptifs des personnages très régulièrement quand on les retrouve) mais globalement j’ai trouvé les péripéties assez crédibles et originales.
J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteur exploite les particularités urbanistiques et architecturales de la ville (les cryptoportiques, les temples, les forums ancien et nouveau etc.). Il précise parfois par des notes la véracité ou la vraisemblance archéologique des lieux qu’il présente. Cela aurait été intéressant d’ajouter un plan de la ville antique voire quelques illustrations de vestiges – outre la plaque mortuaire de Sextius Aquilae, personnage important de l’oeuvre, qui en fait la clôture.
En bref, une enquête sympathique et surtout un fantastique voyage dans le temps !
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Entrant nonchalamment dans la bibliothèque de mon quartier, j’ai été séduite instantanément par ce que laissait présager le titre happant mon regard : Les aventures de Guilhem d’Ussel chevalier troubadour, Cordoue 1211 : un chevalier troubadour, dans l’Espagne musulmane, ce titre est fait pour moi !
Et je découvre qu’il s’agit du douzième tome d’une série dont la plupart porte le nom d’une ville et une année (Marseille 1198, Paris 1199, Londres 1200, Monségur 1201, Rome 1202, Rouen 1203, Béziers 1209, Wartburg 1210) – autant dire que je me prépare de belles heures de lecture !!! Je crois que je ne remercierais jamais assez les bibliothécaires pour toutes les belles découvertes que j’ai faites grâce à leur travail !
Et oui, bien que douzième tome d’une série que je découvre, je n’ai eu aucune difficulté à suivre l’histoire puisque l’auteur prend soin de présenter les différents personnages au fur et à mesure et de rappeler certains faits passés (en renvoyant par moment aux tomes précédents). Le procédé est un peu systématique et lassant dans les cinquante premières pages mais il faut bien situer les choses pour comprendre la suite !
Notre cher Guilhem d’Ussel est donc amené à quitter Rouen, où il vit, pour l’Angleterre, à la demande de son ami le comte de Huntington, Robert de Locksley – autrefois connu sous le nom de Robin des bois… - qui requiert son aide pour la ligue des barons contre le roi Jean, tyran pervers, qui fomente un projet odieux – et original – pour se débarrasser définitivement de l’autorité du Pape. Cette mission va les mener en Espagne musulmane pour rencontrer le calife Al-Nasir, tentant de prendre de court une ambassade du roi Jean.
L’auteur a trouvé la source d’inspiration de ce nœud d’intrigue pour le moins suprenant dans la Grande chronique d’Angleterre du moine bénédictin Matthieu Paris. Aux dires de l’auteur, nombre d’historiens trouve cela invraisemblable mais quelques autres y donnent crédit. En tout cas, pour un roman historique de complot et d’aventure, c’est parfait !
De plus, Jean d’Aillon maîtrise parfaitement les temps du scénario. On passe de la France à l’Angleterre à l’Espagne, dans des milieux et des paysages variés, toujours bien décrits. Les péripéties peuvent être sans grande surprise et dénouées parfois un peu rapidement mais je me suis tout de même laissée prendre au jeu. Les personnages sont bien caractérisés – même si un peu manichéens – et attachants. Les femmes ont également une place de choix, et pas pour faire la soupe ou raccommoder les chemises.
Certaines rencontres, coïncidences ou accointances peuvent paraître faciles ou forcées sur le moment mais, pris ensuite par l’intrigue, ça s’oublie vite.
J’ai beaucoup aimé naviguer à travers ces différents pays, la prise en compte du polyglottisme, les nombreux détails réalistes et historiques, ainsi que l’écriture très riche. De même, le « vrai/faux » et la bibliographie en fin d’ouvrage sont un plus.
Maintenant que j’ai lu le plus récent de la série, j’ai hâte de découvrir le plus ancien avec la jeunesse et la formation de Guilhem d’Ussel, chevalier troubadour.
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Une nouvelle aventure de guilheme d'ussel , chevalier troubadour.
Richard cœur de lion partit en croisade, philppe August tente d'annexer la Normandie. Mais plusieurs de ses proches chevaliers tombent sous le coup d'un arbletrier surnommé la licorne ( une licorne était apposé sur la flèche). Guilheme montait sur Paris avec son fidèle ecuyer pour entrer sous les ordres du roi de France.. Sauf que tout ne se passa pas comme il aurait voulu. L'affaire de la licorne, une jeune dame enlevée, bref le voilà partit pour la sauver en Normandie, sur les terres du fourbe et félon prince Jean, frère de Richard, appelé aussi Jean sans terre.
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Une lecture moyennement plaisante avec ce livre qu'on m'a prêté, plutôt récit historique qu'enquête criminelle...
J'ai comblé quelques unes de mes grosses lacunes en histoire de France, mais quand même, toutes ces conspirations et alliances,
tous ces titres de noblesse à rallonge et ces liens de parenté croisés et re-croisés, m'ont un peu perdue... !
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Jean daillon nous raconte les débuts d'Antoine, futur guilhem d'Ussel, dont les parents tanneurs de profession à Marseille, vont les uns après les autres décéder.
D'aventure en aventure, celui qui devait devenir prêtre, tua un ancien croisé qui le mal traitait. Antoine parti donc sur les routes de Provence pour devenir chevalier, tuant des vilains et tombant amoureux d'une troubadour.
La vie est pourtant difficile, il se retrouva finalement avec des routiers.
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2 aventures du marquis de Vivonne dans la ville d'Aix.
La première, où n'apparaît pas Louis fronsac, mais son ancien garde du corps Gaufredi, qui vit maintenant avec son petit fils, Dominique. Fronsac envoie une missive au président du parlement d'Aix, un ami de longue date de Louis, pour retrouver un moine dans le cloître des chartreux, de la famille du prince de Condé.
La seconde enquête est la disparition de Louis XIV qui devait passer par un souterrain afin de rejoindre l'hôtel où loge Mlle de Soisson, sauf qu'il n'y ait jamais arrivé. Louis et son ami Tilly aussi sur Aix et demander par le cardinal mazarin afin de le retrouver avant que la cour ne le sache
Deux enquêtes de Louis Fronsac se situant sur Aix, difficile de s'y retrouver, à moins d'y habiter
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