Jean d` Aillon

Jean d’Aillon est un auteur à succès de romans policiers historiques. Avec « Les collèges fantômes », il croise les aventures de deux collégiens, Louis Fronsac et Gaston Tilly, avec l’organisation d’un complot qui vise le cardinal Richelieu en 1626. Cet épisode s’insère dans une série déjà longue de romans où apparaît la famille des Fronsac. L’auteur est un spécialiste du XVII ème siècle et l’ouvrage restitue avec efficacité le Paris, la vie éducative, religieuse … et les rivalités des Grands du royaume à cette époque. L’intrigue mêle les pratiques frauduleuses du commerce du vin, les rivalités entre Jésuites et l’Université de Paris, la conspiration des demi -frères de Louis XIII alliés à des puissances étrangères. Les personnages de premier plan du XVII ème siècle manœuvrent dans un contexte politique complexe, le développement de l’intrigue restitue cette période avec clarté. Toutefois, quelques longueurs apparaissent, la fin du roman présente la destinée des protagonistes dans une juxtaposition qui paraît tirée de fiches de notes. Un roman intéressant, nourri d’informations et qui maintient l’intérêt à la lecture.

Faits historiques et fiction sont subtilement mêlés.



Énigmes, mystères, espions. Une aventure riche en rebondissements.

Un secret transmis de rois en rois depuis des générations.



L'auteur Jean d'Aillon propose une intrigue qui rejoint un classique de Maurice Leblanc. Un clin d'oeil où nous rencontrons Anne Lupin et Jacques d'Andrésy tout en visitant Étretat où trône une certaine Aiguille creuse …

C'est réjouissant.



Comme toujours avec Jean d'Aillon c'est bien écrit et très rythmé. Et bien sur on retrouve les héros Fronsac et Tilly.



Un excellent divertissement.

Il fût un temps où j'ai lu tout un paquet de pastiches, plus ou moins respectueux, plus ou moins réussi de Sherlock Holmes mais celui-ci m'avait échappé, et ce alors même que j'apprécie les romans policiers historiques. Mais voici qui est réparé, et si je n'irais pas prétendre que c'est de la grande littérature, c'est de la littérature diablement efficace, ça se dévore avec plaisir.

Le récit en lui-même est l'introduction par Jean d'Aillon de ses héros repris de ceux de Conan Doyle. Nous voici en plein règne du pauvre roi fol, et Bourguignons, Armagnacs et Anglais se déchirent, et déchirent le royaume. Les Anglais règnent à Paris, le Dauphin a dû fuir et les grands s'entrassassinent joyeusement tandis que les petits meurent de faim. Sympa, l'ambiance !

Ici, notre détective est clerc, notre bon docteur est archer, blessé à Azincourt, et si le titre rappelle vous-savez-quoi, l'intrigue en est à vrai dire fort éloignée. Pas grave, j'aime les romans historiques, et le tout est mené tambour battant.

Fort distrayant .

Même si j'aime l'ambiance et les aventures de Guilhem d'Ussel, ce tome manque un peu d'actions et tout le début sert à rappeler aux lecteurs les très/trop nombreux personnages. J'ai trouvé la fin un peu plus intéressante avec un clin d’œil aux sorcières et à l'histoire de Blanche Neige, apportant un brin de fantaisie.

Jean d’Aillon. L’énigme du clos mazarin. 10/18. 5 étoiles.

Je découvre l’auteur par la lecture de ce livre-ci.

Globalement : très bien quoi qu’il y ait quelques incohérences / sensibilités mal placées.

Exemple :

p 100 : les héros tombent sur des bandits de grand chemin. Apparemment à l’époque c’était eux ou vous. En général quand ils se faisaient prendre, ils se faisaient pendre.

Contre toute raison, Louis fait le sentimental et les relâche. Cela n’a pas de sens par rapport à l’époque.

P 155 : Louis donne toutes les informations sur son garde du corps. Alors que se taire semble l’attitude la plus normale quand on est en mission dangereuse

P 159 : il voit un cadavre et ses jambes flageolent…mais à l’époque, des cadavres on en trouve tous les jours dans les rues de Paris. Sensiblerie d’aujourd’hui.

Le tour de la ville d’Aix est interminable. Et il n’y a aucun plan qui permettrait au lecteur de suivre.

P 165. Louis dit : Nous sommes suivis (et on leur veut du mal). Et ils ne prennent aucune dispositions ?

P 169. En mission…C’est mieux d’éviter de boire 😊

P 192. L’auteur parle d’objet en acier…Mais la fabrication de l’acier a été découverte au 19 ème siècle

P 252. Louis fait cavalier seul ? Incohérent

P 311. Pourquoi ne pas quitter l’auberge et éviter de se faire attaquer ?

P 317. Quand on est encore sous adrénaline d’avoir risqué sa vie, on ne laisse approcher personne et certainement pas un inconnu armé.

…

On dirait que Louis et Gaston manquent de jugeotte… 😊

Malgré tout le récit est plaisant et sans prétention…

On sent que l’auteur a envie de nous faire plaisir. Et il y réussi.

Pour les amateurs de récits historiques sur cette période : Alexandre Dumas (« Vingt après ») est mon préféré.

Comme à chaque fois Jean d’Aillon réussit à nous plonger dans ce moyen-âge violent et incertain. On ressent bien le froid et les dangers des voyages dans ces grandes étendues glaciales. La mort rôde partout. Cependant, il me perd un peu dans les considérations politiques et les faits historiques: trop de noms, trop de faits... j’aurais bien besoin d’un schéma. Mais cela ne nuit pas à la compréhension de l’histoire.

Il parsème son histoire de personnages historiques et de légende. Nous retrouvons ainsi Gretel et Blancheflor dans des versions insolites de leurs doubles légendaires. La méchante belle-mère, sorcière est aussi très réussie.

J’avais quitté Guilhem d’Ussel il y a 2 ans, après avoir dévoré toute la série, j’ai été heureuse de le retrouver dans ces aventures et j’attends avec impatience de mettre la main sur le tome suivant!

Mon commentaire s'applique à tous les tomes de la trilogie.



C'est la première fois que je lis Jean d'Aillon et je ne suis pas déçu.



L'intrigue est superbe et l'Histoire de la Guerre des religions et des Trois Henri en cette fin du 16ième est respectée. C'est bien écrit et partant du fait que l'auteur utilise des dialogues réellement prononcés à l'époque, on ressent très bien l'angoisse des gentilshommes et de Henri III.



Je me suis attaché aux personnages principaux Nicolas Poulain et Olivier Hauteville.



Le Paris de l'époque, l'ambiance où tout le monde surveille tout le monde, les huguenots, les Ligueurs, les complots et les délations sont si bien décrits qu'on s'y croirait presque.



J'ai adoré cette trilogie et vous la recommande.

C'est le premier roman de Jean d'Aillon que je lis et je ne suis pas déçu. Une écriture simple et facile à lire; ce récit est tout simplement passionnant et agréable.



La richesse des descriptions d'un Paris du XVIe siècle sous Henri III est fabuleuse. On découvre le vrai Paris de l'époque, les ravages des guerres de religion, le quotidien des habitants (prendre un bain par mois est faire preuve d'hygiène!). On s'y croirait presque! Jean d'Aillon propose un environnement historique très sérieux, fort bien documenté, doublé d'un aspect sociologique étoffé.



Mais qu'en est-il de l'intrigue policière? Elle est plein de suspens et fluide, le réel et la fiction sont parfaitement entremêlés. Les personnages principaux Nicolas Poulain, Olivier Hauteville et Cassandre de Mornay sont attachants, sympathiques et parfaits dans leur rôle d'enquêteur.



C'est à lire! Ce n'est que le premier opus d'une trilogie et je ne manquerai pas la suite ...

Aliénor d'Aquitaine souhaite avant de mourir récupérer une relique, un drap où le visage du Christ apparaît avec sa couronne.

Le Maçon avide de pouvoir et de reconnaissance va s'approprier la relique... Guilhem D'Ussel le Chevallier troubadour découvre le meurtre de certains de ses hommes, il part à la recherche des meurtriers...



L'intrigue tourne autour de reliques et de vengeance. Il y beaucoup de personnages et beaucoup de rebondissements.

J'ai trouvé que l'histoire était longue à se mettre en place.

J'ai aimé voyagé en terre sainte puis à Marseille et à Rouen.

Une bonne lecture où les meurtres et les complots sont très présents.

L'histoire raconte "l'affaire des brus". Ce scandale, donc, des 3 princesses bourguignonnes accusées d'avoir trompé leur maris avec des chevaliers. Episode bien connu de l'histoire de France pour qui connait les Rois Maudits.



Je n'ai pas souvenir d'avoir lu beaucoup de roman de Jean D'Aillon même s'il devrait faire partie de mes auteurs fétiches.



J'ai, d'abord, eu assez difficile de comprendre si "la vengeance du Baphomet" faisait partie d'une série ou d'une suite quelconque ou s'il pouvait se lire de façon indépendante.



Questionnement d'autant plus compliqué que le roman est en deux parties.

Il faut savoir qu'au terme de la première partie, l'intrigue n'est pas réglée.



Ensuite, apparemment, cette histoire ne s'inscrit pas nécessairement dans une suite même si un autre roman raconte comment le héros, Robert de l'Aigle, ne devient pas templier.



L'histoire m'a intéressé. J'ai trouvé le roman bien écrit si ce n'est que je trouve que l'auteur décrit trop les tenues et les bâtiments. Ce qui, à mon sens, alourdit l'histoire.



Sans dire que Jean d'Aillon fait désormais partie de mes incontournables, j'envisage, néanmoins, la découverte d'autres romans de cet auteur.

Le Mystère de la Chambre Bleue a été publié en 1999 puis en 2004 par les éditions du Masque, dans la collection Labyrinthes; puis en 2014 dans la collection Masque Poche. L'action se situe sous le règne de Louis XIII, de mai 1641 à décembre 1642. Louis Fronsac enquête sur le rôle qu'a joué la marquise de Rambouillet dans les conspirations du duc de Vendôme, du duc de Soissons puis celle du marquis de Cinq-Mars qui se sont toutes déroulées en 1641.

Le style de Jean d'Aillon est très fluide, imagé et fleuri, utilisant les ressources du vocabulaire pour donner à son récit une touche de classicisme bienvenue: "Toutes ces clameurs rendaient d'autant plus sourd qu'elles étaient différentes, variées et discordantes: certains ambulants criaient en miaulant, d'autres croassaient, il y avait aussi des cris lugubres, les hurlements plaintifs, les piaillements rauques et les glapissements aigus. A cela s'ajoutaient les grincements des roues des chariots, le fracas des sabots des chevaux, les vociférations des rixes et surtout l'incessant carillon des cloches des innombrables églises qui à toute heure appelaient à la prière." (Page 90) => On s'y croirait, n'est-ce pas?

Construction: l'histoire est racontée par un narrateur omniscient qui s'adresse directement au lecteur, lui donnant ainsi accès à toutes les ramifications de l'intrigue et lui donnant tous les éléments nécessaires afin de comprendre le contexte politique, social et religieux de l'époque: "Pendant que nos amis se sustentent, nous avons un peu de temps pour vous donner, chère lectrice et cher lecteur, quelques explications sur la situation de la France vis-à-vis de ses voisins." (Page 122).

Fil rouge: circulation difficile dans la capitale.

1642. Par quel mystère une copie du traité d'alliance conclu entre le marquis de Cinq-Mars, favori du roi, jalousé par certains, honni par beaucoup, et l'Espagne, arrive sur la table de travail du cardinal de Richelieu?

1641. Soupçonné d'avoir fomenté un complot contre Richelieu, le duc de Vendôme, demi-frère aîné de Louis XIII, s'est enfui en Angleterre rejoindre Marie de Médicis, mère du roi. L'étude de maître Fronsac est chargée d'inventorier les biens de la famille Vendôme en vue d'une saisie au profit de la Couronne.

C'est alors que François Collet, domestique du marquis de Rambouillet, est assassiné en pleine rue, en plein milieu de journée, d'une balle en plein coeur dont le format est inconnu même par les experts du Châtelet. Curieusement, personne n'a rien vu ni entendu. Mais Gaston n'aura pas le temps d'enquêter car Richelieu en personne réquisitionne les pièces du dossier. Ce meurtre aurait-il un rapport avec l'ambition du favori Cinq-Mars d'épouser le plus beau parti de France en la personne de Marie de Nevers, riche héritière du duché de Mantoue, un enjeu formidable dans la partie qui oppose la maison d'Autriche au royaume de France? Avec le fait que la jeune femme déteste cordialement le diabolique cardinal qui ne saurait lui permettre de s'allier avec un favori qui ne sa cache pas qu'il se verrait bien à la place du ministre une fois celui-ci évincé?

Un rapport avec les lettres écrites par Cinq-Mars et dissimulées dans la reliure d'un livre rare et précieux, les Annales de Tacite, offert à la marquise de Rambouillet, mais récupéré par Louis car faisant partie des biens du duc de Vendôme saisis, avant que celle-ci ne puisse le lui restituer. D'où la situation embarrassante de la marquise...Et de Cinq-Mars qui doit, coûte que coûte, retrouver ce livre avant Richelieu. De ce fait, tous les habitants de l'hôtel de Rambouillet se trouve en danger de mort. Mais qui, ou quoi, peut inquiéter une famille si haut placée? Comment expliquer l'apparition inexpliquée, quelques mois plus tard, d'une copie du traité d'alliance passé entre Cinq-Mars et l'Espagne, ennemi de la France, sur le bureau de Richelieu?

Louis, plus intrigué que jamais, décide d'aider son ami Gaston à percer le mystère, malgré les risques encourus. Comment aider la marquise à se sortir de ce terrible guêpier? Louis et Gaston, entraînés malgré eux dans cette conspiration, devront se montrer très prudents et avisés pour se tirer des griffes acérées du cardinal sans dommages...



Le +: les nombreux détails concernant la vie quotidienne rendent le roman aussi vivant que les films de "cape et d'épées" qui ont enchanté notre jeunesse: la mode vestimentaire, les moyens de transport (comme la voiture du notaire), les habitudes alimentaires, le nettoyage des rues, sont évoqués avec beaucoup de réalisme. 

Le Mystère de la Chambre Bleue présente tous les ingrédients d'un excellent roman historique policier: mise en scène soignée, de l'action, de l'aventure, des amours contrariées, du danger, et une intrigue policière qui tient la route sans aucune incohérence malgré la complexité de certaines situations. On sent que le roman s'appuie sur une documentation poussée jusque dans les moindres détails, faisant revivre l'époque de Richelieu, tellement agitée et passionnante, avec beaucoup de couleurs et d'éclat, dressant des portraits des personnages de cette époque très convaincants.

=> Pour en savoir plus sur les lieux, les personnages, la reconstitution historique, vous pouvez cliquer sur celien

Après Béziers dont il a vu massacrer la population par la soldatesque de la croisade contre les Albigeois, Guilhem d'Ussel décide de quitter son fief de Lamaguère en emmenant ses gens: une partie d'entre eux sont cathares et il craint pour leur vie s'ils restent dans le Toulousain. Son projet est de les mettre à l'abri à Rouen où il possède une maison. Il compte ensuite se rendre en Germanie pour y retrouver le Minnesänger -troubadour- Wolfram d'Eschenbach, rencontré autrefois. Commence alors un long périple de plusieurs mois à travers le royaume de France. On n'avance pas vite quand on va à charrettes chargées de familles et qu'on doit affronter marauds et guerriers désireux d'en découdre. Ma foi, ce qui m'intéresse le plus dans ce roman ce sont ce voyage et ses préparatifs.



Depuis que je lis les aventures de Guilhem d'Ussel j'ai l'habitude des descriptions parfois caricaturales des personnages: les nobles dames sont belles, les fidèles serviteurs ont les traits grossiers mais de bon yeux et le mal se lit sur le visage des méchants. Ainsi de ces "quelques douzaines de scélérats déguenillés, avec des figures effroyables, des yeux de fauves, des bouches tordues par la rage et l'envie de tuer. Ils surgissaient par vagues, depuis le chemin, tels une armée de rats affamés armés de piques, d'épieux, de coutelas et de haches". Ces simplifications m'ont toujours fait un peu tiquer. Quand on compare des gens à des rats cela me gêne beaucoup plus.



Dans le présent épisode je suis surtout choquée par l'irruption d'une sorcière -la méchante belle-mère de Blanche-Neige, ici nommée Blancheflor- qui participe à un sabbat avec d'autres maudits. L'auteur aurait pu nous épargner les nains et Hansel et Gretel mais surtout il n'y a aucun recul sur la figure de la sorcière et le fait que certaines passent au bûcher sur simple dénonciation des voisins. C'est présenté comme une opération de salubrité publique sauf quand la victime est une femme innocente dénoncée par une sorcière. Avec une justice qui travaille à charge il faudrait m'expliquer comment on fait la différence entre l'innocente et la "vraie" sorcière. Nous sommes quand même au 21° siècle! Il faudrait peut-être faire lire Mona Chollet à Jean d'Aillon?



Si j'abdique mon sens critique il reste que c'est une lecture plaisante du fait des nombreuses péripéties et pas trop angoissante vu qu'on sait dès le départ que le héros gagne toujours à la fin. La série est inégale et Wartburg n'est sans doute pas le meilleur.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..

Jean d Aillon Atentat à Aquae Sextiae. 3*-> 4* 1er ouvrages.

Cela pourrait être 4 s'il n'y avait pas une cascade d'incohérences qui ralentissent le récit.

Que mon cerveau ne peut s'empêcher de relever.

Exemple :

P 78. Comment ces 4 tueurs ont fait pour savoir où étaient les 2 héros ?

P111. Les héros prennent enfin conscience qu'on les suit…Pour d'anciens éclaireurs d'élite, ils y ont mis du temps…

P118. Lucinus vient pour savoir quel haut personnage arrivera bientôt en visite. Il ne pose pas la question alors qu'il déclare précédemment que c'est fondamental de le savoir.

P 144. Et la fiole que Arsana a donné à Aelius ?

P 165. Pourquoi a-t-on attaqué ma maison ? : ce n'est pas le genre de question que pose un militaire de carrière haut gradé alors qu'on l'a menacé…Un militaire serait plutôt du genre à veiller 2 x plus sur sa maison et les siens après s'être fait agresser, non ?...

…

Pas loin de 20 incohérences !!! Très irritant.

Et bien malgré cela je n'ai pas détesté. Alors qu'un autre écrivain, je l'aurais laissé tomber.

Malgré ces défauts l'intrigue est très bonne ! Et l'auteur est bien documenté sur l'époque…J'ai du respect pour les personnes qui savent bosser…

Je viens de jeter un oeil sur son pédigrée… https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_d%27Aillon. Il semble que ce soit son 1er livre. du coup au lieu de 3 * je mettrai 4 *.

Jean d'Aillon est l'une des figures françaises du roman historique haletant et de qualité. Il en fait encore la preuve ici

En 1208, alors que le pape Innocent III souhaite l'organisation d'une croisade contre les Albigeois, Guilhem d'Ussel, devenu prévôt de l'Hôtel de Philippe Auguste, est victime d'un complot qui le discrédite aux yeux du roi. Un an plus tard, depuis sa prison de Béziers, il tente de se disculper et de sauver Lamaguère ainsi qu'Amicie de Villemur.

On s'attache facilement au chevalier Guilhem d'Ussel. Un type loyal, un chevalier troubadour, triste et désabusé, ne se remettant pas de la perte de Sanceline et de leur fille.

Il va ici avoir maille à partir avec des ennemis tenaces et rancuniers et ses aventures vont nous conduire à Bezier juste avant que l'enfer ne s'abatte sur ces habitant lors de la fameuse croisade des albigeois.

Et comme à son habitude, Jean D'Aillon relate parfaitement cette période trouble et sombre de notre histoire et on n'en apprends aussi beaucoup sur le règne de Philippe Auguste






Lien : https://collectifpolar.com/

C'est probablement le meilleur de la série.

Parce que c'est le plus court ? Oui, peut-être. Parce qu'il ne s'étale pas trop inutilement sur des considération historiques sympas, certes, mais beaucoup trop lourdes pour tenir le lecteur en haleine.

Et puis, il y a le mystère de la petite Jeanne, le cartier dont on ne sait pas trop s'il faut l'aimer ou pas, des cadavres en morceaux, et des dames anglaises en bien piteux état.

Ce sera peut-être de mauvais goût, mais en fin de compte, tout ce sang, c'est marrant !

Et si on parlait de TEMPLIERS ? '^'

Ça fait longtemps hein ?

Voici « La quête du trésor du Temple » de Jean d'Aillon !



Malheureusement, Jacques de Molay est très peu présent ;( xD On suit Robert de l'Aigle, chevalier pas tout à fait Templier, dans sa fuite, poursuivi par Philippe le Bel HIMSELF, parce qu'il détient le secret du trésor du Temple…



Booon, c'était mon premier Jean d'Aillon, et j'ai énormément aimé l'ambiance de ce roman !

Il ne perd pas son temps on se retrouve vite dans des combats à l'épée dans les rues de Paris. L'action, la tension et le stress de la fuite et de la traque sont bien marqués et suivis durant tout le récit. C'était prenant ! J'ai également beaucoup aimé le huis clos installé à Paris, les portes sont fermées mais Robert doit partir, ça marchait vraiment bien ! Idem pour les courses poursuites, Jean d'Aillon a une plume très efficace dans le timing et ces ambiances stressantes. Certaines ellipses sont un peu courtes, mais on a assez d'informations pour que ça ne soit pas une gêne.

Toujours dans les ambiances, j'ai trouvé très intéressant le royaume de l'Argot et le monde des ribauds de Paris. Ce sont souvent des ribauds isolés qui rejoignent le héro, ici on est introduits à leur groupe dans la ville et c'était super !



Niveau texte, j'adore toujours autant le nombre d'explications, de contextualisation et de descriptions données. Il y a, bien sûr, un vocabulaire précis, surtout sur les armures et les bateaux xD J'ai dû aller chercher les significations pour ça.



Cependant, niveau personnages j'ai été à peine moins enthousiaste. Même si ça se règle par la suite, j'ai eu un peu de mal au début à m'attacher à Robert, il reste assez distant. Certaines relations sont un peu faciles mais j'ai aimé le caractère de tous les personnages !

Mon seul point "Meh" c'est une fin, un peu trop heureuse xd Oui, j'aime le malheur des personnages '^'

Direction le XIIe siècle, direction l'aventure, direction les compagnons, direction Jean d'Aillon et les aventures du chevalier troubadour Guilhem d'Ussel !

Premier tome sorti de la série (plus tard sortiront des préquels sur la jeunesse de Guilhem), je l'ai beaucoup aimé !



C'est un roman au premier abord, et sur les 150 premières pages, assez dur à prendre en mains. Beaucoup de personnages sont présentés dans leurs situations respectives, il est très dense en historique, en politique. Il faut s'accrocher mais ça vaut vraiment le coup ! Et, ça devient plus simple à suivre une fois le tout posé (promis).

Malgré le grand nombre de personnages suivis (7 au total), ils sont tous très bien traités, autant dans leurs histoires, leurs buts, leurs relations entre eux. Séparés, Jean d'Aillon n'en oublie aucun, ils sont tous très égaux. J'ai trouvé ça marquant durant les scènes d'actions, on vit la scène de chaque groupes de leur côté c'était vraiment génial !

On a même droit à la fin à un petit "que sont-ils devenus", plus subtil bien sûr, très sympa !



L'intrigue reste assez simple, mais se complexifie grâce aux différents buts de nos personnages, j'ai trouvé que le tout s'harmonisait bien. La tension monte très bien, il y a de bons retournements de situation. J'ai également beaucoup aimé cette partie du roman !



Une bonne intrigue, de bons personnages, un fourmillement de détails, de descriptions historiques, que demande le peuple ?

La suite !

Si vous cherchez un homme capable de bouter du Templier et de jouer de la viole en chantant, demandez Guilhem d'Ussel !

Et « Paris, 1199 » en est encore un tome génial ! 🤩



Cette fois-ci on se concentre davantage sur Robert de Locksley, rencontré dans « Marseille, 1198 » xD, et j'aime toujours énormément le temps pris pour poser l'intrigue, souvent sans Guilhem. La saga ne se concentre pas que sur son héro et ça fait un bien fou !



On quitte aussi Marseille pour rejoindre Paris (c'est dans le titre xD), et le seul petit moins que j'ai sur ce tome, c'est, étonnamment, les expositions sur l'histoire des rues et églises de Paris. Aucune idée si c'est parce que c'est Paris, mais ces parties m'ont moins intéressées…



Mais c'est pas grave parce qu'il y a des Templiers et des Cathares !! Quel bonheur ! xD

Et ce qui m'a vraiment marquée dans ce tome, c'est la capacité de Jean d'Aillon à gérer 4-5 intrigues en même temps sans nous faire perdre le fil et en gardant le tout cohérent !! J'ai adoré suivre nos héros comme les 4 groupes qui les poursuivent !



Et encore une fois bien sûr, le rythme et les personnages sont géniaux, la tension qui s'accélère à la fin empêche de lâcher le livre !



Bref, j'ai vraiment passé un excellent moment en compagnie de Guilhem !

J'ai eu tellement de mal à rentrer dedans. Obligée de le poser un (long) moment et, du coup, impossible de dire si c'est l'entame qui est trop molle ou si c'est moi qui avais la tête ailleurs. Mais j'y suis revenue et tant mieux parce qu'avec l'assassinat de Jean Sans Peur comme pivot, ce volume est un des plus intéressant. Quand on arrive à bien suivre qui est bourguignon, armagnac, repenti, traître, et tout le tintouin ; ça aussi, ça m'a pris un moment. Mais loin de ses lettres de rémission et de l'administration pesante de la Reine Isabeau, Holmes nous gratifie enfin d'un peu d'action. Même beaucoup. Il y a du sang et des pleurs. Des amis qui changent de camp, des ennemis qui se rallient. Bref, le temps ne change rien à l'affaire, Jean Sans Peur ne sort pas de son cercueil, mais une guest star démoniaque vaut sacrément le détour !

Ce livre m'a été offert, et malheureusement je me suis aperçu dès le départ qu'il faisait partie d'une suite (au moins 13 tomes !!), avec de très nombreux personnages issus des épisodes précédents. Même avec la liste des protagonistes qui figure en tête du volume, j'ai dû renoncer à cette lecture vraiment trop compliquée ...

Donc, mon conseil : pour lire ce livre, il est indispensable d'avoir un

minimum d'antériorité dans la série !