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Critiques de Jeanne Bourin (290)
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Le jeu de la tentation

La suite de " La chambre des dames" est peut-être un peu moins inspirée. Reste malgré tout le talent incontestable de Jeanne Bourin, la reine du roman historique.
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La chambre des dames

Je ne vais pas dire grand-chose de ce livre, lu voilà une trentaine d'année, si ce n'est que l'intrigue et les personnages médiévaux de ce roman m'ont tellement séduite, ainsi que l'auteure Jeanne Bourrin, que j'ai lu ensuite tous ses ouvrages sortis dans les années suivantes, (dans ma bibliothèque aussi).

Et puis le temps a passé, un temps consacré aux obligations familiales et professionnelles, empiétant souvent sur les heures de repos, et j'ai oublié la plupart de mes livres sur leurs rayonnages.

Avoir fait le tri pour les "cataloguer" sur ce site, m'a permis de les retrouver avec plaisir et j'ai profité de ces moments-là pour me créer une liste "pense-bête" et Jeanne Bourrin y figure car il y a d'autres ouvrages d'elle que je n'ai pas lu et qu'il me faudra découvrir.

Mais je pense qu'il va falloir me remémorer ces histoires lues voilà si longtemps, car même si je ne me souviens plus du contexte exact, je sais qu'elles ont laissé une empreinte émotionnelle dans mon souvenir littéraire.

A lire ! à découvrir ou redécouvrir !
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Les Pérégrines

Un abandon.

Un artisan et sa famille partent pour Jérusalem avec la Croisade destinée à « libérer » le tombeau du Christ.



J’avais lu quelques romans de cette autrice à l’adolescence et je les avais trouvés plutôt intéressants. Ceux que j’ai (re)lus ces dernières années ont tous été des déceptions, voire de vraiment mauvaises lectures. J’ai malgré tout donné une chance à celui-ci, vu qu’il était dans ma PAL, mais c’était ma dernière tentative avec Jeanne Bourin.



De romans en romans, ses personnages, que je n’arrive pas à apprécier, sont toujours plus ou moins les mêmes, tout comme les ressorts dramatiques et les péripéties rencontrées. Le seul intérêt que j’y trouve encore est la description de la vie au Moyen-Âge, malheureusement elle est trop idéalisée et bourrée d’idées reçues pour me satisfaire.
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Le jeu de la tentation

Suite de La chambre des dames, ce roman a pour héros les enfants et les petits enfants de Mathilde Brunel. 



On retrouve la majorité des personnages découverts dans le premier volume, mais l'intrigue est centrée sur Marie, dont la profession est 'enlumineuse'. 



On découvre donc les coulisses de ce métier, ainsi que la vie rurale aux portes du Paris Médiéval (dans le XIIIème arrondissement actuel, des rives de la Bièvre aux abords de Gentilly !) 



Comme dans le premier volume, Jeanne Bourin partage son érudition et rend extrêmement vivantes ses descriptions de la vie au Moyen Âge, entre croisades, boutiquiers et paysans.



Seul bémol, l'intrigue qui a malheureusement mal vieilli ! 
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La chambre des dames

Du grand art, de belles phrases, un vocabulaire qu'hélas on ne prend plus la peine d'utiliser maintenant ... tout est magnifique dans ce roman.



Une vraie bulle de vraie culture et de vraie connaissance de notre belle langue et de tout ce qu'elle permet ! Absolument fan !
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La Dame de Beauté

Agnès Sorel fut la première maîtresse royale reconnue officiellement, affichée, comblée de titres et de biens. Elle s'identifia si parfaitement au siècle charnière qui a été le sien qu'elle en reflète le double aspect. Médiévale par la gaieté et la foi, déjà moderne par le goût du confort et les besoins matériels. Fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, duchesse d'Anjou, Agnès a vingt et un ans lorsqu'elle rencontre, à Toulouse, Charles VII qui, lui, a quarante ans. La beauté d'Agnès fit de lui un amant subjugué, le transfigurant : de terne, inquiet, défiant, malchanceux, il devint joyeux, hardi, plein d'allant, habile. Avec ce talent reconnu par tous, ce sont des amours rayonnantes que nous fait vivre ici Jeanne Bourin, l'auteur de La Chambre des dames. Des amours qui sont aussi de l'Histoire. Agnès Sorel fut appelée " damoiselle de Beauté " tant parce qu'elle était tenue pour la plus belle du monde que parce que le roi lui avait donné à vie la maison de Beauté-lès-Paris.



MES IMPRESSIONS :



1443 : Agnès Sorel est présentée au roi Charles VII en pleine guerre de 100 ans.

L'écriture est fluide, mais l'auteure s’appesantit longuement sur le coup de foudre du roi et l'étonnement d'Agnès.

Cependant, après, l'Histoire de France s'accélère, et c'est tant mieux :

Jacques Coeur, argentier du roi, que j'ai découvert dans "le grand Coeur" de Rufin, égal à lui même, voulant aider le roi à reprendre les territoires anglais de France, grâce aux bénéfices qu'il réalise avec son commerce international;

Paris de 1448, nouvellement reconquise, quand Agnès y monte pour aider le sénéchal Pierre de Brézé, artisan de la victoire française, à gagner le procès induit par le dauphin (futur Louis XI) jaloux.

Je retrouve là le Paris de 1250, de Clara Dupont Monod, quand elle décrit la gouaille et la saleté de la Grande Boucherie qu'aime Aliénor dans "le roi disait que j'étais diable".



Ce que j'aime, c'est reconstituer l'Histoire (de France) avec ces pièces de puzzle que sont les livres pour en faire le tableau final que j'imagine !
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La chambre des dames

J'ai aimé les descriptions des fetes et des coutumes du Moyen Age qui,

grace aux longues énumérations leur attribuent une profusion foisonnante et témoignent des richesses d'alors.



J'ai également apprécié l'étude très précise et fine de la psychologie des personnages et des ravages de la passion.



Ce roman historique est une réussite et mérite d'etre lu par tous ceux et celles qui aiment l'Histoire et les belles histoires d'amour.
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La Garenne

Été 1930, comme toutes les années, Françoise, 8 ans et demi, rejoint avec ses parents et sa jeune soeur, le domaine familial de la Garenne où elles retrouvent leurs deux grand-mères, leur oncle et tante et surtout leur cousin Jacques alors adolescent. Ce dernier a beaucoup de succès avec les jeunes filles de sa bande d'amis qui vont et viennent dans la grande propriété au bord du Loir, et principalement auprès de Lulu. Françoise est curieuse, elle observe et est pressée de grandir pour connaître elle aussi ces émois qui font tant couler d'encre autour d'elle.



Le monde adulte vu à travers les yeux d'une enfant, pendant les vacances d'été où la liberté d'esprit aide à la liberté des corps. Comme le dit l'auteure, un roman inspiré de ses jeunes années. Voilà, tout est dit : il ne s'y passe rien ou pas grand chose à part les déboires amoureux de Jacques que sa cousine épie. Le drame c'est que plusieurs étés se succèdent et que l'histoire tourne en rond. Malgré les promenades en barque dans une nature luxuriante, je me suis copieusement ennuyée et n'ai pas trouvé grand intérêt à ce livre. A noter que pour mettre fin aux aventures sentimentales du jeune homme, dans les dernières pages, Jeanne Bourin a mis le paquet et l'on passe brutalement d'une bluette à un drame. Personnellement, je la préfère nettement dans ses romans historiques. 7/20
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La chambre des dames

Paris, milieu du 13è siècle. La famille Brunel, orfèvre de leur état, vient de marier leur fille ainée à Florie, 15 ans, à Philippe. Les jeunes gens sont trouvères à la cour de la reine Marguerite et du roi Louis IX et leur mariage s’annonce sous les meilleurs hospices. C’était sans compter Guillaume, le cousin pelletier du marié qui se prend de passion pour sa nouvelle cousine et qui va être l’objet de toutes les tentations.



Celle de Mathilde, la mère de Florie, très sensuelle, qui a 34 ans seulement doit se contenter depuis de nombreuses années d’amour platonique avec son mari de 24 ans son aîné et qui voit en Guillaume un amant potentiel. Celle de Florie ensuite, qui bien que jeune mariée éprise de son tendre mari, est séduite par la virilité toute puissante de Guillaume.



Je vous avais confié l’an dernier lors de ma lecture des Demoiselles de Provence de Patrick de Carolis, que le Moyen-Age n’était pas ma période de prédilection, j’avais pourtant envie depuis des années de lire La chambre des dames dont je garde un bon souvenir de l’adaptation télévisuelle alors que j’étais toute petite. La lecture fut difficile je ne vous le cache pas.



On ne peut nier à Jeanne Bourin son excellente connaissance de cette période qui nous délivre tout son savoir à renforts de longues narrations, trop longues pour moi, je dois le dire. J’ai eu l’impression que l’auteure voulait utiliser toutes ses notes et qu’elle faisait par moment du remplissage. Le roman permet toutefois de faire mieux connaissance avec nos ancêtres du Moyen-Age notamment les pèlerinages et les fêtes, de ce point de vue c’est très intéressant.



En revanche, j’ai peu goûté la multiplicité des personnages, trop nombreux, j’ai du plusieurs fois revenir à l’index des personnages afin de me rappeler qui était qui. Autre bémol : Jeanne Bourin fait pleuvoir bien des malheurs sur la famille Brunel, ce que j’ai trouvé excessif. Je m’attendais aussi à découvrir davantage le quotidien des orfèvres, leur travail, ce qu’on voit finalement assez peu.



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La chambre des dames

Juste fabuleux ! Ah Guillaume ! J'ai adoré ce personnage masculin. Un homme un vrai !

Avec ce roman médiéval, on a l'impression de rencontrer une famille d'aujourd'hui. Je trouve cette façon de voir le moyen age vraiment super, ça change de ce qu'on a l'habitude de lire sur cette époque.

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Très sage Héloïse

Dans la galerie des amours flamboyantes, très sage Héloïse ne devrait pas être en reste. De sa plume élégante, Jeanne Bourin nous dépeint là un destin d'exception, celui d'Héloïse : une des plus grandes amoureuses que l'Histoire ait comptée. Cette tragédie commence par une phrase qui à elle seule résume toute la vie de celle qui deviendra la courageuse abbesse du Paraclet :

" Me sera-t-il pardonné, Seigneur? j'ai tant aimé".



En effet, la vie d'Héloïse na été que douleur, combat intime et oubli de soi ! Boulversante héroïne ! Modèle de force et d'abnégation !

Reconstituée à partir de l'échange épistolaire qu'entretinrent Héloïse et son amant le chanoine et théologien Abélard, cette histoire magnifiquement romancée nous plonge dans l'univers torturé de ces amants maudits, nous invitant à partager les moments les plus intimes de leur existence.

Délicieusement triste.
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Très sage Héloïse

souvenir ee lecture...



Héloïse (nom de famille inconnu, 1101-1164) fut une savante et religieuse française du Moyen-Age.



Les lettres d'Héloïse et d'Abélard sont parmi les mieux connues et les plus anciennes de l'amour romantique. Bien qu'Héloïse soit une jeune femme très éduquée peu de choses nous sont connues de sa famille, sauf que dans ses lettres elle indique, étant probablement de la famille Garlande qui avait de l'argent et des membres influents, qu'elle est d'un niveau social inférieur à celui d'Abélard, qui était noble.



On sait qu'elle a passé son enfance au monastère d'Argenteuil et qu'elle était sous la garde de son oncle le chanoine Fulbert à Paris. Sa beauté, son intelligence et ses connaissances lui valurent une renommée dans Paris alors qu'elle n'avait encore que 16 ans.



Pierre Abélard, considéré comme l'un des plus éminents professeurs de son époque, chercha à devenir son professeur dans le but de la séduire. L'oncle d'Héloïse, sans doute flatté par la réputation d'Abélard, engagea Abélard comme professeur et le logea chez lui.



Une liaison s'engagea entre le professeur et son élève, liaison qu'ils ne parvinrent guère à tenir secrète. Héloïse tomba enceinte et accoucha d'un fils, Astrolabe, qui fut confié à la garde de la sœur d'Abélard.



Pour apaiser la colère de son oncle Fulbert, Héloïse et Abélard se marièrent secrètement et Héloïse entra au couvent d'Argenteuil. La famille d'Héloïse chercha pourtant une dernière vengeance en châtrant de force Abélard.[1]



Héloïse s'impose parmi les rares femmes qui dominent leur temps par leur sagesse, leur force et leur habileté à gérer une communauté religieuse. Plusieurs sources tendent à montrer qu'Héloïse fut également renommée pour ses compositions et ses chansons[2].



En 1129, lorsque l'abbé Suger, qui la traite de bas bleu, les expulse, elle entraîne ses compagnes dans un petit oratoire du diocèse de Troyes, l'Abbaye du Paraclet près de Quincey (actuellement commune de Ferreux-Quincey), qui appartient à Abélard, qui y a enseigné mais l'a quitté en 1127 pour devenir abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan). Héloïse devient l'abbesse de ce prieuré, qui semble avoir été cédé aux moniales par Abélard avec l'arrière-pensée d'en faire un monastère de femmes placé sous sa propre tutelle. Il n'y parviendra pas. Malgré ces réalités qui atténuent le romantisme de la légende des deux amants, les corps d'Héloïse et de Pierre furent inhumés côte à côte.



Pendant la période romantique un monument spécial fut construit pour eux au Cimetière du Père-Lachaise.



Le colibri héloïse (Atthis heloisa) lui a été dédié par les ornithologues français René Primevère Lesson (1794-1849) et Adolphe Delattre (1805-1854) en 1839.



source : wikipédia
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La chambre des dames

Jeanne Bourin nous raconte, dans ce livre, la vie d'une famille d'orfèvres au XIIIème siècle. Les descriptions de la vie quotidienne sont précises et très intéressantes. Par contre, l'histoire dans l'Histoire m'a paru sans grande originalité.



Du bon et du moins bon dance ce livre qui vaut quand même la peine d'être lu pour le côté historique.
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Les amours blessées

Blois, avril 1545.

"Je la vis, j'en fus fou". Ainsi Ronsard parle-t-il de Cassandre Salviati. C'est elle pourtant qui raconte l'histoire : celle de leur relation qui révèle un amour fou et impossible. Ronsard, clerc tonsuré, se destine en effet au célibat. Leur amour sera ainsi jalonné d'épines : celles des roses auxquelles Ronsard a parfois comparé Cassandre et les autres muses (Marie, Hélène) qui lui ont succédé, sans jamais la supplanter dans son coeur. Cassandre a beau déclarer à Pierre : "Je serai toujours vôtre sans jamais être à vous", ils connaîtront trois mois de passion charnelle. L'Esprit est ardent, mais la chair est faible... D'ailleurs, le mystère demeure entier sur l'identité du père de sa fille...



Les amours blessées est ainsi le récit captivant que Jeanne Bourin a imaginé à partir d'éléments réels, lieux (Vendôme, Blois, la vallée du Loir), personnages (de Francois Ier à Henri III, Joachim du Bellay, Agrippa d'Aubigné), faits connus (massacre de la St-Barthélémy en 1572), en s'appuyant sur des vers de Ronsard choisis avec pertinence pour le rendre crédible : l'auteur imagine dans cet ouvrage les circonstances qui ont pu conduire Ronsard à écrire tel ou tel vers. L'effet est réussi. Bien sûr, il s'agit d'un roman, mais les ingrédients utilisés rendent le tout très plausible.



Introduction à l'oeuvre de Ronsard, ce roman est aussi un double hommage : celui que l'auteur, Jeanne Bourin, adresse à Ronsard ; celui, bien sûr, de Ronsard à Cassandre. En 1585, à l'heure de la mort de Ronsard, "cet homme grâce auquel l'amour est entré dans ma vie pour la marquer à jamais" (page 23), Cassandre est prise de regrets ("J'ai manqué ma vie), et, pire, de remords ("et fait manquer à Pierre la sienne"). Elle se consolera en se remémorant un de ses vers : "Votre affection m'a servi de bonheur". Cassandre occupera en effet les pensées du poète, de leur première rencontre jusqu'à ce qu'il meure et lui inspirera certains des plus beaux poèmes d'amour de la littérature française.
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La Dame de Beauté

Nous sommes en 1443. Agnès Sorel, jeune fille de 20 ans, simple demoiselle d’honneur d’Isabelle 1re de Lorraine va faire tourner la tête au roi de France, Charles VII. Elle deviendra sa favorite, “la dame de Beauté”, lui donnera trois filles qu’il légitimera et mourra en 1450 après avoir accouché d’une quatrième fille qui ne survivra pas. Belle description de la cour de cette époque, de l’amour d’un roi et des tourments d’Agnès qui se sait pécheresse et cherche sans cesse le pardon. Un petit rafraîchissement bienvenu sur l’histoire de France qui se lit avec plaisir.
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Le jeu de la tentation

Que dire...c'est Jeanne Bourin ! le Moyen-âge, tel que je le vénère, ses coutumes, ses croyances, ses couleurs, et surtout sa vie, vibrante et humaine, le tout avec des personnages si attachants et proches. Une fresque pleine de vie, qu'on referme avec nostalgie et émotion.
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La rose et la mandragore : Plantes et jardi..

Parcours de l'histoire du jardin au travers de ce beau livre fort bien illustré et au contenu érudit mais à la portée de tous.

Tous commence par le jardin le plus célèbre : le jardin d'Eden pour s'arrêter principalement au moyen-âge et la transition vers le jardin de la renaissance.

Trois fonctions pour les jardins monastiques médiévaux : nourrir, soigner et décorer avec les fleurs.

Quelques pages sur le jardins dans la littérature (le roman de la rose) et les arts (les tapisserie millefleurs) et un herbier pour finir la lecture.

Un bon moment de lecture.





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Les Pérégrines

Sans doute mon préféré dans tous les romans de Jeanne Bourrin, tous lus pendant mon adolescence. Période dite "Rois Maudits et Chambre des dames", évidemment soutenue par les séries télé de l'époque (j'ai dit que je suis centenaire^^). On part à l'aventure sur les pas des croisés avec de grandes figures fémines aux prises avec la réalité de leur époque. Jeanne Bourrin a un don pour laisser ses lectrices s'identifier à ses personnages. Encore aujourd'hui je relis avec plaisir le grand feu par exemple.
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La Dame de Beauté

Quand le roi Charles VII rencontre Agnès Sorel, fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, il s'en éprend instantanément. 



Il en fera sa favorite, la première maîtresse officielle d'un roi de France. Elle sera sa compagne, sa confidente, celle qui le rassurera.



C'est elle qui lui redonnera confiance en lui, quand, à l'approche de la quarantaine, il doit lutter contre l'ambition de son fils, les derniers sursauts de la Guerre de 100 ans, lui qui dans sa jeunesse avait été poussé par Jeanne d'arc à prendre en main le royaume de France et à ne pas le laisser aux Anglais.



Histoire d'amour et de passion, il na couvrira de cadeaux, de bijoux et de fourrures, de châteaux.



Elle n'en abusera pas, sa famille non plus qui se trouvera simplement à l'abri du besoin. 



Elle lui donnera 4 enfants à cet homme de 20 ans de plus qu'elle, avant de mourir de fièvre puerpérale après son quatrième accouchement, quand elle avait à peine 28 ans.



Jeanne Bourin arrive à merveille à décrire la vie à la Cour, les déplacements de château en château, où le roi et sa suite étaient en représentations permanentes.



Un roman passionnant qui se lit d'une traite et qui nous emporte dans la France du XVème siècle, à une époque où les conflits armés commençaient à 'éteindre et où le commerce trouvait peu à peu une place importante, avec l'arrivée des tissus damassés, des velours, brocarts, et le tout premier diamant taillé arrivé d'Amsterdam et offert par le roi à Agnès.



J'avais redécouvert Jeanne Bourin en début d'année avec La chambre des dames et Le jeu de la tentation.



Je me suis tout autant régalé avec ce dernier roman. 



 
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Très sage Héloïse

Je ne connaissais absolument pas la vie Héloïse et Abélard. Je me suis donc engouffrée dans ce roman avec délice. Mais à la fin mon sang féministe bouillait. Alors, l'auteure a bien sûr interprétée très librement les pensées d’Héloïse, mais là j'avoue que cette passion m'a laissée sur le flan. Car Héloïse a 16 ans quand elle tombe passionnément amoureuse du très encensé Abélard. Amour physique intense, Amour intellectuel aussi au vu de leur érudition incroyable, surtout concernant Héloïse, si érudite pour son époque. Donc, elle va tomber enceinte, l'oncle Fulbert va les maudire, elle aura son bébé en Bretagne mais voilà, Abélard veut l'épouser et qu'elle revienne à Paris et ce qu’Abélard veut, Héloïse obéit. Mais l'opprobre est là, la colère de l'oncle va armer les bras de sbires pour émasculer Abélard. Et là, tout change. Cet homme à la tension charnelle si forte va vouloir se faire moine et va exiger d’Héloïse de faire de même car sinon, il ne pourrait y prétendre, vu qu'ils sont mariés. Lui est prêt pour cela, elle pas du tout, elle a 18 ans, veut vivre et n'a pas du tout envie de s'enfermer pour prier un Dieu qu'elle n'aime pas. Pourtant, elle va le faire pour lui ... et n'aura plus de ses nouvelles pendant 10 ans ! enfin si, mais ne le verra plus, ni de lettres. Lui adulé, va continué à donner des cours etc... et elle sera toujours enfermé. Quel amant peut exiger cela ???? Alors, il va fonder l'ordre du Paraclet où elle s'y installera plus tard pour fonder un ordre féminin. Lui va vivre un autodafé, écrire la 1ere autobiographie au monde et s'enfoncer dans la religion tout en étant toujours un théologien connu dans toute l'Europe. Elle... dans ce roman... aura toujours Abélard chevillé au corps et à l'âme tout en faisant parfaitement son devoir de Prieure. Alors beaucoup de sentiments, on en sait peu sur ce qu'ils ont réalisé mais du coup, j'ai très envie d'en savoir plus sur ce couple mythique.
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