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Critiques de Jeanne Bourin (290)
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Les recettes de Mathilde Brunel : Cuisine m..

Ok, j'avoue, j'ai acheté ce livre pour sa très belle couverture relié et parce que je trouvais l'idée originale.



Il n'en demeure pas moins que ces recettes ont l'air bien sympa (Pas encore tester), l'auteur ayant pris soin d'adapter les épices et les ingrédients aux goûts et aux ressources modernes.



Malgré tout, certaines vont être un peu compliquées à réaliser (C'est pas au supermarché que je trouve de l'oie, moi).
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La chambre des dames

Un très gros bouquin de plus de 600 pages, qui m'a attiré non pas seulement à cause de sa couverture (un tableau ancien), mais aussi grâce à la perspective de découvrir la vraie vie d'une famille au Moyen-Age.

Ce dernier est une période de l'histoire qui me fascine, cela se retrouve d'ailleurs dans mes lectures ("L'œuvre au noir", "Le parfum"). De cette période que je m'imaginais glauque, ce livre m'en a au contraire donné une image vivante et colorée, mais qui ne s'appliquait qu'aux familles aisées de l'époque. Et puis je dois d'autre part avouer que je me suis délectée des aventures arrivant à la famille Brunel, des amours passionnels de Florie, Mathilde et Guillaume...

Bref, pas un chef d'oeuvre de littérature, mais un excellent best-seller.
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Les amours blessées

On va suivre ici l'histoire d'amour entre Cassandre et Pierre de Ronsard. Une histoire d'amour qui change de celles que l'on voit habituellement. En effet, leur amour est unique et exceptionnel car ces personnages s'aiment d'un amour fou et réciproque. Mais un jour, les parents de Cassandre lui annonce que Pierre est non seulement en proie de vouloir être poète mais il est aussi destiné à être prêtre. Comme vous le savez, qui dit prêtre dit célibataire. Cassandre doit alors renoncer à avoir un avenir commun avec Pierre mais elle lui propose de continuer de s'aimer.. de loin. Leur coeur et leur âme appartiennent à l'un l'autre mais ils ne peuvent être ensemble. Cassandre finira par se marier avec Jean de Pray, un prétendant fortuné et homme de la cour mais son mariage ne sera pas heureux. Pierre et Cassandre continuer néanmoins de s'aimer et de se voir quand ils le peuvent. Parfois, ils ne se voient pas pendant des mois...ce qui rend leur histoire belle mais dur à vivre.



Ce qui a de vraiment bien avec ce livre, c'est qu'il arrive à nous transmettre l'impression que c'est nous qui vivons cette histoire d'amour. De ce fait, j'ai vraiment bien aimé. Quelques passages m'ont tout de même moins plu, m'ennuyaient pour ainsi dire. Mais dans l'ensemble, j'en suis satisfaite. Ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion de lire une histoire d'amour si touchante et c'est ce qui fait tout le charme du roman. Je le conseillerais aux personnes qui ont envie de lire une véritable histoire d'amour platonique. Notez qu'il y a un petit contexte historique au coeur de l'histoire.
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Les Compagnons d'éternité

La suite des pérégrines m'a tendu les bras il y a quelques temps et je ne pouvais donc pas laisser cette épopée inachevée de côté !

J'avoue que c'est avec une certaine excitation non dissimulée que j'aborde cette suite , imaginant vos têtes dépitées , loin de partager avec moi cette passion qui n'est plus tout à fait naissante pour cette période pourtant fort intéressante.

Je vous sors donc de votre tourment céans en affirmant encore une fois que Jeanne Bourin , c'est un plaisir de lecture à l'état pur ; après ce cheminement de plusieurs années pour se rendre en Judée , les femmes , toujours à l'honneur dans l’œuvre de l'auteure nous livrent un quotidien de vie au sein même de la ville sainte assiégée, Jérusalem.

Gorgée d'odeurs , de saveurs , de passion , de peur et de violence ,l'histoire nous projette dans les fondements de notre culture , des dogmes et d'une foi parfois mise à l'épreuve loin des clichés retenus de cette époque.

Les effluves d'une sainte chevelure tressée et épicée nous transbahutent sur ces terres , terrains de guerre et de conflits mais d’où émane, paradoxalement, la beauté de deux peuples pourtant si opposés, se battant pour une genèse commune , l'humanité au nom d'un dieu.

Il est évidemment impossible de ne pas faire le parallèle entre ces temps pourtant si lointains et notre époque pas si apaisée , qui, après tant de ravages , réitère les mêmes folies , montrant du doigt inquisiteur toujours ce même dogme , cette même foi qui enseigne la tolérance et l'amour tout en semant la mort.

Quant à moi , je ne suis toujours pas soignée , Jeanne Bourin en experte du moyen-âge se pose là , parmi mes auteurs fétiches du genre , me livrant les clés d'une antichambre qui panse mes ignorances.

Je termine par une citation kurde qui m'a accompagnée durant toute la rédaction de ce post



« La sainteté ne vient ni du turban , ni de la barbe , mais du cœur »



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La chambre des dames

Une belle lecture parmi la famille Brunel que l'on suit avec plaisir - et tristesse aussi.

Une écriture que l'on aimerait bien toujours intacte aujourd'hui, très agréable à lire, si respectueuse.

Les aléas de la vie, si cruels parfois, mais d'autre fois si épanouissants...

Dans chaque événement, un regret est présent presque toujours, mais en se laissant du temps, parfois en réussissant à se pardonner à soi-même, on arrive à avancer de nouveau et en créer d'autres.



La Famille Brunel va bien me manquer, très heureuse d'avoir croisé leur chemin grâce à un challenge.

Une lecture simple, mais passionnante !



CHALLENGE SOLIDAIRE 2022
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La Dame de Beauté

La Dame de beauté, c'est Agnès Sorel, favorite de Charles VII.



Jeanne Bourin nous raconte dans ce court roman la vie d'Agnès de sa rencontre avec son royal amant, en 1443, à sa mort en 1450.



La première partie - fort judicieusement intitulée "La Rencontre" - nous emmène avec Agnès à Toulouse, dans la suite de la Duchesse Isabelle. Agnès, de petite noblesse picarde, fait ses débuts à la cour, et le Roi va tomber instantanément amoureux d'elle. Pas beaucoup d'action dans cette première partie. On y parle beaucoup d'oeillades, de questionnements, bref, c'est un petit peu longuet tout de même, mais bon, ça pose le cadre : une cour itinérante, un roi peu sûr de lui, une reine vieillie avant l'âge à force d'enfanter, et donc une toute jeune fille, fraîche, belle et une fort belle âme qui redoute le péché dans lequel la vie semble vouloir l'entraîner...



Dans la deuxième partie, l'accomplissement, Charles et Agnès ont du mal à vivre l'un sans l'autre, et passent autant que faire se peut un maximum de temps à l'écart de la Cour. Une vie simple, un amour profond et sincère, égayé par l'arrivée de trois petites filles. Agnès se tourmente et culpabilise par rapport à la Reine, le fils de Charles, Louis, futur Louis XI passe son temps à comploter contre son père et sa protégée, et, avec l'aide d'amis loyaux et fidèles, usant de son influence sur le Roi, Agnès guide la France vers la paix et la prospérité. Pourtant, elle en prend plein la tête, et lors de sa venue à Paris, reçoit de la population des bordées d'injures imméritées.



La troisième partie, l'achèvement est poignante. Agnès, enceinte pour la quatrième fois, de sept mois, part rejoindre Charles VII sur le front : la guerre a repris avec les Anglais, hélas, et elle a eu vent d'un attentat contre son bien-aimé. Elle accourt donc le prévenir. Elle y parvient, mais accouche prématurément et y laisse au final la vie.



Depuis ma visite de Loches au début des années 2000, j'avais gardé Agnès Sorel dans un coin de mon coeur avec l'envie de mieux faire sa connaissance. C'est chose faite, et Jeanne Bourin écrit vraiment très bien. J'ai fait quelques recherches complémentaires après ma lecture, et je suis tombée sur deux éléments qui m'ont touchée. D'abord, les récentes analyses qui montrent qu'Agnès a été empoisonnée au mercure. Vraisemblablement un coup de Louis, le Dauphin, mais qui dans son entourage restreint a pu la trahir ainsi ? Les hypothèses des historiens penchent pour le moment sur sa cousine, qui vivait avec elle et s'occupait de ses enfants, et qui, moins de trois mois après le décès d'Agnès réchauffait déjà le lit du Roi à sa place !



Et puis la beauté d'Agnès était tellement célèbre, je ne comprenais pas pourquoi, parce que je ne la trouvais pas si terrible que ça, moi, sur les tableaux de Jean Fouquet... Et là le choc : des chercheurs ont reconstruit son visage grâce à l'informatique (comme ils l'avaient fait en pour Henri IV et certains hommes préhistoriques) et effectivement : elle était réellement belle, indépendamment des critères de beauté des époques.



Voilà, plusieurs jolies découvertes en une lecture : la plume de Jeanne Bourin, et la vie d'Agnès Sorel. Une femme amoureuse qui a toujours pris soin de son âme et des autres malgré l'opprobre dans lequel la jetait son statut de maîtresse royale. Et qui en a souffert. Et en est morte.
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La chambre des dames

J’avais lu ce magnifique roman (lors de sa sortie en 1979) et viens de m’y replonger, en l’honneur d’un « challenge » littéraire sur une thématique médiévale, avec un très grand plaisir !



L’auteure nous emmène sur les traces de la famille Brunel. Etienne (le père) est orfèvre, Mathilde (la mère) a trente-quatre ans, vingt-quatre années de moins que son époux. Si Étienne est « fou d’amour » pour Mathilde, cette dernière n’éprouve aucune passion pour son mari vieillissant, mais plutôt de l’admiration et une grande tendresse … Ils ont six enfants vivants (sur neuf venus au monde …) : quatre filles et deux garçons, âgés de seize à sept ans.



Dans ce Paris du Moyen-âge (sous le règne de Louis IX) il fait bon vivre dans leur proche entourage. Hélas, des jours beaucoup plus sombres s’annonceront après le mariage de leur fille ainée, Florie (quinze ans) et du jeune Philippe (dix-sept ans) à la suite de toute une série d’évènements plus ou moins tragiques …



Une vraie pépite que ce roman fourmillant d’innombrables petits détails fort savoureux et très pertinents (l’action se déroule entre 1246 et 1255) notamment sur les moeurs, les fêtes et croyances, les toilettes, les bijoux, les parfums, la nourriture, les professions … Une intrigue particulièrement prenante et un profond sentiment d’empathie, éprouvé par les lecteurs à l’égard de a plupart des protagonistes, dont le quotidien se voit brutalement et totalement bouleversé …



Un énorme plaisir à renouer – quelques quarante ans plus tard – avec cette charmante et active famille Brunel et je pense que je relirai – sous peu – le deuxième volet de leurs aventures (retrouvé également dans ma bibliothèque et intitulé : « le jeu de la tentation ») Gros coup de coeur renouvelé, donc !
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Les Compagnons d'éternité

A la suite des "Pérégrines", nous retrouvons les trois sœurs parties de Chartres pour délivrer Jérusalem, participant ainsi à la première croisade.

L'horreur des conflits entre Chrétiens et Musulmans, la désertion du comte de Blois, la prise de Jérusalem par Godefroid de Bouillon nous sont décrits avec beaucoup de détails.

La vie des trois dames, leurs amours, leurs peurs, leurs peines y sont intégrés majestueusement.
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Les recettes de Mathilde Brunel : Cuisine m..

Des recettes simples, sympas... et surtout originales pour tous les jours ainsi que quelques "perles" oubliées.

Une autre vision de l'alimentation médiévale.

Dans un très beau livre se qui met encore plus les mets en valeur .
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Les recettes de Mathilde Brunel : Cuisine m..

Une magnifique édition reliée avec tranche dorée qui rappelle les livres anciens, un livre gourmand et médiéval... toutes les conditions étaient réunies pour me faire craquer...

Transcription et traduction de recettes médiévales adaptées à la cuisine d'aujourd'hui, c'est l'ouvrage idéal pour étonner vos convives ou réaliser un repas sur ce thème précis. Attention toute fois, certaines sont assez techniques, et certains ingrédients ne sont plus aussi courant de nos jours, mais dans l'ensemble c'est possible sans trop de difficultés.

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Le jeu de la tentation

Quelques années après La chambre des dames, c'est cette fois la plus jeune soeur Brunel, Marie, que nous suivons, au long d'un été que la famille n'oubliera jamais : amours impossibles, maladies, secrets découverts...

Tout pourrait paraître catastrophique et sombre, mais Jeanne Bourin nous offre au contraire un roman vivant, empli de sons, d'odeurs, de vie. Toutefois, j'avais adoré ce livre adolescente, et je l'ai trouvé un peu moins bien cette fois, j'ai moins été emportée par l'histoire.
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La chambre des dames

Un de mes romans historiques favoris, que je relis à plaisir, comme d'ailleurs tous les ouvrages de cette auteure.
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Les amours blessées

Dans ce roman, Jeanne Bourin nous entraine sur les traces de Cassandre Salvati, muse de Ronsard. Après la mort du poète, elle se souvient du poète et des moments vécus ensemble. Cassandre se penche sur ses propres sentiments et essaie de comprendre ceux du poète.

C'est un roman poétique sur la relation qu'entretiennent ces deux êtres qui n'ont pas forcément les mêmes buts mais qui s'aiment, chacun à sa façon. On retrouve l'esprit de cette époque troublée par les guerres de religion. La plume de l'auteure est agréable et on sent toujours l'érudition derrière ses ouvrages.
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Le grand feu

Ce roman nous plonge vraiment dans l’histoire du XII ème siecle, les métiers existants à cette époque, les différentes fêtes et coutumes, les croisades, le rapport avec la religion, tout y est bien décrit.

En parallèle ce roman est l’histoire d’un couple puis d’une famille avec tous les bonheurs et les malheurs pouvant arriver. Cette histoire pourrait être transposée à n’importe quel siècle.
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Les Pérégrines

Brunissen, Flaminia et Alaïs sont les filles de Garin le Parcheminier chartrain. En compagnie de Landry, jumeau d’Alaïs, de Berthe la Hardie, leur grand-mère, de connaissances et de parentèle, ils partent de Chartes pour gagner Jérusalem. Ils répondent à l’appel du pape Urbain II et vont participer à la première croisade et vont accomplir un pèlerinage qui mettra leur vie ainsi que leur foi en péril.

Un roman qui m’a paru un peu long car beaucoup de détails sans importance pour l’histoire et beaucoup de personnages parmi lesquels je me suis sentie un peu perdue. En revanche, l’histoire vaut le détour et donne envie de marcher et d’aller voir Byzance et Antioche la belle. Une immersion dans le début du onzième siècle que je ne regrette pas malgré tout !
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Les amours blessées

Cassandre, appelée à rejoindre sa fille et son petit-fils, en danger de mort suite à un accident, se met à raconter à sa chambrière, pendant le voyage, ses amours passées avec Ronsard. Puis pendant qu'elle veille son petit-fils, les souvenirs continuent à affluer. Ronsard, encore inconnu de tous, rencontre Cassandre, toute jeune. C'est un amour impossible. Ronsard, n'ayant pas d'autre choix, s'est vu dans l'obligation d'accepter la tonsure et Cassandre, le mariage avec un homme qu'elle haïra toute sa vie. Cette union sera un désastre. Elle tentera cependant de tenir éloigné Ronsard, lui imposera un amour sacré. Elle succombera enfin au plaisir charnel mais si peu de temps, son mari ne lui laissant aucune liberté. Ronsard devra chercher son inspiration auprès d'autres muses, se battra pour obtenir un rang dans la société et sera finalement adulé par tous. Leur amour mutuel ne prendra pourtant aucune ride. Un très beau roman sur fond historique, puisque huguenots et catholiques ne cessent de s'affronter. On reste quand même sur notre faim car Cassandre n'avouera jamais qui est le père de sa fille.
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La Dame de Beauté

Les amours de Charles VII et d'Agnès Sorel. Agnès est d'une beauté exceptionnelle et Charles VII n'y résiste pas. Dans une première partie, on assiste à une longue période de "drague" de la part du roi. Charles VII multiplie les cadeaux envers Agnès mais ne veut en rien la brusquer. Agnès finit par succomber et une période de paix et de prospérité s'annonce en France. Jeux et fêtes se répètent à la cour. Agnès a en ce sens beaucoup d'influence sur le roi qui préférera dès lors l'amour à la guerre. Le peuple par contre a parfois des difficultés à accepter cet adultère. Le bonheur va-t-il durer ? Je me suis ennuyée avec ce roman. Les intrigues se répètent et même si on a une bonne vision de l'époque, cela m'a semblé un peu long. Ce n'est le meilleur écrit de Jeanne Bourin.
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Très sage Héloïse

Le vulgum pecus ne sait qu'une chose au sujet de Pierre Abélard: il a été châtré, en punition de ses amours illicites avec la jeune Héloïse. Dieu merci, ce roman historique ne s'appesantit pas spécialement sur cette cruelle mutilation. Si l'auteure ne cache pas la violence du désir entre les deux amants, ceci n'est pas l'objet principal de ce livre. Il ne faut pas perdre de vue le fait qu'Abélard disposait d'une immense renommée, en raison de ses compétences en théologie et en philosophie. Il était bien conscient de sa valeur et se montra toujours très combattif. De son côté, Héloïse était loin d'être une ravissante idiote: en réalité, c'était une intellectuelle exceptionnellement douée (le XIIème siècle n'a pas été misogyne à son égard). Leurs ébats sexuels et le reste de leur amour n'empêcheront P. Abélard et Héloïse de se consacrer durablement à Dieu d'une manière très rigoureuse.



Jeanne Bourin imagine les pensées d'Héloïse, devenue l'illustre abbesse du monastère du Paraclet, alors qu'elle est sur son lit de mort. Tout le film de sa vie défile dans son esprit. Comme je l'ai déjà indiqué, son existence a été moins marquée par la jouissance que par la douleur, la foi et le sens du devoir. Elle repense à son mariage secret, à son fils qu'elle n'a pas élevé, à la distance que son ancien amant lui a imposée après être devenu moine. Une partie de ses préoccupations a été liée à ses fonctions monastiques. A ce sujet, je dois avouer que certaines arguties d'ordre religieux m'ont paru assez fastidieuses.



"Très sage Héloïse" est un roman historique sérieux, qui a été construit rigoureusement sur la base des écrits d'Abélard et Héloïse eux-mêmes. Force est de constater que la plupart de leurs préoccupations étaient bien éloignées des nôtres.

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Les amours blessées

J'étais très intriguée par le résumé en 4ème de couverture... mais ai été un peu déçue au final.

C'est un bon livre, bien écrit, bien documenté, très instructif sur l'époque du début de la Renaissance, des us et coutumes de l'époque, des relations sociales, familiales, amoureuses. Rien à dire.

Il m'a cependant manqué de petit quelque chose qui aurait fait battre mon coeur. J'ai senti peut-être un peu l'historienne sous la romancière, l'écrivaine appliquée sous la femme... Mais Jeanne Bourin n'est pas fautive ; son style est classique, factuel, probablement bien en accord avec la personnalité de notre héroïne Cassandre salviati, grande muse de Pierre de Ronsard : d'un tempérament stable, peu porté à la passion, à l'impétuosité, ayant un fort penchant pour la Raison au détriment du Coeur.

J'aurais voulu que leur amour ait été digne d'un grand roman d'amour, une passion à la Roméo et Juliette, (ah, Romantisme, tu me tueras !) , là où se trouvait la relation plutôt véridique d'un amour moins exubérant, mais ancré dans la réalité de l'époque, dans ses nécessités.

Me voilà bien injuste, aurais-je moi-même été capable de faire fi de mon entourage, des exigences sociales, de tout sacrifier, si j'avais été Cassandre ?

Pour résumer, une lecture intéressante, (Renaissance, vie de Pierre de Ronsard), mais pas renversante dans sa forme, ni bouleversante sur son fond.

NB : Une autre petite chose m'a gênée : la narration se voulait celle du XVIème siècle, et pourtant quelques mots, formules, ou même façons de penser, m'ont paru en décalage pour l'époque, trop modernes...

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La Dame de Beauté

Ne connaissant Jeanne Bourin qu'au travers de ses deux plus célèbres romans - Le jeu de la tentation et La chambre des dames- que j'avais d'ailleurs appréciés - j'ai été par contre bien déçue par cette Dame de Beauté. Bien que j'aime l'Histoire et surtout cette période, ce livre m'a beaucoup ennuyée et j'avoue même que je ne l'ai pas terminé ..

L'écriture est lourde et scolaire, "gnangnan" et pas du tout à la hauteur des personnages dont elle nous conte l'histoire
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