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Citations de Jiddu Krishnamurti (1626)


L'ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre intérieur.
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La pensée ne peut ni concevoir ni formuler la nature de l'espace. Tout ce qu'elle formule contient les limitations de ses propres frontières.
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La pensée transforme le désir en mémoire et la mémoire s'alimente parce qu'on y revient maintes fois par la pensée.
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Si peu d'entre nous savent aimer ! Par contre, nous sommes très absorbés par les apparences de l'amour.
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Avoir un esprit ouvert est plus important qu'apprendre ; et nous pouvons ouvrir notre esprit, non en le bourrant de connaissances, mais en étant conscients de nos pensées et de nos sentiments, en nous examinant attentivement nous-mêmes, en percevant les influences qui nous entourent, en écoutant les autres, en observant les riches et les pauvres, les puissants et les humbles. La sagesse n'est pas le fruit de la peur et de l'oppression ; elle surgit lorsqu'on observe et comprend les incidents quotidiens, dans les relations humaines.
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Jiddu Krishnamurti
La relation est un processus d’auto-révélation ; la relation est comme un miroir dans lequel vous commencez à vous découvrir vous-même, vos tendances, vos prétentions, vos motivations égoïstes et limitées, vos peurs, etc.
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Prenons l'avidité. Savez-vous ce que c'est? C'est, par exemple, manger plus que nécessaire, vouloir éclipser les autres dans la pratique d'un sport, vouloir plus de biens, une plus grosse voiture que le voisin. Vous dites alors que vous ne devez pas être avide, vous pratiquez donc la « non-avidité » - ce qui est vraiment bête, car jamais l'avidité ne peut cesser en voulant devenir le contraire de ce qu'elle est. Mais si vous commencez à saisir toutes les implications de l'avidité, si vous cherchez de tout votre cœur et de tout votre esprit à découvrir sa vraie nature, alors vous êtes libéré de l'avidité comme de son contraire. Alors vous êtes un être humain réellement intelligent, parce que vous affrontez ce qui est au lieu d'imiter ce qui devrait être.
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Rien n'a été enseigné, mais vous avez regardé. Regarder vous a fait voir. L'action de regarder est votre gourou, si cela vous plaît de vous exprimer ainsi. Mais il ne tient qu'à vous de regarder ou de ne pas regarder. Personne ne vous y oblige. Si vous regardez parce que vous voulez être récompensé ou par crainte d'un châtiment, cette raison vous empêche de voir. Pour voir, il faut être libre de toute autorité, des traditions, de la peur, ainsi que de la pensée et de l'artifice de ses mots. La vérité n'est pas en quelque lieu lointain, elle est dans l'acte de regarder ce qui est. Se voir soi-même tel que l'on est -en cette lucidité où n'entre aucune option - est le commencement et la fin de toute recherche.
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Etre présent au monde, c’est éviter le monde.
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« Je suis quelque chose », « Je veux m’accomplir », « Je veux devenir », « J’ai foi en mes opinions », « Voici le chemin à suivre », « J’appartiens à telle secte particulière ». Dès l’instant où vous prenez position, vous vous êtes retranché et êtes par conséquent devenu incapable de voir le processus dans son entier.
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Seule l’innocence peut être passionnée.

Les innocents ignorent la douleur, la souffrance, même s’ils ont vécu des milliers d’expériences.

Ce ne sont pas les expériences qui corrompent l’esprit, mais les traces qu’elles laissent, les résidus, les cicatrices, les souvenirs. Ils s’accumulent, s’entassent les uns sur les autres, c’est alors que commence la souffrance.

Cette souffrance, c’est le temps. Le temps ne peut cohabiter avec l’innocence.

La passion ne naît pas de la souffrance. La souffrance, c’est l’expérience, l’expérience de la vie quotidienne, cette vie de tortures, de plaisirs éphémères, de peurs et de certitudes. Nul ne peut échapper à ces expériences, mais rien n’oblige à les laisser s’enraciner dans le terreau de notre esprit. Ce sont ces racines qui suscitent les problèmes, les conflits et les luttes incessantes. La seule issue, c’est de mourir chaque jour au jour précédent. Seul un esprit clair peut être passionné.

Sans passion, on ne voit ni la brise qui joue dans le feuillage, ni l’eau scintillante dans le soleil. Sans passion, point d’amour.
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La peur peut être complètement éliminée. Ne dites pas que c’est réservé aux gens illuminés et toutes ces bêtises. Vous pouvez l’éliminer si vous y mettez tout votre cerveau et tout votre cœur – complètement, pas à moitié. Et vous pourrez constater par vous-même l’immense beauté que cela recèle, un sentiment de liberté absolue – pas libre d’un pays ou d’un gouvernement, le sentiment de l’énorme amplitude de la liberté, de l’immensité de la liberté. Allez-vous le faire ? Aujourd’hui, maintenant ? A partir de maintenant, voyant la cause de la peur, y mettre fin. Tant que la peur existe – biologiquement, physiquement, psychologiquement – elle nous détruit. Donc, si je peux le demander, après avoir écouté un fait, pas une théorie, qu’allez-vous faire ? Le temps est le facteur de la pensée et de la peur : si vous ne changez pas maintenant, vous ne changerez jamais. Vous remettrez perpétuellement à plus tard.
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Jiddu Krishnamurti
L'éducation dans le vrai sens de ce mot consiste à comprendre l'enfant tel qu'il est, sans lui imposer l'image de ce que nous pensons qu'il devrait être.
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Comment se fait-il que tout ce que nous touchons se transforme en problème? Nous avons fait de Dieu un problème, et nous avons fait du sexe un problème. Pourquoi? Pourquoi tout ce que nous faisons est-il un problème, une horreur? Pourquoi souffrons-nous? Pourquoi le sexe est-il devenu un problème? Pourquoi acceptons-nous de vivre avec des problèmes, pourquoi n'y mettons-nous pas fin? Pourquoi ne savons-nous pas mourir à nos problèmes au lieu d'en subir jour après jour, année après année? La question du sexe est sans aucun doute pertinente, mais reste la question de fond, qui est de savoir pourquoi nous faisons de la vie un problème. Le travail, le sexe, l'argent, la pensée, l'expérience, tout ce qui constitue la trame de l'existence- pourquoi est-ce un problème? Ne serait-ce pas essentiellement parce que notre pensée fonctionne toujours en allant du centre vers la périphérie, or, la plupart d'entre nous confond le centre et la périphérie, ce qui fait que tout ce que nous touchons reste superficiel.
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Jiddu Krishnamurti
On ne peut inviter le vent, mais on doit laisser la fenêtre ouverte.
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Jiddu Krishnamurti
Il n'y a pas de fin à l'éducation. Ce n'est pas en lisant un livre, en réussissant un examen que nous terminons notre éducation. Toute notre vie, à partir du moment où que vous êtes né jusqu'à l'instant de la mort, est un processus d'apprentissage.
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Le mot discipline veut dire apprendre à connaître, non pas se conformer, non pas supprimer, non pas imiter un modèle de ce que l'autorité établie considère comme étant noble. C'est une question très complexe parce qu'elle implique bien des choses: apprendre à connaître, être austère, être libre, être sensitif, et voir la beauté de l'amour.
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Nous acceptons la souffrance comme faisant inévitablement partie de l'existence, et nous échafaudons toute une philosophie autour de cela. Nous justifions la souffrance et la disons nécessaire pour pouvoir trouver Dieu.
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Jeunes ou vieux, nous sommes presque tous mécontents, simplement parce que nous voulons quelque chose - plus de connaissances, un meilleur travail, une plus belle voiture, un salaire plus élevé. Notre mécontentement se fonde sur le désir du « plus ». C'est uniquement parce que nous voulons plus que nous sommes pour la plupart mécontents. Mais ce n'est pas à cette forme de mécontentement que je fais allusion. C'est le désir du « plus » qui fait obstacle à la pensée claire. Alors que, si nous sommes mécontents non pas parce que nous voulons quelque chose, mais sans savoir ce que nous voulons, si nous sommes insatisfaits de notre travail, de la course à l'argent, de la réussite sociale, du pouvoir, de la tradition, si nous sommes insatisfaits de ce que nous avons et de ce que nous pourrions éventuellement avoir, si nous sommes insatisfaits non d'une chose en particulier mais de tout, alors je crois que nous découvrirons que notre insatisfaction est source de clarté. Quand nous n'acceptons plus, que nous ne suivons plus, mais que nous remettons en question, que nous enquêtons, que nous allons au fond des choses, il surgit de là une vision lucide qui est source de créativité et de joie.
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L'innocence est au-delà de la pensée, laquelle, quoi qu'elle fasse, ne peut jamais l'atteindre, car la pensée est toujours vieille. C'est l'innocence, comme l'amour, qui est immortelle, mais pour qu'elle existe, il faut que l'esprit se soit libéré des milliers d'hiers avec leurs mémoires. Et la liberté est un état en lequel il n'y a ni haine, ni violence, ni brutalité. Si nous n'éliminons pas tout cela, comment pouvons-nous demander ce qu'est l'immortalité, ce qu'est l'amour, ce qu'est la vérité?
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