Jirô Taniguchi

Un récit plein de grâce et de douceur, contemplatif, qui prend son temps... et pourtant le lecteur ne s'ennuit pas, ça va doucement comme la vie, et ça prend du sens petit à petit. C'est un bonbon doux et amer, c'est nostalgique et ça fait du bien. Merci Monsieur Taniguchi.

Dans la même lignée que le premier tome. On apprend plus sur Habu, notamment ses aventures avant de disparaître du Japon, sur Hase, sur la vie du héros. J'ai bien sûr envie de dévorer le suivant.

Les amateurs de Jirô Taniguchi, le grand auteur japonais de BD - j'évite volontairement de parler de mangas car, dans une partie de son oeuvre, Taniguchi est infiniment plus proche de la BD occidentale que du manga, tant dans sa technique de narration, son style graphique, que du sens de lecture choisi (de gauche à droite) -, ne doivent pas passer à côté de la lecture de ce récit, malgré son titre vraiment peu engageant.



Dans ces deux cents planches dessinées avec ce style graphique si reconnaissable que vous pouvez identifier un livre de Taniguchi à vingt mètres sur une table de libraire, l'auteur raconte en effet comment, à la sortie de l'adolescence, dans les années soixante, il a entamé le long processus devant le conduire à devenir un "mangaka", un maître du manga.



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Un mystère autour de la première expédition de l'Everest en 1924, un photographe mène l'enquête dans les années 90 et sera amené à s'intéresser au destin de deux alpinistes de génie: le ténébreux Habu et le rayonnant Hase. J'avais lu Quartier lointain du même auteur qui m'avait à l'époque immergé dans les quartiers japonnais que j'affectionne. Là, le monde de la grimpe m'est totalement inconnu. Grâce aux dessins très précis, j'ai dévoré ce premier tome découvrant en même temps que le photographe le parcours de ces deux passionnés de la montagne. Au début, j'ai été un peu décontenancée par les onomatopées qui sont restées en japonais et qui ne sont pas forcément proches du français, mais on s'y fait vite. J'ai hâte de lire la suite!

Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu de manga de Jirô Taniguchi et c’est par hasard, en cherchant un livre avant de prendre le train, que je suis tombé sur « Elle s’appelait Tomoji » publié en janvier 2015.



En me plongeant dans ce manga, j’ai replongé dans la poésie de l’auteur. Ce trait dans le dessin, ce choix dans le scénario, qui il y a bien longtemps m’ont fait aimer les mangas.



L’histoire n’a pourtant rien de palpitant, mais on suit avec une certaine lenteur la vie de cette jeune femme, de l’enfance au mariage dans ce japon des années 1920.



On plonge dans ce Japon traditionaliste, où l’on ne s’étonne pas que le mariage soit arrangé. On suit Tomoji dans ces bons, mais aussi moments tristes de sa vie.



Plus qu’un manga, c’est un roman, un poème sur cette femme Tomoji Uchida.



Si vous faite partie de ces gens qui croient encore qu’ils ne liront jamais de Mangas, car ces derniers sont violents et vulgaires, je vous invite, ne serait-ce qu’une fois, à ouvrir un manga. Et je vous dirais de découvrir soit ce dernier « Elle s’appelait Tomoji » ou bien encore du même auteur « Quartier Lointain » qui est le Manga qui m’a réconcilié avec les mangas.
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Bien sûr, il faut tout d'abord apprendre à lire un manga ... prendre les pages et les images dans le bon sens, mais ,on s'y fait.



Il faut ensuite s'habituer à ce que je nommerai la "lenteur japonaise", c'est-à-dire que les actions et les dialogues sont beaucoup plus décomposés que dans nos BD européennes.



Cela dit, l'histoire est assez prenante, enchaînant les personnages et les situations, avec de nombreux "flash-back".

Le dessin des personnages est surprenant, car les héros sont japonais, mais avec des traits totalement européens... est-ce pour l'export ?

Le dessin des montagnes est très soigné, aussi bien pour l'Everest que pour le Cervin, l'Eiger ou les Grandes Jorasses, le dessinateur s'est abondamment documenté.



Je viens de terminer le tome 1, j'espère que la personne qui me l'a offert pensera aux tomes 2 et 3 ...

Je découvre Jirô Taniguchi avec Le Gourmet solitaire, et risque bien de lire d'autres de ses oeuvres.

On suit ici ce gourmet solitaire, qui plus est ne boit pas d'alcool, dans quantité de restaurants ou bars, au fil de ses repas. En prenant à manger, on découvre d'abord les habitudes culinaires des Japonais, mais aussi les atmosphères de bars, et la société.

Des dessins très réalistes qui collent bien au personnage et à ses réflexions sur la nourriture et/ou les autres clients.

Une belle découverte !

Le narrateur est un dessinateur qui profite d'un salon international à Barcelone pour faire un crochet par Paris : "Dans la foulée du salon international de la bande dessinée de Barcelone, j'avais voulu saisir l'occasion et j'avais choisi de me rendre à Paris de mon côté.".

Il s'est rendu déjà plusieurs fois dans cette ville, son choix se porte cette fois-ci sur le musée du Louvre : "Curieusement, je n'avais encore jamais mis les pieds au musée du Louvre.", musée dans lequel il va vivre pendant plusieurs jours une expérience hors du commun et rencontrer les gardiens du Louvre, des œuvres d'art célèbres qui reprennent vie ou lui permettent de plonger dans l'univers de leur création.



Ce roman graphique se détache un peu de l'œuvre habituelle de Jirô Taniguchi, déjà car il est orienté du côté de l'art mais aussi parce que j'ai l'impression que cette oeuvre est un peu plus personnelle pour l'auteur, en tout cas il y rend hommage à de célèbres peintres ou œuvres d'art (la Victoire de Samothrace par exemple) que l'on peut admirer au musée du Louvre (le plus beau musée du monde donc, et qu'importe si je ne suis pas très objective).

L'histoire oscille en permanence entre réalité et délire : le narrateur vit-il tous ces événements ou bien les rêve-t-il dans son délire fiévreux ?

Car il commence son séjour à Paris en étant cloué au lit malade comme un chien, alors se pose la question de savoir si tout cela ne sort pas de son imagination.

J'ai décidé que non, et j'ai choisi de croire à la dimension fantastique du scénario et à l'existence de ces mystérieux gardiens du Louvre.

Tout cela a évidemment un but bien précis, et la narrateur finit par découvrir une chose essentielle : "Ce qui vient vivre en nous, et ne nous quitte plus ce sont toutes nos émotions tous nos rêves !".

Autant vous dire que j'ai beaucoup aimé la dimension philosophique qui se cache derrière l'histoire.

Et puis comme d'ordinaire les dessins sont de toute beauté, j'aime énormément le graphisme de Jirô Taniguchi, la plume est douce et les traits sont fins et délicats, quant à la mise en couleurs elle est très réussie et permet de donner vie aussi bien à Paris, au musée du Louvre qu'aux œuvres dont il est question.

Et pour être tout à fait honnête, cette très belle histoire m'a aussi donné envie de retourner faire une petite visite au Louvre, cela commence à faire bien longtemps que j'y ai pas mis les pieds.



"Les gardiens du Louvre" est une très belle oeuvre mélancolique et philosophique de Jirô Taniguchi, un auteur qui décidément m’émerveille à chaque fois plus.
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Taniguchi nous fait découvrir la cuisine Asiatique à travers se personnage dont on ne connait pas grand chose apart peut-être se dons de dénicher les bon petit restaurants dans les ruelles parfois cachées, que sa soit autour d'un verre de sake, d'une soupe ou juste de shoba il nous aimer cette cuisine pleine de surprise

Pas fan de la BD en général et totalement ignorante des mangas, j'ai voulu tenter l'expérience et me suis lancée avec "Quartier lointain" sur les conseils d'un spécialiste et confortée par le prix reçu à Angoulême. Bien m'en a pris. C'est une très belle histoire dans laquelle j'ai plongé et qui m'a rappelé l'ambiance si particulière des films japonais. Je le conseille sans réserve.

Encore un très beau livre de la part de Jiro Taniguchi. Voilà longtemps que je n'avais pas versé une larme en lisant un bouquin, je me suis étonnée moi-même haha. Les dessins sont toujours très beaux et les histoires très poétiques. Je recommande vivement cet auteur et je n'hésiterai pas à me plonger dans ses autres oeuvres avec grand plaisir.

Un grand manga... mais uniquement pour son format ! L'histoire aurait pu être mieux exploitée... on ne voit pas où veut en venir l'auteur. Il reste tout de même un bel ouvrage avec de très belles illustrations et donne envie de (re)découvrir le Louvre.

Ce livre la m'a donné envie de lire l’œuvre de cet auteur génial qui est Jiro Taniguchi.



Tout simplement poétique, bouleversant...tout est fait dans une délicatesse.

On suit le retour d'un homme dans sa ville d'enfance où il prend sa place d'adolescent tout en gardant sa conscience d'adulte et l'histoire de la vie.

Certainement pas le meilleur livre de l'auteur. Il faut aimer les animaux pour apprécier les enquêtes du fameux limier, qui reste un personnage mystérieux sans grande profondeur.

Encore une fois, Taniguchi nous livre ici une oeuvre d'une grande humilité en mettant en scène un personnage vraiment attachant. Tomoji a une vie simple et sereine, pourtant jalonnée d'événéments douloureux. C'est une fille de la campagne : de cet environnement qui peut être rude, elle tire sa persévérance. À plusieurs reprises, elle va croiser sans le savoir le jeune Fumiaki, garçon de la ville qui deviendra des années plus tard son mari. À distance, ces deux êtres semblent faits l'un pour l'autre : ils sont habités par le même calme et, songeurs, contemplent le même ciel, à distance, absorbés par leurs pensées. Ils vont grandir, se construire puis se rencontrer. Tomoji est un personnage qui ne parle pas forcément à la culture européenne : elle est la créatrice d'un temple bouddhiste de la région de Tokyo, fréquenté par Taniguchi et sa femme. Il s'agit ici d'une œuvre de commande. L'auteur donne vraiment tous les éléments pour que le lecteur soit happé par la sérénité qui berce la jeune femme. Pour cela, il fictionne la vraie vie de Tomoji, ajoutant ou enlevant librement des épisodes, montrant comment son parcours de vie va façonner sa personnalité et sa spiritualité. Le trait tout en douceur sert encore une fois magnifiquement le propos, que ce soit en noir et blanc ou pour les quelques planches en couleurs.



Une œuvre qu'il faut prendre le temps de savourer pleinement. Elle incite à l'introspection et au calme, alors autant en profiter. Ça vaut le coup !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..

J'ai découvert les mangas avec Quartier Lointain de Jirö Taniguchi.

J'ai choisi Le sommet des dieux comme 2e manga.



Il est très différent du premier car il se lit en version originale (lecture inversée de droite à gauche) et parce que c'est l'adaptation d'un roman.



« Le sommet des dieux » est un manga sur fond d’histoire de l’alpinisme offrant des personnages à fort caractère, passionnés, obsédés par l’escalade, au mental et à la force physique hors normes, mais aussi une enquête, des histoires d’amour, le tout avec des rebondissements.



Si pour le premier tome, il faut un petit temps d’adaptation au sens de lecture, aux noms japonais, à la mise en route de l’histoire et des personnages, les autres tomes se dévorent.



A découvrir !



Voir l'article consacré à ce manga (5 tomes) sur mon blog :
Lien : http://cabanealaska.wordpres..

C'est un monde étrange peuplé de chimères dans lequel nous emmène Jiro Taniguchi. Il faut se laisser porter par les beautés que renferme le Louvre et apprendre à (re)découvrir ces oeuvres à travers le regard du héros. Une belle visite inédite du Louvre en perspective sublimée par un manga grand format et en couleur.

LE manga qui ouvre l'appétit et ravit les yeux !

Beau graphisme noir et blanc comme j'aime.

BD sensible sur le sens de la vie, la perte, les choix.

Belle BD philosophique en noir et blanc, sur les décisions de la vie, les choix importants ou pas, les choses que l'on aurait pu changer... ou pas !

Un bon moment mental et visuel.