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Critiques de Joe Hill (1032)
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Locke & Key, tome 1 : Bienvenue à Lovecraft

Ce tome regroupe les 6 épisodes qui constituent le début de cette série. Cette dernière raconte une histoire complète en 6 tomes.



Rendell Locke est conseiller pédagogique dans un lycée dans la vallée de Mendocino. Il habite une maison à l'écart avec Nina, sa femme, et ses 3 enfants Tyler (l'ainé, proche des 18 ans), Kinsey et Bode (le cadet, une petite dizaine d'années). Dans la première scène, Sam Lesser et Al Grubb (2 élèves de l'établissement dans lequel travaille Rendell Locke) arrivent chez lui avec un pick-up volé dont ils viennent d'assassiner le propriétaire. Le massacre qui s'en suit laisse la mère et les enfants traumatisés. Ils prennent alors la décision de déménager vers une demeure familiale baptisée Keyhouse et située sur une presqu'île dépendant d'une commune dénommée Lovecraft. Duncan, le frère de Rendell, les accueille et les enfants commencent à s'installer. En particulier, Bode fait de curieuses découvertes : une clef qui ouvre une porte avec des effets étranges, un vieux puits condamné qui abrite une mystérieuse entité et des cauchemars relatifs à la mort de son père. Alors que chacun doit faire face aux conséquences psychiques du traumatisme, ils apprennent que Sam Lesser s'est échappé de prison.



Au début, le lecteur se dit qu'il est tombé dans une histoire d'horreur qui brasse des composantes déjà vues ailleurs et qui n'a rien d'angoissante. Il est vrai que le tueur (Sam Lesser) fait froid dans le dos par sa détermination, son absence d'empathie et son intelligence, mais pour le reste la vie suit son cours. En fait comme les relations entre les membres de la famille et l'extérieur sont réduites à leur plus simple expression, il n'y a pas de contrepoint qui mette en perspective l'atrocité du meurtre. Et puis, comme assez rapidement, le fantastique s'invite dans l'histoire, il devient difficile de savoir sur quel pied danser. Mais comme la narration est très fluide, le lecteur se laisse mener dans ces saynètes. Or la tension monte petit à petit, mais inexorablement dans ce jeu de cache-cache dont on découvre les règles au fur et à mesure. Joe Hill s'applique à opposer le sentiment de culpabilité des personnages qui ont survécu, à l'innocence de Bode. Le récit joue sur plusieurs tableaux, le tueur que rien n'arrête, l'entité surnaturelle tapie, la position de victime toute désignée de Bode, etc.



Tout au long du récit, Joe Hill (auteur également de Le costume du mort) et Gabriel Rodriguez savent rendre intéressantes des saynètes inhabituelles dans ce genre de récit. Par exemple, ils composent une scène d'enterrement qui sort des clichés. Plutôt que d'asséner une oraison funèbre assaisonnée de plusieurs discours larmoyants, ils installent Tyler sur un banc dans un couloir à l'extérieur de la pièce où se tient le buffet et 3 individus viennent le soutenir de manière plus ou moins habile. Rodriguez s'en tient à un cadrage identique sur 3 pages, dans lequel le lecteur glane quelques informations visuelles sur les extrémités gauche et droite des cases de la largeur de la page. Autre passage remarquable, Bode explore une salle pour récupérer une épée et repère la première clef. En une page et demie, Rodriguez retranscrit la vitalité du personnage, sa curiosité et sa grande innocence. Alors qu'il est en cavale, Sam Lesser se retrouve dans un bus où une femme commence à le regarder de manière soutenue. Encore une fois, c'est uniquement la mise en scène de cette situation ordinaire qui permet de faire la tension et de présager l'issue inéluctable.



Gabriel Rodriguez utilise un style qui évoque à la fois ceux de Rick Geary et Cully Hamner. Il détaille ses décors au-delà de la moyenne habituelle pour installer des lieux pleins de caractère. Le manoir de Keyhouse se compose d'éléments prosaïques aisément reconnaissables qui permettent de s'immerger dans ses corridors et ses pièces de vie. En plus de ces éléments réalistes, il structure le bâtiment de manière à ce que l'impression globale aboutisse à un bâtiment dont le lecteur perçoit de manière subliminale qu'il possède une dimension fantastique. De la même manière, Joe Hill rédige des dialogues plus littéraires que naturalistes qui rapprochent le récit de ses homologues romanesques. Pour être complet, il faut mentionner que ce récit ne s'apparente pas (pas encore en tout cas) à la mythologie de H.P. Lovecraft.



Joe Hill et Gabriel Rodriguez ont concocté un récit habile avec son propre rythme et une ambiance très particulière qui entremêle habilement horreur primaire (le coup de hache dans le crâne), avec fantastique. Les chronique du manoir aux clefs continuent dans Casse-tête.
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Locke & Key, tome 5 : Rouages

Après le terrible coup de théâtre qui clôturait le tome précédent, autant dire que ce cinquième et avant-dernier album de la série à succès « Locke & key » était très attendu par ses lecteurs. Et comme toujours, Joe Hill et Gabriel Rodriguez ne nous déçoivent pas ! Ne vous attendez toutefois pas à suivre uniquement les aventures de nos trois héros comme c'était le cas jusqu'à présent, Tyler, Kinsey et Bode se retrouvant pour une fois éclipsés par leurs ancêtres. Les créateurs de la série se décident enfin à nous révéler les rouages de leur histoire, levant ainsi le voile sur la plupart des grands mystères qui entouraient la famille Locke et leur étrange manoir. Au moyen d'une nouvelle clé magique leur permettant de voyager dans le passé, nos protagonistes découvrent ainsi pour la première fois l'histoire de leur lignée, non seulement celle du premier Locke à l'origine de la création des fameuses clés de Keyhouse, mais aussi et surtout celle du père de nos héros. Autant dire que côté « révélations », nous sommes bien servi !



Le talent de Joe Hill n'est aujourd'hui plus à démontrer et l'auteur nous en fait à nouveau la démonstration ici en dévoilant dans sa quasi totalité la redoutable toile qu'il est parvenu à tisser au fil des quatre précédents tomes. Aucun temps mort avec ce « Rouages » ! L'action est menée tambour battant et les révélations s'enchaînent à une vitesse vertigineuse qui laisse le lecteur étourdi et complètement sous le charme. Toutes les questions que l'on pouvait se poser trouvent enfin leur réponse, et c'est une histoire bien amère que l'on découvre, comme souvent dans les écrits de l'auteur, qu'il s'agisse du comic « The cape » mettant à mal la figure du super-héros ou encore de son roman « Cornes ». Outre la qualité de l'intrigue on peut également saluer celle des personnages, tous touchants et attachants, ainsi que celle des graphismes. Gabriel Rodriguez donne naissance à des décors et des créatures fabuleuses impressionnantes qui accentuent encore davantage l'immersion du lecteur dans l'histoire.



Sans surprise Joe Hill et Gabriel Rodriguez nous offrent un tome à la hauteur de nos attentes et répondent enfin à la plupart des interrogations de leurs lecteurs. Le sixième et dernier album devrait cela dit comporter lui aussi son lot de révélations et achever en beauté cette passionnante histoire qui figure à mon sens parmi les meilleures séries comics de ces dernières années.
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Locke & Key, tome 6 : Alpha & Oméga

Et voilà ,dernière tome de cette magnifique BD ...et encore une fois ,on est pas déçu ! Dodge,dans le corps de Bode ,dévoile enfin son jeu alors que personne ne se doute de rien dans la maison ! Il a toute les clés en main et il s'apprête à ouvrir la porte Oméga aux démons. La bataille s'engage ,entre alliés inattendus et retournements de situation ,qui va s'en sortir ?

Cette série m'a totalement conquise ,les dessins sont magnifiques ,les dialogues savoureux et l'intrigue tient la route jusqu'au final assez spectaculaire .

Un vrai coup de cœur !
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Cornes

J'ai découvert Joe Hill, le fils de Stephen King, grâce à son excellente BD Locke & Key (que je vous recommande chaudement). J'étais donc très enthousiaste à l'idée de me lancer dans ce thriller fantastique et je n'ai pas été du tout déçue.



Le résumé était particulièrement alléchant : imaginez que vous vous réveillez avec des cornes, sans aucun souvenir de la veille, et que vous pouvez faire avouer à tous ceux que vous croisez leurs pires secrets. L'arme parfaite pour retrouver l'assassin de sa petite amie… surtout quand tout le monde pense que vous êtes le coupable. Une bonne dose de fantastique qui rend ce thriller glaçant et inoubliable.



Le début de l'histoire est terrible, pleine de rencontres farfelues avec des gens banals qui se révèlent tous être de grands malades avec des envies perverses ou terrifiantes. Ça fait peur et le pire reste les retrouvailles entre Ig et sa famille. Quelle situation horrible de découvrir ce que nos proches pensent vraiment de nous ! Mais outre ces révélations insolites, on se lance également dans une enquête intrigante pour retrouver le meurtrier de Merrin.



Ce roman est osé, surprenant, original et gore. Bref, j'ai adoré. Dommage que la deuxième partie réserve moins de surprises et prenne une tournure un peu trop saugrenue et fantasque. Les pièces du puzzle se mettent rapidement en place pour reconstituer la nuit du meurtre, à coups de révélations et de flash-back. le suspense n'est pas conservé très longtemps, mais jusqu'au bout, on reste scotché à Ig, un personnage complexe et attachant, dans l'attente des derniers détails qui bouclent cette enquête hors du commun.
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Classe tous risques

Comme tout recueil de nouvelles il y'a du bon et du moins bon.

J'ai clairement été attiré par l' auteur mis en avant sur la couverture, à savoir Stephen King.

Une seule nouvelle m'aura réellement marquée. Pour les autres malheureusement j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher, alors même que le thème est fait pour être anxiogène.

Livre que je mets entre parenthèse pour le moment (il doit me rester deux nouvelles à lire) et que je terminerai peut être un jour, ou pas.
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Dans les hautes herbes

Un court récit angoissant à souhait et délicieusement glauque.

Deux amis, en voiture, qui s'arrêtent presque par hasard en entendant des appels à l'aide. Ils s'enfoncent dans les hautes herbes en tentant de localiser l'enfant qui appelle au secours.



Efficace, se livre très vite, un bon petit condensé d'angoisse avec juste ce qu'il faut de personnages pour vous happer.

Ils en ont fait un film. Je ne l'ai pas vu et c'est un récit diablement bref pour en faire une adaptation !
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Plein gaz

Court roman écrit par Stephen King et son fils Joe Hill, les auteurs se sont inspiré du livre et film Duel pour cette histoire. Nous suivons un groupe de 10 motards qui se considère comme une tribu, dans lequel il y a un père et son fils, qui suite à une halte pour se restaurer, vont se retrouver poursuivit par un camion fou. Il y a une explication à cette course poursuite, mais il faut lire le livre pour avoir l'explication, je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur le résumé, car l'intrigue serait trop vite dévoilée.

On retrouve bien le style du grand King dans ce livre, les petites phrases, presque anodines, mais qui signe le style de l'auteur. Le fils à l'air d'être sur la même longueur d'ondes que son père, je n'ai pour le moment lu qu'un seul livre de Joe Hill, mais c'est plutôt prometteur.

J'ai aimé cette très courte histoire, et me plonger dans un King me fait toujours plaisir.
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Locke & Key, tome 1 : Bienvenue à Lovecraft

J'avais lu pas mal de critiques sur cette BD alors quand je l'ai vue sur l'étagère d'un ami, je me suis laissée tenter.

Je l'ai feuilletée et, de prime abord, je n'ai pas du tout été séduite.

Déjà le dessin ne me plait pas. Je n'apprécie pas du tout ce style très américain avec un gros trait très noir qui délimite des formes fort géométrisées.

Je me suis dit que je passerai outre le dessin et je me suis mise à lire. (Je n'ai pas vraiment réussi à me faire au dessin mais bon...)

L'histoire est crue et le thème de départ n'a rien de franchement original. Et puis...et bien je dois avouer que je n'ai pas pu m'arrêter de lire. L'envie d'en savoir plus, de comprendre.

Ces histoires de portes, de clés...ça me plait assez au final. J'ai maintenant très envie de me plonger dans le tome 2.
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Cornes

Mon avis : J'avais envie de lire un thriller, j'ai donc décidé de sortir ce roman de ma PAL car j'avais entendu parler de son adaptation au cinéma, j'ai été tout à fait convaincue après le visionnage du trailer.



Dès qu'Ignatus a vu Merrin Williams à l'église, il en est tombé amoureux. Un soir après une violente dispute la jeune femme le quitte brusquement. On la retrouve sauvagement assassinée. Ig est immédiatement accusé car il est le dernier à avoir vu Merrin vivante.



Relâché sans avoir été ni accusé, ni disculpé, l'opinion publique le croit coupable. Ig vit un véritable enfer, mais ce n'est que le commencement. Sa vie devient cauchemardesque quand un matin après un cuite phénoménale, il se réveille avec des cornes qui lui poussent sur la tête.



Il se rend immédiatement chez le docteur qui lui débite des énormités et tous ses secrets inavouables. Chaque personne qu'il va croiser va lui raconter sa vie, ses pensées et ses plus profonds secrets, le vengeance va sonner quand il va comprendre qui est le véritable assassin de Merrin.



Un roman noir, fantastique avec une intrigue originale assez violente faite d' idées noires et de référence au diable mais qui ne m'a pas totalement convaincue. Même si j'ai passé un bon moment, j'ai trouvé que le récit manquait de rythme et que l'écriture était un peu poussive due à certaines descriptions trop imagées.


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The Cape

Voilà un Comics qui sort de l'ordinaire !



On retrouve ici un héros, ou plutôt anti-héros qui, il faut bien le dire à une vie bien pourrie (même si c'est un peu sa faute) et qui un beau jour retrouve la cape de son enfance avec le pouvoir de voler.



Bon, jusque-là, rien de bien palpitant, les héros avec des capes, c'est pas ce qui manque. Mais lui est bien différent, car il va profiter de ce pouvoir, non pas pour faire le bien, mais pour se venger.



Nous nous retrouvons donc avec ce que l'on pourrait appeler un super-vilain. Sauf que lui ne veux pas dominer le monde ou autre, lui n'as qu'un seul but ; se venger.



Et c'est sur cette voie que ce Comics est très fort, car la vengeance va couler toute seule pendant toute la durée du volume, avec des réactions peu communes. On a vraiment un personnage principal qui sort du lot et qui, malgré sa cape magique est très réaliste.



J'ai cru comprendre que c'est l'adaptation en Comics, d'une nouvelle de Joe Hill, et malgré que je n'ai pas lut la nouvelle, ce simple volume (car hélas c'est un one-shot) est une vraie réussite.
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Plein gaz

Nouvelle écrite par Stephen King et son fils Joe Hill. Je me suis parfois demandé pourquoi ils n'avaient jamais tenté de roman, il m'aurait bien plu d'en découvrir le résultat. Mais peu importe, voici donc Throttle / Plein gaz, bel exercice à quatre mains de 90 pages.

J'avais tout d'abord vu et revu le film Duel, adaptation au grand écran par Steven Spielberg de la nouvelle du même nom écrite par Richard Matheson, que je n'avais pas encore lue à l'époque. Quand j'ai découvert Plein gaz, je n'ai pu qu'être sidérée de voir que le court récit initial ait pu déclencher un tel raz-de-marée, et ait pu avoir un tel impact sur plusieurs générations.

Dans Plein gaz, ce sont donc des motards qui vont affronter ce sinistre camion. Dans la bande, se trouvent Lemmy et son fils, Race. Contrairement à ce qui se passe dans Duel, nos bikers ne vont pas chercher à fuir, mais ont choisi d'affronter les tueurs. J'utilise le pluriel parce que dans mon esprit, le camion est aussi barge que son conducteur. Ce n'est qu'un monstre de métal, mais après tout Christine l'était aussi. Vous me direz que ça n'a rien à voir, mais j'avais néanmoins fait un petit rapprochement.

Dans Plein Gaz, la relation un peu spéciale entre Lemmy et son fils occupe une place très importante et j'en ai été particulièrement touchée, puisqu'elle apporte une belle consistance au final, du moins à mon sens.

Ceci étant dit, le récit, dont le début est écrit par Stephen King, démarre en douceur, comme très souvent avec cet auteur qui aime installer son atmosphère et planter le décor. Joe Hill, quant à lui, impose un rythme soutenu, du bout de sa plume incisive, voire nerveuse. "Papa" se charge du décor, de l'ambiance et de la psychologie des personnages, le "fiston" ajoute la vitesse et de bonnes louchées de terreur. Et le cocktail fonctionne à merveille.

Je n'aurais qu'un reproche à faire à Plein Gaz / Throttle, j'en aurais voulu davantage. Non pas que les auteurs nous laissent sur notre faim, mais j'ai pris tant de plaisir à les lire que j'aurais aimé que ça dure.
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Classe tous risques

Encore un super recueil, co-édité cette fois par Stephen King et Bev Vincent. Plus jamais vous n'aurez l'esprit tranquille en envisageant de prendre l'avion après avoir lu ces nouvelles. Bon, moi je ne l'avais déjà pas avant, alors imaginez.

Les histoires contenues dans ce recueil, dont la liste est reprise en 4e de couverture, sont écrites par des auteurs plus ou moins connus. Bien entendu, les plus connus font des merveilles, mais les autres ne déméritent pas, j'ai beaucoup aimé également leurs récits. Et notre Stephen (pas national mais presque) a introduit des touches d'humour, aussi bien dans sa préface que dans sa propre nouvelle. Et je dirais ouf, ça fait du bien.

Les récits sont subtilement agencés de manière à ce qu'on ne ressente pas d'angoisse permanente, et c'est un plus, parce que ça nous évite l'overdose d'apnée. de plus, chaque histoire est précédée d'une petite introduction sympathique pour la présenter sans en gâcher le suspense.

En bref, oui mon avis est souvent bref, lisez-le. Je ne dis pas que tous les récits relèvent de la haute voltige (encore qu'en avion, ma foi...) mais certains valent vraiment le détour et permettent de découvrir de nouveaux auteurs et d'aimer encore plus ceux qu'on connaît déjà.

Titre original Flight or Fright.
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Le Costume du mort

*** Les Morts tirent les Vivants par le bas***





Une première de couverture et quatrième de couverture superbement conçues niveau graphisme, qui donnent de suite envie de prendre le livre en main, se réjouissant d'un très bon moment de lecture.



Malheureusement l'histoire n'est pas à la hauteur des deux couvertures du livre, même si Joe Hill s'avère être le fils du grand Stephen King.



L'histoire commence fortement dès le premier chapitre : Coyne est une Rock Star déjanté, richissime, se tapant que des nanas gothiques glauques. Collectionneurs d'articles gores, il achète en ligne un costume, qui s'avère être le costume du mort. Mais pas n'importe lequel ... celui du beau-père de son ex petite amie complètement dépressive, voir cinglée, que le chanteur a viré de sa vie un matin en mettant fille et valise dans un train.

Dès le costume en sa possession, le vieux Craddock, mort depuis quelque temps est de retour dans la vie de Coyne et de sa nouvelle petite amie Marybeth, dit Florida. le revenant va se venger de la mort de sa belle fille, dont il tient le chanteur responsable ...

Mais est-il vraiment le seul responsable de la mort d'Anna ?



Une histoire sans vraiment de grand suspens, qui ne prétend rien de spécial, qui ne vaut pas les premiers romans de son cher papa, mais évitons la comparaison.



Le roman manque cruellement de grands frissons.

J'ai eu l'impression de regarder un film d'horreur mal filmé.



Bref, un roman à lire pendant les vacances pour passer le temps ...
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Cornes



Le récit est vivant ce qui fait que les pages tournent assez facilement. La plume de l'auteur est incisive et réussi à nous faire passer par différents sentiments...



Par contre l'adaptation cinématographique est une vraie déception !

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Road Rage

Un poids lourd en plein désert prend en chasse, apparemment sans raison, une bande de motards sur une route dépourvue d’alternative…

Road rage propose deux récits, une relecture du génial Duel de Richard Matheson, et son adaptation. Pourtant si la première histoire n’est pas dénuée d’intérêt, elle n’a pas la saveur du récit de Matheson. Le casting est pourtant extrêmement prometteur. Nous devons le scénario à Stephen King que l’on ne présente plus et son fils Joe Hill auteur de la magistrale série Locke & Key. Peut-être ces derniers n’auraient pas dû donner d’explication à la vindicte du chauffeur routier ? L’adaptation de Duel, quant à elle, joue son rôle sans rien apporter de plus au récit originel ou à l’adaptation cinématographique de Spielberg. Un bon moment de lecture mais rien d’inoubliable en ce qui me concerne…

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The Cape : 1969

Auteur de nombreux thrillers fantastiques tels « Cornes » ou encore « Nosfera2 », et scénariste de l'excellente série « Locke & Key », Joe Hill bénéficie désormais d'une solide réputation dans le monde littéraire. Il faut dire que l'auteur se distingue par un sens du spectacle remarquable et surtout par son habilité à toujours prendre le lecteur à contre-pied. C'était particulièrement le cas dans sa nouvelle « The Cape » qui mettait en scène un jeune homme découvrant de mystérieux pouvoirs à la cape de son enfance et décidant d'en user de façon... très contestable. Adaptée en comic par Jason Ciaramella l'année dernière, cette histoire de super-héros, tout sauf traditionnel, fait aujourd'hui l'objet d'une préquelle consacrée au père du protagoniste et à l'apparition des pouvoirs de lévitation dont il finira par hériter. Après l'Amérique du XXIe, direction le Viêt Nam et l'année 1969. Alors que des milliers d'Américains descendent dans les rues pour manifester contre la guerre qui s'éternise en Asie entre le Nord et le Sud Viêt-Nam (l'un soutenu par la Chine, l'autre par les Etats-Unis), la situation des soldats américains sur place se fait de plus en plus intenable. Parmi eux, le père d'Eric et Nick (les protagonistes de « The Cape ») qui se retrouve piégé loin des bases américaines, coupé des siens et sans espoir de secours.



Dès les toutes premières pages, Jason Ciaramella plonge totalement le lecteur dans l'enfer de cette guerre meurtrière qui s'éternisa pendant près de vingt ans et qui fit des ravages parmi les deux camps. L'ambiance et les décors sont sombres, de même que les personnages eux-mêmes, aveuglés par leur haine de l'autre, de ce qu'ils sont devenus ou de ce qu'ils ont perdu par leur faute. Une noirceur que Nelson Daniel a parfaitement reussi à retranscrire au moyen de graphismes réalistes et percutants, mais aussi par le biais des couleurs, la majorité de l'ouvrage baignant dans une lumière pourpre oppressante, rappel constant des actes de boucherie auxquels ne cessent de se livrer les deux camps. Personne n'est ni tout blanc, ni tout noir, et c'est cette nuance apportée dans le traitement des personnages qui rend le comic aussi passionnant. Comme dans l'opus précédent, les scènes de violence sont nombreuses et permettent au lecteur de s'immerger davantage encore dans le récit et de ressentir toute l'horreur éprouvée par les personnages. L'introduction d'éléments « magiques » est quant à elle parfaitement bien amenée et ne déparaille absolument pas dans cette jungle foisonnante et sauvage, décor à la fois magnifique et oppressant qui rend tout à fait plausible l'existence de puissances autres que celles, purement technologiques, des bélligérants.



Avec cette préquelle scénaristes et dessinateur ont bien réussi leur coup et nous livrent une histoire captivante, véritable plongée dans l'enfer de la guerre du Viêt Nam, et qui donne à la fin de « The Cape » un aspect encore plus tragique et plus amer. Merci à Babélio et aux éditions Milday pour cette belle découverte !
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Locke & Key, tome 5 : Rouages

ça y est on approche de la fin ...ce tome se déroule essentiellement dans le passé où l'on apprend ce qui se trouve derrière la porte que ferme la clé Oméga. On connait désormais l'origine des clés et le passé de Dodge grâce à la clé du temps que découvre Tyler et Kinsey. Mais alors qu'ils en apprennent plus sur les mystères de la maison et sur leur père ,voilà que Dodge fait un pas décisif vers son objectif ...

Je trépigne d'impatience en attendant le dernier tome ,jusque là c'est une réussite totale et un gros coup de cœur !
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Locke & Key, tome 4 : Les clés du royaume

Toujours traumatisée pas l’assassinat du père et la découverte dans leur manoir de clés toutes plus flippantes les unes que les autres, la famille Locke vit des moments difficiles. Et encore, s’ils savaient que Zach, le nouveau petit ami d’Erin, n’est autre que la dame noire, un démon au service du terrible Sam Lesser... Zach, prêt à tout pour retrouver la clé Oméga détenue par Tyler, le fiston bourru. Zach, qui va commettre de nouveaux meurtres pour parvenir à ses fins.



Plus d’un an que l’on attendait la suite en français des effrayantes aventures de la famille Locke. Ce quatrième arc narratif (il paraît que c’est le terme approprié quand on parle de comics…) composé de cinq chapitres fait sensiblement avancer le schmilblick. Comme d’habitude tout en tension, cette singulière histoire de clés est une mécanique dont les engrenages s’imbriquent parfaitement. Rien n’est gratuit, le plus petit des événements pouvant jouer un rôle fondamental dans le déroulement de l’intrigue des dizaines de pages plus loin. Le lecteur est littéralement happé et se laisse promener par le bout du nez dans ce qui ressemble à un interminable cauchemar. Diabolique !





Une fois de plus, Gabriel Rodriguez démontre une virtuosité graphique à toute épreuve. Le premier chapitre, hommage horrifique et somptueux à la série Calvin et Hobbes de Bill Watterson, est assez incroyable. Après, j’ai toujours autant de mal avec les couleurs, mais c’est un détail.



Locke and Key représente clairement le haut du panier en matière de comics à l’heure actuelle. Selon moi au moins aussi addictif que Walking Dead, c’est dire !


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Cornes

Ce livre « Cornes » de Joe Hill, fils du grand Stephen King que je suis depuis la sortie de « Le costume du mort » est juste impressionnant. Je vais avoir du mal à décrire mon ressenti tant il faut le lire pour subir autant d’émotions foudroyantes. Je suis littéralement tombé amoureux de ce bouquin.



Ig, personnage principal, se voit pousser des cornes sur la tête. Son histoire est le fil rouge mais il serait triste de se limiter à ce simple résumé. C’est également une histoire d’amour fusionnelle entre deux enfants devenus grands, c’est également la violence d’un homme complétement fou, c’est également un voyage entre deux univers, un étage de perception que seul deux personnes ont atteint, c’est un univers fantastique et religieux mettant en doute les croyances et montrant qu’au final, la dualité dieu/diable n’a pas lieu d’être. C’est donc une nouvelle vision du monde qui nous est offert par Joe Hill, la vision d’un monde rose et noir à la fois et je pense que c’est aussi pour ça que j’ai aimé ce livre.



Il correspond parfaitement à mon état d’esprit, à ma vie personnelle amoureuse, à mes peurs, à mes croyances si vraiment il y a lieu d’en avoir. La fin est magnifique, je n’ai pas pu fermer le livre avant de le finir ce qui m’a valu une nuit courte malgré les partiels du lendemain.



Bref, lisez-le, honnêtement vous en sortiez changé et même enrichi. J’ai peine à croire que le talent littéraire est héréditaire mais ici, j’ai même envie de dire que les gènes mutent positivement de génération en génération.



Quant à l’adaptation présumé en ce jour par Alexandre Aja avec comme acteur principal Shia Labeouf, cela me fait horriblement peur, Aja est bon dans le domaine horreur gore teenager mais n’a jamais tenté le registre de l’émotion et ce livre et tout sauf un bouquin d’horreur/épouvante. Quant à l’acteur, n’en parlons pas.

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Locke & Key : L'Âge d'or

J'ai une passion singulière dès que j'ouvre un volume de Locke and Key. A croire que chaque livre est une clef pour me conquérir et dans les phylactères me lier. Je crois que n'importe quel univers pourrait me faire plonger et c'est vraiment le cas ici puisqu'on foule à travers les chapitres plusieurs hommages, de la poésie de Little Nemo aux sombres présages de Sandman. Contrairement à ce que Joe Hill écrit en préface, il vaut mieux avoir lu Locke and Key et the Sandman pour apprécier cette lecture. Le premier pour les références de ce qu'ouvrent le trousseau maudit, le second.... Je ne sais pas, je n'ai pas lu Sandman et j'ai moins apprécié le chapitre qui lui est consacré donc je lui accorde le bénéfice de l'inconnu.

Pour le reste, on part, selon moi, dans cet album prequel, dans les aventures de cette famille par temps de paix et sérénité. Façon Locke and Key bien entendu, c'est à dire avec tout ce qui peut néanmoins mal tourner. Et ne serait-ce que la dernière partie qui m'a moins convaincue, j'ai été plus que ravie par cette plongée inattendue dans l'univers. C'était bon de revenir un court instant dans les Enfers de ce monde ouvert à clefs.
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