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Critiques de Joe Hill (1031)
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L'homme feu

Joe Hill nous livre ici certainement son meilleur roman.

Une maladie contamine par des spores la population. Ceux qui sont infectés s'embrasent. Une communauté de "malades" se regroupent et se cachent des personnes saines. Car ces derniers ne veulent pas être contaminés et veulent éradiquer cette épidémie a leur façon.



Un récit post apocalyptique prenant et plein de suspens.

Les personnages sont extrêmement bien travaillés. On en aime instantanément certains d'autres ont droit à notre haine dès les premières lignes et a juste raison. le mari de harper est très certainement un pervers narcissique. Mais il est décrit de façon magistrale et l'auteur ne lui laisse aucun échappatoire face à notre ressentiment.



Bien évidemment, Joe Hill maîtrise le suspens et les situations de stress ne manquent pas dans son récit. Je me suis prise plusieurs fois à devoir poser le livre pour diverses raisons, mais bien souvent j'ai lu plusieurs chapitres avant de réellement le poser.



J'ai beaucoup apprécié les références faites à d'autres oeuvres (romans, films, etc..). D'autant que cela était fait avec une très grande subtilité. On sentait poindre le roman (par exemple.- ici je pense au magicien d'Oz) quelques pages avant que l'auteur n'écrive sa référence noir sur blanc... et j'avoue que j'adore ça



Comme beaucoup savent que Joe Hill est le digne fils de Stephen King.

Je ne sais pas si involontairement je les associe quand je lis les romans du fiston. Mais en lisant cet excellent roman je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un roman de son père : le fléau.

Deux romans qui sont à la fois extrêmement semblables et extrêmement différents.



Les similitudes (enfin une partie) :

- l'atmosphère post apocalyptique du a une contamination.

- les survivants se regroupant en communauté.

- un aspect lié a la religion

- Une autre peut-être un peu tirée par les cheveux : le nom des personnages. Même si ils n'ont pas la même importance dans les

romans et si mes souvenirs sont bons dans le Fléau il existe un Harold et une Frannie... deux prénoms repris par le fiston. Alors évidemment plus j'avançais dans le roman, plus j'avais la certitude de ne pas de tromper dans cette idée de similitudes.

- Sans oublier les références de papa a ses autres oeuvres dans ses romans.. Ici Joe Hill est encore un peu vert pour le faire, il prend donc références dans des oeuvres d'autres artistes (cf plus haut)



Les différences sont le contenu et l'histoire en elle même. On a pas du tout l'impression d'un remake du fléau

Je suppose que Joe Hill prend ou a pris conseil chez son père. Une chose est sûre c'est que ce style de trame fonctionne plutôt à la perfection.



Je réaffirme que ce roman est certainement le meilleur qu'il ai écrit jusqu'à présent.

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Dans les hautes herbes

Des gens qui se perdent dans les hautes herbes.

Qui ne perdraient pas la boule sérieusement?

Même perdue dans un champ de maïs, j'ai paniqué certes mais j'ai retrouvé mon chemin.

Mais dans les hautes herbes? Et quand tu y vas à l'aise blaise pour sauver un petit garçon qui crie au secours, tu n'imagines pas un seul instant que toi aussi tu peux te paumer??



Excellente nouvelle bien glauque, bien horrible et bien malsaine.
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Locke & Key, tome 1 : Bienvenue à Lovecraft

Découvert il y a 4 ans grâce à un bibliothécaire génial, j'ai eu envie de les acheter et du coup de les relire.

Et j'adore toujours autant.

Graphique : j'aime beaucoup

Idées : excellentes !!

Ambiance : au top du top

Objet : beau livre !!

Envie de relire la suite : évidemment !
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Basketful of heads

Une île, des ripoux, un beau gosse, un pont, des riches, un trafic de drogues, un politicard véreux, une cassette audio, un panier en osier et une jeune fille qui arrive au mauvais endroit au mauvais moment... Heureusement, elle va trouver une hâche. Et pas n'importe quel hâche...



J'ai beaucoup aimé ce comics qui mélange polars, horreur, fantastique et humour noir. J'ai trouvé les dialogues intéressants et bien écrits. Le graphisme plutôt réaliste et très bien fait. Un bon moment de lecture.
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Plein gaz

Grande fan du maître de l'horreur (même si ses derniers romans me réjouissent un peu moins) je me devais de lire cette petite nouvelle écrite a 4 mains. D'autant que je regrettais depuis un moment de voir que Stephen écrivait avec son fils Owen et pas avec Joe Hill (son fils également).

Joe Hill qui pour moi est un grand auteur du frisson en devenir. (si je dois conseiller un de ces romans ce sera sans conteste le dernier l'homme feu).





Un petit hommage assez court fait à Richard Matheson, mais qui est une petite pépite. Si les premières pages posent l'intrigue , le reste se lit d'une traine a une vitesse infernale. A tel point qu'on se croirait passager, les cheveux au vent, d'un des bikers du roman. Un peu a l'heure d'aujourd'hui avec le portable en train de filmer la scène qui se déroule sous nos yeux tellement les descriptions sont bonnes, détaillées et effrayantes.



L'écriture est donc fluide, agréable et prenante et puis j'y ai surtout retrouvé le petit truc qui me manquait chez Stephen ces derniers temps.

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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Mouais



Bon,



Je suis déçue.



19 nouvelles de zombies par 19 supers auteurs. Je suis très fan de certains : Mike Carey, Joe R. Lansdale, David Wellington, Jonathan Maberry.

J’ai bien aimé la nouvelle de Mike Carey mais sans plus.

La nouvelle Le Zombie qui tomba du ciel de Homler était intéressante mais tombera dans l'oublie. J’ai connu beaucoup mieux de la part de Joe R. Lansdale…

Alors celle de Maberry sera géniale mais, j’ai bien reconnu la trame qui donnera naissance à son roman Zombie Apocalypse quelques temps après. Donc "déjà lu".

La nouvelle de Wellington se défendait bien cependant la fin m'a déçu.



Reste la dernière, qui heureusement relèvera le niveau du recueil. La nouvelle de Joe Hill Le Cirque des morts en 140 caractères. Nouvelle assez spéciale car nous recevons les informions à travers des messages Twitter. Nous restons ainsi dans le flou entre la réalité objective et sa réalité subjective. Une adolescente raconte son voyage à travers ses tweets. Nous aurons donc que des bribes d'informations, les émotions supplantant les rares descriptions. Ce qui m'a rappelé avec plaisir, le film Pontypool de Bruce Mcdonald : en effet, nous découvrons l'angoisse à travers les appels et les transmissions extérieurs depuis une station radiophonique. Nous ne sommes pas spectateurs comme la nouvelle de Joe Hill, mais nous recevons les messages... Un film sans image de la terreur, une nouvelle sans image de l'horreur.
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The Cape

Ce qui frappe à la lecture de « The cape » c’est l’incroyable inventivité du scénario. Joe Hill (rejeton du grand Stephen King, bon sang ne serait mentir) nous donne une histoire de super héros en tout point génial. Il bouscule les archétypes du genre avec une jubilation amorale jouissive. Récit haletant ou les flash back viennent donner le grain à moudre pour tenter de comprendre le destin des deux frangins Eric et Nicky. Tandis que le premier fait la fierté de Maman, Nicky lui ronge son frein entre amertume et jalousie. Une rupture et cette fameuse cape vont le projeter dans une descente aux enfers, infernale, ultraviolente, sans retour possible.

Rien que pour le premier chapitre « The cape » mérite sa lecture. Une chute (!) imprévisible donne le tempo à une histoire aussi effrayante que passionnante.

Une plongée ou un envol (au choix) vers les méandres du mal et de la folie.

Et comme le graphisme est à la hauteur du récit autant vous dire que « The cape » va vous mettre sans dessus dessous.

Amateur du genre ou non, un vrai régal.



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Locke & Key, tome 1 : Bienvenue à Lovecraft

J'avais déjà fait connaissance avec Joe Hill au travers de ses romans ou de ses nouvelles. Alors bien sur il a fallu que je vois ce que cela pouvait donner dans un scénario de comic's. Et bien c'est franchement pas mal du tout.



L'histoire est prenante et bien construite. Après le tome 1 met pas mal de choses en place et pousse a la curiosité. Les graphismes sont superbes et sanglants à souhait (la colorisation y est pour beaucoup !).

J'ai rarement lu des BD ou comic's lié a l'horreur du moins dans le style fantastique comme celui ci... et franchement ça me plait bien



J'ai juste hate de savoir ce que peut réserver la suite. Et j'apprécie le clin d'oeil du titre de ce tome 1 à l'auteur éponyme.

Je tenais aussi a remercier ma copine Do qui m'a bien motivée pour que je me plonge dans l'histoire de la famille Locke.
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Road Rage

En hommage à Richard Matheson, Stephen King et Joe Hill décident de faire une adaptation graphique de sa Nouvelle Duel écrite en 1971.

Road Rage regroupe deux récits, le premier librement inspiré, qui raconte l'Histoire d'un groupe de bikers, (dont un père et son fils), pourchassé par un camion. Le design du devant du camion ensanglanté avec la tête de mort de bison, les bulles ornementées d'un natif à la crinière emplumée et les bikers The Tribe donnent un aspect très très Américains. Le conducteur du camion, sera bien moins mystérieux. Cette nouvelle beaucoup trop explicative, me ravira moins.



Car ce qui est terrifiant dans l'Histoire de Richard Matheson (je n'aurais vu que l'adaptation de Steven Spielberg, scénarisé par l'auteur lui-même), c'est l'aspect universel et intemporel: cela pourrait être n'importe qui, n'importe où, n'importe quand ( Oui on peut remplacer la Plymouth 1971 par une Punto, c'est juste que graphiquement y'a moins d'la gueule). J'ai pris plaisir à lire cette seconde partie, qui m'a rappelé le film (téléfilm à la base, mais dont le succès lui permettra une sortie cinéma). Et d'ailleurs, si Matheson a écrit cette nouvelle, c'est parce qu'il a vécu quelque chose de similaire...
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The Cape : 1969

Vous voulez connaitre les origines de « La Cape » ? Joe Hill s’en charge. Cette fameuse année n’a rien d’érotique comme le chantait Jane Birkin. En plein bourbier Viêt-Cong, Gordon Chase est pilote d’hélico. Alors que les plaisanteries entre soldats vont bon train, la rigolade tourne à la tragédie et à l’horreur. Efficacité, tel est le maitre mot de cet excellent préquel ou Joe Hill nous prend par le colbac dès les premières pages. Immersion totale dans l’horreur absolue de la guerre avec une efficacité garantie. Aidé en cela par la noirceur et le réalisme des dessins de Nelson Daniel, pas le moindre répit pour le lecteur. Et lorsque Gordon Chase devient un être froid et vengeur, l’intensité est à son comble. Une plongée hallucinante teintée de fantastique qui vous laisse sans voix, devant tant de cruauté. Hill c’est du solide et les dessins de Nelson n’on rien de « Melody » (pour conclure avec Gainsbourg). Hill une valeur sure, The Cape un avenir radieux.



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The Cape

Cape ou pas Cape ?... de vous élancer dans les airs, uniquement soutenu par la cape fétiche de votre enfance ? de faire régner votre sens de la justice à l’aide de vos nouveaux pouvoirs ? Par le biais de l’outil indispensable à tout costume de super-héros, aussi fortuit qu’inutile bien souvent, The Cape mise sur l’imaginaire collectif autour de cette figure symbolique.



Avec cette histoire sordide adaptée d’une nouvelle de Joe Hill, un des nouveaux maîtres du fantastiques, accessoirement fils de Stephen King, Jason Ciaramella nous concocte un scénario où il prend l’état de super-héros, le retourne et lui assène un coup de poing là où ça fait bien mal. Ce drame à la Chronicle (pour citer des références récentes, disons, car je n’ai pas aimé le film alors que j’ai bien apprécié ce comics), Milady Graphics nous le vend comme un comics qui « pulvérise le mythe du super-héros et enveloppe sa dépouille sanglante dans un linceul d’un bleu éclatant ». Il faut reconnaître que leur expression fait mouche et est parfaitement adaptée à ce que nous lisons là.

Entre jeux d’enfants et désirs d’adultes, les thèmes abordés ici sont très convaincants et surtout touchants. Comme c’est un scénario adapté d’une nouvelle, les événements se précipitent parfois trop vite, mais cela permet de maintenir un rythme compulsif et de ne pas s’enfermer dans des théories vaseuses : il y a un fait, le héros et son environnement y font face de manières différentes, et cela demande une résolution.

De leur côté, je ne sais pas comment ils se sont répartis le travail, mais les dessins de Zach Howard et de Nelson Daniel sont vraiment d’une grande beauté et surtout l’enchaînement des cases est rarement malheureux. Je retiens surtout l’aperçu rapide de ce qui se trame dans la tête du héros, du beau boulot ! Je peux comprendre qu’ils étaient nominés au Eisner Award, car tant sur les visages que dans le mouvement ou sur les petits détails, je trouve l’ensemble de qualité et cela m’a suffisamment transporté.

Merci donc à Babelio, à son opération Masse Critique et aux éditions Milady Graphics qui m’ont permis de découvrir ce petit bijou (d'autant plus vu les 20€ qu'il m'aurait fallu débourser en d'autres circonstances...) ; je le conseille évidemment à tous les fans d’histoire tragique, mais également à tous ceux qui ne peuvent pas blairer le concept de « super-héros » : vous y trouverez votre compte !



Un one-shot d’une rare violence, qui nous fait passer de bains de sang atroces à des moments tendres et touchants. Ce grand écart est surtout très bien servi par l’organisation graphique des dessinateurs qui mise, comme le scénariste, sur un réalisme des plus cruels, mais ô combien bienvenu. Une bien belle découverte !



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Locke & Key, tome 2 : Casse-tête

Oh my god !!

Mais c'est que cette série gagne en intensité.. le tome un mettait les choses en place mais celui ci nous plonge directement dans le mystère et le fantastique. une immersion incroyable.



J'ai commencé ce tome hier soir à l'heure ou une mère digne de ce nom doit préparer le souper.. et bien j'ai du me faire violence pour le lacher afin que mes 3 montres et ma moitié puissent manger. Mais une fois la corvée quotidienne terminée je n'ai pu faire autrement que d'y retourner et me plonger dans cet univers si bien imaginé par Joe Hill.

Cette idée de clé est purement géniale (qui ne reverait pas de se servir de certaines.. )



Les graphismes sont superbes et les planches finales a tomber.



je suis conquise a 200 %







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Le Costume du mort

Je lis que c'est le premier roman de Joe Hill. Donc, pour un premier roman, ceci est plutôt réussi, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'univers.

Et puis, je pense que ce n'est pas facile d'écrire une histoire avec des fantômes sans que cela tombe dans le ridicule. Alors c'est plutôt bien amené. Mais je ne vais pas en garder en grand souvenir.
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Cornes

Ig est un jeune homme ordinaire d'une petite ville des États-Unis : passionné de musique, un peu maladroit, plein de vie, et surtout éperdument amoureux de Merrin, la belle rousse avec laquelle il file le parfait amour depuis son adolescence. Merrin, que la police va finir par retrouver violée et sauvagement assassinée. Aucun coupable n'ayant pu être désigné, c'est tout naturellement sur Ig que se portent les soupçons de tous. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que le jeune homme se réveille un matin avec une sacrée gueule de bois et se découvre... des cornes. Deux appendices des plus gênant dont personne ne semble pourtant faire grand cas et qui poussent ceux entrant en contact avec leur porteur à lui révéler tous leurs petits (ou gros) secrets inavouables. Grande fan des comics « Locke & Key » ou encore de « The Cape », c'est tout naturellement que j'ai eu envie de découvrir ce dont Joe Hill était capable en tant que romancier. Et je ne suis absolument pas déçue !



Mêlant habilement roman noir et récit fantastique, l'auteur nous sert une histoire passionnante et extrêmement touchante dans laquelle je me suis complètement laissée happer. A la situation quelque peu comique du début qui donne lieu à des confessions croustillantes, succède rapidement une ambiance plus nostalgique à mesure que se multiplient les sauts dans le passé d'Ig et que l'on suit le déroulement des événements qui mèneront à la mort tragique de l'attachante Merrin. Et c'est en partie là que réside toute la force de Joe Hill qui parvient encore une fois à créer des personnages consistants et surtout incroyablement touchants. C'était déjà le cas dans « Locke & Key », ça l'est encore ici, qu'il s'agisse d'Ig et Merrin, pour lesquels on sait qu'il n'y aura malheureusement pas d'avenir, ou encore de personnages plus secondaires, voire simplement de passage pour quelques pages (Glenna, Terry, le bouleversant père de Merrin...). Le « méchant » de l'histoire est lui aussi des plus réussis, tour à tour pathétique, touchant ou haïssable.



Mais là où réside l'essentiel du talent de Joe Hill, c'est en sa capacité à entretenir jusqu'au bout le suspens. On pourrait certes regretter le fait que l'identité de l'assassin nous soit révélée très tôt (environ à la moitié du roman), mais ce serait mal connaître l'auteur que de croire qu'il n'a pas encore quelques surprises en réserve. Alors oui, le coupable est rapidement identifié, mais le lecteur poursuit malgré tout avec autant de fébrilité sa lecture, à mesure que nous sont dévoilés dés moments clés du passé des protagonistes et que l'on découvre la nature du nouveau Ig et les raisons de sa transformation. Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas autant laissée absorber par un livre au point d'y rester plongée des heures durant, incapable de me résoudre à le reposer. Les références marquées à la religion et notamment au personnage emblématique qu'est le diable sont également amusantes à relever, certaines se révélant plus subtilement dissimulées dans le récit que d'autres.



Me voilà décidément totalement sous le charme de Joe Hill, un auteur aux multiples talents, aussi bien en tant que romancier qu'en tant que nouvelliste ou scénariste de comics. Il nous offre avec « Cornes » un roman captivant, tant grâce à la qualité de ses personnages qu'à celle de son intrigue que l'on souhaiterait voire se poursuivre plus longtemps encore. C'est décidé, j'enchaîne très bientôt avec un autre ouvrage de l'auteur, le très prometteur « Nosfera2 » !
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Plunge

COMICS FANTASTIQUE / HORREUR.

Cela aurait pu et cela aurait dû me plaire. Dans "Plunge" les intentions sont bonnes, avec la volonté de passer à la moulinette le "The Thing" de John Carpenter. Pour ne rien gâcher les dessins de Stuart Immonen colorisés par Dave Stewart sont excellents. Mais une fois de plus on se heurte à l’incompatibilité d’humeur entre le pessimisme lovecraftien et l’optimisme hollywoodien plus yankee tu meurs ! Après je ne sais pas si j’ai un problème avec l’auteur en particulier ou avec les scénaristes yankee en général... Car avant de penser à faire rire il faut penser à faire peur, or il y a trop de trucs nanaresques pour un récit fantastico-horrifique ! (sans parler des recyclages mal maîtrisés de plusieurs thèmes / ouvrages de Stephen King papa de Joe Hill)



Pour des raisons que la raison ignore Joe Hill a la carte. Donc pour trouver des gens n’ayant pas cédé à la hype du moment il faut chercher durement. Donc vous trouvez moult critiques de la part de prescripteurs d’opinions parlant de formidable hommage à H.P. Lovecraft, de magnifique revival eighties, et de mélange parfait entre humour et horreur. Franchement ne les écoutez pas, vous risqueriez d’être déçus / déçues...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Fantômes : Histoires troubles

15 petites histoires pour rentrer dans le monde de l'horreur de Joe Hill.

J'avoue que je lis rarement ce genre de livre d'une traite, je picore à droite et à gauche entre deux autres lectures et fonction de mes envies du moment.



Comme toujours certaines histoires sont d'une qualité supérieure à d'autres .. j'ai tout particulièrement aimé "La belle au ciné hantant".



C'est certe un receuil d'histoires d'horreur mais une horreur "soft" et poétique parfois, ou Joe Hill laisse l'imagination du lecteur faire son travail.

J'apprécie tout particulièrement les fins de ses histoires qui m'ont souvent surprises même si sur certaines il laisse une porte ouverte pour qu'une fois encore notre imagination fasse son job.



J'ai donc passé de très bon moment en compagnie des fantomes et autres monstres de Joe Hill
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Cornes

J'avais trouvé l'idée de départ de l'auteur purement génialissime : Ig un jeune homme un peu paumé , qui brûle la vie par les deux bouts se retrouve un matin avec des cornes qui lui poussent sur le crâne.



Mais au final, je ressors mitigée de ma lecture, non pas qu'elle m'ait déplu mais plutôt par un manque de continuité dans ma lecture.

En effet, l'auteur fait de nombreux aller/retour entre le présent et le passé et on se retrouve souvent avec des redites qui m'ont un peu ennuyée.

Les personnages sont extrêmement bien travaillés, avec des caractères bien a eux, et Joe Hill nous les fait apprécier ou non au fil des pages, puisque leur évolution joue un rôle primordial dans le déroulement de l'histoire.

Joe Hill fait aussi une critique sociale de la société a travers son roman et se pose en "médiateur" sur le sujet de la théologie.



Tout ça pour dire que ce roman n'est nullement désagréable, mais il manque d'équilibre. Certains chapitres sont très captivants tantdis que d'autres sont plutôt lassants.

J'ai donc trouvé que ce roman manquait d'aboutissement alors qu'il aurait pu devenir un des meilleurs romans de Joe Hill si l'histoire de base avait été poussée plus loin.
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Thumbprint

Si Stephen King privilégie le surnaturel, l'univers de Joe Hill, le fiston, s'ancre ici dans un réel bien sordide.

Point de départ, le scandale relatant les tortures pratiquées dans la prison d'Abou Ghraib par des soldats américains sur des détenus irakiens.

Le soldat Mallory Grennan s'y entendait pour faire parler l'ennemi.

Mais ça, c'était avant.

Avant son retour au pays, l'esprit gangréné par les remords.

Désormais barmaid, poursuivi par les avances lourdingues du boss et des regrets bien tardifs, elle tente de reprendre pied, hanté par ses fantômes et un danger bien plus tangible.



S'appuyant sur un scénario solide de Ciaramella, le coup de crayon expressif de Malhotra, les décors de Roger Hart et les costumes de Donald Cardwell, de mémoire, Thumbprint, tout droit issu de l'esprit fertile d'un Joe Hill véritablement inspiré, allie histoire contemporaine et climat anxiogène avec brio.

Une étude psychologique convaincante appuyée par un trait épuré qui fait le job et c'est avec un contentement certain que l'on suit les malheurs de Mallory qu'a vraiment rien à envier à la cousine Sophie.



A noter la revisite originale de l'homme qui a vu l'ours en cadeau bonus, y a pas de mal à se faire du bien.
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Nosfera2

Vic , une jeune fille peut traverser un pont "magique" et retrouver des objets perdus ou qu'ils se trouvent grâce a son vélo raleigh.

Mais elle n'est pas la seule a posséder des pouvoirs "paranormaux". Un vieux monsieur lui aussi peut aller a Chrismasland, mais pour pouvoir y aller il a besoin d'enfants. Chrismasland est un monde merveilleux ou c'est tous les jours Noel, alors bien sur quoi de plus magique pour les enfants même si involontairement ils en payent cher le prix.



Joe Hill a réussi a prendre la plus grande peur d'un parent : l'enlèvement de son enfant pour en faire une histoire horrible , sanglante et psychologique a nous glacer le sang, le tout sur fond de paranormal.

Ses personnages sont travaillés et gagnent en intensité au fils des pages. Il est vrai que chaque épreuve de la vie nous change dans notre caractère.. et cela est aussi le cas dans ce roman.

L'histoire est prenante et palpitante , même si elle a un début un peu lent, mais nécessaire à la bonne compréhension psychologique des personnages.



Joe hill a aussi une multitude de références dans son livre, ce qui est toujours intéressant. Par contre ce qui m'a un peu gené (mais c'est sans doute de savoir qu'il est le fils de son père... de la part d'un autre auteur cela ne m'aurait sans doute pas dérangé bien au contraire j'y aurais vu un hommage au maître de l'horreur) ce sont les nombreux clins d'oeil fait a Stephen King.





Mais on parle si souvent du père qu'on en oublie sa mère. Joe Hill a aussi fait un énorme clin d'oeil a sa mère (hormis la dédicace en début de roman), il a nommé un de ses personnages comme elle (et j'ai juste trouvé ça génial.. ) ou presque : l'expert psychologue du FBI : Tabitha K. Hutter (Hutter n'étant pas le nom de jeune fille de Tabitha King).



Bref ce roman est très bon, nous prend et nous emporte dans l'imaginaire de Joe Hill sans nous laisser le temps de respirer... et nous donne une vision tout autre de Noel







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Plein gaz

Une nouvelle avec le bruit des moteurs et l’odeur des gaz d’échappement, un texte qui rappelle comment les choses peuvent soudain nous échapper et le destin nous frapper au tournant…



Avec les pattes de King et Hill, c’est un suspense avec des personnages très américains : des vieux motards vétérans du Vietnam. Ajoutez-y un peu d’instinct paternel, de drogue et de peur et les pages se tournent sur les chapeaux de roues !



Un très court voyage sur des routes dangereuses des USA…

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