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Critiques de John Grisham (1552)
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La Firme

«  Aujourd’hui, pour la première fois de ma vie, l’idée de la mort m’a traversé l’esprit. Et, quand on ne pense pas à la mort, on n’apprécie pas la vie. »

J’ai choisi de lire ce livre, car John Grisham à sorti la suite des aventures de Mitch, Le réseau, que je voulais lire également. Autant commencer par le début pour ne pas être trop perdu. Sauf que j’avais déjà lu un roman du même auteur, la Sentence, pendant le confinement d’ailleurs, et je ne l’avais pas trop apprécié, je l’avais trouvé très long, il ne se passait pas grand chose, bref, du coup j’appréhendais quand même avant de me lancer. Et finalement, il ne faut pas s’arrêter sur une déception, car celui-ci, j’ai plutôt bien aimé.

Nous suivons Mitch, un jeune et brillant d’avocat, tout droit sortie de Harvard et qui reçoit une proposition plutôt alléchante d’un grand cabinet d’avocats où l’on gagne beaucoup d’argent, avec de nombreux avantages, comme avoir une nouvelle voiture, une nouvelle maison. Bien sûr il y a une contrepartie à tout ça, c’est un travail acharné sans compter ses heures. Mais tout ça, cache quelque chose d’assez suspect, des affaires douteuses, et Mitch va être approché par le FBI pour qu’il puisse enquêter au sein de cette entreprise. Il va découvrir que la mafia est au coeur de toute cette affaire et il va devoir redoubler de vigilance pour ne pas se faire prendre.

La tension est assez palpable tout au long du roman car on ne sait pas comment va se terminer l’histoire, on appréhende à chaque rebondissements, j’ai eu peur pour la vie de Mitch, mais aussi pour celle de sa femme, Abby, on croit d’ailleurs à leur jeux d’acteur pour éviter tout soupçon, vu qu’ils sont sur écoute et qu’il doivent rester sur leur garde à chaque instant. Grâce à ce roman, j’ai découvert et apprécié l’auteur, l’envie de lire à nouveau ces livres, et j’ai même attaqué la suite, le réseau, que j’aime aussi beaucoup !

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Le clandestin

Ce roman de Grishman est vraiment bon.



Histoire très différente du « dernier juré » que j’ai lu précédemment.

Grisham a ce talent de savoir varier les sujets de ses romans même si beaucoup sont des « romans policiers ».



J’aurais pu considérer cet ouvrage comme très bon voire excellent si la fin ne m’avait pas autant déçu. J’imaginais une fin très différente qui aurait été, à mon sens, plus en adéquation avec le reste de l’histoire.



Néanmoins ce roman est très bien construit et bien mené.

La lecture en est passionnante.

On comprends pourquoi tant d’américains détestent la CIA avec ses actions illégales et criminelles.

Et même si nous sommes dans une fiction, les faits décrits dans certains ouvrages « sérieux » confirment que la fiction décrit la réalité.

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L'Engrenage

Une histoire de chantage au coming-out mené par trois anciens juges emprisonnés pour diverses raisons.



C’est certes sympathique et plutôt bien construit, mais les personnages sont tout de même très (trop?) caricaturaux et d’une naïveté surprenante, en particulier pour des anciens juges censés connaître et maîtriser certains rouages.



Un moment de lecture plutôt agréable donc, mais rien d’extraordinaire non plus.
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La Firme

Une écriture impeccable, une construction qui accélère au fur et à mesure que l’étau se resserre sur Mich Mc Deere, des personnages qui avancent masqués à l’exception du FBI aux gros sabots… au passage des éclairages sur les montages financiers vers les paradis fiscaux, on ne lâche pas le livre de peur que ça bascule … et on finit essorés comme ces pauvres avocats qui travaillent 16h par jour dans la firme …











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Le Maître du jeu

Il était grand temps que je me lance dans un John Grisham ! Je l'ai fait avec bon entrain car j'avais parcouru rapidement la 4ème de couverture et je dois dire que j'avais trouvé le résumé très intriguant.



J'ai rapidement plongé dans le récit, qui est prenant dès le départ, et mon intérêt est resté à peu près constant jusqu'à la fin. Je dis à peu près car je dois avouer avoir été parfois un peu perdu en raison du grand nombre de personnages et je n'ai pas pris de notes. Donc certains passages m'ont semblé un peu long et pas forcément passionnant car je ne savais plus bien qui était qui.



A part cela, j'ai trouvé ce roman très sympathique à lire. Il se trouve que j'ai regardé Jury Duty il n'y a pas si longtemps, et j'y ai retrouvé plein de similitudes, cela m'a bien fait rire.



Je pensais savoir vers où le récit allait m'emmener et j'ai tout de même été surpris par la fin, qui m'a beaucoup plu.



Bref, une belle découverte et une bonne lecture.
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Le Réseau

Il y a de bons et de mauvais crus des livres de John Grisham.



Celui-là n'est pas bon, malgré la référence à son premier grand succès, La Firme. Il n'y a en vérité aucun rapport entre les deux livres, dont l'intrigue est totalement différente. La référence au héros du premier livre est purement artificielle. Elle ne semble avoir été faite que pour séduire ceux qui auront aimé la firme et qui seront déçus par le Réseau et n'y retrouveront pas le plaisir qu'ils ont pu connaître à la lecture de ce succès du début des années 1990. Le dénouement est décevant.
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Le Réseau

● L'auteur, le livre (496 pages, 2024, 2023 en VO) :

John Grisham a beau être un auteur particulièrement prolixe, voilà bien longtemps qu'on n'avait pas tenu en mains un de ses bouquins. C'est chose faite avec Le réseau qui, cerise sur le pompon, se veut être une suite à La firme, l'archétype du thriller juridico-politico-financier.

Mais pour les extra-terrestres récemment débarqués qui n'auraient pas lu ce livre culte, ni vu le film avec Tom Cruise, Grisham prend gentiment soin de rappeler les enjeux de La firme dans un prologue plutôt élégant. Faut dire que cette histoire date quand même de plus de 30 ans !

Le réseau raconte une autre aventure de Mitch McDeere supposée se dérouler 15 ans plus tard, donc au début des années 2000.



● On aime :

❤️ Bien sûr Grisham ne fait pas dans le subtil : ses personnages sont stéréotypés, parfois à la limite de la caricature. On pourrait le déplorer sans doute, mais reconnaissons que ces stéréotypes font partie intégrante de notre culture occidentale. On a grandi avec, on en connait tous les codes, toutes les clés de lecture, et le job de l'auteur est de les mettre en scène avec professionnalisme et si possible, un peu de panache et d'élégance. Un métier où Grisham, ancien avocat, n'a plus rien à prouver ... pour notre plus grand plaisir coupable.

❤️ On redoute de découvrir les arcanes des négociations pour la libération des otages : l'impuissance de la boîte de mercenaires que le cabinet d'avocats a recrutée à grands frais mais qui brasse surtout du vent ou bien encore les nombreux obstacles à franchir pour convaincre les gouvernements italien et britannique de mettre la main au portefeuille, eux qui "officiellement" ne versent jamais de rançons aux terroristes. Tout cela décrit un tableau peu reluisant des coulisses du pouvoir (c'est un peu la spécialité de Grisham) et le lecteur se félicite à chaque page de ne pas être à la place des otages.



● L'intrigue :

Quinze ans après La firme, Mitch McDeere est devenu un avocat très performant dans un très grand cabinet (ici tout est "très" évidemment), il est chargé de défendre les intérêts d'une très grande société turque de BTP qui a construit en Libye un très grand ouvrage pharaonique à la démesure de Khadafi, travaux que la Libye n'a plus très envie de payer.

Une fois sur place, une jeune et très jolie collaboratrice de Mitch (c'est la fille d'un de ses collègues) est enlevée par des très affreux et ses gardes du corps décapités à la tronçonneuse.

Le compte à rebours est lancé, la vie des otages ne tient qu'à un fil, Abby et Mitch McDeere vont devoir se démener comme des beaux diables.

Pour info, le projet d'aqueduc pharaonique de Khadafi (La Grande Rivière Artificielle) n'est pas une invention de l'auteur.

Pour celles et ceux qui aiment les avocats.

Livre lu grâce à NetGalley et aux éditions JC Lattes.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Le Droit au pardon

Le droit au pardon est un audio livre de 20 heures 08 d'écoute. Je dois confesser ne pas avoir fait attention au fait que ce n'était pas un livre papier, mais un CD, quand j'ai accepté cette lecture : mal m'en prit ! Des heures accrochée au lecteur CD, en prenant des notes sur les faits importants; ce fut un peu laborieux et de ce fait je ne suis pas du tout sûre de l'orthographe correcte des noms, ne les ayant jamais vus écrits...Une autre difficulté est le fait de ne pas pouvoir réécouter une plage de lecture et de revenir dessus plus tard; aussi à chaque fois il a fallu réécouter la plage complète.



Pour sauver le cas, je reste très admirative devant la lecture et la voix de Stéphane Ronchewski, une seule voix pour une foultitude de personnages différents, allant des hommes aux femmes et enfants. Un vrai talent secondé par une très bonne diction.



L'avocat pénaliste (procès avec jury) Jake Brigance, 37 ans, 12 ans de métier, est un personnage récurrent dans les romans de John Grisham, et ce roman serait le troisième de la série traduit en français; il reste encore un tome non traduit :Sparring Partners. Dans ce tome, le probe Jake Brigance fera une faute professionnelle grave : il occultera un témoin dans une autre affaire (un choc train/voiture) qu'il mène en même temps que l'affaire en cours, ce que lui fera perdre de l'argent, mais sur tout de sa crédibilité.



Le droit au pardon narre l'inculpation de Drew Gamble, 16 ans, meurtrier à bout portant du compagnon de sa mère, un policier de 33 ans, Stewart Kofer; un meurtre en dehors des heures de service le 25 mars 1990. Ce soir là, Kofer, complètement ivre, avait battu sa compagne la laissant inconsciente sur le sol de la cuisine, ses deux enfants l'ont cru morte et Drew a tué le policier.



Stewart Kofer a une double personnalité : au plan professionnel c'est le flic parfait, adjoint du shérif Ozzie Walls à Ford dans le Mississipi, il est apprécié de tous ses camarades et aussi des habitants du comté, un policier dévoué voire téméraire, travailleur, loyal; mais il ne faut oublier que Kofer a été débouté de l'Armée pour des raisons obscures et c'est après son éjection qu'il a préparé son entrée dans la police.



Au plan personnel c'est autre chose, il boit sans mesure et devient très violent avec sa compagne et les deux enfants de celle-ci (la nuit des faits on lui trouve 3,6 grammes d'alcool dans le sang, trois fois le taux autorisé au Mississipi). Stew Kofer a rencontré Josie Gamble, 32 ans, dans un bar; elle est native de l'Oregon et mère de Drew 16 ans et de Keira 14 ans. Josie a eu ses deux enfants de pères différents; elle a fait de la prison pour des affaires de drogue et les enfants ont été placés dans un orphelinat ou chez des familles d'accueil; elle n'a pas de domicile fixe ni de moyens financiers, ni de diplôme; elle survit avec des jobs mal payés. Stew Kofer non seulement bat la mère, mais aussi les enfants, auxquels il inflige des corvées en les détestant ouvertement. Josie et les enfants sont terrorisés, mais n'ont aucun endroit où aller. Ils ont fait appel au 911 (SOS de la Police) en deux occasions, sans suite et sans plainte finalement de la part de leur mère Josie.



Le jour des faits la Police arrive 2 heures et 47 minutes après l'appel de Drew !, visiblement les collègues de Stew sont au courant des sévices, mais ils le couvrent et ils ont occulté au shérif les appels au 911.



Tuer un policier aux USA mérite une peine maximale, c'est à dire la peine de mort, même si le meurtre a eu lieu en dehors des ses fonctions, même en légitime défense.



Drew, 16 ans sera condamné à mort dans l'Etat du Mississipi, état fortement pèquenaud. Le juge du comté nomme de force Jake Brigance comme défenseur de Drew, lui, le meilleur pénaliste de l'Etat, malgré ses dénégations, car Jake sait qu'il va s'attirer les foudres de quasiment tous les habitants du comté; Jake est aussi fortement endetté dans l'exercice de sa profession (aux USA les avocats doivent avancer des frais, les jurés sont rémunérés), son cabinet périclite et en dehors du danger réel qu'il va courir avec sa famille, il va toucher la misérable somme de 1000 US$ pour ce procès, soit deux fois rien.



Il y a tout le contexte social qui entoure Drew Gamble, sa mère et sa soeur, des blancs très pauvres, complètement démunis dans une Amérique qui se veut opulente et ultra-libéral.



Mais Jake Brigance ne ressemble à personne. C'est un avocat probe qui défend les petits, les laissés pour compte. Les charges contre le policier vont s'accumuler, elles sont graves (pas de divulgâchage afin de garder des billes succulentes pour un éventuel lecteur).



Une fois que la machinerie juridique est lancée, rien ni personne n'arrêtera Jake Brigance dans l'élaboration d'une défense impecable et impitoyable. Il se pose la question de savoir si ce fait criminel peut être dispensé d'une peine de mort dans un tel contexte.



Le jury ne va pas s'entendre et présentera 6 votes pour la peine de mort et 6 votes contre, ce qui fait annuler le procès par le juge Omar Noose, et Drew repart en prison. Un nouveau procès devrait avoir lieu 2 à 3 mois plus tard. Ceci constitue aux USA un succès pour le pénal. Et le juge finira par accepter la liberté conditionnelle de Drew qui sera payée grâce à une hypothèque de la maison du propre Jake Brigance !



Le lecteur a droit à tout le descriptif du montage de la défense dans un cas apparemment indéfendable ainsi qu'aux détails sordides et révoltants de ces américains pauvres, totalement démunis. J'ai trouvé que la teneur juridique du livre était trop lourde bien qu'intéressante. Je conçois que le lecteur "juridicophile" se passionne sur les détails et les revirements de situations, mais pour la lectrice lambda que je suis, cela était un peu lourdingue.



La fin de l'histoire m'a quelque peu surpris. Car après un développement minutieux et surabondant, une fin abrupte arrive: on ne connait pas la fin du procès où RIEN n'est gagné d'avance après l'annulation du premier.(Il y aura une suite?)



Un polar intéressant où rien n'est laissé au hasard, même si aux dires de l'auteur, il a dû modifier certaines lois pour que l'histoire racontée soit d'équerre.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Le Réseau

John Grisham vient de faire son entrée dans la catégorie des auteurs auxquels je devrai accorder une nouvelle chance.

Ce réseau aura été pour moi d'un ennui sans fin. Il avait pourtant un beau potentiel si on se réfère au succès et à la popularité de son prédécesseur: La Firme.

Il ne s'agit là que d'un prétexte pour reprendre les deux "héros" du premier opus afin de les mêler à une affaire sans trop d'intérêt ni beaucoup de suspense. Une histoire cousue de fil blanc qui fait la part belle à la bonne morale et au désir indéfectible des américains à vouloir sauver le monde.

Je ressors de cette lecture avec l'envie de redonner sa chance à l'auteur et aussi de lancer un appel aux auteurs à ne pas ressusciter les personnages disparus depuis trop longtemps.

Peut-être que ces personnages devraient ils bénéficier de la mention DNR: Do Not Resuscitate. J'en veux pour exemple la publication en 2020 de la suite de Angel Heart, L'ange de l'enfer qui ne bénéficia en aucun point de la tension et de la verve de son ainé de 42 ans!
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La confession

Typiquement le genre de livres (ça se retrouve dans les films également) à l'américaine que je déteste : les évènements arrivent pile quand il faut, les personnages disent exactement ce qu'il faut, on a l'impression de voir un processus se dérouler. Le véritable auteur du crime qui vient voir le pasteur, de toute évidence avec l'intention de se dénoncer, et qui lui lance : "Maintenant, pasteur, il faut me laisser tranquille", donc ... suspense ; ensuite, l'avocat tenace qui écoute le plaidoyer du pasteur et qui lui lance "Maintenant, pasteur, il faut me laisser tranquille", donc... suspense, désolé, mais c'est un peu téléphoné. J'ai l'impression de lire Sister Act 2. Très peu pour moi.
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La revanche

babelio_id:Grisham-La-revanche/100744
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Le dernier match

babelio_id:Grisham-Le-dernier-match/6000
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La transaction

isbn:9782266149945
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Son nom sur la liste

Encore un excellent thriller juridique de min auteur prefere qu’est John Grisham .



Bon vous l’aurez compris je ne serai peut être pas neutre dans min jugement .



Une enquête ou un personnage présent dans un précédent roman « l’informateur » avec Lacy Stoltz.



Depuis vingt ans , Jeri Crosby enquête sur la mort de son père , assassine. Ce sera son sujet de vie.

Un jour elle s’adresse au cabinet de Jeri Crosby et lui fait part de ses trouvailles.



Toutes se lanceront dans les pas du tueur.

Reussiront elles a prouver sa culpabilité?

Y a t’il eu d’autres meurtres commis par ce même homme ?





Lisez ce thriller juridique si vous connaissez deja John Grisham et entrez dans son monde si vous ne l’avez jamais lu
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Les Imposteurs

Les Imposteurs de John Grisham est un suspense qui ne déroge pas à la règle de l’auteur, toujours mettre des avocats dans ces romans. Mais, là, ce sont de trois futurs avocats qui sont mis en scène.



Ils se sont inscrits dans une école qui les a ruinés et arnaqués. Jamais ils ne pourront avoir leur diplôme et ils seront dans l’impossibilité de rembourser leur prêt étudiant. Ils vont tout faire pour s’en sortir et dénoncer l’escroquerie dont ils ont été victimes. Pour cela, ils sont prêts à tout et à prendre, peut-être, des risques inconsidérés.



Cette intrigue, un peu inhabituelle pour l’auteur, dénonce le modèle des écoles privées hors de prix, mentant sur leur performance. Elles attirent des étudiants qui s’endettent de manière inconsidérée et se retrouvent sans emploi et sans diplôme en fin d’études.



Un autre thème de ce livre : l’expulsion des travailleurs africains illégaux avec un passage dans des centres de détention aux pratiques des plus douteuses. Les familles sont séparées, des enfants qui n’ont connu que les USA se retrouvent dans leur pays d’origine sans en connaître la langue et les coutumes. Bien souvent ses familles n’ont personne pour les accueillir à leur arrivée.



Comme on le voit, un livre engagé.

L’histoire, comme d’habitude, est pleine de suspense et de rebondissements. Sans spoiler le récit, j’ai trouvé qu’il était moins réaliste et crédible que ce que l’auteur écrivait d’habitude. Mais on se laisse porter dans cette spirale effrayante dans laquelle ces trois jeunes se retrouvent et on veut savoir comment tout ça va se terminer.
Lien : https://www.instagram.com/mi..
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Calico Joe

A travers une relation père-fils, ce dernier étant le narrateur, c'est l'histoire de Joe que nous parcourrons ... Jeune joueur de baseball appelé à remplacer un blessé, Joe fait une entrée fracassante dans ce sport typiquement US, bat différents records de statistiques en tant que batteur (celui qui renvoie la balle au plus loin avec une sorte de massue pour que les joueurs puissent au plus vite accomplir un parcours sans être mis hors-jeu), et devient la coqueluche de toute une région et de nombreux jeunes, dont Paul, le narrateur.

Après quelques mois de félicité, Joe est grièvement blessé en plein match par Warren, lanceur et père de Paul, éliminant ainsi l'idole de son fils.

Accident de sport ou volonté délibérée?



C'est une belle et triste histoire bien racontée, mais très loin de ce à quoi John Grisham nous a habitué !
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Le Droit au pardon

Le thriller juridique est un genre majeur dans la littérature américaine et John Grisham (né en 1955), ancien avocat et Michael Connelly (né en 1956) en sont deux piliers, sans compter l'extraordinaire succès mondial des séries comme « Law and Order » et « Les Experts ».



John Grisham continue sa série consacrée à son avocat fétiche (et alter-ego ?) Jake Brigance. Il nous emmène dans le sud profond, le Mississipi, là où il a vécu, et exercé pendant de nombreuses années avant de se consacrer à l'écriture.



Une contrée à l'écart du développement économique, où continue à sévir un racisme omniprésent malgré l'abolition de l'apartheid, mais où, en 1990, une jeune bourgeoisie noire commence tout juste à émerger. Bien entendu, Jake Brigance est un démocrate antiraciste. A trente-sept ans, il vit heureux auprès de son épouse Carla et de leur petite Hanna, assiste au service tous les dimanche dans la petite congrégation baptiste locale, ne rechigne pas à représenter des clients fauchés.



Malgré sa réticence acharnée car il sait que cette affaire ne peut que nuire à sa carrière, il est désigné d'office pour défendre le très jeune meurtrier du compagnon alcoolique et violent de sa mère après une dispute plus terrible que les autres. le gosse a avoué, et même à 16 ans, il sera jugé comme un adulte et la sentence de mort sera automatiquement requise puisque la victime est un flic.



Toute la ville est vent debout contre le prévenu et son avocat. La famille de la victime ne cache pas son hostilité envers celui qui ose défendre le coupable. Comment assurer une défense crédible ?



Une occasion pour l'auteur de plonger dans la société américaine du sud agricole, celle de ceux qui préfigurent les admirateurs de Donald Trump, des adeptes du maintien de la peine de mort, du suprématisme blanc, de la drogue et des beuveries d'avant, pendant et après le travail, des violences conjugales et des crimes sexuels.



Le talent unique de Grisham est de mettre en scène des personnages attachants, et de décrire de façon à la fois précise et accessible les ressorts de la procédure pénale américaine – quitte, selon l'auteur lui-même, à inventer des lois qui n'existent pas – l'importance du choix des jurés – selon les techniques du Docteur Jason Bull incarné à la télévision par Michael Weawerly, le rôle crucial du juge, malgré tout motivé par le souci de sa réélection.



Les affaires judiciaires se présentent en effet selon un process plein de rebondissements et tout l'art des avocats est de les provoquer et/ou d'en tirer parti. Tout au long de ces représentations rituelles et terriblement encadrées, on attend avec angoisse les événements qui vont, ou non, aboutir à une décision favorable au client du héros …



Avec John Grisham, le suspens est total sur plus de 700 pages … et on attend la suite.
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..
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Son nom sur la liste

Tout ce qu’on peut dire, c’est que Grisham connaît vraiment son métier parce qu’il suffit de lire trois ou quatre pages pour tenir mordicus à connaître la suite.
Lien : https://www.journaldequebec...
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L'Accusé

Du 100% factuel que cette plongée dans une terrible erreur judiciaire.



C’est dur, parfois un peu répétitif, plein d’injustice et d’êtres machiavéliques. Cela avait tout pour être un grand livre mais le style, totalement plat et sans aucune envolée, gâche tout de même beaucoup l’œuvre. Dommage, vraiment dommage…
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La chance d'une vie

L'écriture change un peu des livres de John Grisham car il y a moins d'intrigue policière. Néanmoins ce livre reste passionnant , l'histoire nous emmène dans la dure réalité des certains pays africains et du rêve américain, les deux se mêlent bien et on se prend vite de tendresse pour ce jeune héros.
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