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Critiques de Joël Dicker (5906)
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Le Livre des Baltimore

J'ai terminé ma lecture hier soir et je me suis laissé la journée d'aujourd'hui pour réfléchir à ce que j'allais dire sur ce livre. Pas du tout parce qu'il ne m'a pas plu mais plutôt parce que je ne comprends pas les critiques parfois très virulentes à l'encontre de ce jeune auteur.



Son écriture est certes loin de celle d'un Camus ou d'un Sartres, son style n'est pas parfait mais je ne pense pas que Joël Dicker avait la prétention d'écrire un nouveau "La peste" en écrivant "Le livre des Baltimore".



Non !



N'en déplaise à la critique élitiste, ce livre n'est pas la "daube" qu'ils ont essayé de nous faire croire. Il dépeint simplement et sans prétention la vie et les déboires d'une famille aisée américaine. D'aucuns diront que l'intrigue est trop peu présente et que seules les 100 dernières pages sont intéressantes. Je ne partage pas leur avis ! En ce qui me concerne, j'ai passé un agréable moment de lecture, sans prise de tête, en suivant la jeunesse de Marcus Goldman, personnage principal de l'autre livre décrié par la presse de ce jeune auteur dont j'attends avec impatience le prochain ouvrage.

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La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Ö déception quand tu nous tiens ! Qu'il fût long ce livre !

Le style... banal, les longueurs... légions, les répétitions...agaçantes, le dénouement...abracadabrandesque, les réflexions sur l'amour ou l'écriture...harlequinesques ! Roman-armoire aux nombreux tiroirs qu'il n'en est vraiment pas commode :)

A ranger parmi les livres de plage. Un petit (question qualité, pas en nbre de pages) polar que l'ai lu jusqu'au bout pour en connaître la fin mais ce fut avec peine. Bon c'est vrai que j'ai du mal avec le genre polar américain version Hamett et que ce livre s'est inspiré de ce genre, mais quand même.



A croire que l'auteur a été rétribué à la page (plus de 600, quel butin!). Et combien a touché l'Académie Française pour accorder leur prix ?

Bref, si vous recherchez une lecture facile, distrayante avec un peu de suspens, et que vous n'avez rien d'autre sous la main, ce livre est pour vous.



En conclusion, vous l'aurez compris au bout de ces quelques lignes, je n'ai pas aimé...

Il y a tellement de livres n'ayant reçu aucun prix, ne bénéficiant d'aucun tapage médiatique et qui sont excellents, que j'enrage d'avoir perdu 10 jours avec celui-ci. Mais un cadeau offert de bon coeur ne se refuse pas.

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La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Un livre très fort, très puissant. Impressionnant par sa construction et aussi son épaisseur (+ de 650 pages). Mais le texte est captivant et c'est une oeuvre qui se lit très vite. L'histoire est sordide et les personnages sympathiques, protagonistes du roman, peuvent vraiment se compter sur les doigts d'une main. Ce roman est merveilleusement écrit et il est intéressant car il explique la construction d'un livre, la panique de l'écrivain en manque d'inspiration. Il renferme aussi une traque policière et une enquête menée par un écrivain dans le but de réhabiliter un accusé. C'est aussi une magnifique histoire d'amour à plusieurs voix. Je voulais lire cette oeuvre de Joël Dicker depuis longtemps, je ressors comblée par cette lecture. Une superbe découverte. Un très beau livre.
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Le Livre des Baltimore

Magnifique. Bouleversant. ---- On en reste sans voix.

Certains auteurs adoptent un ton clinique, froid, distant quasi journalistique laissant au lecteur le soin de faire les liens, de tirer les conclusions.

Joël Dicker n'est pas de cela.

Ses livres sont pleins de vie, de joie, de peine, d'amour. Il dissèque l'âme humaine avec justesse et nous offre de rares moments d'émotions.

Bien sûr, j'ai vibré avec les cousins Godlman. Bien sûr, j'ai été écoeuré par Hillel. Bien sûr j'ai pleuré avec Markie.

J'ai eu le plaisir de connaître l'oncle Saul, de parler NFL autour d'un bon whisky avec Woody, et celui de chanter avec Alexandra.

Je crois que depuis La vérité sur l'affaire Harry Québert, nul ne peut mettre en doute le talent de Joël Dicker. Le style est agréable, fluide et juste.

La manière dont on est baladé de chapitres en chapitres, est tout simplement magistrale. Le dénouement des différentes intrigues n'est dévoilé qu'à la toute fin et évidemment, pauvres lecteurs que nous sommes, nous n'avions rien vu venir.

A lire, relire et savourer.
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La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Un livre époustouflant ! Nous allons de rebondissement en rebondissement, de surprise en surprise. Les informations et les explications qui nous manquent, les réponses aux questions que l'on se pose tout au long de la lecture, ne nous sont révélées que petit à petit, et ce jusqu'à la fin. Et quelle fin !



La plume de l'auteur est parfaite. L'intrigue super bien menée nous tient en haleine jusqu'au dénouement. La fin est remarquable et totalement inattendue.



Voilà longtemps que j'entendais parler de ce livre, et je ne regrette absolument pas de l'avoir enfin lu. Ne voulant pas quitter Marcus Goldman maintenant, je vais attaquer Le livre des Baltimore en suivant.



[Lu en octobre 2019]
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Le Livre des Baltimore

Marcus Goldman est écrivain, il est issu de la famille Goldman-de-Montclair, une famille de classe moyenne. Le frère de son père, Saul, est un avocat très important. Il fascine Marcus, toute la famille Goldman-de-Baltimore fascine Marcus ; ils lui paraissent mieux que tous les gens qu’il a rencontrés, plus beaux, plus brillants, plus chanceux. Par chance, les parents de Marcus l’envoient souvent chez les Baltimore, les moments les plus heureux de son enfance.

Le récit avance et les choses se dégradent par petites touches, des failles apparaissent dans cette merveilleuse famille. L’écriture est fluide, agréable. Un bon moment de lecture.

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L'énigme de la chambre 622

L’éditeur, l’écrivain et le banquier



Joël Dicker a réussi avec L’énigme de la chambre 622 l’exploit de raconter quatre histoires en une. Un meurtre mystérieux, un hommage à Bernard de Fallois, l’enquête d’un écrivain et de son acolyte et l’hommage d’un fils à son père.



Une fois n’est pas coutume, je me permets de commencer cette chronique par un souvenir personnel qui remonte à l’automne 1997. À l’occasion de la parution du roman Une affaire d’honneur, Vladimir Dimitrijevic, fondateur de la maison d’édition L’Age D’homme avait organisé une rencontre avec l’auteur Hubert Monteilhet et Bernard de Fallois, coéditeur de l’ouvrage. J’ai donc eu l’honneur et le privilège de rencontrer quelques années avant Joël Dicker ses deux éditeurs successifs. Vladimir Dimitrijevic qui a accepté de publier son premier roman Le dernier jour de nos pères avant de mourir en voiture et Bernard de Fallois qui le publiera finalement, non sans avoir renâclé. Cette entrée en matière pour confirmer la personnalité et les qualités d’un homme exceptionnel, pour souligner combien l’hommage rendu par Joël Dicker à son éditeur dans les premières lignes de L’énigme de la chambre 622 est sincère et émouvant: «Bernard de Fallois était l’homme à qui je devais tout. Mon succès et ma notoriété, c’était grâce à lui. On m’appelait l’écrivain, grâce à lui. On me lisait, grâce à lui. Lorsque je l’avais rencontré, j’étais un auteur même pas publié: il avait fait de moi un écrivain lu dans le monde entier.»

Bien entendu, l’hommage à cet homme disparu le 2 janvier 2018, n’est que l’une des pièces du puzzle savamment construit par l’écrivain genevois et qui, livre après livre, entraîne son lecteur dans des récits qui, comme des strates géologiques, se superposent et finissent par constituer un ensemble aux teintes et aux couleurs variées. Voilà donc un écrivain qui se brouille avec sa nouvelle conquête parce qu’il la délaisse au profit du livre qui l’accapare et qui décide de partir pour Verbier découvrir enfin ce palace que son éditeur voulait lui faire connaître. Là-bas il fait la rencontre d’une charmante voisine, qui rêve de le seconder dans l’écriture de son prochain livre. Elle a même l’idée de départ, en découvrant la mystérieuse absence de chambre 622 dans ce palace. D’autant que Scarlett – un prénom qui est aussi un hommage à Bernard de Fallois qui aimait Autant en emporte le vent – va découvrir que c’est parce qu’un meurtre a été commis dans cette suite qu’elle a été rebaptisée 621 bis. L’écrivain (c’est ainsi que sa nouvelle équipière va désormais l’appeler) va donc, au lieu de profiter du calme de la station, s’atteler à son nouveau livre en espérant résoudre cette énigme. Entre Verbier et Genève, il part avec sa charmante coéquipière à la rencontre des témoins, interroger les proches, les policiers chargés de l’enquête et faire partager au lecteur le résultat de leurs investigations.

Nous voici de retour quelques années plus tôt, au moment où se prépare comme chaque année le «Grand week-end» organisé par la Banque Ebezner et durant laquelle vont se jouer plusieurs drames, dont ce meurtre non élucidé. Il y a là tous les employés de la prestigieuse banque genevoise, à commencer par Macaire Ebezner, qui devrait être nommé directeur, même si les règlements de succession ne sont plus uniquement héréditaires. Ce qui aiguise les appétits et les rivalités, d’autant que l’amour vient se mêler aux luttes de pouvoir. Anastasia, la femme de Macaire a une liaison avec son principal rival, Lev Levovitch dont l’ascension fulgurante ne laisse pas d’étonner. Pour lui aussi, ce rendez-vous de Verbier revêt une importance capitale. Le ballet qui se joue autour d’eux est machiavélique, chacun essayant de tirer les ficelles d’un jeu dont on découvrira combien il a été biaisé dès le départ.

Les amateurs d’énigme à tiroir seront ravis. Mais ce qui fait le sel de ce roman très dense, c’est l’histoire de Sol et Lev Levovitch, émigrés arrivés miséreux en Suisse et qui vont, à force de travail, tenter de grimper les échelons et de s’intégrer dans le pays qui les a accueilli. Sol espère réussir une carrière de comédien, mais ses tournées achèvent de le ruiner. Il accepte alors une place au Palace de Verbier où il parviendra aussi à faire embaucher son fils, avec l’idée fixe de la faire réussir là où lui a échoué.

Roman de la transmission et de l’héritage, L’énigme de la chambre 622 est aussi le plus personnel de Joël Dicker dont la famille fuyant le nazisme est arrivée en 1942 à Genève et franchir à la fois les difficultés liées à leur statut de réfugié et l’antisémitisme bien installé au bout du lac. Depuis La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert «l’écrivain» a indéniablement gagné en assurance sans pour autant oublier de poser un regard d’enfant sur le monde. Cela en agacera certains, moi je me régale !


Lien : https://collectiondelivres.w..
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L'affaire Alaska Sanders

L'Affaire Alaska Sanders est le nouveau roman de Joel Dicker et je savais que j’allais adorer avant même de commencer ma lecture.



Ça commence avec un meurtre, celui d’Alaska Sanders, une jeune femme assassinée dans une petite ville américaine. L’enquête est bâclée et un homme jeté en prison. Quelques années plus tard, Markus Golman va reprendre l’enquête au côté de Perry Gahalowood.



On retrouve cet excellent duo d’enquêteurs avec grand plaisir : l’écrivain en quête de son prochain roman et le flic bourru tellement attendrissant.



La construction est efficace, reprend les mêmes mécanismes de narration que l’affaire Harry Québert mais l’auteur a cette capacité à tisser les liens petits a petits, à assembler les morceaux de puzzle lentement et à nous mener par le bout du nez. On va de découvertes en découvertes et c’est terriblement addictif.



L’ambiance de ces petites villes américaines est magnifiquement décrite, chacun a ses secrets ou quelque chose a cacher. C’est parfois noir mais on passe vraiment un bon moment.



Vivement le prochain roman de l’auteur.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Un écrivain tourmenté qui n’arrive plus à aligner les mots après avoir connu le succès. Mais ici, les doutes ou les techniques sont traités avec humour et finalement, le livre ne se lâche pas.

Marcus rend visite à son mentor en espérant résoudre sa panne d’écriture. Las, rien n’y fait. Quelques jours après le retour de Marcus à New York, il apprend que son mentor a été arrêté pour le meurtre d’une jeune fille disparue une trentaine d’années plus tôt.

C’est plein de rebondissements, les commentaires sur l’écriture, comme un clin d’œil au lecteur, sont amusants.

L’écriture, cependant, m’a fait plus d’une fois grincer des dents. Un livre idéal pour les vacances.

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La Disparition de Stephanie Mailer

Les romans de Joël Dicker, c’est un peu comme de la peinture à numéros. Invariablement, tous les ingrédients sont là, souvent coloriés à gros traits, reconnaissables entre tous. Et La disparition de Stephanie Mailer n’y fait pas exception.



Une petite ville tranquille. Un ou des personnages jetant un regard sur le passé, sur des événements s’étant déroulés une vingtaine d’années plus tôt. Une affaire mystérieuse qui semble changer au fur et à mesure qu’on progresse. Des suspects évidents qui seront écartés. Au moins, cette fois-ci, ça a été fait avec plus de subtilité (on a évité les méchants amputés ou avec un œil de verre). Surtout, des chapitres qui terminent de manière dramatique, encourageant le lecteur à ne pas mettre le livre de côté mais plutôt d’entreprendre la lecture du chapitre suivant. Peu importe l’heure de la nuit.



Si Joël Dicker suit sa recette, ce n’est pas une mauvaise chose en soi. C’est faire preuve de peu d’originalité mais, si ça plait et convient à de très nombreux lecteurs, tant mieux.



Dans La disparition de Stephanie Mailer, une journaliste fait part à Jesse Rosenberg (à une semaine de sa retraite) que lui et son partenaire Derek Scott, de la police d’État, avaient appréhendé le mauvais suspect dans une affaire de quatre meurtres remontant à vingt ans plus tôt. Elle disparaît après avoir retrouvé la trace de Kirk Harvey, le chef de la police locale de l’époque. C’est une intrigue avec beaucoup de potentiel.



Là où j’ai moins accroché, c’est que les ramifications de cette intrigue semblaient parfois tirées par les cheveux et que la psychologie des personnages paraissait peu développée. Un chef de la police locale qui n’arrive pas à faire part de ses soupçons aux agents de l’État ? Un maire qui accepte que ce même chef de police, parti dans la honte deux décennies plus tôt, monte une pièce de théâtre dans un festival dévoilant l’identité du véritable meurtrier ? Un grand critique qui accepte de jouer dans cette même pièce, alors qu’il s’était montré toujours cinglant à l’endroit de son créateur, etc. Tous ces éléments improbables m’ont empêché d’apprécier le roman.



Un petit élément qui m’a plu, c’est l’aura européenne qui glane autour de la ville. Son nom, Orphea, le Café Athena, le restaurant La Petite Russie, etc.



Ma critique est sévère, La disparition de Stephanie Mailer n’est pas un si mauvais bouquin mais, vu sa longueur, je pourrais lire deux Agatha Christie à la place. Pour moi, selon mes goûts, il y a tellement de meilleurs romans que ceux de Joël Dicker alors je crois que c’était le dernier de sa main que j’aurai lu.
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L'affaire Alaska Sanders

Dire que l'on n'a pas aimé un Dicker, c'est s'attirer les foudres de ceux qui attendaient avec impatience un nouveau roman de ce jeune éditeur charmant et talentueux qui fait les plateaux TV avec brio et sincérité.

J'ai filé le 10 mars chez mon libraire et me suis lancée dans la lecture des nouvelles aventures de Marcus. Alors, bien-sûr, l'histoire est loin d'être ennuyeuse, bien-sûr on retrouve avec sympathie d'anciens personnages et le fil se déroule. Mais, c'est la construction du roman qui dérange : ces petits chapitres datés avec retours en arrière, trop c'est toujours un peu trop ! Rebondissements multiples, à se demander si Joël Dicker a vraiment éprouvé une grande difficulté à clore pour encore et encore en rajouter, dans un dénouement long, mais long et alambiqué ...

Ensuite, il y a les fautes de syntaxes, des conjugaisons parfois hasardeuses, les coquilles, les mots oubliés par l'imprimeur, même un jeune éditeur ne peut laisser passer ça !

Du coup, me voilà bien déçue et triste de devoir l'avouer, mais l'affaire Alaska Sanders n'est pas une réussite ...
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La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Cette histoire, considérée comme un poncif par nombre de lecteurs habitués des polars, est tout de même une bonne histoire. Heureusement, d'ailleurs, que l'histoire est bonne car le style ne fait pas partie de l'idée que se fait Joël Dicker de la Littérature. Ce roman ne me paraît pas mériter le Grand Prix de l'Académie Française dont il a été couronné. La grande tare de l'auteur est de ne pas se relire : il aurait en effet sans aucun doute éliminé les lourdeurs, répétitions, ainsi qu'une triple négation (à vous fissurer une cataracte, comme disent les Chevaliers du fiel), qui émaillent le récit et le rendent parfois indigeste. Car le talent d'un conteur est aussi de charmer l'oreille du lecteur qui aime à faire sonner les phrases dans sa tête afin qu'elles atteignent la résonance qui fait toute la magie d'une œuvre. Les livres entourés d'une promotion extrêmement enthousiaste sont souvent décevants et leur succès est d'autant plus grand que leur style est plat ou inexistant. Au début de ma lecture, j’étais enthousiaste, mais je me suis vite senti cocu.
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Un animal sauvage

Je n’ai lu que le deuxième livre de joël Dicker : « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert », par la suite, je n’arrivais plus à accrocher à ses différents romans. Celui-là m’a attiré par son résumé et les belles critiques de mes amies et amis, je ne regrette pas, on a beaucoup de mal à poser le livre avant le final.



Une maison moderne, un grand cube, tout en verre, qui se dresse au milieu d’un magnifique jardin, avec piscine et grande terrasse. Tout autour la forêt. Une oasis, un petit paradis secret à l’abri des regards, auquel on accède par un chemin privé.



A l’image de cette maison, leurs propriétaires, Arpad et Sophie Braun, le couple idéal, beau, riche et pour couronner le tout, deux magnifiques enfants.



Ne vous fiez pas à ce bonheur idéal, il se passe beaucoup de choses à l’extérieur et à l’intérieur de cette demeure ouverte sur la nature. Des scènes érotiques et même un peu plus, de la jalousie, de l’envie, du voyeurisme.



Il y a aussi Greg, Karine, un couple d’amis qui vivent à « la verrue », leur résidence pour classe moyenne fait tache, au milieu de ces propriétés pour millionnaires, les habitants de Cologny, l’ont surnommé ainsi.



N’oublions pas Fauve qui a un rôle assez important dans cette histoire.



Tout commence, le 2 juillet 2022, un braquage retentissant à Genève. Nous suivrons la vie de toutes ces personnes et les faits, avant ce hold-up, pendant et après. Une intrigue bien conçue, des rebondissements à chaque page, des chapitres courts, j’ai passé un très bon moment.



Un animal sauvage de Joël Dicker. Attention vous n’avez plus que sept minutes pour le lire, ceux qui l’ont lu, comprendront. Je vous le conseille, une agréable évasion à Genève.



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L'énigme de la chambre 622

Été 2018, Palace de Verdier dans les Alpes suisses, Joël un auteur à succès vient s’y reposer après le décès de son ami et éditeur Bertrand et aussi pour oublier une peine de cœur.



Dans ce palace, il n’y a pas de chambre 622, il y a une chambre 621 bis à la place de la chambre 622 ? Joël va découvrir qu’il y a eu un meurtre dans cette fameuse chambre 622. C’est un bon début de roman et poussé par Scarlett une riche anglaise, Joël décide d’écrire un livre sur cet événement tout en enquêtant avec sa nouvelle complice sur cette sombre histoire.



Un livre original puisque l’auteur se met en scène et nous décrit la genèse de son roman, une occasion aussi pour Joël Dicker de rendre un hommage teinté d’émotion à son éditeur récemment décédé.



« Les gens considèrent souvent que l’écriture d’un roman commence par une idée. Alors qu’un roman commence avant tout par une envie : celle d’écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout. Ce désir perpétuel d’écrire, j’appelle ça la maladie des écrivains. »



L’écriture de Joël Dicker est légère et nous entraîne dans un récit à mi-chemin entre le théâtre de boulevard et l’enquête policière. Et le lecteur se laisse rapidement prendre au jeu.



Un roman policier où meurtre, jalousie et trahison font bon ménage sur fond de lutte de pouvoir au sein d’une grande banque suisse. Une intrigue bien menée, car le lecteur a hâte de savoir qui a bien pu être tué dans cette fameuse chambre 622 et nous devrons attendre le dernier quart du livre pour connaître enfin le nom de la victime. Reste à savoir le nom de l’assassin et le mobile de ce meurtre.



Malheureusement, les allers-retours incessants entre passé et présent finissent par donner le tournis au lecteur et à lui faire perdre le fil de l’histoire. Le récit et l’intrigue auraient sans aucun doute gagné en intensité si l’auteur avait réduit ce pavé d’une bonne centaine de pages.



Au final, une déception certaine surtout que l’histoire est complètement rocambolesque.

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La Disparition de Stephanie Mailer

Quand j'ai commencé ce roman, j'étais prête à revêtir ma cape de Zorro pour défendre Joël Dicker, je savais que l'accueil de ce roman était mitigé, et j'avais tellement aimé " La vérité sur l'affaire Harry Quebert"...

Plus je tournais les pages, plus j'étais effondrée : un vrai désastre !

Mal écrit / des dialogues qui s'articulaient de manière artificielle / une cold case de 20 ans qu'un officier de police veut reprendre à quelques jours de la retraite / tellement de personnages que la psychologie de chacun d'eux était peu fouillée : je m'arrête là …

Etant choquée parce que je venais d'apprendre une mauvaise nouvelle, il me fallait un roman qui " m'attrape" et là, ce n'était pas le cas.

Je décide d'abandonner ma lecture alors même que je découvrais ce qui était arrivé à cette fameuse Stéphanie Mailer.. .

Quelques jours après, je relis la critique d'une amie Babelio, qui avait été invité à une rencontre avec l'auteur ( Hé, Hé ^^), elle rapporte ses propos : il a cherché à faire une parodie .

Je décide de reprendre ma lecture et là ,stupeur, armée de cette nouvelle information, le suspens marche sur moi. le côté artificiel ne me gêne plus, les personnages se sont "installés" et je veux savoir ce qui leur arrive. Je sens que l'auteur s'est bien marré en écrivant. Il brasse tellement de destins et d'histoires que je comprend qu'il ait mis du temps à "installer" son histoire .

Certes page 626, une erreur se glisse : le maire Gordon, devient le maire Brown ..

Certes , ce n'est pas parfait, mais j'ai réussi à finir ce livre et à avoir un petit sourire en le refermant. Une lecture assez agréable , mais pas "boulversifiante" .

La morale de cette histoire, c'est que l'appréciation d'un livre peut varier en fonction de l'humeur du lecteur, du moment, de sa concentration etc...
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La Disparition de Stephanie Mailer

Juillet 1994 à Orphea dans les Hamptons près de New York. La famille du maire est assassinée ainsi que la joggeuse qui passait devant la maison.

Juin 2014 : Une journaliste, Stéphanie Mailer vient annoncer à Jesse Rosenberg, un policier fédéral basé à New York qu'il a résolu 99 % de ses affaires sauf le meurtre d'Orphea.

De quoi secouer les certitudes de ce policier à quelques jours de la retraite.

Mystérieusement la jeune journaliste disparaît et s'ensuivent une série de phénomènes inquiétants.

Les deux policiers responsables de l'affaire en 1994 vont se remettre à enquêter.

L'auteur alterne les deux périodes, termine ses chapitres par des points de suspense qui heureusement ne durent pas trop longtemps car les chapitres sont courts et très bien enchainés.

Pas de longueur dans ce long roman de 635 pages.

Néanmoins, je l'ai entrecoupé d'autres styles de lectures lorsque j'avais envie de changer d'ambiance .

Joël Dicker structure très bien son récit si bien qu'on ne perd pas le fil même si on lit deux trois chapitres d'une autre lecture .

L'écriture est très agréable et fait qu'on s'installe confortablement dans le récit.

Les personnages des enquêteurs sont sympathiques. Heureusement, on reste un petit temps en leur compagnie.

Mon préféré reste "La vérité sur l'affaire Harry Québert" pour l'ambiance et le thème du récit.

Quand il est passé à "la grande librairie", l'auteur a déclaré ne pas établir de plan de son livre.

J'en arrive alors à la conclusion qu'il a une tête vraiment bien ordonnée.

Tout petit bémol, le livre est encombrant. Pas moyen de l'emporter dans les transports en commun. Il faudrait un sac spécial. Dans ces cas-là, je vois que la liseuse aurait des avantages.



Challenge pavés 2018
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Les derniers jours de nos pères

Cette histoire est une histoire de fraternité, de courage, de dévotion. C'est l'histoire d'un groupe d'individus, français et britanniques, qui vont être formés au sein du SOE, le Special Operations Executive, pour devenir des agents secrets britanniques durant la seconde guerre mondiale. Leurs missions les amèneront pour la plupart à mener des opérations sur le sol français.



Cette histoire c'est également le récit de leur formation, de leur évolution en tant qu'individus forcés de se trouver une place dans le monde déchiré qui est le leur à cette période. Au fur et à mesure qu'ils se transforment en agents britanniques, ils en apprennent également davantage sur les uns et les autres, mais également sur eux-mêmes. D'ailleurs, c'est tout le cœur de ce roman. Il ne s'agit pas ici de se focaliser sur leurs opérations, leurs exploits durant la guerre, mais bien sur leurs personnalités, leurs sentiments, leurs liens qui se forgent et s'endurcissent avec le temps.



Ainsi, ce roman n'est pas vraiment un roman d'action, ou d'espionnage, c'est un roman psychologique. Dans ce récit, l'important n'est pas vraiment la guerre, l'important est plutôt comment ces gens ont été changés par elle et par les actions d'autres personnages dans ce contexte.



L'écriture de Joël Dicker est encore une fois une lance de mots envoyée en plein cœur. Si l'on passe à côté de la dimension psychologique de ce roman, alors on passe à côté du roman, car on ne comprendra pas l'intention. Ce n'est qu'après la deuxième partie du roman que j'ai compris cela. Malheureusement je ne m'étais pas plongée dans ce roman avec la bonne idée de ce qui allait m'y attendre, du coup je me suis ennuyée parfois. Impatientée, souvent. J'avais l'impression que le récit n'avançait pas car je me focalisais sur l'action alors que ce n'était pas elle le cœur de l'histoire.



Quand on lit ce roman, il faut être attentifs aux mots et aux personnages qui sont d'une richesse rare. Il faut essayer de comprendre chacun d'eux. Il ne faut pas suivre ce qu'ils font, il faut suivre le pourquoi de leurs actions. C'est ce qui donne tout le sens à ce récit.



Je pense que la quatrième de couverture ne rend pas justice à ce roman car elle ne nous emmène pas dans la bonne direction pour appréhender ce roman. Cette attente que j'avais, ce besoin d'action, qui n'ont jamais été satisfaits, ce sont eux qui m'ont empêcher de pleinement savourer cette lecture je pense.



Malgré cela, c'est un roman que je conseille car il est puissant. Mais il ne faut pas le lire comme un roman d'action ou un roman de guerre. Il faut le lire comme un roman psychologique. Et alors là, je pense que c'est le coup de cœur, ça n'aura pas été mon cas.
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La Disparition de Stephanie Mailer

Soyons clairs toute de suite : j’avais adoré le second livre de Joël Dicker, « La vérité sur Harry Quebert » ainsi que l’adaptation en série par Jean-Jacques Annaud avec Patrick Dempsey, dans le rôle principal.



Il y a quelque chose de spécial dans la plume de Joël Dicker qui me harponne dès les premières lignes et je ne sais pas expliquer pourquoi. En lisant « La disparition de Stéphanie Mailer », j’ai retrouvé ces mêmes éléments qui ont fait que j’avais adoré un des précédents ouvrages de Joël Dicker : une enquête policière abandonnée faute de preuves et d’indices, des personnages parfaitement construits de A à Z, une ambiance lourde et pesante…



J’ai beaucoup apprécié me retrouver dans les Hamptons, où l’auteur me fait clairement voyager dans cette région qui me fascine. Alternant les chapitres avec les voix de ses personnages, Joël Dicker va en profondeur de son sujet avec de très nombreuses pièces. Le livre compte quand même près de 840 pages dans son format « poche ! Il se compose comme un puzzle et ce n’est que dans les toutes dernières pages que tout se met en place, bien loin de ce qu’on aurait pu imaginer.



Le lecteur mène lui-même l’enquête, écrite de manière très visuelle, auprès des protagonistes, tant dans le passé que dans le présent. J’espère qu’une adaptation en série ou film verra le jour…



Bref, encore une fois un coup de cœur avec cet auteur !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Je me retrouve devant une toile d'Edward Hopper. Les maisons d'éditions aiment particulièrement ce peintre pour illustrer les romans de leurs auteurs. Peut-être ai-je même choisi d'entrer dans cet univers, juste à cause de l'image de Hopper que je me fais. J'y vois un moment de plénitude mélancolique, plonge dans une Amérique d'un autre temps. une station-service, une église et un diner. Ce dernier est essentiel dans le tableau d'une ville, c'est dedans que se joue toute l'histoire, celle même d'un homme qui va devenir écrivain et qui à force d'observer la jolie serveuse va écrire le plus grand roman d'amour qu'il soit. Un chef d’œuvre. Je m'assois alors, commande une bière, la serveuse me l'amène avec un sourire si charmant. Je laisse le temps défiler devant moi. Je commande une seconde bière, la serveuse me l'amène aussitôt avec un sourire si craquant. Je lui dit que je suis écrivain et rien qu'à regarder son cul je pourrais écrire des tas de poèmes dessus. Juste en caressant ses jambes, J'imagine une lune bleue qui illumine la nudité de son corps. Rien qu'à repenser à son sourire, je pourrais écrire un roman. Au final, c'est facile de devenir écrivain, suffit de trouver la muse qui hantera votre âme jusqu'à l'inspiration.



Et lorsque je ne suis pas à la table du diner à observer les courbes de la serveuse, je file à la salle. Une salle de boxe qui ne paye pas vraiment de mine, loin des grandes foules de Vegas ou de Kinshasa. Non, moi c'est plus ambiance Fight-Club où j'y vais pour me faire défoncer la gueule. C'est ça aussi être écrivain ou amoureux. Se prendre des coups dans la gueule, dans les tripes, dans les couilles - hou le coup bas. Remonter sur le ring, se refaire démonter, de toute façon le gars en face, il risque pas de démonter mon sourire absent depuis que l'inspiration d'une vie est partie. Alors quoi, un bleu de plus, un nez de travers, une dent en moins, pas grave j'irai voir une assistante dentaire. L'écriture et la boxe même combat ?



Troisième lieu, je retourne sur mes terres, entourées de silence et de poussières. Je me décapsule une nouvelle bière, sans serveuse, sans sourire. Je suis en train de lire un gros pavé, c'est que j'ai le temps d'aller dans le New-Hampshire prendre la température, affronter la page blanche qui n'est pas resté blanche bien longtemps vu le poids des romans de cet auteur. Je monte sur le ring, je prends un direct, un second, un troisième. Répétitions des coups. Et puis au bout d'un moment, j'essaie l'esquive, j'ai envie de de lui dire, change ton jeu, balance un jab, un crochet du droit puis uppercut si tu veux m'écrouler la face. Là, j'encaisse juste les directs toujours les mêmes, j'ai le sentiment. Le combat ne sera pas d'anthologie comme pour Mohammed Ali. Il tire une piste comme il lance un direct. A peine reçu, il en décroche un second, puis un troisième, si bien que je lis son jeu et qu'il n'arrive plus à me surprendre. Le combat manque de profondeur de jeu. Je tiens les quinze rounds mais j'en suis désolé pour les spectateurs, ce ne fut pas un beau match.



J'entends des mouettes. Les mouettes font Ô HEY HO HEY, célèbre cri de ralliement chez les mouettes du coin pour dire "... j'ai soif, tu me sers un nouveau verre". D'ailleurs, j'ai décidé d'appeler mon premier roman "Les Mouettes d'Aurora". Je sais pas si ça fera une belle histoire, je sais pas si ça fera des lecteurs mais ce que je sais, c'est que boire une bière en regardant le sourire de la serveuse, dans la pénombre d'une lune ou d'un néon bleue, ça me donne envie de me raconter des films, des histoires de cow-boys et de mouettes.
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La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

New York. Printemps 2008.



« Ah, mon cher Marcus Goldman il faudrait vous réveiller, mon vieux ! Vous avez signé un contrat pour cinq bouquins et je ne vois rien venir. Votre premier livre a été un succès phénoménal et depuis, vous vous reposez sur vos lauriers… Si vous ne me remettez pas un manuscrit digne de ce nom dans les délais convenus, je vais être amené à vous faire un procès qui va vous ratiboiser. Même pas sûr que je vous laisserai vos yeux pour pleurer… »

Marcus Goldman est bel et bien dans la m… mouise ! Aucune idée ! Pas l'ombre d'un projet pour écrire le livre que son éditeur attend avec impatience. Il ne voit plus qu'une solution : aller chercher l'inspiration auprès de son vieux professeur, Harry Quebert, dont il considère le deuxième livre, « Les origines du mal », comme un chef d'oeuvre absolu. Mais son mentor va vite connaître de sérieux ennuis. Dans son propre jardin est découvert le squelette d'une gamine de quinze ans dont il a été autrefois éperdument amoureux…



Critique :



Entre la lecture des excellentes critiques et celles qui le démolissent à coup de bombes atomiques, j'ai longtemps hésité à me plonger dans cet ouvrage. Voilà, c'est fait ! Quel diagnostic docteur ? … Heu… Tout ça pour ça ?! Autant de prix, autant de pub pour un roman policier banal avec des phrases d'une platitude qui frise le génie. Et c'est ça que l'Académie française a récompensé ??? Je ne prenais déjà pas ces gens au sérieux, mais là j'en ai la certitude : ils bouffent et picolent sur le compte de la nation française, puis somnolent et élisent ce qu'on leur suggère car c'est dans un demi-sommeil lié à la digestion qu'ils se penchent sur les livres à primer.

Un livre long, où l'on tourne en rond, qui soi-disant nous en apprend beaucoup sur la société américaine… Ah ? J'ai dû faire comme les académiciens et roupiller lors de ces passages… Si encore on pouvait croire à la passion amoureuse du (alors) jeune professeur d'université trentenaire et de l'adolescente Nola âgée de quinze ans… (Oh, Nola, mon coeur est malade, toi seule peut le guérir...) 😉 Mais les échanges entre Harry et elle sont tellement insipides et larmoyants que même le plus pénible des scénaristes hésiterait à les glisser dans le deux mille trois cent trente-troisième épisode de la série « Les feuilles mortes sont tombées et tu es seule pour les ramasser » !

Je suis méchant, je le reconnais ! Mais quand on essaie de me rouler dans la farine avec un pseudo chef-d'oeuvre, cela a tendance à réveiller mon ulcère de l'estomac et à me rendre hargneux. En fin de compte, je ne trouve ce roman ni excessivement mauvais ni foncièrement bon. Impression mitigée.

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