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Critiques de Joël Parnotte (194)
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Le Sang des Porphyre, tome 4 : Hermine

Le trésor des Porphyre a enfin été trouvé, mais non sans mal... et avec toutes les ruses possibles et imaginables;

Les secrets autour de cette famille maudite sont aussi peu à peu révélés (même si il en reste encore !!)



Dans ce dernier tome on voit vraiment toute l'étendue du travail des naufrageurs.



Une belle BD, avec des graphismes agréables et qui poussent toujours a en continuer la lecture
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Aristophania continue de protéger les enfants de Clément, l'un des membres de l'Azur décédé. Elle pense que les trois enfants ont hérité des dons de leur père. Mais la maman des protégés est capturée par le « Roi Banni ». Ce dernier lui vole son Azur car il paraît que nous en avons tous en nous, sauf ceux de la Cour Sombre, dont est membre le Roi Banni. Il a ensuite enrobé la mère des enfant dans le Calamyrh, ce qui empêchera la mère de retrouver sa part d'Azur et de guérir. Il ne reste en elle que sa part d'ombre et c'est la comtesse, Aristophania, qui la maintient tranquille grâce à son Azur à elle. Pour guérir la maman des enfants, il faut trouver la solution de débarrasser la jeune femme du Alamyrh et les enfants doivent découvrir leur Azur. La reine de la Cour d'Azur déconseille à Aristophania de s'occuper des enfants et de les abandonnés. Mais la comtesse est persuadé qu'ils ont des prédispositions pour un jour devenir membre de la Cour d'Azur et insiste pour les élever. La reine lui donne sept jours pour y arriver. Aristophania va alors leur donner d'étranges devoirs, en forme d'énigme pour qu'ils puissent ensuite attirer l'Azur. Mais les solutions aux problèmes sont presque inaccessibles. Les enfants sont confrontés à un ésotérisme qu'ils ne comprennent et ne maîtrisent pas. Pendant ce temps là, la Cour Sombre gagne en puissance et arrive à pénétrer dans un des châteaux de la Cour d'Azur et tue l'un de leur puissants membres…



Cette bande dessinée n'en est qu'à ses débuts et pourtant elle est déjà terriblement complexe. le scénario s'inspire de certaines mythologies sans vraiment en préciser une. J'ai le sentiment qu'avec ce deuxième opus, si cette fois nous savons qui sont ennemis et amis, nous n'avons pas avancé d'un iota. le sort des enfants est toujours incertain et c'est par petites touches que nous progressons. Qui est vraiment Aristophania, qu'elles sont les vrais pouvoirs de la Cour d'Azur et son influence sur notre monde et l'humanité. le graphisme est assez chargé, classique. Les paysages urbains, les usines, les véhicules, les tenus vestimentaires nous plongent et nous situent bien dans cette époque de révolution industrielle qu'est le début du vingtième siècle. Les dialogues sont aussi riches et chargés. Les bulles ont tendance à dévorer les cases. Il y a aussi beaucoup de nouveaux personnages qui apparaissent sans que l'on sache si il sont du bon ou du mauvais côté. D'ailleurs, depuis le début, nous ne pouvons pas affirmer que la Cour d'Azur soit les gentils ou les méchants, ils sont simplement les ennemis de la Cour Sombre qui ne leur veut pas beaucoup de bien. Il semblerait que l'ultime quête qui pourrait aider à vaincre définitivement la Cour Sombre soit la découverte de la Source Aurore. Mais elle n'est peut-être que légende. Elle est racontée dans l'histoire et les débuts de la Cour d'Azur mais personne ne l'a jamais découverte. Aristophania est persuadée que les enfants, s'ils découvrent et rencontrent leur Azur seront capable de la trouver. La reine et les membres de la Cour d'Azur pensent qu'il ne faut pas compter sur cette découverte car elle ne serait que légende et ordonnent à nouveau à Aristophania d'abandonner les gosses qui la mette en danger ainsi que la Cour d'Azur. Aristophania insiste au risque de devenir pariât, pour continuer de protéger les enfants. Ensuite, nous nous égarons et ne savons absolument pas dans quelle direction nous allons. Je crois qu'il va encore falloir un épisode supplémentaire pour démêler les cartes d'une histoire qui me parait bien complexe, à moins que le tome suivant nous égare encore d'avantage. J'ai lu cette bande dessinée sans vraiment de passion et d'émotion. J'espère la voir se clarifier et peut-être s'épurer pour atteindre l'essentiel, m'émouvoir. Lu en numérique en format KINDLE avec une très belle numérisation.



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Le maître d'armes

Dépité de savoir que les faveurs du Roi vont désormais vers la rapière, arme des marchands et des bourgeois, plutôt que vers l'épée, armes des chevaliers, Hans Stalhoffer, Maître d'armes aguerri et bretteur sans pareille, abandonne sa place et s'exile loin de Paris.

Mais nous sommes au beau milieu du XVIe siècle, les oppositions religieuses entre factions chrétiennes font rage, et le passé du Maître d'armes viendra le rattraper. Venant en aide à un ami chargé de transporter une vulgate jusqu'à des imprimeurs suisses, ses qualités martiales seront mises à rude épreuve.



Le style graphique de cette BD très plaisant (même si la première planche m'a un peu déçu) et l'ambiance retranscrite (fin de Moyen-Âge) est fort crédible et tachetée de réflexions historiques (la nature des armées ; l'évolution des meurs) œcuméniques (tous les hommes sont-ils l’œuvre de Dieu ?) ou philosophiques. Les personnages et leur relation au monde et à Dieu sont bien explicitées et explicites, on comprend bien le hiatus entre un clergé perverti et des gueux saignés aux quatre veines pour l'enrichir et l'engraisser.



Au final, tout y est. Ambiance, style, récit, réflexions et informations. Je suis bien heureux d'avoir vu ce titre passer lors d'un Masse Critique Babelio. Même si je n'ai pas été sélectionné, j'ai été intrigué et intéressé par la couverture comme par le résumé. Grand bien m'a pris de l'acquérir.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Je n'ai pas pu résister à emprunter cette nouveauté à la médiathèque... pourtant je savais que je risquais d'être frustrée en arrivant au bout de ma lecture, parce que je vais devoir attendre avant de pouvoir découvrir la suite.

Et donc voilà...je suis frustrée.

Evidemment, ce n'est que le tome d'introduction, trois autres sont déjà annoncés. Ici on fait connaissance avec les principaux personnages, et le côté magique de l'histoire sans forcément avoir tous les détails... c'est une très bonne accroche pour la suite.

Le début se passe dans le monde des ouvriers, un monde très dur. Qui doit en plus faire face à la violence et la corruption policière.... Beaucoup de choses donc en très peu de pages.

A suivre donc...
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Le maître d'armes

. Album « one-shot » de 2016 du duo belge Dorison/ Parnotte. Cadre temporel : le début du XVIème siècle ,sous le règne de François 1er au moment de la diffusion de la Réforme . Cadre spatial : les montagnes du Jura en hiver. L’intrigue se déroule sur deux plans : l’un personnel met en scène l’affrontement entre deux hommes pour la place de maître d’armes du Roi et la primauté de leurs conceptions personnelles sur le rôle du guerrier . L’autre plus historique met en avant la diffusion des idées de la Réforme ( traduction de la Bible en français) et les affrontements et persécutions entres catholiques et Réformés. La forme du récit , une poursuite ponctuée de combats (très peu de flash back) donne un rythme trépidant . Le ton est résolument épique : personnages d’une résistance et d’une habileté hors du commun (mais pas monolithiques) , violence des sentiments, esprit de sacrifice , valorisation des objets emblématiques (l’épée, le manuscrit). Sur le fond il y a dénonciation du fanatisme (sans manichéisme) , exaltation de la solidarité et de la fidélité. Au total c’est excellent et le dessin magnifie l’ensemble.
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Le maître d'armes

Du sang pour des croyances. Courant du XVI siècle, en plein conflit entre catholiques et protestants. Un maitre d'arme du roi, Hans Stalhoffer, déchu depuis des années, est sollicité par un vieil ami pour mettre en sureté une vulgarisation de la bible. S'en suit une chasse à l'homme en pleine montagne et en hiver. A sa poursuite, des hommes de la vallée en proie à un fanatisme aveugle ou encore un ancien duelliste de la cours du roi en mission et poussée par une vendetta personnelle.

Un One Shot haletant et sacrément violent sur une période ou déjà la religion divisait et ou la foi légitimait l'atrocité des actes contre l'humanité.
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Le maître d'armes

Le maître d'armes de Xavier Dorison c'est le parfait exemple de ce qu'aurait pu être un synopsis de Film finalement adapté en BD et sans aucun doute celle-ci aurait pu être portée tel quel à l'écran.

Dans cette idée on retrouve globalement une belle unité de lieu, notre histoire se développe sur une courte échelle de temps à peine une poignée de jours et très vite les enjeux sont clairement identifiés, il s'agira à un groupe de trois hommes de survivre à une traque mortelle.

C'est l'histoire d'un homme à l'hiver de sa vie, nostalgique d'un temps révolue, qui tentera autant que faire se peut de protéger la vie de deux Protestants défendant une approche nouvelle de la religion.

On le sait et c'est pas nouveau, de tous temps l'Homme aura toujours été plus prompt à condamner le changement plutôt qu'à l'accompagner, à prôner la révolution plutôt que d'accepter de se réformer...et finalement "plus les choses changent et plus elles restent les même" (snake plissken)



C'est une histoire qui s'inscrit dans la grande Histoire, une histoire de traque sanglante, de trois hommes tentant d’échapper au passé, à la barbarie et l'obscurantisme.

C'est aussi et surtout l'aventure intérieure d'un homme qui verra les voiles de ses certitudes tomber les uns après les autres, d'un homme qui acceptera de se confronter de nouveau à son passé pour mieux embrasser le futur.

Au-delà de l'aspect très sanglant et violent du récit auquel participe une belle galerie de figures emblématiques, il y a donc une jolie aventure humaine qui sait se montrer intelligente sans se montrer présomptueuse d'ailleurs comment ne pas y pas voir une double lecture et ainsi faire le parallèle avec ce qui se passe de nos jours.



Si Joël Parnotte s'en sort très honorablement avec un style graphique qui me fait penser à celui de Grzegorz Rosinski, le point fort ici est clairement l'écriture de Xavier Dorison, fort de multiples expériences professionnelles on sait que depuis quelques années il œuvre pour le cinéma ceci explique cela donc...


Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Le maître d'armes

Dorison et Parnotte emmènent le lecteur dans une période trouble et troublée de l'Histoire de France et des religions. Nous sommes en 1535, c'est l'hiver. Et l'homme arrive au terme de plusieurs cheminements. C'est le moment de grands bouleversements.



La religion d'abord. C'est la Réforme. La bible ne doit plus s'écrire en latin, mais en français, disent les uns. Hérésie, crient les autres. A la cour du roi de France, les influences font basculer vers le latin et l'intransigeance à l'égard des Réformistes.



Ce conflit religieux se double d'une opposition d'hommes et de styles... pour savoir qui sera le maître d'armes du roi. Celui que le roi écoute et qui peut réclamer une faveur ultime.



Il faut bien avouer que depuis l'invention de l'arme à feu, on ne combat plus de la même manière. Querelle d'écoles, bagarre de styles. Il y a les nostalgiques, en faveur d'armes du passé. Et les progressistes, en faveur de nouvelles armes, de nouveaux styles. Hans Stalhoffer, fait partie des premiers, il a été le maître d'armes. Il manie l'épée, à deux mains. Suite à quelques "déconvenues", il a pris sa retraite, loin dans le Jura, à la frontière suisse. Mais son ennemi juré le Comte Maleztraza n'a pas mis fin à sa haine pour Stalhoffer. Le tome débute d'ailleurs par un duel dans le passé, un affrontement fondateur de cette haine, entre Maleztraza et Stalhoffer.



Un bel exemple de ce conflit de styles. Stalhoffer avec une épée à deux mains... et Maleztraza avec une rapière. Une arme de bourgeois maniérés, une arme de faibles pour Stalhoffer.



Stalhoffer va être rejoint dans sa retraite par un vieil ami et son assistant qui souhaitent faire passer une bible en français en Suisse pour la faire éditer. La Suisse... l'El Dorado des libres penseurs. Stalhoffer accepte de les guider à travers les forêts et la neige vers la terre promise. Cette Suisse rêvée et qui signifie tant pour le trio va être difficile à rejoindre. Elle va constituer le point de mire. Vont-ils passer la frontière? Rien n'est moins sûr... car les trois compagnons vont rencontrer des contrebandiers opposés à la Réforme et Maleztraza va aussi débouler, avec ses hommes et sa haine viscérale des Réformistes et de Stalhoffer.



Le récit se transforme alors en un affrontement entre Stalhoffer et Maleztraza. Ce ressort de l'aventure est moins intéressant. Car il est prévisible et assez convenu. Il est de plus fort manichéen. Bons, méchants, etc. Cela dit, Dorison est un orfèvre et il s'y entend bien à distiller le suspense. Le récit est pesé, millimétré pour faire durer... même si on n'a que peu de doutes sur la fin. Dorison est aidé par Parnotte qui fait des prouesses au dessin (et à la mise en couleur, qui est impeccable) afin de magnifier le scénario.
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Ce deuxième tome nous donne beaucoup d'informations sur l'Azur. On commence à rentrer dans le cœur de l'intrigue et de l'action. Tiraillé entre le devoir, l'intuition, l'espoir, la fatalité...

Un univers bien maîtrisé qui nous enchante, nous émerveille, nous effraie. Fait de magie et de mystère. Mais bien plus sombre que nous laisse croire la Provence.

Les personnages sont nombreux et nous montre des aspects différents pour refléter le monde. Tous avec un côté plus sombre. La fratrie est attachante.

Les dessins sont très beaux.

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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Marseille en 1899. Clément, un ouvrier, est tué par un dératiseur. Présente au moment du meurtre, la comtesse Aristophania Bolt met à l’abri la femme de Clément et ses trois enfants. Le royaume d'Azur est le premier tome d'Aristophania, série fantastique signée Xavier Dorison et Joël Parnotte. Cette entrée en matière est très réussie avec une intrigue prenante et des dessins splendides. Vivement la suite !
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Le maître d'armes

Roman graphique qui se déroule dans une période troublée et de transition entre le Moyen-âge et la Renaissance avec la fin de l’esprit de la chevalerie et l’apparition de la Réforme dans l’église. Bon moment de lecture grâce à un scénario travaillé bien mis en images.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Ce premier tome est vraiment très enthousiasmant pour la suite de la série.

Pourtant étrangement, on n'apprend pas grand-chose sur cet univers de l'Azur et de la lutte entre le roi banni et la reine, ni sur cette fameuse source d'Aurore. Tout ceci reste assez mystérieux et nébuleux malgré quelques brides d'informations. Il semblerait qu'on rentrera dans le vif du sujet dans le prochain.

Dans ce tome les auteurs se sont plus concentrés sur les personnages, leur histoire et leur caractère. Une vraie construction de fils qui s'entremêlent. En premier plan une jeune fratrie du milieu ouvrier dont le père est tué. Chacun est très différent. Entre la plus jeune rêveuse, l'intellectuel respectueux des règles et l'ainé toujours avec beaucoup de colère. Il forme une famille touchante qui ont leurs désaccords mais qui font preuve d'entraide. Ils ont chacun leurs bons et leurs mauvais côtés mais qui sont attachants. Et puis il y a l'intrigante Aristophania. Qui parait rigide et froide mais qu'on apprend à connaitre pour finalement se montrer idéaliste et aimante. Elle est aussi très attachante et touchante.

La narration est très bien faite. Elle alterne les dialogues savoureux, les actions, le mystère fantastique, la dureté et la beauté. Pour nous tenir en haleine tout au long de ce tome.

Quant aux dessins il sont merveilleux. Avec ce trait précis, réaliste, expressif, détaillé. J'adore. On pourrait s'attendre à une autre colorisation, plus ressemblante à la couverture. Il n'en est rien. Rien d'aussi vif.



J'attends avec hâte la suite.
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Le maître d'armes

J'ai adoré, de superbe dessins au service d'une histoire de très bonne facture pleine de suspense.

L'épée ou la rapière ? La est l'intrigue principale mais le tout sous fond d'aventure sur des cols enneigés.

Ce maître d'armes est un monstre de force et d'intelligence tout comme cette bande dessinée !
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Le maître d'armes

Un récit rassemblant beaucoup d'éléments le rendant riche et complet. Un bon contexte historique avec le début du français écrit, François Ier, le début de la guerre de religion entre protestants et catholiques, l'évolution des armes. Des valeurs et des questionnements. Justement sur la religion, la tolérance, les valeurs de la vie, la fidélité et l'amitié mais aussi une introspection sur soi même.

Et pour tout ça trois camarades et deux ennemis. Très différents, les trois amis apportent chacun une vision de la situation du monde. Avec leurs défauts et leurs qualités mais tous très humains et attachants. Il en va de même pour les "méchants" de l'histoire qu'on ne peut pas vraiment détester. La superstition, la peur, l'estime de soi... leur font prendre de mauvais choix parfois.

Les dessins sont très beaux avec cette touche d'anciens dessins avant que tout soit numérisé. Cela donne un caractère historique en plus.



C'est un récit plutôt triste avec une certaine douceur et plein d'espoir malgré que l'on sache ce qu'attend l'Histoire de France par la suite.
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Le maître d'armes

L’épée de fer.

A la charnière entre la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance, en l’an de grâce 1531, la France sous le règne de François Ier est prise de soubresauts et de convulsions car la technique évolue et les valeurs basculent. Ainsi, Hans Stalhoffer, maître d’armes du roi, aguerri au combat à l’épée remet-il son titre en cause chaque année mais cette fois-ci, il devra affronter en duel le comte Maleztraza, redoutable bretteur à la rapière, une arme nouvelle, plus souple et davantage maniable, frappant d’estoc. Tenu en échec, Stalhoffer remet sa démission et s’exile loin de Paris, dans la montagne jurassienne, travaillant au recouvrement de dettes pour un prélat local. L’ancien chirurgien du roi, Gauvin de Brême, accompagné du jeune Casper viennent solliciter Hans afin qu’il les escorte, par le col Gabriel, jusqu’en Suisse. Ils possèdent l’original de la Bible traduite du latin en français mais ils ont aussi aux trousses la Sorbonne c’est-à-dire des spadassins menés par Malestraza. Dans les hautes terres jurassiennes réside aussi le nobliau Thimoléon et toute sa bande de fanatiques idolâtrant la Vierge noire. Tout d’abord franchement hostile à l’entreprise menée par Gauvin, Hans Stalhoffer va devoir aller affronter ses vieux démons, l’orgueil, la chute et Malestraza.

One shot de 96 pages, Le Maître d’armes déploie une histoire prenante avec des personnages qui se densifient à mesure que leur dénuement augmente. La course-poursuite dans la montagne sombre, pluvieuse et enneigée révèle les caractères. Le jeune Casper touche au cœur le maître d’armes déchu avec des mots simples, directs, vibrants. Avec sa farouche détermination à s’extirper de sa condition de gueux, Casper propose à Hans de se racheter à ses propres yeux. Par cette seule passe d’arme réussie, le récit décolle et se satellise au firmament des œuvres d’exception. Prenant à contrepied la phrase historique du roi François Ier à l’issue du désastre de Pavie (1525) : « Tout est perdu fors l’honneur ! », Caspar dira simplement : « L’honneur, quand on n’a plus rien, c’est tout ce qui reste ». Le lecteur ne peut que louer les qualités graphiques, la mise en couleur et les cadrages de Joël Parnotte. La complémentarité du scénariste et du dessinateur est patente. D’autres réalisations en collaboration adviendront naturellement.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

De l'action, beaucoup de mystère, des liens familiaux forts mais complexes, un protagoniste avec un sacré caractère et d'une grande force malgré son âge, de la magie par petites touches... Une histoire passionnante qui m'a néanmoins bien moins séduite au niveau des illustrations, mais c'est une histoire de goût.
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Le maître d'armes

Je ne ne suis que moyennement convaincue par cette lecture. J'ai beaucoup aimé le dessin, mais cette opposition des anciens contre les nouveaux : épée contre rapière, bible française contre latine.... ça fait peut être un peu trop donneur de leçon à mon goût : il faudrait forcément écouter le vieux sage.....

Et surtout j'ai imaginé aller plus loin dans le voyage, arriver à Genève... Donc peut-être suis un peu frustrée, qu'il se soit arrêter dans les montagnes jurassiennes.
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Aristophania, tome 3 : La source Aurore

La source Aurore est le troisième et avant dernier tome d'Aristophania, série de bandes dessinées de Xavier Dorison et Joël Parnotte. Les trois enfants se retrouvent au cœur de la lutte entre Gédéon, le roi maudit et la Reine.

Une série prenante avec un scénario classique mais efficace, bien mis en valeur par des dessins réussis.
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Coup d'chapeau (haut-de-forme) à cette série initiatique, qui confirme que "le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas."

Amour et magie, une seule et même chose.
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Dans ce premier tome, on découvre les principaux personnages d’une histoire aux multiples lignes chronologiques. Tout débute en 1900 par le meurtre de Clément dans les bas-fonds de Marseille. Clément …. qui n’est pas forcément le brave ouvrier que l’on croit, pas plus que son épouse et ses enfants. Si l’on suit Aristophania, une vieille dame enchapeautée, des meurtriers venus d’un autre temps pourraient être à leur recherche….

En dire plus serait cruel, tant les auteurs savent nous tenir en haleine et dévoiler petit à petit les nombreux plans d’une histoire à fonds multiples.

Dans la plus pure tradition d’une ligne claire, ce premier tome d’exposition ne donne qu’une seule envie : lire la suite de l’aventure !

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