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Critiques de Joël Parnotte (194)
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Ce deuxième tome vient confirmer ce que je pensais et disais la fin du précédent tome : cette série est une gros coup cœur !



Ici, on rentre encore plus dans l’histoire, on découvre le fonctionnement de la cour d’Azur et, surtout, on assiste à l’initiation des enfants Francoeur ! On nous donne quelques clés de lecture supplémentaires pour rentrer dans ce monde fantastique afin de comprendre pourquoi le mal risque de l’emporter sur le bien et on ne veut plus en sortir !



Le talent des deux auteurs vient encore s’illustrer dans ce tome. Côté scénario, Xavier Dorison nous livre une histoire palpitante, qui fait entrer le lecteur dans un monde totalement inconnu et fantastique, il n’y a aucune faille ! Le lecteur oscille perpétuellement entre diverses émotions – attachement et humour ! Pour les dessins, je reviens sur ce que j’ai dit dans le tome précédent, c’est très fin, très travaillé, très expressif, Joël Parnotte confirme là encore… de mon point de vue, le duo nous offre quelque chose qui frôle la perfection !



Un gros coup de cœur que je vous conseille ! Cette série a certes un scénario qui peut paraître touffu quand vous commencez votre lecture mais, vous verrez, vous serez rapidement ensorcelés !



Alors ? Convaincus ? Embarquez avec moi, on a besoin de toute l’aide possible pour contrer la cour sombre !!!
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Début des années 1900, une veuve et ses trois enfants tentent de survivre malgré la misère. Son mari et père de ses enfants s'est fait tuer 9 ans plus tôt dans des circonstances étranges, et aujourd'hui encore on semble les traquer. C'est alors qu'arrive Aristophania, une vielle dame de la haute société.



Cette nouvelle série qui débute est franchement prometteuse, mêlant histoire de la lutte des classes à celle plus fantastique de deux clans rivaux.

Nous faisons donc connaissance avec les différents protagonistes. Les trois enfants sont au centre, un brin caricaturaux mais attachant, et surtout Aristophania autour duquel gravite un certain nombre de mystère plus ou moins magique.

On est franchement dans le fantastique, les auteurs ne s'en cachent pas dès le début. Le ton a des petites pointes d'humour bien amenées.

A la fin nous avons déjà quelques révélations qui nous permettent d'y voir plus clair sur les deux clans "magiques" en rivalité.

Niveau dessin c'est franchement pas mal. J'ai eu l'occasion d'admirer le trait de Parnotte dans le sang des porphyres, et j'aime beaucoup son travail. Les scènes de bataille "magique" sont franchement bien rendues de même que les expressions.
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Le Sang des Porphyre, tome 5 : Aurore

Le tome 5, nous fait toujours visiter la Bretagne, mais dans un autre monde, celui de la noblesse.

Hermine et ses comparses ont eu l'idée de faire passer Soizic pour Aurore, la petite fille du comte de Rotheneuf.



Ici se mèle ruse, complot, vilenie et spiritisme.



un tome plus que plaisant, avec une héroine qui m'a un peu fait penser à Isa de Bourgeon
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Le Sang des Porphyre, tome 2 : Konan

La famille Porphyre cache de nombreux secrets et entre autre un trésor qui ne peut être découvert que grâce a l'oeil de verre du père.

Dans ce tome c'est surtout la vie de Konan qui est mise en avant. Il a été envoyé au bagne a l'age de 7 ans .. et en est revenu adulte.



Le Bretagne et ses croyances sont toujours bien mises en avant.

Les graphismes sont agréables et bien adapté a cette BD qui tient toujours ses mystères et donne juste envie d'en savoir plus
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Aristophania, tome 3 : La source Aurore

Microscopique baisse d’appréciation.



C’est qu’à la fin, je finis par être un brin agacé par les emprunts à Star Wars. L’Azur, c’est comme la Force, l’odeur du thym et du romarin de Provence en plus. Il faut abandonner ses émotions pour pouvoir se plonger en elle et le maîtriser, et la colère vous envoie direct dans l’Azur Noir, tellement plus séduisant et puissant. La reine d’Azur ressemble à Yoda, aussi sûre d’elle et aveugle au danger représenté par le roi banni. Ce dernier joue le rôle de l’empereur. Les enfants se partagent entre des Luke Skywalker qui suivent docilement les conseils de leur prof Aristophania, et un Anakin séduit par le côté sombre qui peut devenir un Dark Vador à tout moment.

Ça fait beaucoup.



Sauf que, à y regarder de plus près, c’est plus complexe, moins manichéen. Si ses séides sont de gros salopards qui aiment faire souffrir, le roi banni n’est pas un simple vilain assoiffé de pouvoir. C’est son envie d’aider les pauvres, les petits de ce monde qui l’a menée là. Le massacre de la Commune de Paris, qu’il n’a pas pu empêcher, l’a écœuré. La colère, la vengeance le guident à présent. Il veut faire payer tous les nantis. Ses bonnes intentions l’ont mené à un extrémisme, c’est certain. Mais j’ai désormais du mal à le détester, alors que l’obligation de neutralité d’Azur – qui ne veut influencer qu’en sourdine – laisse perpétrer tous les massacres.

Et Aristophania a elle-même « fauté » en cédant à des émotions amoureuses, comme Anakin et Padmé dans Star Wars. Faut-il devenir des robots pour accéder à Azur, comme à la Force ?



Donc, de gros emprunts, mais bien et mal plus emmêlés. Je me demande comment tout cela va finir…

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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Je mets trop de temps entre le moment où je termine une BD et celui où j’écris le billet. Du coup, les impressions à chaud s’effacent.

Mais je peux dire que je me suis encore régalé. Cet épisode est essentiellement consacré à l’éducation de nos trois jeunes « des bas quartiers » à la magie de l’Azur. Une éducation qui doit être rapide. Aristophania n’a que quelques jours pour révéler leur potentiel, après quoi les jeunes seront jetés dehors, ordre de la reine d’Azur.



Et c’est pas de la tarte. C’est une éducation façon « énigme asiatique » : ils doivent résoudre des problèmes avec un minimum d’indices. Et la logique n’est pas vraiment l’outil idoine pour atteindre les solutions. On le sait, la magie c’est brumeux. Ça ne s’explique pas, ça se comprend par les tripes. J’ai vraiment ressenti leur frustration provoquée par leurs échecs successifs comme si c’était la mienne (surtout que le seul amateur des méthodes analytiques et rationnelles se fait renvoyer sur le banc de touche, non mais oh !).



Les méchants, surtout le Roi Banni, sont nettement plus développés que dans le tome 1. Ce gars a, en plus de ses dons, une sacrée dose de ruse perverse dans sa besace, et une excellente intelligence stratégique. Il y a une ressemblance avec le Palpatine de Star Wars – et d’ailleurs la naïveté d’Azur me fait penser à celle des Jedi.



J’ai tiqué sur de petites choses quand même, comme la vitesse de résolution des énigmes par les trois jeunes après des jours de galère. Mais c’est vraiment négligeable.



Pas facile de dire qui est le mieux placé à la fin, des héros ou des autres. Donc le suspense reste entier.

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Aristophania, tome 3 : La source Aurore

Excellent tome qui vient confirmer le talent de conteur et la subtilité de Dorison. Le scénariste parvient une nouvelle fois à renouveler son intrigue sans que cela paraisse artificiel. Il y a une belle finesse d’écriture. Le récit évolue de façon fluide et cohérente tout en étant surprenant. Dorison ne fait pas appel à des retournements de situation brusques qui sont souvent des effets faciles, l’auteur préfère apporter de façon subtile et naturelle un autre éclairage sur les personnages et les événements. Ainsi, le regard du lecteur évolue peu à peu. Arrivée à la fin de ce tome, mes certitudes se sont effacées. Moi qui avait toute confiance en la comtesse, je commence à douter d’elle. Quant au roi banni, je pensais qu’il était le mal incarné, je n’en suis plus si sûre…



Forcément, avec toutes ces émotions et ces questionnements, l’impatience de découvrir la suite est grande.

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Le maître d'armes

Le duo Xavier Dorison – Joël Parnotte nous offre une bande dessinée de fiction historique qui nous fait explorer les bas-fonds du XVIe siècle français.

Le Maître d’armes conte l’affrontement dans la durée de deux bretteurs, Hans Stalhoffer et Malztraza, sur fond de guerres de religion. Le scénario de Xavier Dorison se tient parfaitement, par contre dans la bande dessinée avec un tant soit peu d’enjeu le choix des planches qui ornent les pages de droite sont importantes pour conserver le suspense et là à plusieurs reprises les coups de théâtre se retrouvent sur la page de droite, gâchant une partie du plaisir. Avis donc aux lecteurs : méfiance ! Pour autant, le dessin de Joël Parnotte est tranchant et les paysages poignants. L’ensemble est digne de l’esprit de son temps, puisque l’honneur est au centre de l’intrigue : on se poursuit pour l’honneur, on se provoque en duel pour l’honneur, on meurt pour l’honneur ; dès le prélude, les auteurs posent le thème principal : le bris des certitudes, du héros comme du lecteur j’imagine. Intéressant donc !



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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Quand j’ai vu cet album, mon avis était partagé. La cover fait un peut trop Fantasy voire kitsch à mon goût… Mais les vendeurs m’ont vraiment mis l’eau à la bouche avec cette histoire et j’ai finalement combattu mes préjugés ! Et puis… lorsque j’ai vu que Dorison & Pernotte étaient les auteurs de cette série, je me suis dis que l’on ne pouvait pas être déçus tellement ils nous avaient régalé avec Le maître d’armes !



Préparez-vous, vous n’êtes pas prêt !!! Dès les premières pages, on est scotché à son siège, on part à cent à l’heure – digne d’un tour dans le Sliver Star d’Europapark -. Certes, il s’agit là d’un premier tome et donc d’un tome d’introduction mais l’intrigue est palpitante et on va de rebondissement en rebondissement !



Ce qui m’a le plus plu est sans nul doute le mélange des genres, on a affaire à la Fantasy certes mais il y a aussi une dimension sociale, vous savez la France ouvrière, les travailleurs qui triment à l’usine dans des conditions ignobles et qui habitent dans des logements insalubres. Eh bien ici, on est servis… On se balade entre règlements de compte entre ouvriers et patrons mais également entre le roi banni et la recherche de la source d’aurore qui pourrait vaincre ce démon ! C’est extrêmement bien fait, on se régale !



Les trois gamins – même s’ils sont aussi très caricaturaux – sont très attachants, entre le revanchard, toujours prêt à utiliser la violence pour arriver à ses fins, l’intello qui rêve des cours de physique dispensés à La Sorbonne et la petite dernière au regard candide, on est obligé de les prendre en affection !



Et puis le dernier atout de choc de cette BD, ce sont les dessins, fins, délicats, très travaillés… J’avais déjà eu un coup de coeur pour le travail de Joël Parnotte dans l’album Le maître d’armes mais là je trouve cela encore plus impressionnant, totalement abouti ! Un vrai travail de maître tant au niveau de la colorisation que la finesse du trait, tout est extrêmement bien fait !



Pour moi, c’est un coup de cœur, j’ai vraiment aimé le monde étrange/magique/ésotérique de ce premier tome et sans nul doute je vais me procurer la suite !



Alors, êtes-vous prêts à embarquer avec nous pour contrer le roi banni ?
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Le Sang des Porphyre, tome 3 : Gwémon

Toujours en immersion dans la Bretagne d'antan avec cette BD.... mais bon dieu qu'est ce que cette famille des Porphyre recelle comme secret. Ils sont nombreux et aussi incroyables les uns que les autres.

Ce tome 3 dévoile surtout la vie est les secrets de Gwémon... et nous plonge encore plus dans la curiosité..



Plus j'avance dans les tomes plus j'apprécie la lecture de cette aventure avec une once de fantastique.. les croyances religieuses Bretonnes ne sont pas toujours très catholique
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Le maître d'armes

Cette bande dessinée avait attiré mon regard dans ma librairie habituelle grâce au nom de son auteur : Xavier Dorison. En effet, j’avais eu un petit coup de coeur pour les deux premiers tomes d’Undertaker. Puis, c’est en furetant ça et là dans les rayons d’une des bibliothèques de ma ville que je suis tombée dessus et je l’ai emprunté. Je ne sais pas pourquoi mais je suis partie sur le postulat de départ que cette bande dessinée s’inscrivait dans le registre de la SFFF. S’il est vrai qu’elle contient un contexte historique, nous ne sommes pas loin non plus d’un petit côté surréaliste…



J’ai été déçue à plus d’un titre par cette bande dessinée. Tout d’abord, je l’ai trouvé violente et dès le début, le lecteur est plongé dans cette atmosphère brutale. En effet, le sang coule à flot lors du duel entre Hans Stalhoffer et son adversaire puis plus loin, quelques scènes de torture bien explicites suffisent à donner quelques haut-le-cœur. Âmes sensibles, s’abstenir…

Ensuite, le contexte historique m’a un peu déçu. Il est vrai que le personnage principal Hans Stahoffer est probablement inspiré d’Hans Talhoffer qui aurait vécu au XVème siècle, en Suisse, et aurait été célèbre pour avoir été l’auteur de plusieurs traités d’escrime. Ce petit clin d’œil est plutôt sympathique mais le fait que ce personnage soit présenté comme une sorte de « Rambo » surhumain, capable de survivre dans un froid polaire et blessé presque à mort, m’a un peu fait lever les yeux au ciel.

De plus, le scénario patine par son manichéisme : l’idée de méchants catholiques qui veulent conserver leur privilège en maintenant le Peuple dans l’ignorance contre les gentils Protestants qui souhaitent au contraire l’éclairer en leur apportant une Bible en langue vulgaire, me paraît un peu réductrice. L’enjeu principal de la bande dessinée, celle de faire imprimer la dite Bible en Suisse et d’en être empêché, est également un peu surjoué et poussif.

Enfin, la palme revient aux dessins de la Cour de François 1er représentée à la toute fin. Si le costume de François 1er est directement inspiré d’un de ses portraits officiels, ceux de ces courtisans paraissent grotesques du fait de leur anachronisme flagrant. Certains costumes sont plus proches du XVIIème voire du XVIIIème siècle que celui du début du XVIème siècle…



Si les points négatifs dominent l’ensemble de ma chronique, j’aurais néanmoins un point positif à souligner : le suspense. En effet, lorsque Hans, son ami Gauvin et son apprenti sont pris en chasse par les hommes de Thimoleon de Vedres, dans les montagnes jurassiennes, force est de constater que le lecteur est tenu en haleine pour connaître le sort de ces pauvres bougres.



En conclusion, le Maître d’Armes est un one-shot décevant si l’on compare à l’excellent Undertaker qui avait lui aussi un cadre historique. Manichéenne, violente, peu crédible sur le fond historique et possédant un enjeu relativement pauvre, la bande dessinée sera très vite oubliée par mes soins.
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Le maître d'armes

Royaume de France. Milieu du XVIe siècle. L'Europe connaît de grands bouleversements d'ordre religieux qui divisent la population : d'un côté les catholiques, respectueux de l’Église et de son autorité séculaire, de l'autre les protestants, partisans d'une vaste réforme qui engendrerait de profonds changements à la fois dans le clergé mais aussi chez les simples pratiquants. C'est dans ce contexte troublé que l'on fait la connaissance d'un certain Hans Stalhoffer, exilé loin de la cour suite à la perte de sa fonction de maître d'armes du roi au profit du vil Maleztraza. Retranché dans un endroit reculé du Jura, notre guerrier n'en a toutefois pas terminé avec son passé qui ne tarde pas à revenir le hanter sous la forme d'un vieil ami cherchant à mener à bien une délicate mission. En dépit de son désintérêt complet pour la cause défendue par son ancien compagnon, le voici donc mêlé à une dangereuse entreprise visant à faire passer en Suisse un exemplaire de la Bible traduite pour la première fois en français. Car s'il y a bien un sujet sur lequel catholiques et protestants ne parviennent pas à s'entendre, c'est celui de la nécessité pour les fidèles de comprendre les paroles saintes jusqu'à présent écrites en latin et donc uniquement accessibles au clergé. Inutile et dangereuse pour les premiers, essentielle pour les autres, l'idée d'une traduction en langue vulgaire fait en tout cas couler autant d'encre que de sang. Vous l'aurez compris, la guerre à laquelle se livrent catholiques et protestants est ici au cœur du récit qui parvient en peu de mots à brosser un portrait plutôt complet du contexte de l'époque.



Mais ce ne sont pas uniquement deux religions qui s'opposent mais aussi deux techniques martiales, et finalement deux époques : « En ces temps indécis, les ténèbres du Moyen Age tentent d'étouffer les premières lueurs de la Renaissance. Un nouveau monde va éclore... ou être brisé dans l’œuf. Qui triomphera ? La médecine de Vésale, les textes d'Aristote, l'imprimerie de Gutenberg... ou les bûchers des obscurantistes ? » On peut regretter une présentation parfois un peu trop caricaturale des choses mais dans l'ensemble le scénario tient la route et adopte même rapidement un rythme assez soutenu. Le principal point fort de l'ouvrage réside cela dit dans ses graphismes. Personnages expressifs, magnifiques décors enneigés, et surtout combats impressionnants : les dessins de Joël Parnotte sont saisissants et la reconstitution là encore très soignée. On n'est d'ailleurs guère surpris de découvrir au début de l'ouvrage que les artistes ont fait appel aux conseils d'un véritable maître d'armes (ou plus précisément d'un « instructeur en arts martiaux historiques européens ») et que le nom du personnage fait référence à l'un des plus célèbres maîtres escrimeurs du XVe (Hanz Talhoffer, auteur de plusieurs traités relatifs aux arts du combat). Car ce sont enfin deux armes qui se font face, l'épée et la rapière : l'une s'obtient « au prix de victoires au champ d'honneur », l'autre « s'achète pour vingt sous et ne sert que celui qui la porte ». Autant vous dire que la confrontation finale opposant Stalhoffer et Maleztraza est assez spectaculaire !



Xavier Dorison et Joël Parnotte signent avec « Le maître d'armes » une bande dessinée visuellement très réussie faisant la part belle aux scènes de combats représentées avec soin et efficacité. Le scénario nous offre quant à lui une histoire prenante menée tambour battant qui n'est certes pas exempt de défauts mais que l'on prend plaisir à découvrir.
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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Ma lecture du 1er tome remontant à près d’un an je craignais un peu de me retrouver perdue en entamant le 2ème tome, et ce d’autant plus que l’intrigue de cette série est assez dense. Mais c’était oublier que c’est maître Dorison aux commandes, tout simplement un des meilleurs scénaristes de B.D actuels. En quelques planches, le lecteur a retissé tous les liens de l’intrigue et se retrouve happé dans un récit d’une efficacité redoutable. Le thème éternel, et donc très classique, de l’affrontement entre forces du bien et forces du mal est parfaitement mené, dosant parfaitement l’action, le mystère et l’émotion. Maître Parnotte sert magnifiquement le scénario de son complice avec un dessin lui aussi parfaitement maîtrisé, un sens du découpage remarquable et une mise en couleurs de toute beauté. Vivement la suite !
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

C’est d’une part, le fait de retrouver Xavier Dorison au scénario (Undertaker… un must !), et d’autre part, cette belle couverture, avec cette intrigante femme en lévitation, qui m’a décidé à lire ce premier tome, bien que je ne sois pas franchement un inconditionnel de fantasy.



Et je ne regrette pas d’être un peu sorti des sentiers battus ! Car cette histoire, au dessin remarquable, est solide et prenante. J’ai notamment beaucoup aimé que le récit décrive avec tant de précision et de dureté la réalité de la France miséreuse du début du XXème siècle, en y mêlant, sans être trop en abuser, des traits de fantastique. Cet « équilibre » m’a parfaitement convenu. J’ai évidemment apprécié les personnages, et notamment ces trois pauvres enfants, deux frères et une sœur, dont le père a été tué par une redoutable créature, et qui se retrouvent protégés par une surprenante vieille dame (dont la ressemblance avec l’actrice Maggie Smith est étonnante). En conclusion, une variation sur la lutte du bien contre le mal très prometteuse, dont j’attends avec envie la suite.

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Le Sang des Porphyre, tome 1 : Soizik

Une plongée en Bretagne ou la famille dominante de la région a été dépossédée de ses biens et mise au banc de la société.



Un premier tome agréable, et qui laisse présager un bel avenir dans les aventures de cette petite communauté de bord de mer.

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Aristophania, tome 3 : La source Aurore

Le roi banni a amassé tellement de pouvoir noir que la cour d'Azur semble avoir déjà perdu la guerre. Mais Aristophania n'en démords pas, les trois enfants sont la clef de la source Aurore capable de tous les sauver.



Ce tome confirme qu'il s'agit d'une série vraiment chouette. Supers héros à la française s'inscrivant dans la France ouvrière du debut du xxe siècle.

Deux clans se font la guerre, et si l'on sait pertinemment lequel est le bon côté et lequel fait partie des méchants, les choses ne sont pas si tranchés que ça. Les personnalités et leur histoire personnelle sont instillés petit à petit donnant de la force et de la présence à ces personnages qui sortent des sentiers battus.

Le scénario est vraiment bien dosé avec ce qu'il faut de quêtes mystérieuses, d'actions magiques et de révélations personnelles. Sans oublier un peu d'humour et d'ode à l'amour et à la compassion.

Le tout avec des dessins léchés aux couleurs verdoyantes ou rougeoyants selon les cas.
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Le Sang des Porphyre, tome 6 : Crépuscule

Tous les secrets sont enfin dévoilés, et ils ne sont pas tous beaux...



Il y a quand meme une grande opposition entre l'histoire en elle meme et l'épilogue.



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Aristophania, tome 2 : Progredientes

Aristophania insiste, les trois enfants qu'elle héberge pourraient apprendre à utiliser l'Azur. Elle a l'intuition qu'ils pourraient trouver la mythique source Aurore.



Au royaume d'Azur, deux clans se font une guerre secrète. Le clan du roi Banni semble avoir plus d'atouts que celui du clan des chevaliers d'Azur. A travers d'attaque et contre attaque magique, chacun tente de gagner du terrain, ou du mins de ne pas en perdre.

Au milieu de tout ça, nos trois enfants cherchent à apprendre à maitriser ces forces magiques, particulièrement pour sauver leur mère et venger leur père.

Le scénario est bien ficelé, il place ses pions progressivement et met en avant des personnages attachants et bien campés. Il y a distillé à travers les bulles un peu d'émotions et d'humour.

Le tout magnifiquement mis en image par un Parnotte au top de sa forme.

J'ai hâte de lire sa suite!
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Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur

Eh bien je crois que je suis passé pas loin du coup de cœur avec cet album !

Au début du XXe siècle, Aristophania Bolt est une vieille comtesse bien comme il faut, polie, avenante... et quelque peu sorcière. Engagée dans une lutte contre le roi de la mystérieuse cour sombre, elle prend sous son aile trois enfants au destin prometteur, trois orphelins des bas-fonds de Paris, qui ne savent encore rien de l'histoire de leur famille.

Ce premier tome est une très belle surprise. Au dessin, Joël Parnotte casse la baraque : du sordide des bas-fonds de Paris à la lumière de Provence, ses pages sont de toute beauté. Au scénario, Xavier Dorison nous propose une histoire de fantasy originale, située dans la France de la Belle Époque, avec des personnages immédiatement attachants. En particulier le personnage principal : la comtesse Aristophania est une vraie réussite, au charisme et à la distinction incontestables. Une grande dame que l'on a envie de mieux connaître !

La série est prévue en quatre volumes :

1- Le royaume d'azur

2- Progredientes

3- La source Aurore

4- La montagne rouge

Si les trois suivants sont à la hauteur du premier, on aura là un petit bijou que j'ai hâte de découvrir !
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Le maître d'armes

1531. Au début des guerres de religion, entre moyen age et renaissance.

Deux hommes se battent en duel. L'un veut garder sa charge de maitre d'arme de François premier, l'autre aimerait la lui prendre. Le premier se bat à l'épée, l'autre à la rapière. L'ancien contre le nouveau. Il n'y a pas de vainqueur mais Hans Stalhoffer abandonne sa charge et le comte Maleztraza prend sa place.

4 ans plus tard alors qu'un vieil ami demande de l'aide à l'ancien maitre d'arme pour vulgariser la bible, ce duel laissé en suspend reprend tout son sens.



De prime abord on se dit que l'histoire est assez classique. Un duel inachevé donnant naissance à une vieille rancœur. Une quête dont le but est tout à fait louable, permettre au commun des mortel de comprendre la bible, permet au vieil héros de reprendre du service.

Et c'est vrai. Mais comme on dit c'est dans les vieilles marmites que l'on fait les meilleures soupes. Il suffit juste d'avoir un peu de talent en cuisine. En on peut dire que Xavier Dorison est un sacré bon cuisinier, le top chef de la BD.

J'ai particulièrement aimé les personnages et l'évolution que leur donne le scénariste. Le duo Casper et Hans est très fort, les leçons que chacun tire de l'autre tout à fait poignant. Toute la force du récit tient à cette petite chose incroyable.

Bon bien sur il n'y a pas que ça. Il y a aussi des courses poursuites, de sacrés beaux combats et beaucoup beaucoup d'hémoglobine qui tache les teintes bleutées de la neige.

Un final poignant, qui est à l'image de ce que fut l'histoire. Une belle réussite d'un bout à l'autre, donc.

Cette BD est un tome unique, riche de presque 100 pages.



Les dessins sont très très efficaces. Joel Parnotte réalise là des cases parfaites aux découpages dynamiques. Les personnages sont facilement reconnaissables sans jamais être caricaturaux, et leurs expressions sont admirablement retranscrites.
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